Entre flemme et fermeture des salles d’escalade, je m’ennuie. J’aurais pu écrire sur ce journal un peu plus tôt mais j’avais vraiment la flemme. Maintenant que mon ennui a dépassé ma flemme, me voilà en train d’écrire. Plutôt que de déblatérer mon état dépressif toxicomane à l’instant T, faisons un petit tour de ce qu’il s’est passé en ce début d’année 2021.
À 899 kilomètres de là.
Avec certains colocs et anciens colocs nous avions prévu de partir une semaine au ski, dans un chalet familial que l’on nous prêtait. J’étais totalement partant pour prendre une partie des gens en voiture, et les autres nous rejoindraient en train.
Je vais paraître stupide mais je n’avais absolument pas pensé à jeter un œil à la carte de France avant d’accepter de faire un Lille – Grenobles avec cinq personnes dans ma vieille 206 poussiéreuse. Autant vous dire que je n’étais pas serin quant à nos chances d’accomplir ce trajet.
C’est après 12 heures de routes, deux personnes récupérées en chemin, un contrôle douanier qui m’aura coûté 20 balles d’herbe et une périlleuse ascension chainée dans la nuit que nous arrivâmes au chalet. Nous étions neufs au total et le feu était déjà allumé par les voyageurs ferroviaires.
C’était un endroit magique au cœur des montagnes alpines. Une atmosphère loin des villes que je n’avais pas connu depuis plusieurs mois maintenant. Je parle de ce petit air frais qui rend les rayons du soleil encore plus agréables que d’habitude lorsqu’ils réchauffent ta peau.
Malgré le fait que le séjour n’ait duré que trois jours pour moi, je me suis tout de même bien amusé. Nous avons tenté de conquérir la montagne à pied, pour profiter d’une belle descente en ski, en snow et même en luge pour certains ! À notre grande surprise, nous sommes montés bien plus haut que ce que nous avions parié.
C’était encore un plaisir de se retrouver avec eux dans cette aventure. Un groupe soudé et fonctionnel qui donne vie à l’expression « un pour tous et tous pour un ».
Le soleil sur tes cheveux blonds.
Une coloc avec qui il nous est arrivé d’être un peu proches, Sol, s’est retrouvée expédiée à Toulouse contre sa volonté. La pauvrette est passée d’une coloc de 16 à un appart solo dans une ville qu’elle ne connait pas en pleine crise sanitaire…
C’était l’occasion de profiter d’un weekend ou je retournais voir ma famille pour lui faire découvrir la région ! Nous avons commencé par un apéro improvisé, mais brillement réalisé, car toute la clique de mes meilleurs potes était là ! Guytk, Dadou, Nuno, Guizmo et Jireu pour une soirée de ouf ! Ne voulant pas se contenter des horaires du couvre-feu, nous avons tous dormis sur place. Guytk a insisté pour dormir dans la baignoire…
Après une nuit plutôt serrée entre Sol et Jireu, il était temps de remmener tout le petit monde au village. Sol et moi étions presqu’aussi proche qu’à la coloc. Mais ceci sans la coloc et avec un petit air de printemps, je ne cacherai pas que ça m’a un peu chauffé !
C’est quand, entre dix heures et midi, nous avons faits une petite sieste dans mon lit que j’ai décidé qu’il faudrait tenter quelque chose avant que ce weekend ne se termine. Dans l’aprèm nous avons mangé chez mon père puis je l’ai remmené chez elle. Elle m’a invité à visiter son appart et après avoir fait un bref tour nous nous retrouvions affalés sur le canapé.
Ça commençait à faire un bail que je n’avais pas « tenté un truc ». Alors doucement, mon visage approchant sa bouche, ces mots se sont échappés :
Val : Je peux… Essayer un truc ?
Sol : Val, t’es sur ?
Non, je n’étais pas sûr, et nous ne sommes pas allés plus loin. Mais rien de grave, rien de remis en cause entre nous. Elle comprit que c’était ce petit air de printemps et le gout d’un week-end dans le sud qui m’avait un peu remué les hormones !
Les choses que je ne te dirai jamais.
La coloc a pas mal bougé ces dernières semaines. Beaucoup de départs, beaucoup d’arrivées et ça commence à se stabiliser un peu. Je suis rentré du ski avec Djuz que je remmenais à Paris. Je ne pourrais pas appeler ça un road trip mais plutôt un chouette retour de vacances ! On a pu parler des changements à venir à la coloc, de nos affinités et nous avons encore échangé sur les choses profondes de nos vies. C’est vraiment bien d’avoir rencontré Djuz, j’éprouve énormément d’affection à son égard et ça me fait du bien de l’avoir dans les parages de ma vie.
Parmi les nouveaux arrivants il y a ce mec, un pote d’Éléa qui été déjà venu à la coloc. Lui et Djuz ont certains potes d’Éléa en communs et ils ont rapidement passé du temps ensembles à la coloc avant que le gars n’emménage. Du coup moi je l’ai un peu mauvaise. Réflexion à la con mais j’ai l’impression qu’il vient mettre ses pattes dans la relation privilégiée que j’avais avec Djuz. La base de la jalousie, rien de grave. Tout ce que j’ai à faire c’est de me replier un peu, de passer à autre chose le temps que ça passe et de continuer à profiter des quelques moments plus intimes qu’on partage.
En plus le mec est cool.
Les jours passent et se ressemblent autant que des cigarettes, et je m’attache de plus en plus à l’idée de vivre quelque chose d’unique et de privilégié avec Djuz. Je me créé l’illusion d’une échappatoire à cette vie monotone. Une fiction ou on partirait sur la route, elle et moi, pour ne jamais revenir.
J’ai envie de l’écrire ici car il m’arrive de le penser assez souvent. Je suis tombé amoureux de Djuz. D’un amour bizarre, d’une manière distante. Je suis tombé amoureux de cette idée qu’elle puisse être ma sauveuse et me libérer de ma prison. L’harmonie entre nous est telle que je n’aurais pas peur de partager ma vie avec elle. Et c’est paradoxal car cette harmonie vient du fait que nos valeurs partagées sont la liberté, le détachement et l’apport à l’autre. Le contraire de ce qu’implique ce rêve de relation fermée et privilégiée que je me fais de temps à autres.
Donc j’ai beau énormément l’aimer, je suis dans un grand délire. Ce que je veux dans mes rêves n’est clairement pas ce dont j’ai besoin. J’ai besoin de renouveau, d’objectifs, de saveurs, de passion ! J’ai besoin de voyage, j’ai besoin d’inconnu, j’ai besoin de risques ! Et bien qu’il soit rassurant de faire tout cela avec quelqu’un, c’est bien tout seul que j’y arriverai. Et ainsi nous pourrons conserver l’harmonie qu’il y a entre nous.
J’aime ton visage, ton sourire me fait fondre. Il nous arrive de nous comprendre sans un mot, juste par un regard. On s’exprime, on s’écoute. Et je me sens bien à tes côtés. Et puis t’es belle Djuz, à mes yeux t’es à tomber par terre !
Mrs. Shepherd, aka. Éphy’s blues eyes.
Mrs. Shepherd n’est plus ma cliente et c’est officiel. Je l’appellerai Éphy à présent. Et après l’avoir satisfaite à l’usine, j’aimerais beaucoup pouvoir la satisfaire au lit.
Je l’ai invité à passer une soirée à la coloc, c’était un soir ou mes colocs avaient prévu de fêter mon anniversaire. Elle et sa copine se sont pointées armées de bières et de rouge à lèvre écarlate. On peut sentir son regard qui vous transperce juste en lui ouvrant la porte.
La soirée s’est très bien déroulée, bien que l’état de motivation générale ne fût pas à son apogé. J’ai bien bu avec Éphy mais malgré ça, je m’étais mis dans la tête de ne pas trop lui accorder d’attention. Surement par peur d’être rejeté ou de me dévoiler. Mon plan a donc bien marché, je me suis saboté en bonne et due forme et j’ai le bref souvenir d’elle assise à un coin de la table à attendre que quelque chose se passe.
Elle et sa pote sont parties assez tard et semblaient quand même vouloir rester un peu. Mais elles avaient carrément bu trop tôt trop vite et la fatigue les assaillaient à présent !
Elle m’a dit qu’elle avait passé une très bonne soirée et nous échangions par message les quelques jours suivants. Elle me fit la promesse de m’inviter chez elle la prochaine fois qu’elle ferais un truc.
Malheureusement elle ne sembla pas tenir cette promesse, je suis alors retourné à la charge et nous avons planifié une petite balade dans un parc où elle était sensée me faire découvrir les endroits secrets de ce dernier. Ça aurait été un très bon moyen de nous rapprocher si la météo et son travail ne lui avaient pas servie d’excuse pour annuler.
Éphy : Coucou ! Il pleut demain et je ne sais pas si tu te rappelles mais tu dois écrire un superbe mémoire de sciences humaines en dernière année… Je suis en retard d’une semaine. Partie remise ?
Val : Ça roule ! Bon courage.
Le sur-lendemain…
Éphy : Merci ! Bon bah on aurait pu y aller finalement… Mais si ça peut te rassurer j’ai vraiment fait le mémoire tout le week-end, c’était pas méga fun… Bon courage pour la semaine !
Val : Ahah, pas de soucis. Je suis quand même allé me balader samedi, il faut croire que j’avais vraiment envie de sortir. Bon courage pour la semaine à toi aussi !
Son besoin de me rassurer me fit entrevoir une pointe d’intérêt de sa part. Mais son silence radio qui dure depuis ce dernier message, qui date maintenant d’une semaine, me laisse penser qu’elle est passée à autre chose. Je devrais peut-être revenir une énième fois à la charge mais j’aimerais bien que ce soit de son initiative cette fois.
« Laisse-moi te montrer que Paris est la plus belle ville du monde. » - Shinyfish
Entre tout ça je continue à passer quelques week-ends intimes avec Shinyfish. Cela fait maintenant six mois que cette relation est née, et il était prévisible que les choses allaient devoir changer.
Il y a trois mois je vous disais ceci :
Pour le moment c’est très simple avec elle, nous échangeons juste quelques messages de temps en temps et comme je suis celui qui se déplace, je suis aussi celui qui choisit quand on se voit et elle ne me met aucune pression par rapport à ça.
Et sur l’oreiller, après quelques câlins amoureux, elle me fit comprendre que la position d’attente dans laquelle elle était la faisait parfois souffrir et que notre relation n’évoluait que très peu. J’étais d’accord avec elle. Dans le contexte actuel, et vu la distance qui nous sépare, nous trouvions difficile de créer de nouveaux souvenirs, de partager de nouvelles expériences, de se câliner dans d’autres lieux que son appartement.
La question était de passer à la vitesse supérieure ou non. Après six mois à se fréquenter, je ne lui témoigne que très peu d’attachement. Je n’ai aucun mal à être affectueux avec elle mais en aucun cas je suis sentimental. Pas de « Tu me manques. », les messages mignons se font très rares et les seules fois ou j’arrive à transparaitre un peu sont sur l’oreiller où en la regardant dans les yeux je lui murmure qu’elle est belle.
Je comprends alors entièrement son sentiment, comme si elle s’était rendue vulnérable tandis que moi je me barricadais. Il était est que je doive faire un choix : m’exposer un peu plus à mes sentiments ou m’en aller.
Nous avons poursuivi ce weekend où elle s’était mise en tête de me prouver que Paris était la plus belle ville du monde. Elle m’a donc emmené voir des endroits aussi étonnants que charmants. Nous avons pu profiter du soleil et d’un banc sur le pont des Arts. Sur ce banc nous fîmes la rencontre d’un type qui était venu s’asseoir pas loin de nous. Il nous aborda suite à une interaction plus qu’expéditive avec un père de famille bien mal éduqué.
Je m’étais directement bien méfié de ce gars sympa et très intriguant. Shinyfish lui trouverais peut-être quelque chose de plus que moi ! Et pourquoi vient-il nous voir si ce n’est pas pour récupérer le numéro de ma copine ?
J’ai laissé ces pensées de côté, sachant pertinemment qu’elles ne sont que le fruit de mes insécurités face au couple. À la place j’ai pris part à la conversation et – avec beaucoup d’efforts – je me suis intéressé à lui. Il était sorti de chez lui avec pour objectif de jouer de son instrument dans la rue, nous l’avons donc encouragé à nous faire part de ses compostions.
Peu après un type un peu plus vieux et une très jeune hispanophone qui l’accompagnait nous ont rejoint en nous demandant s’ils pouvaient nous accompagner au djembé. Finalement, notre petit concert improvisé fit s’arrêter quelques personnes fort agréables. Puis le temps passât et Shinyfish me proposât de quitter nos amis d’un instant pour finir notre petite balade Parisienne.
J’ai envie d’aller plus loin avec Shinyfish ! On s’entends bien, j’ai beaucoup de mal au lit mais on arrive à en parler, et elle me fait rire. Et une fille qui me fait rire c’est une fille avec qui je veux être. Je l’ai invité à découvrir mon monde et ma coloc si elle le désire. Et en Avril nous avons prévu un petit week-end escalade dans le sud avec Guytk et sa copine !
Bonsoir Val.
Bonsoir Val.
La rencontre de ce charmant inconnu, sur un banc du pont des Arts avec Shinyfish, m’a poussé vers un questionnement qui ne pouvait que m’aider à être meilleur.
Tentons d’être plus factuels. Je me méfie des gens qui s’ouvrent aux autres, ceux qui parlent du bonheur, de l’Homme, de la guerre ou de l’amour. Ceux qui savent aborder les grands sujets de la vie. Ceux qui parlent de philosophie.
Ils s’ouvrent comme je voudrais parfois le faire. Mais de mon point de vue, aborder ce genre de sujet devrait prendre du temps et de la réflexion. Cela devrait être construit, il faudrait prendre de s’écouter l’un l’autre, de se poser des questions et de faire l’effort de se comprendre.
Finalement, j’attends beaucoup de mes interlocuteurs si l’on aborde ce genre de conversations profonde. Et pour m’exposer, il faut aussi que je leur fasse confiance sur le fait qu’ils me comprennent.
C’est ça que je me cache quand je fais des semblants de modestie ou de désintérêt envers une personne ?
En somme, je remarque qu’il me faut de plus en plus de temps pour me sentir libre avec les gens. Libre de m’exprimer, libre de mettre des mots sur mes pensées. J’ai mis quatre mois à apprécier mon coloc Kick, le genre d’ex male-alpha de la coloc et pareil pour Poupou. Deux garçons super sympas et intéressants, avec qui je passe de superbes moments aujourd’hui. Même chose pour Vegvi avec qui j’ai été infiniment cordial pendant deux premiers mois avant qu’on délire ensemble.
De quoi ais-je peur finalement ?
J’ai réfléchi deux minutes après avoir écrit cette question et rien ne vient. Il faudra y penser plus tard ! J’ai bien deux idées en tête mais ce me paraît un peu farfelu.
La peur du rejet.
Whaat the fuck ? Je m’en branle du rejet j’ai déjà plein d’amour de partout.
La peur d’être déçu par les gens.
Naaaah come on… Mes standards ne sont pas très élevés non plus hein ! On peut être amis sans avoir de discussions profondes. J’imagine.
La peur de se rendre compte en échangeant avec l’autre, que quand bien même on a tout pour être heureux on ne l’est pas ?
Wesh je sais pas si j’ai envie d’ouvrir cette porte, là maintenant... Laisse-moi tirer une latte.
Sur une échelle de 1 à 10, j’estimerais mon niveau de bonheur à 8. Souvenirs de voyage magnifiques, une petite girl friend d’année pandémique, un bon boulot qui me rapporte de l’argent et de l’expérience. La meilleure colocation ever !
J’ai malheureusement été interrompu dans ce fil de pensée. Et avoir écrit et réfléchi à tout ça m’a rassuré.
Mais je reviens à mes pensées et si je prends un autre angle de vue je dirais que mon niveau de bonheur est à 4. Mes amis sont dans le Sud et la dynamique de groupe s’est envolée. Je me sens prisonnier de mon travail. Privé de mes libertés et de mes sports. Je n’arrive pas à me projeter avec ma copine et je sens constamment un manque, une attirance, des désirs inassouvis ou des besoins d’affection de la part des autres filles. Je me sens aussi adulte mais trop sérieux, parfois ennuyant et de temps en temps un peu con. Et comme tout adulte qui travaille je me répète que je repartirais à l’aventure dans des pays fous ! Comme avant !
Je sens que je touche du bout des doigts, quelque chose d’intéressant.
Je réalise que j’ai une image fictive qui revient souvent. Un Val qui serait resté sur la route, en voyage autour du monde. Un Val qui ne serait jamais rentré du Japon, un Val qui aurait pris l’avion pour un autre pays au lieu de rentrer. Et qui aurait tracé sa route comme ça, au fil des rencontres et des opportunités.
Ça me revient peu à peu. Quand j’écoute les gens intéressants et rêveurs parler, je compare ma vie à celle qu’elle aurait été si je n’avais pas arrêté de voyager. Je pense que me retrouver face à ces gens-là c’est me retrouver en face du Val qui était au Brésil, au Canada, puis au Japon. Un jeune voyageur insouciant et rêveur. Putain ça me manque ! Et ça m’enrage. Ça m’enrage car j’ai l’impression, quand je le vois, que ce Val ne fait désormais plus partie de moi, ou alors il dort.
Pourquoi dormirait-il ?
J’ai pas eu besoin de réfléchir deux minutes pour trouver la réponse cette fois. Il s’est exilé quand il s’est promis de grandir pour Misa. Deux ans plus tard, la transformation est effective. Il est temps de se retransformer.
Vers quoi ?
Vers un quelqu’un de libre et de satisfait. Vers quelqu’un qui rêve ! J’ai fait ce que j’avais à faire, maintenant j’ai le temps et j’ai l’envie.
Wait… Ais-je le temps ?
Avoir le temps c’est aussi procrastiner. J’ai l’impression de tourner autour du pot…
Toute cette introspection pour me demander si je démissionne ou pas ? Je crie bullshit !
Arrêtons-nous là. Résumons.
Sois plus avenant avec les mecs de ton entourage. Les filles ne sont pas à toi Val !
Les filles t’aiment !
Exprime-toi. Exprime-tes réflexions avec insouciance. Libère-toi de ton propre regard.
Sois avenant avec les filles qui te plaisent. Assume-ton attirance. Tente ta chance !
Assume de pouvoir être attirant.
Je veux faire un volontariat international et j’ai encore deux ans pour trouver le bon. Il faut juste continuer à les épier et à postuler.
Projette-toi en poste à l’étranger. Et surtout postule, ne t’arrête pas. Ais-envie de nouvelles rencontres. La plupart des rencontres sont éphémères de toute façon. Mais certaines restent à jamais dans nos cœurs et de rares fois elles peuvent rester dans nos vies également !
Rêve !
RÊVE !
Des bisous, à bientôt !