Y'a t'il une limite à l'ouverture d'esprit ?

Note : -2

le 22.03.2021 par portro

35 réponses / Dernière par Bugs bunny le 04.06.2021, 03h39

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
Après, pour connaître un peu ce monde là par intermédiaires, normalement les nanas qui sont dans ce trip et pas celui au contraire de se valoriser autrement, font généralement le choix d'être seules ou d'avoir un mec qui est dans cet univers et bosse plus ou moins avec elles (sur insta, je ne compte plus les "modèles" qui sont en fait plus modèles érotiques qu'autre chose, shootées par leur mec, etc, et certaines offrent des accès privés type mym ou only fans).
Quand ce n'est pas le cas, elles sont généralement dans un trip plus grand public, et ne font souvent pas grand secret de leur relation.
Là, Portro est dans une situation où finalement, ce n'est pas tant le fait qu'elle fasse ce qu'elle faut qui est important, mais c'est la manière de le mettre devant le fait accompli, de renégocier unilatéralement les limites...
À partir de là, c'est pas tant son activité qui doit être sujette à débat entre eux, mais son attitude à elle dans le cadre de leur contrat.
Si c'est de l'ironie, persister dans le propos de 'prendre un billet' n'est pas très malin. Si ça n'en est pas, ça n'est encore moins, vu que c'est un motif de prison, et un truc que la fille pourra utiliser contre lui le jour où elle voudra plus de lui et aura la haine.
Comme tu le dis Hephaïstos, la tune ne rachète pas les blessures, et même s'il vaut mieux pleurer en porsche que rire dans le métro, déjà faudrait pouvoir le négocier, ensuite la nana voudra certainement pas d'un parasite (après tout se montrer à tous ces champions doit pas nécessairement être facile, même si certaines personnes ne souffrent pas par pudeur, ici il y a des dimensions supplémentaires), enfin, même si on s'en fout vraiment et qu'on peut se satisfaire de la tune, j'ai envie de dire que ça me paraîtrait franchement barré:
Les mecs qui sont ça généralement, et exploitent leur meuf, ils sont pas écoeurés par ce qu'elle fait, ils se remboursent de rien, ils joignent l'utile à l'agréable: ils trippent et font de l'argent au passage.
Là, c'est vraiment étrange.

Dans tous les cas, le point fondamental me paraît être d'accepter l'activité de la nana pour rester ensemble dans se rendre fou.
Si on accepte "qu'à condition de", au final c'est qu'on tente de contrôler le rejet dont on ferait preuve normalement envers la personne qui pratique. On se trouve de quoi atténuer.
C'est pas du tout pareil de dire "c'est OK, après faut trouver un terrain d'entente fonctionnel",
Et "c'est OK, sauf ça, ça et ça", parce que tu sais très bien que dans ce genre de domaine, la nana finit toujours par y aller. Forcée par le business ou la curiosité. Quand la nana a écouté un mec se toucher en lui racontant des trucs, elle a touché du doigt son pouvoir, au départ elle pouvait se voiler la face en disant que c'était juste pour avoir des photos d'une fille "familière"; que c'était aussi pour sa personnalité, pas juste sexuel.
Le problème étant que le terrain fonctionnel se mélange avec des choses qui sont de l'ordre de la limite morale pour Portro, et à mesure que ça progresse pour elle, les deux limites reculent: plus d'invasion de la sphère privée et plus d'actes hors limites avec les clients, en négligeant son couple.

Mais elle semble pas très apte à contrôler ça, parce qu'elle n'avait jamais eu conscience de tout ça.
Et si elle s'en veut, elle fera peut-être passer la chose sur le dos de Portro en lui adressant les reproches qu'elle se doit. Et ça finira en "tu m'étouffes", etc.
Le problème aussi est qu'elle pourrait très bien vriller si elle a une notoriété de ce type. C'est pour elle une expérience, mais lui n'étant pas pour, c'est un frein.
J'espère qu'il a pu s'en sortir, mais à moins qu'elle soit mature, tienne à lui vraiment, et qu'elle se ressaisisse, je pense qu'il faudra beaucoup de patience et de compromis à Portro.
Et dans ce cas là, soit on l'aime, soit on la quitte, soit les deux si on peut vraiment pas faire avec, mais les solutions douteuses ne peuvent que causer plus de mal
Les mecs qui sont ça généralement, et exploitent leur meuf, ils sont pas écoeurés par ce qu'elle fait, ils se remboursent de rien, ils joignent l'utile à l'agréable: ils trippent et font de l'argent au passage.
Je rappelle quand même qu'ils ne gagnent pas d'argent sans rien offrir en échange (une fille libre serait sacrément conne de donner une partie du fruit de son travail dans la prostitution en échange de.... rien). Normalement, ils offrent au moins une protection contre d'éventuelles agressions de clients ou bien ils ne cherchent même pas à négocier et s'arrangent pour que la fille soit contrainte de les payer, ce qui est le schéma classique du proxénétisme.

Le proxénète, dans sa pire expression, est un sale type qui exploite la misère humaine. On n'est plus dans la prostitution librement choisie mais dans l'exploitation et la contrainte, voire l'esclavage sexuel. Genre la fille qui est endettée jusqu'au cou à qui le proxénète prête de l'argent mais qui doit se prostituer pour le rembourser ou encore la fille qui veut quitter son pays, à qui le proxénète va payer le voyage aller en France mais qui va devoir vivre en France clandestinement et être contrainte de se prostituer et de se plier aux volontés de son "protecteur".

Attention donc, (je ne m'adresse à personne en particulier) à ne pas présenter le proxénétisme "light" comme quelque chose de cool ou d'astucieux car même light, cela procède avant tout d'une démarche et d'une disposition d'esprit malsaines.

Ça me paraît important de le rappeler.

Dès lors que la barrière psychologique a sauté, il y a vraiment un risque pour ceux (et conséquemment pour les prostitué.es) qui débuteraient "dans le business" indirect de la prostitution, même sur la base d'un accord qui serait équitable entre eux et ceux/celles qui se prostituent; d'en vouloir toujours plus, de trouver ça cool et de basculer peu à peu dans l'exploitation pure jusqu'à devenir de vrais salopards, comme l'a souligné The Pop.
Tu as raison sur l'échange, à ceci près que certains vont en profiter de manière annexe, en vendant eux-mêmes des photos ou en les emmenant dans des plans style vidéos porn semi amateurs ou gangbang où ils prennent un biais à leur insu (sous couvert de fantasme ou autre).
Dans tous les cas c'est évidemment méprisable et je n'y vois rien de moins répréhensible (c'est d'ailleurs également puni par la loi)
Alex_B a écrit : 26.05.21 Franchement, Dylan et Héphaïstos, relisez le message de l'auteur et essayez de comprendre un peu les rapports de force qui sont en jeu.

La copine de l'auteur m'a l'air beaucoup plus intéressée par sa nouvelle activité que par son copain. Ça saute aux yeux. Vous roulez des mécaniques mais si dans ce contexte, vous réclamiez une compensation financière, je pense que vous vous feriez gentiment envoyer promener ou larguer. Pour moi la seule solution si on n'accepte pas cette situation c'est de quitter l'autre.

En lui demandant un petit billet, vous vous prostituriez aussi. C'est pas votre corps que vous prostituriez mais vos sentiments et votre amour-propre. En croyant être malin, vous finiriez avec un goût amer dans la bouche.
As-tu lu mon message ?
Je ne pense pas. 🙄
Alex_B a écrit : 27.05.21
Les mecs qui sont ça généralement, et exploitent leur meuf, ils sont pas écoeurés par ce qu'elle fait, ils se remboursent de rien, ils joignent l'utile à l'agréable: ils trippent et font de l'argent au passage.
Je rappelle quand même qu'ils ne gagnent pas d'argent sans rien offrir en échange (une fille libre serait sacrément conne de donner une partie du fruit de son travail dans la prostitution en échange de.... rien). Normalement, ils offrent au moins une protection contre d'éventuelles agressions de clients ou bien ils ne cherchent même pas à négocier et s'arrangent pour que la fille soit contrainte de les payer, ce qui est le schéma classique du proxénétisme.

Le proxénète, dans sa pire expression, est un sale type qui exploite la misère humaine. On n'est plus dans la prostitution librement choisie mais dans l'exploitation et la contrainte, voire l'esclavage sexuel. Genre la fille qui est endettée jusqu'au cou à qui le proxénète prête de l'argent mais qui doit se prostituer pour le rembourser ou encore la fille qui veut quitter son pays, à qui le proxénète va payer le voyage aller en France mais qui va devoir vivre en France clandestinement et être contrainte de se prostituer et de se plier aux volontés de son "protecteur".

Attention donc, (je ne m'adresse à personne en particulier) à ne pas présenter le proxénétisme "light" comme quelque chose de cool ou d'astucieux car même light, cela procède avant tout d'une démarche et d'une disposition d'esprit malsaines.

Ça me paraît important de le rappeler.

Dès lors que la barrière psychologique a sauté, il y a vraiment un risque pour ceux (et conséquemment pour les prostitué.es) qui débuteraient "dans le business" indirect de la prostitution, même sur la base d'un accord qui serait équitable entre eux et ceux/celles qui se prostituent; d'en vouloir toujours plus, de trouver ça cool et de basculer peu à peu dans l'exploitation pure jusqu'à devenir de vrais salopards, comme l'a souligné The Pop.
On ne parle pas de prostitution à la base.
Ensuite, comme dit Alex_b, j'en connais bien des mecs qui n'auraient aucune vergogne à voir leur meuf, enfin plutôt leur plan cul, avoir un onlyfans, si ils profitent des gains.
Une femme libre qui partage la thune générée par la vente virtuelle de chromatographes de son cul bombé ? Oui, oui, ça existe, ça s'appelle une meuf amoureuse.
Bref, pour en revenir au sujet initial, pour moi c'est clairement un casus belli de devenir travailleur du sexe, même virtuel, en cours de relation.
Et si t'es piqué, ce sera très compliqué de te détacher sentimentalement en continuant de la fréquenter, au final.
So, NEXT!
Faut bien différencier le partage spontané et la demande « d’une compensation »...
Hephaistos a écrit : 27.05.21
Alex_B a écrit : 27.05.21
Les mecs qui sont ça généralement, et exploitent leur meuf, ils sont pas écoeurés par ce qu'elle fait, ils se remboursent de rien, ils joignent l'utile à l'agréable: ils trippent et font de l'argent au passage.
Je rappelle quand même qu'ils ne gagnent pas d'argent sans rien offrir en échange (une fille libre serait sacrément conne de donner une partie du fruit de son travail dans la prostitution en échange de.... rien). Normalement, ils offrent au moins une protection contre d'éventuelles agressions de clients ou bien ils ne cherchent même pas à négocier et s'arrangent pour que la fille soit contrainte de les payer, ce qui est le schéma classique du proxénétisme.

Le proxénète, dans sa pire expression, est un sale type qui exploite la misère humaine. On n'est plus dans la prostitution librement choisie mais dans l'exploitation et la contrainte, voire l'esclavage sexuel. Genre la fille qui est endettée jusqu'au cou à qui le proxénète prête de l'argent mais qui doit se prostituer pour le rembourser ou encore la fille qui veut quitter son pays, à qui le proxénète va payer le voyage aller en France mais qui va devoir vivre en France clandestinement et être contrainte de se prostituer et de se plier aux volontés de son "protecteur".

Attention donc, (je ne m'adresse à personne en particulier) à ne pas présenter le proxénétisme "light" comme quelque chose de cool ou d'astucieux car même light, cela procède avant tout d'une démarche et d'une disposition d'esprit malsaines.

Ça me paraît important de le rappeler.

Dès lors que la barrière psychologique a sauté, il y a vraiment un risque pour ceux (et conséquemment pour les prostitué.es) qui débuteraient "dans le business" indirect de la prostitution, même sur la base d'un accord qui serait équitable entre eux et ceux/celles qui se prostituent; d'en vouloir toujours plus, de trouver ça cool et de basculer peu à peu dans l'exploitation pure jusqu'à devenir de vrais salopards, comme l'a souligné The Pop.
On ne parle pas de prostitution à la base.
Ensuite, comme dit Alex_b, j'en connais bien des mecs qui n'auraient aucune vergogne à voir leur meuf, enfin plutôt leur plan cul, avoir un onlyfans, si ils profitent des gains.
Une femme libre qui partage la thune générée par la vente virtuelle de chromatographes de son cul bombé ? Oui, oui, ça existe, ça s'appelle une meuf amoureuse.
Bref, pour en revenir au sujet initial, pour moi c'est clairement un casus belli de devenir travailleur du sexe, même virtuel, en cours de relation.
Et si t'es piqué, ce sera très compliqué de te détacher sentimentalement en continuant de la fréquenter, au final.
So, NEXT!
Casus beli, mais what ? Mais de quoi, pour tirer de la thune ?!?

Désolé, je veux bien qu'il faille être ouvert et écouter tous les avis, mais là ce n'est pas sain du tout.

Que la nana ouvre son Only fan est une chose, elle a ses raisons qu'il ne nous appartient pas de juger (ce qui est la base, après tout, on n'a pas son point de vue, ses motivations).

Que ce soit une ligne rouge pour toi et d'autres gars, je peux aussi tout à fait le comprendre. Mais dans ce cas on reprend ses billes et on se casse dignement, simplement, comme dans toute relation où les choses ne conviennent plus.

Et perso, ça m'arriverait, je questionnerais la relaton.

Mais trouver normal de "toucher son dû", mais what ?!?

Quant au coup de la meuf amoureuse qui partage son dû, es-tu au courant que beaucoup de rabatteurs et proxos font rentrer des filles dans ces réseaux en jouant sur les sentiments, à base de chantage ?

Pour mon ton commentaire tient au mieux de la meconnaissance des mécanismes de la prostitution, au pire d'un mépris pur et simple des personnes qui se prostituent.

Et si pour toi, que ta partenaire se prostitue est une ligne rouge dans la relation, je le comprends. Mais alors tu te casses au lieu de jouer au "proxénète cool"
À se demander si j'écris en français.
Casus belli signifie que pour moi, c'est un motif de rupture. Que ne comprends tu pas là dedans ?
J'évoque le fait que certains n'auraient pas de scrupules à profiter de ce genre de manne financière, pas moi. Que n'arrives tu pas à lire ?
Serviteur (c'est une façon de saluer, je ne te traite pas de serviteur, je préfère préciser avant que tu me remettes -1 et que je sois banni à mon tour.. 😂)
Dans ce cas réévalue la forme de tes messages parce qu'a priori on a été trois à comprendre ton message comme je l'ai fait 🤷🏻‍♂️

Parce que cause rupture et casus belli, ce n'est pas la exactement la même chose. Entrée en guerre =/= casser une relation.
Mais heureux de voir qu'au final on est d'accord là dessus.

Et quan au fait qu'effectivement certains mecs douteux n'aurraient pas de scurupules à vouloir tirer du bénef est un fait. Mais encore une fois, fais gaffe à la forme de tes messages, qui est ambivalente.
Entrer en guerre est la traduction littérale, après il faut voir le contexte, on ne fait pas la guerre à sa copine, donc là ça veut dire que c'est franchir la ligne jaune, franchir le rubicond, là encore c'est une expression, je ne te dis pas que tu as des rubis et que tu es con. :D
Y en a, je me demande si il ouvre des bouquins des fois... :shock:
Bref.
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