Re: Bilan perso 2021, faisons cet exercice d'introspection
Posté : 02.01.23
Pour ceux qui s'étaient prêtés à l'exercice : un an plus tard, vous en êtes où ?
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pas changéPour ma part : je deviens de moins en moins patient avec les gens, de plus en plus intransigeant et froid. C'est à la fois une bonne et une mauvaise chose.
Beaucoup mieux, je ne m'énerve quasiment plus. Je pense que le microdosing m'a beaucoup aidé (j'ai vraiment l'impression que ça m'a aidé à ajuster mes réactions émotionnelles et mes routages internes, même si je n'ai microdosé que très très sporadiquement, genre 5-6 prises dans l'année max).Je suis plus irascible aussi, faut que je travaille sur ma réponse émotionnelle face à la frustration, surtout provoquée par les autres. Pour ça je vais essayer d'améliorer mon sommeil et de méditer (pour de vrai).
idem, ça va beaucoup mieux, je transforme les moments de frustration en motivation, ou bien je laisse filer, 3 ou 4 fois sur 5 on va dire. Score honorable.J'ai cependant bien progressé sur mon stoïcisme, je panique infiniment moins qu'avant sur des choses qui échappent à mon contrôle. J'accepte les coups du sort et garde le regard tourné vers l'avant. Faut juste maintenant que je travaille sur l'amertume que je ressens parfois dans les moments d'échec ou de contretemps.
Même strategie, dans les désormais très rares moments où la cocotte minute monte à la limite.Mais demeurent de (rares) moments où la cocotte minute monte en pression, souvent à cause de contrariétés, de frustrations mineures mais qui d'un coup s'exponentialisent, et dans ces moments là j'ai beaucoup de mal à ne pas exploser (ou imploser, alternativement). Ça peut faire des trous dans les portes, ou des breakdowns ridicules. La seule parade que j'ai trouvé c'est la fuite. Vite me barrer pour aller refroidir lentement dehors.
Toujours pareil, mon sentiment n'a pas changé, et 2022 n'a pas contribué à me rendre plus optimiste sur l'avenir.Je deviens de plus en plus détaché du cirque quotidien.
L'actualité, les médias de masse, la presse m'apparaît de plus en plus comme un outil de distraction et d'abrutissement, dans un contexte où le contrat social est en choc septique et la planète, en train de se dégrader gravement. Dans ce contexte, difficile de s'intéresser ou d'accorder de l'importance aux gesticulations et au déluge de micro-dramas dont on est abreuvés. J'en ai plus rien à foutre du cirque. Ça creuse un peu plus l'écart entre les gens insérés dans la normalité, et moi qui cherche à m'en éloigner le plus possible.
Je me sens comme aurait pu se sentir un juif allemand en 1930 : le pressentiment aigu d'une urgence vitale à rester mobile et attentif.
Ne me préoccupe que la sécurité et le confort de mon entourage, et, autant que possible, leur exfiltration.
Je ne suis pas complotiste : le complotiste suppose l'existence de groupes organisés ultra compétents. Je crois juste à l'incompétence, à la corruption et à la débâcle générale.
Je me consacre donc à essayer d'établir ma famille loin du merdier, en tout cas ceux qui voudront et qui seront intellectuellement capables de suivre.
Je suis extrêmement pessimiste quant aux années qui viennent, et je pense que les gens qui sont en pilote automatique et qui s'attendent à ce que leur train-train se maintienne et les preserve s'exposent à de grosses claques. L'une d'entre elles sera le coût de la vie, déjà en augmentation palpable.
Je ne suis pas paranoïaque : je ne crois pas que un vague danger me cible MOI. C'est juste que j'aime pas l'odeur qui flotte, et que je m'attends à ce qu'elle empire.
C'est l'heure de se barrer, ou plutôt, d'être mobile, surtout pas de prendre racine. C'est ce à quoi je m'emploie.
Toujours.Je contrecarre ce pessimiste qui me rend maussade par l'appréciation et l'émerveillement de tout ce que je trouve beau autour de moi. La nature, les animaux, les enfants qui jouent dans la cour de recré de l'école à côté de chez moi. Un écureuil qui galope sur la pelouse, un colibri qui vient à la fenêtre, un corbeau qui me regarde. C'est apaisant. Je ne pourrais probablement pas tenir sans ça.
Toujours, mais je note qu'avec l'éloignement et le quotidien le lien se distend, c'est relou mais c'est la vie.Sur le plan personnel j'ai mes gens sûrs, intelligents, bienveillants et sains. Je coupe les autres. Fréquenter des gens pas bienveillants à 100% est pas rentable. Trop d'énergie consacrée et d'émotions sales pour trop peu de bénéfices pour que ça justifie.
A peu près respecté mais j'aurais pu faire bien mieux. Je fais le strict minimum on va dire.Bonnes habitudes, j'essaie d'être moins sédentaire et d'étoffer un peu plus ma routine physique quotidienne. Je l'étoffe très lentement pour prendre le temps de bien l'ancrer sinon ça sera abandonné.
Pareil, mais léger relâchement, hiver oblige.Je pratique aussi de plus en plus le jeune intermittent. Je ne mange plus le matin depuis des années. Et maintenant, depuis 6 mois environ je mange de moins en moins le soir (sauf occasionnels restos entre potes ou soirées pizza). J'ai perdu de la graisse abdominale et c'est très bien. L'autre effet bénéfique de ne faire qu'un repas par jour est qu'on fait, de facto, beaucoup plus attention à ce que ce repas compte et qu'il soit quali. Beaucoup plus de légumes, moins de saloperies.
Plus rien à foutre d'être incompris ou d'être perçu comme un ovni. J'ai trouvé ma stabilité, elle se fait pas sur les chemins les plus empruntés mais je l'ai choisie et elle me réussit très bien.Je suis de plus en plus un type atypique, probablement une énigme voire un loser (ou en tout cas un proto-marginal) pour des gens dans mon paysage dont le paradigme est plus classique. Fut un temps je m'inquiétais de leur opinion. Maintenant je m'en fous, ils verront bien.
Idem.Mes centres d'intérêt et plaisirs : la crypto, le new space, le ciné, la musique, le futurisme, l'évolution des green techs et green initiatives, et, à nouveau, FTS (ça va et ça vient).
J'étais sans doute dans un creux en terme d'humeur quand j'ai écrit ça mais malgré une présentation dure, ça reste vrai que ce négatif est un moteur souvent plus puissant pour moi que le positif. Souvent parce que j'ai la rage contre moi ou les autres, contre l'échec, la honte que j'en ressens, l'envie de régler des comptes etc.Onmyoji a écrit : ↑23.11.21 Je n'avance que dans la contrainte, le négatif, par la rage, la tristesse ou les blessures d'ego. Mais si ça me garde en mouvement, ça me fait souvent faire des choix douteux, ou alors je m'arrête dès que je n'ai plus "l'urgence vitale". Et là je tombe dans l'apathie, la routine.
Je ne suis clairement pas encore satisfait de mon niveau de compétences en info parce que je touche à un panel de compétences très large, mais d'un autre côté je gère un tas de trucs pour lesquels faut une équipe entière en temps normal quand je suis pas là. Ou plutôt, quand ils sont pas là c'est moi qui gère toutes les urgences.Sans être dépressif, parce que j'ai passé ce stade, ça me fatigue d'être un galérien, et je m'anesthésie dans de petites satisfactions ou simplement le fait d'être juste assez bien pour pas être mal.
En fait je commence à en avoir un peu rien à foutre. En fait des étincelles j'en fais au quotidien quand je suis dans une bonne pente. Mais me mettre la pression sur ça ça me fait dérailler. Et pour ce que j'aimerais faire, j'ai trouvé des projets que je vais bien travailler, j'ai une double motivation pour ça (mes passions et mes proches). Au fur et à mesure j'arriverai peut-être à une idée qui me satisfasse...Je me disais qu'être heureux c'était un objectif à la con, mais je travaille à m'accomplir, à sortir la tête du trou, à retrouver un peu de fierté de ce que je fais, parce que même si je sais que je ferai jamais rien de grand et de vraiment spécial, j'aimerais arriver à faire quelques étincelles.
Je suis pas sûr que ce soit pas dur niveau humeur, mais j'ai été plus prêt à me risquer. Sans pour autant me faire violence. J'ai juste consacré mon cerveau beaucoup plus à ce sur quoi il devait se focaliser, et beaucoup moins à me retenir de le faire.J'arrête d'aller vers des objectifs où je dois apprendre dix ans avant, si j'apprends c'est pour maintenant, et en continu. J'essaie d'essayer, de pas me retenir et me dit que je fais de la merde et que je dois travailler avant. J'essaie de me lancer, de pas avoir peur de l'échec. De pas prendre les échecs personnellement. En sortir plus grand comme avant, au lieu de les laisser m'arracher un bout de cerveau et de coeur chaque fois.