J'ai encore fait n'imp

Note : 11

le 24.05.2022 par ChnathaneFTS

30 réponses / Dernière par FK le 23.05.2024, 23h56

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Citadin a écrit : 13.06.22 Je comprends la logique. Simplement, certaines femmes peuvent tenir le même raisonnement avec toi (peu importe le bien-fondé de la réaction). Sauf que le « succès » de leur point de vue est de te décourager sans se faire crier/taper dessus.
Indeed
Citadin a écrit : 13.06.22L’absence d’expérience favorise les préjugés et la projection. C’est normal chez les humains, même intelligents, éduqués, de bonne famille etc.

Garde à l’esprit qu’une des caractéristiques du « fou » est de croire que ce sont les autres qui le sont, notamment parce qu’il ne parvient pas à les comprendre.
Je sais bien
J'ai conscience de ça, j'essaie de le prendre en compte
J'estime assez bien lire les gens en général (phrase qu'absolument tout le monde va prononcer, dois-je la laisser, je sais pas, hop là, tant pis)
Je sais bien que je suis un peu dérangé aussi, mais plus dans le sens excentrique, et franchement pas qu'un peu, même en ayant tous les aspects de la normalité, cependant je ne pense pas être malveillant

À l'exception des SMS envoyés ci-dessus qui m'ont été soufflés dans l'oreillette et que je n'ai employés que dans un objectif de rentabilité maximale (ou plutôt dans une tentative (complètement naze) de)

Bref
Ce que je veux dire, c’est que certaines représentations de la sexualité plus ou moins rentrées dans les normes (acte en pleine lumière, épilation intégrale, fellation, sodomie etc.) peuvent être perçues comme des exigences masculines irréalistes par certaines femmes.

Il peut arriver que certaines femmes, prisonnières de leurs propres préjugés, disent non à cela plus qu’à toi.
Je capte

On s'éloigne un peu du sujet, mais (!) je capte hihi
The_PoP a écrit : 13.06.22
Je ne crois cependant pas vraiment en l'amitié hommes-femmes
Est-ce misogyne que de le dire, bof, je ne crois pas, pragmatique dirais-je plutôt
Les femmes en elles-mêmes ne m'intéressent pour tout dire qu'assez peu également
À nouveau je le répète, ça n'est pas de la misogynie, croyez bien que je fais tout pour que ça soit le cas et ce avec toute la force d'auto-conviction du monde, hélas j'ai un mal fou à concrétiser la chose

Je suis en réalité un brin asocial, cependant il en va de la perpétuation de mes gènes, aussi me forcé-je (cf. tous ces abordages, NC, KC, et ce que vous voudrez), je suis même passé d'introverti total en dépression carabinée à extraverti relativement ballecouilliste, le changement à ce niveau est assez conséquent
En fait, mon avis sur la question c'est que la moitié des raisons qui font que tu tombes sur des meufs tordues sont là.
Si tu cherches de l'efficacité c'est ça que tu devrais corriger.
Y a tout ce qui fait que ça merde dans ce passage. Et je ne parle pas de misogynie en fait, simplement de nombrilisme. Tu ne raisonnes les autres qu'à travers le prisme de ton ego. J'ai besoin, je suis.


Bon courage à toi. Pas sur AdS que tu trouveras les outils pour régler ta problématique à mon humble avis.
Je suis conscient de la chose

Je vais essayer d'être plus clair - peut-être vais-je faire pire en réalité, je ne sais pas

Je sais bien que réifier à ce point les gens est délétère, j'ai toujours un peu combattu cette propension chez moi, cela doit remonter à assez loin

Il faut avouer également qu'à l'issue de tous ces abordages, via le Game, et en vue en quelque sorte de m'auto-conditionner à ne plus éprouver d'anxiété d'approche (ça fonctionne, mais à quel prix), j'ai peut-être davantage perdu encore dans cet aspect des choses (humanité, lol)

Comme je l'évoquais, de base je ne saurais dire si elle était plus présente que cela, je m'interroge, c'est un peu l'œuf ou la poule à ce niveau

Je pense donc être comme cela naturellement pour une bonne part ; comme je l'ai dit, j'essaie sincèrement de m'intéresser aux femmes pour leur esprit mais je n'y parviens pas, pire, quelque part ça m'ennuie que ça ne soit pas le cas, je crains ne pas être très normal à ce niveau

J'ai au moins la présence d'esprit de pouvoir situer le problème, l'identifier, et m'en attrister au moins un peu, quand je me mets à y penser - il va sans dire également que le problème ne touche pas vraiment que les femmes

Quand je tente de le prendre à bras le corps, ça ne dure qu'un temps, je dois produire un effort conscient pour m'intéresser, et bien vite le soufflé retombe, de même que moi dans mes travers

J'ai en marge de ça des tas d'amis, connais des meufs évidemment via les cercles sociaux à qui je ne parle cependant plus trop, en ai KC maintenant pas mal, je peux sociabiliser (bravo !)

Néanmoins ce dont je parle est assez ennuyeux, je suis en soi excessivement détaché de tout ce petit monde

En réalité nous perdons tous un peu notre temps avec ce topic chers amis

Il y a deux options, je suis soit une cause perdue, et en l'état je resterai comme tel sans que des posts sur un quelconque forum puissent y changer grand chose, soit les choses s'amélioreront d'elles-mêmes IRL au terme de questionnements que moi seul suis à même de résoudre, sur le pourquoi du comment de tout ceci

Enfin bref, ne nous esquintons pas forcément
En fait mon point n'est pas de t'abîmer. Ni de te dire que les choses sont immuables.

Mon point est simplement de te dire que quand on commence à s'intéresser aux gens, à les apprécier pour ce qu'ils sont et non pour ce qu'ils peuvent nous apporter, à être compréhensif et nuancé, bah logiquement la qualité de nos interactions s'améliore grandement.


Moi j'te dis ça, et beaucoup te diront le contraire.

Je dis juste que je fus aussi un puceau tardif. Que j'avais aussi peu ou pas d'amies féminines. Que j'ai découvert le game à cette époque suite à un nouvel échec amoureux. Que je mettais trop d'enjeux sur mes attentes de mes relations avec la gente féminine.

Et que ce qui m'a permis de m'épanouir dans mes relations avec les femmes, court terme comme long terme, ce n'est pas de les réifier, mais d'en faire des mecs ou des êtres humains comme les autres (avec toutes les nuances de bon sens qui vont bien). Je me suis fait des potes filles, je me suis fait des plans culs, j'ai trouvé une femme avec laquelle je m'éclate chaque jour qui passe.
Bref. A toi de voir. Mais le chemin cercle social fourni et de qualité me semble être le meilleur moyen de contourner le problème que tu rencontres.


Pour revenir dans le concret : quand tu essayes de "gérer" une meuf que t'as déjà identifiée comme "relou" ben tu te crées tout seul le problème. Et la cause de ce problème c'est que t'es convaincu d'être en chien.
Faut pas te sentir obligé de perpétuer tes gènes si ça te coûte hein.
Après je vais pas te dire qu'il n'y a pas de désaxées/reloues, ou que les sites eux-mêmes ne favorisent pas des dynamiques moisies.
Mais clairement si tu sais que d'autres types de nanas existent, c'est assez étrange de fermer les yeux dessus pour te concentrer sur les tarées.
Pour le reste, les jeux de pouvoir ça dépend aussi de ta "frame".
J'ai comme toi de mauvaises expériences mais je me suis interrogé beaucoup sur ce qui faisait que j'en attirais plus que ce que je devrais.
Ma conclusion c'est que ma valeur perçue joue, en gros je dois être "potable" pour ces nanas là, et "atteignable". Aussi, en affichant une vibe un peu à contre-courant, en termes d'activités sociales, en étant pas dans le délire conventionnel, je vais aussi capter l'attention des nanas qui en sont naturellement rejetées ou qui vont naturellement s'en exclure.
Alors qu'en fait c'est même pas que j'aime pas ça, c'est juste que je trouve tellement con de dire qu'on aime ça (parce que ne pas l'aimer c'est probablement être très chiant ou avoir de très mauvaises raisons pour ça, et que toute personne normalement constituée devrait se plaire un minimum dans des activités genre "boire des coups en terrasse avec les potes" ou voyager). Les valeurs aussi doivent jouer un peu de la même manière et le type de recherche aussi.
Après Citadin avait mentionné une chose sur mon journal, c'est que le célibat de l'homme est suspicieux pour certaines femmes, mais elles y projettent beaucoup de leurs manques.
Si tu projettes qu'au fond tu n'es pas très intéressé par les nanas, faut être assez tarée pour aller vers toi, ou n'avoir effectivement pas beaucoup d'estime de soi. Parce que finalement tout ce qu'on comprend c'est que tu ne t'intéresses qu'à leur cul.
Moi c'est justement parce qu'elles m'intéressent que je ne veux pas me contenter des pétées, j'ai eu quelques très bonnes relations et je ne veux pas moins que ça.
Pour répondre à Jalapeno et Pop parce que je me sens un peu concerné par leur réponse;) :
Jalapeno a écrit : 13.06.22 En fait partir du principe que les meufs sont toutes des psychopathes égocentriques ou "LSE" ne mène à rien.
Non, et puis les généralités par défaut il y a de grandes chances que ça ne fonctionne pas (même celle-ci;)) mais savoir qu'il y en a une bonne concentration peut permettre aussi de ne pas se rendre fou vis-à-vis de certains comportements tendance type ghosting, jonglage entre plusieurs personnes, ou utilisation de l'autre comme ego boost sans jamais avoir l'intention de rencontrer.
La bonne question c'est pourquoi certains mecs ne tombent que sur des tarées et d'autres sont entourés de filles mignonnes, cool et intéressantes ?
Deux éléments de réponse, d'après mon expérience :
  • ce sont les mêmes filles qui se comportent différemment avec des mecs différents
  • vous filtrez mal
  • vous êtes vous même creepy, inexpérimenté ou simplement dans une mauvaise passe psychologique
Présenter les choses sous cette dichotomie c'est vraiment représenter les extrêmes. En réalité de la même manière que certains mouvements te diront que "100% des femmes ceci ou cela", on est une très grande majorité de mecs à avoir rencontré, et eu dans notre entourage plus ou moins proche une ou des nanas qui sont des boulets, des asociales, des casses couilles, des salopes (au sens mauvais comportement relationnel, pas de jugement sur leur propension à avoir des relations, c'est plutôt leur gestion dans ce cas là qui m'intéresse) ou des cintrées de première.
Effectivement certaines nanas aussi vont être très différentes en fonction des gars (c'est pour ça que c'est toujours difficile de savoir, et qu'appliquer le principe que si une nana s'est mal comportée avec d'autres mecs elle en sera capable avec toi est un pis aller mais une méthode préventive efficace. Même si au final, il manquait à tous ces mecs le truc qui aurait fait qu'elle les aurait respectés...).
On peut mal filtrer aussi par envie d'y croire ou par manque d'options ou d'outils pour repérer les cas.
On peut aussi avoir soi-même des difficultés. Mais après je pense aussi qu'on peut être le mouton de certaines louves. ie, même si on ne fait intrinsèquement rien de mal, on est la "proie" naturelle de ce genre de personnes. Ça marche aussi pour les relations toxiques/ violentes: souvent on met en avant la fragilité de certaines victimes, mais beaucoup sont décrites au départ comme des personnes qui étaient très bien, très positives, avec une vie très correcte etc. Et on s'étonne de ça en se disant que c'est incompréhensible que cette personne se soit laissée capter par ce prédateur.
La raison c'est que même si on est globalement bien tout le monde peut avoir des failles ignorées. L'autre peut aussi les créer; si tant de prédateurs isolent leurs victimes c'est bien parce qu'à l'origine il existe un tissu au moins correct autour d'elles qui entrave les manoeuvres.
Je pense qu'on est un peu dans le même cas ici, en affichant certaines attentes, certaines valeurs, goûts, on va se faire l'appeau à tarées local.

Évidemment, plutôt que de dire que c'est "intrinsèque" il vaut mieux partir du principe qu'on a quand même la main dessus. Mais pour avoir vécu la partie avec une cintrée et être passé d'une vie sociale très riche avec beaucoup d'amies proches à une vie sociale où énormément de vide s'est fait malgré moi, je peux dire que c'est un peu comme la paille dans le verre, c'est difficile à anticiper...
3. Si les profils rencontrés sur les SDR ne vous conviennent pas, vous aurez statistiquement de bien meilleures chances de rencontrer des meufs en meilleur état psychologique en sortant de chez vous. Oui, ça demande des efforts et ça demande d'avoir une vie sociale équilibrée. Si vous n'en avez pas vous-même mais que vous vous plaignez des meufs des SDR, posez vous des questions :mrgreen:
Beaucoup de mecs se plaignent des meufs de SDR parce qu'ils connaissent aussi la vraie vie, les rencontres en direct, mais sont surpris que les nanas qu'on y retrouve soient plus souvent que de raison de ce type.
Autre chose, on peut se retrouver sur les sdr pour des raisons logistiques. Perso je sors ou fais des activités solo parce que les trucs entre collègues c'est sympa mais j'aime pas m'afficher dans ces contextes, mais j'ai assez peu de temps dans tous les cas. Et on peut "manquer" de connexions réelles pour pas mal de raisons (déménagements etc), sans pour autant être malsain.
Après je sais que les femmes ne sont pas en reste, vu le nombre qui se plaignent des relous, des analphabètes, des queutards, menteurs et autres, j'imagine pourtant pas qu'elles sont nécessairement pétées pour ça.
Je pense que de manière générale, l'état des relations se dégrade comme l'époque, en allant vers le médiocre, vers la perte du respect, et de la qualité des individus de manière générale (et que c'est aussi le produit d'un très habile marketing).
Même si je sais qu'il en existe aussi de très bien, malheureusement je crois que la majorité tire un peu vers le bas.
Et contrairement à certains présupposés, on peut aussi s'en rendre compte parce qu'on ne fait pas partie du même troupeau mais au contraire, parce qu'on a ce qui leur manque en termes de valeurs.
Déterrage hardcore de sujet.

Vous savez quoi, cette meuf est revenue une 2e fois après 2 ans en me re-followant via Instagram (je n'utilise jamais ce média, mais soit).

Après avoir changé de ville, s'être trouvé un mec ailleurs, 3 mois après son retour ici et avoir quitté d'elle-même son mec (elle se faisait chier), elle me recontacte moi.
Donc, une première escapade de moins de 3 semaines.
Un retour par message 4 mois après (où je fais de la merde).
Un second retour 2 ans après (elle m'avait dit être 100% son genre physiquement, je pense que ça aide).

Et. J'ai. Encore. Fait. De. La. Merde.

Après ce re-follow, j'ai engagé la conversation. 20 messages plus tard, le date était posé.
5 jours plus tard, le date.

Et je me suis barré du date parce que mon cerveau a vrillé. Le seul fou dans l'affaire, c'était certainement moi.
Je me suis rendu fou tout seul avec tout ce que j'ai ingurgité.

Même après que je me sois barré du date on a continué à discuter.
J'ai encore et toujours fait de la merde.
Là, je pense l'avoir perdue pour de bon.

Je m'en suis voulu mais à un point. Ca m'a achevé.

Soulever 9 meufs en 2 mois, aucun souci à le faire.
Et quand c'est la meuf qui m'intéresse vraiment.
Il y a plus personne.
C'est d'une tristesse.
Et je me suis barré du date parce que mon cerveau a vrillé. Le seul fou dans l'affaire, c'était certainement moi.
Je me suis rendu fou tout seul avec tout ce que j'ai ingurgité.
??? il s'est passé quoi ??
Je vais développer un peu maintenant que j’ai uppé ce truc en plein moment de désarroi. Je repassais ici surtout pour relire mes anciens sujets postés à propos de cette meuf, mais maintenant que j’en suis là. Je ferai ça en 2 parties, c'est un peu longuet.

Que s’est-il passé hein…Il s’est passé que mon cerveau a fait des loopings tout seul et que j’en suis venu au plus gros fail de ma petite carrière.

Pour le contexte, cette meuf, je l’avais KC en bar dansant il y a 2 ans sur Lille, en pleine session NPU. On avait péniblement baisé 2 fois par la suite. N’ayant en ce temps aucune expérience (1 demi-ONS via Tinder à presque 25 ans, dépucelage tardif), j’étais pris par l’anxiété de performance, et n’avais donc été que très peu convaincant, avais aussi eu le malheur de finir subjugué par sa beauté un peu trop promptement.

Quelques messages emprunts de needyisme prononcé plus tard, et j’étais out en moins de 3 semaines. C’était le thème de mon premier sujet ici la concernant. Elle qui autrefois avait pourtant rapidement déclaré “ ne pas vouloir être une parmi tant d’autres “. Comment dans le fond lui en vouloir outre mesure, du haut de ses 18 ans.

Quelques mois plus tard, je la recroisais, dans le même coin de Lille (rue Masséna, pour les connaisseurs). “ Pourquoi aller voir Louise ? “, me faisais-je la réflexion : pour moi, l’affaire était terminée. Je passai donc mon chemin… Pour qu’elle revienne d’elle-même par message par la suite.

C’est ce qui aura initié l’actuel second sujet la concernant. Ma première pensée était qu’elle revenait se foutre de ma gueule (d’où les réactions qui suivront). Jamais je ne me suis avoué clairement qu’elle pouvait plus ou moins tenter un retour sincère (d’où le fait que je lui réponde plutôt que de ne rien faire, fût-ce aussi bêtement).

Reprise des éléments principaux de la conversation SMS d’alors, j’en retranche quelques éléments superflus (du grand art, j’en conviens).
Elle (E) : “ même pas ça vient dire bonjour mdrr “
Moi (M) : “ Surpris de te voir revenir ici, ça montre que t'as pas su trouver un nouveau random connard pour te déboîter comme il se doit, quelque part c'est triste “
E : “ il y a vraiment pas besoin de faire ma psychanalyse comme ça, j'envoyais un message parce qu'on s'est croisés rien de plus "

À ce stade, le grand (et surtout inexpérimenté) interprète du langage féminin que je suis se prend à se dire, au vu de ce dernier message, qu’elle se fout VRAIMENT de ma gueule. Mais que pouvait-elle bien faire face à ma première salve ? Je l’envoie malgré tout promener, en annonçant la bloquer, l’incitant à aller chercher de l’attention gratuite ailleurs.

…Avant rétropédalage, et déblocage peu de temps après. Nouveau message de ma part tout à fait sensé, mis sur pieds par un acolyte aussi frappé que je l’étais à l’époque. “ Adoptons une frame de jerk “, pensions-nous dans notre grande sagacité.

M : “ Je rigolais grosse folle (sic), si je t’ai bloquée c’était pour jouer avec tes sentiments, sois pas triste, mais si tu l’es, tranquille, je boirai tes délicieuses larmes, puisque si t’es là c’est pas pour parler chinois, donc on se voit demain chez toi 20h pour une partie de jambes en l’air “
E : “ mais t'es malade, mon message était pour rire rien de plus, il ne se passera rien, ni demain ni aucun autre jour, donc je pense qu'il ne me reste plus qu'à te dire au revoir “
On en restait donc là. De deux choses l'une : à supposer qu’elle revenait me narguer, il était au moins possible de tenter de la faire vouloir me voir à nouveau, comme le soulignait Onmyoji jadis. À supposer maintenant que sa démarche était sincère (ce qu'à présent je crois), ces messages l’auront plutôt logiquement faite fuir. Quoi de plus normal face à un tel accueil dans le fond ?

Elle changeait ensuite de ville pour ses études, et à défaut de moi, le taré manifeste, avait-elle dû penser, se trouvait un mec, pour une durée d’1.5 ans (d’après ses dires, chose dont, vu son apparente - mais apparente seulement - instabilité je tendrais à douter, mais soit, peut-être). Le larguait par la suite, “ ayant commencé à se sentir trop acquise “ (cf. date à suivre - ceci est un spoil).

4 mois après la fin de sa liaison, mi-avril, donc ~2 ans après nos derniers “ échanges “, le temps également de passer pleinement outre la relation précédente peut-on supputer (à supposer qu’elle fût ce qu’elle en a dit), ne faisant donc je crois de moi ni un pansement (la rupture ayant été à son initiative) ni un rebound guy - ce que je réalisai un peu tard -, elle revenait à moi subrepticement en me suivant à nouveau sur Instagram (je l’avais supprimée de ce réseau maudit sur lequel je ne poste d’ordinaire rien).

Louise était donc à ce stade revenue 2 fois à moi par elle-même. Dépourvu d’opportunités que je suis temporairement dans ma campagne, j’initiais avec elle une nouvelle discussion. Date fixé par mes soins <20 messages plus tard, un vendredi soir fin avril.

Je me retrouvai devant ce bar lillois, toujours le même, Louise m’attendant à la porte. C’était bien elle. 1m75, fine, brune, 21 ans : physiquement, encore à mon goût. Un peu moins qu’autrefois peut-être, j’ai eu le temps d’en voir d’autres, mais son charme demeurait.

D’ordinaire, les dates, je gère ça, en toute mesure, plutôt bien, après en avoir fait ~40 depuis mes débuts il y a 2.5 ans. Je sais maintenant aborder n’importe où seul et créer de la connexion rapidement, jusqu’à avoir pu ramener à titre d’exemple l'une de mes conquêtes en <2h chez moi via SPU. J’ai donc gagné en confiance et en capacité comme jamais je ne m’en serais pensé capable dans ce domaine de la séduction. J’étais donc fin prêt à accueillir correctement Louise… Pas vrai ?

…Pas vraiment. Pour ce date, j’ai à peine kino. J’étais assez distant, et plutôt dans ma tête…Avant de me lever, au bout d’1h20, lâcher un fatal : “ Bon, désolé Louise, je me fais chier, je me casse “ (ce qui n’était plus ou moins qu’un prétexte), et prendre le large. Maintenant, pourquoi diantre s'être fendu d'un tel moove ?

Il m'est arrivé 3-4 fois d'agir de la sorte en date quand la fille était plutôt désagréable : ici, il n'en était rien. La cause réelle de ce départ était le bagage psychologique avec lequel j’abordais ce date et cette fille, bien trop conséquent. Voyons maintenant quelles auront été mes pensées en arrivant à ce date et encore par la suite, avant que je ne me réveille...Trop tard. On verra à quel point j’ai été à la fois fou… Et une sacrée tapette.
Ah oui j'avoue, à part t'asperger d'essence et craquer une allumette je vois pas trop comment faire plus autodestructeur.

Si t'es coutumier du truc, c'est un sujet à désamorcer, et vite...
D’abord, et quelles qu’aient pu être les intentions de jadis de Louise avec ce retour par message 4 mois après notre première escapade, et malgré mes messages objectivement catastrophiques, pour lesquels je pensais sur le moment être dans mon bon droit, le moi d’alors, dans sa sur-réaction égotique, s’est tout de même forgé une vision négative de Louise, convaincu qu’à ce moment, elle se foutait bel et bien de ma gueule (forcément : “ il ne se passera rien ce soir, ni aucun autre soir “... Ceci après mes messages d’ahuri fini, évidemment). Cette vision aura sédimenté dans mon esprit 2 ans durant, et se sera immédiatement réactivée au moment où je la constatais de retour récemment.

J’ai également gardé une image de Louise comme étant LSE, après lecture d’un bon nombre de topics en ces lieux et ailleurs, ce qui s’avère à mon sens plutôt vrai. On sent chez elle comme une détresse inavouée, un manque flagrant de confiance, ceci doublé d’une certaine peur de l’abandon (liée au divorce de ses parents en bas âge et une certaine absence de figure paternelle probablement). Le début de panique que provoquait une non-réponse de 8h à ses messages de jadis me permet notamment d’écrire ceci, pour le peu de temps où (pensais-je) elle était sous ma coupe autrefois, moi, ce jerk qui l’ignorait (le fait d’écrire tout ça maintenant fait immédiatement penser à une femme vulnérable et non pas à craindre, comme cela aura été mon cas trop longtemps - on y vient).

Elle semble habitée d’une incapacité à exister par soi-même sereinement, vouée à ne pouvoir envisager cela qu’à travers le regard de l’autre, d’où un besoin prononcé de validation, principalement physique, physique par lequel elle se vit quasi-intégralement et uniquement, de ce que j’en perçois. Poster une story Instagram, constater que je l’ai vue et m’en faire part… Assez représentatif de sa personne en somme.

Ca n’en fait pas pour autant une LSE “ extravertie “ comme on peut parfois en voir passer la terminologie çà et là. Elle était en réalité plutôt réservée IRL, voire assez taiseuse, tout en étant très féminine. J’ai pu particulièrement sentir, au moment où par la suite, tout est parti en sucette, la composante dominant/dominé du rapport, comme ce sur quoi l’on accuse souvent la LSE d’axer la relation. Mais était-ce surprenant, après avoir déchu de mon rôle d’homme, comme on va le voir : je ne pense pas.

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Ma lecture (instinctive) était donc la suivante : du fait d’une faible estime d’elle-même (“ LSE “), Louise était poussée à “ m’utiliser “ (plus ou moins consciemment) en tant que support de validation pour rehausser cette même estime défaillante (en revenant par 2 fois), mais ne faisant que peu de cas de ma personne dans l’absolu (ceci pouvant aller jusqu’à la baise répétée, via laquelle me faire possiblement perdre raison, avant de me jeter une fois qu’elle jugerait avoir tiré de moi toute la moëlle qu’il y avait à tirer). Moi ou un autre beau gosse (dans sa perspective), c’eût été du pareil au même (pensais-je alors, subodorant qu’elle ait pu reproduire ce comportement avec d’autres), un peu sur le modèle de ce qu’exprimait brakko dans son premier message, page 29 de ce topic sur les filles à problème : viewtopic.php?p=246035#p246035.

Une sorte de transposée au féminin de l’archétype du “ psychopathe “ masculin, lequel n’utiliserait les femmes que pour son seul bon plaisir, pourrait-on avancer, à en définir ce terme de la sorte, du fait également du solipsisme et de l’égocentrisme qu’on peut souvent attribuer à la LSE, ceci sans nécessairement de connotation péjorative à la chose, et pouvant également s’appliquer à Louise, dans une certaine mesure (les discussions de jadis tournant bien souvent autour d’elle et d’elle seule, chose n’étant pas pour me déplaire puisqu’elle entretenait la conversation d’elle-même par message, moi que les SMS barbent facilement).

Le fait également qu’elle revienne malgré mes manquements flagrants d’autrefois m’aura conforté dans cette vision. Comment pouvait-elle se repointer après que je lui ai ouvertement menti, que je l’ai ignorée dans la rue après la baise (quoique ceci ait pu accroître son attraction pour moi dans son cas), l’avoir baisée justement si mal ? Je n’ai pu concevoir de ce fait qu’elle me désire encore sincèrement d’une façon ou d’une autre, et ai pour cela, ainsi que pour le reste des éléments évoqués, restreint de moi-même mes initiatives durant cette entrevue avec elle.

En venant en date, je souhaitais ainsi FC en faisant abstraction de cette construction mentale que je m’étais forgée, en être possiblement le sujet sans en être affecté et prendre ce que j’avais à prendre, voire (peut-être) la mettre à l’épreuve des faits. Car faut-il encore, pour réhausser ladite estime de notre amie Louise, que le support en question (moi) recelât une quelconque valeur aux yeux de l’intéressée (à savoir Louise), fantasmée ou non (est-on jamais aimé pleinement pour notre essence véritable, n’y a-t-il pas toujours une part de projection) et, de deux choses l’une, que ce type de perspective soit anormal et trop asymétrique pour être condamnable ou redouté.

Car en effet, ne se sert-on pas immanquablement des autres, d’une façon ou d’une autre, plus ou moins consciemment à nouveau sans que cela soit bien ou mal a priori, à visée de gratifications matérielles ou symboliques diverses, dans le cadre des transactions diversement équilibrées propres aux interactions sociales, et H/F éminemment (le “ drame “ étant que la femme voie davantage l’homme comme un moyen en essence que l’inverse pour leur descendance, elles qui pourtant réclament pour elles l’unicité : comble amusant - je ne le dénigre pas, ou plus).

Le pire étant que, le rapport en question, en ce qui me concernait moi et Louise, n’avait pas vraiment vocation à être déséquilibré en sa faveur. En effet, le contrat était même probablement plutôt à mon avantage, dans la mesure où pour ainsi dire, il me suffisait uniquement d’apporter un cadre masculin, d’une solidité sans faille aucune certes, pour accéder aux faveurs de madame, échange dont elle retirait pour elle la validation d’un homme qu’elle devait tout simplement encore considérer de SMV suffisante (le date pouvait être plié en 30 minutes et à nouveau sans capote, j'en suis convaincu).

Mon taff’, mes valeurs, ma situation : tout ceci n’avait presque aucune importance à ses yeux, à compter du moment où cette donnée était assurée et que j’étais (plus que) validé physiquement, elle qui me disait 100% son genre autrefois. On pourrait d'ailleurs presque se risquer à se demander s’il existe un type d’amour moins intéressé que celui-ci d’une femme envers un homme (pour ce que ce mot d’amour recouvre), quand les possessions matérielles comptent si peu.

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Hélas, ne pouvant concevoir qu’elle me désire encore sincèrement comme je l’écrivais, moi ChnathaneFTS en particulier, d’une façon ou d’une autre, ceci couplé à la grille de lecture négative que l’on associe usuellement à la psyché de la LSE, ce qui fut également mon cas, je ne suis donc pas réellement parvenu à la désirer en retour pendant le date, en plus d’être un tantinet apeuré par l’éventualité de l’amour naissant qui résulterait de la réussite supposée de l’entreprise (double tapetterie, et quand bien même la case LTR était probablement vouée à rester fermée).

Forcément, car ” Louise était probablement mal intentionnée à mon encontre “ (sic), elle qui ne pouvait se situer que dans le rapport dominé/dominant (me disais-je). “ Pourquoi moi, pourquoi maintenant “, aurai-je pourtant demandé pendant le date. “ Je sais pas, un sentiment d’inachevé “, aura-t-elle dit. Même ça, mon cerveau aura fait le choix de le filtrer, ne pas y croire. Je n'ai donc jamais pu résoudre la dichotomie entre ma bite (" cette fille me plaît encore ") et mon cerveau (cf. construction mentale jusqu'ici détaillée), faisant que je me sois barré du date comme je l'ai fait.

La conclusion à toute cette histoire est ainsi que j’ai incroyablement merdé et fait ma tapette, par ma propre faute, sur un sujet qui pourtant, une fois mis à plat, devient je crois relativement évident. D'ailleurs, quitte à partir plus ou moins explicitement sur un rapport dominant/dominé, le fait de me considérer dès le départ comme immanquablement voué à occuper le rôle de dominé voire de victime, moi l'homme, qui suis censé la dominer elle, est assez questionnable. En attendant, le premier tocard venu un peu couillu, se posant bien moins de questions que moi, m'est maintenant certainement déjà passé devant avec elle.

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Pour finir : dans le fond, LSE, quelle femme ne l’est pas à plus ou moins haut degré ? Ne peut-on d’ailleurs aller jusqu’à avancer que plus féminine sera la femme, plus grande sera l’angoisse existentielle dont on parle, relative au désir de possession par un homme véritable, a fortiori pour Louise ?

“ Le féminin a donc son principe dans le masculin. C’est dans cette perspective qu’un certain Friedrich Nietzsche, un des maîtres à penser du métaphysicien Julius Evola, situe la féminité dans la logique du don « total de corps et d’ me » (Le Gai savoir). L’ampleur du principe féminin dépend ainsi de l’exaltation du principe masculin, selon le mode crucial de l’union des complémentaires, de l’horizontalité féminine et de la verticalité masculine. Il ne va pas sans dire, en résumé, que le don féminin animateur ne va pas sans la haute exigence du contre-don masculin directeur : pour que la femme se donne, il faut que l’homme soit à la hauteur de ce don. “


À la LSE doit correspondre en complémentaire une grande masculinité pour en contenir et cadrer le désordre interne, ce qui n’en fait pas, sauf preuves manifestes du contraire, de mauvaises personnes : du moins est-ce comme ça que je l’envisage.

Car en effet, ce terme fourre-tout de LSE ne semble être employé bien souvent, dans les topics ici-même ou ailleurs, que pour des femmes, parfois perturbées certes, à la féminité exacerbée, et produisant les comportements associés. Quelle femme ne teste pas de la solidité du cadre, n’a pas tendance à la réécriture ou au mensonge amoral, n’est pas un peu enfant dans l’âme, volatile ? Cette volonté de tester le cadre n’étant pas forcément mauvaise en soi mais simplement relative (ce qui se comprend) au désir inavoué de la “ LSE “ de s'abandonner totalement à l’homme sachant s’en montrer digne (qui ne peut donc être le premier venu), comme je le perçois maintenant avec Louise, et ainsi que le PDF LSE 101 de Morpheus le mentionnait jadis ?

Certaines répondent tout simplement plus à ces critères que d’autres : ça n’est qu’une différence de degré, et non de nature (ceci bien qu’“ à partir d’un certain seuil, la quantité devient une qualité “ comme l’auront énoncé certains - qualité que l’on créée plus ou moins ex nihilo avec ce terme de LSE, n’existant pas dans l’absolu).

Ces femmes hautement F ne seraient finalement ” dangereuses “ que pour les hommes dont la masculinité H au sens essentiel du terme s’avérerait insuffisamment exprimée, en complémentaire, donc plus susceptibles de verser dans un amour de dépendance, aussi ténu soit-il, qui n’est donc un luxe que pour F, dans l’absolu - que les plus H des hommes désirent ensuite ce type de relations ou non, c’est une autre affaire.
“ Un homme purement homme ne pourrait d'ailleurs connaître ce genre d'amour qu'en se féminisant, voire en déchéant précisément de cette « suffisance à soi-même » intérieure, qui permet à la femme de trouver en lui un soutien, quelque chose qui exalte son élan à se donner [...] Un sens profond se rattache [...] à la légende relative au Kalki-Avatara, où l'on parle d'une femme que personne ne pouvait posséder, parce que les hommes qui la désiraient et en étaient épris se trouvaient, par cela même, transformés en femmes. “
(Evola, Révolte contre le monde moderne)
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Toutes ces considérations, je n’en prenais pleinement conscience dans leur sens positif que trop tard. Sur le moment, jusqu'au terme du date et encore après ça, je percevais Louise comme animée d’intentions pour le moins questionnables si ce n'est néfastes à mon endroit, ceci même après que nous ayons continué de discuter suite de mon départ du date (chose déjà incroyable, qu'elle daigne encore me parler après ça).

Quand je réalisais ma connerie, il était trop tard. Je rétropédalais lamentablement, lui expliquant ce que je viens d'écrire en accéléré avec un audio d'1 minute, mais le mal était fait. Elle m'avait encore répondu, peut-être était-ce même encore rattrapable à ce moment, mais j'ai ensuite complètement perdu l'esprit. La suite ne vaut pas le détour. À ce stade, à moins de la recroiser par hasard avec 2 mannequins russes au bras pour lui faire comprendre implicitement qu'elle ait eu tort de me nexter, je suis définitivement out. Retrouverai-je une psyché équivalente à la sienne (car physiquement j'ai pu connaître légèrement mieux) ? Les autres femmes m’ont paru et me paraissent un peu fades par avance en comparaison. Nous verrons.

Pour terminer, cette histoire m'aura beaucoup appris. Sur la femme en général, sur Louise en particulier, sur moi. Je m'en suis atrocement voulu d'avoir été si idiot. Ca m'a fait très mal. Je n'avais plus qu'à faire le deuil d'un amour passionnel et de séances de sexe que je savais par avance sulfureux, sans même les avoir vécus (ou à peine touchés du doigt autrefois), avec une fille dont, à tout bien considérer dorénavant, je sais pourtant que je pourrais sans mal la gérer, être le complémentaire masculin, fût-ce à court-terme.

Rien de pire que de regretter. On ne m'y reprendra plus.
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