Citadin a écrit : ↑09.08.22
Là où je voulais en venir, c’est que le seul fait d’envoyer des ondes faisant penser à une potentielle situation similaire, ça suffit à dissuader la plupart des femmes.
Tout à fait... je pense (mais avant tout c'est une hypothèse, je n'ai jamais eu le privilège d'un retour dans ce sens) que je renvoie l'image de quelqu'un "triste sur le fond". J'ai beau être enthousiaste, exprimer des projets, c'est toujours ce qui finit par revenir. Sans doute (2e hypothèse) par manque de confiance en moi. Et la restaurer, je ne sais pas comment faire. Car c'est sur le plan "conquêtes" que ça ne va pas, que ça n'a jamais été.
S'il faut 10 points positifs dans d'autres domaines pour rattraper un point négatif, c'est loin d'être gagné...
Ce soir, j'ai lutté, lutté, lutté contre cette envie de foncer dans un mur. Dimanche soir, j'ai vu la fille dont je parlais avant. Elle n'était pas bien (sentiment d'exclusion), on a échangé sur nos problemes (similaires). De visu. Car, erreur ou pas, je l'ai attendue sur un banc près de chez elle (elle m'avait envoyé un message vocal, durant un trajet auto, j'ai entendu au ton de sa voix que ca n'allait pas. Elle ne m'avait rien demandé, j'ai eu l'impression que c'était une bonne surprise, mais qui l'embarassait (nooon, sans blague?) ).
Vers la fin de notre "rencontre", j'ai senti que quelque chose était bizarre quand je me suis approché d'elle. J'ai d'abord pensé qu'elle serrait les dents pour ne pas se réfugier contre moi. Et puis la sentence est tombée ce matin, quand je lui ai envoyé un message "bonjour": elle me signifie que je ne serai jamais rien de plus qu'un ami pour elle, qu'elle a besoin d'espace. Malgré qu'elle ressente ma solitude, la sienne, elle perçoit bien ma présence pour elle mais elle se sent mal à l'aise de ne pas pouvoir me donner à moi ce que je voudrais...
Je me suis contenté de lui répondre qu'elle ne m'apprenait rien et lui ai souhaité une bonne journée.
Je suppose qu'on ne parle même plus de friendzone, là, mais de soins palliatifs...
Je sais que c'est une question de match entre personnes, que s'il n'y a pas un Dzing, c'est comme ça, oui... Et que ça peut arriver avec d'autres. Sauf que l'histoire se répète. Qu'ais-je de moins ou de trop? Pour elle juste ou pour toutes les autres aussi? Pourquoi est-ce si compliqué?
Cette envie de foncer dans le mur, elle ne m'a pas quitté. Je fonde de gros espoirs (trop) dans cette rencontre avec psychiatre. Mais ce sera un psychiatre (réputé) accompagné d'une psychologue (sortie cette année de la fac. Merci les réseaux sociaux). J'apprehende ça, justement... En plus, elle est super sexy. Je n'en ai rien à faire de son jugement, oui. Et si c'est le cas, c'est un manque de professionnalisme. Sauf qu'elle sera là, que je vais me sentir idiot, mal à l'aise.
La dernière psy que j'ai vu est -parmi les psys- celle qui m'a fait le + avancer. Mais elle a conclu que j'étais coupé de mes émotions parce que j'intellectualisais tout. Depuis, je me suis rendu compte que c'est tout le contraire: elles sont tellement intenses que je m'en coupe pour me préserver. Pour ce qui est de percevoir les émotions des autres, je crois que ce sont plutôt des inaptitudes sociales: j'ai toujours été seul, enfant, avant l'école. J'y suis allé tard, avec peu de contacts avec les autres (on venait me rechercher tôt, pas d'anniversaires en dehors de l'école, peu de contacts avec mes amis durant les vacances scolaires, ...) et cherry on the cake, uniquement dans des écoles de garçons...
Au lycée, j'ai reçu en pleine face mon handicap vis-à-vis des filles (enfin une école mixte), en voyant ma timidité, ma gaucherie, mon "incompétence" en comparaison d'autres mecs. Et ça c'est terminé en harcelement (par des mecs, of course), durant au moins 3 ans. Je n'en ai plus de souvenirs précis: j'ai refoulé tout ça.
Arrivé à la fac, j'ai été complètement désinhibé par cette "nouvelle vie". Mais pas complètement: cadre familial rigide. Je ne me suis même pas rendu compte que je devais sans doute plaire à certaines filles. Et pendant ce temps-là, je répétais les mêmes erreurs de timidité, gaucherie et manque (/perte) de confiance en moi...
Ca a mieux fonctionné quand j'ai intégré une association avec beaucoup de gens g/f "normaux", qui m'ont accueilli naturellement. Mais toujours aussi gauche (expert en ratissage je suis). J'y ai rencontré ma ... mon ex-femme ;)
Un petit sursaut de confiance en moi, et maintenant, retour à la "normale"...
Bref, pour revenir à aujourd'hui, de nouveau, j'ai ensuite eu beau envoyer des messages dans tous les sens tout autour de moi durant la journée (à mes ami.e.s), les boules de paille ont continué de rouler au vent dans le sable devant le saloon vide de Myself town...
Je me dis que j'ai dû faire un truc salement dégueulasse dans une vie antérieure pour un tel retour de karma...
Et ma confiance en moi, elle est partie dans les abysses, enchainée à un bloc de béton...
J'ai essayé de prendre de l'altitude avec mon drone ce soir (120m max), de frôler les blés à toute vitesse, oui, ça m'a éclaté, mais... la nuit va être longue... -10+1, ça fait toujours -9...
Citadin a écrit : ↑09.08.22
Pour tout le reste, je suis d’accord avec @Onmyoji
moi aussi...