Re: Mon histoire
Posté : 08.08.23
En vrac :
1) Je pense que j'ai développé plus jeune une bonne dépendance affective suite à tout le harcèlement scolaire que j'ai pris dans la gueule. Même si elle est beaucoup moins forte qu'avant (j'avais pas mal bossé dessus). Je me rends compte que je cherche pas mal la validation et la reconnaissance des autres. Donc ça c'est quelque chose sur lequel je peux travailler, et sur lequel je travaille (toute seule, vu que bon, j'ai réussi à sortir de pas mal de trucs par moi-même). J'essaye de jamais faire en fonction des autres en me demandant ce que je ferai si je ne connaissais pas la personne, si je faisais vraiment ce dont j'ai envie.
Ça marche pour tout : sorties, jeux vidéos, sport, etc.
J'essaye aussi de me construire moi-même et d'avancer sur mon évolution.
Et la dépendance affective aidant, je pense que je suis pas assez autonome affectivement. Je me souviens de pas mal de moments où je demandais aux autres du soutien, du réconfort, alors que j'ai bien compris qu'il fallait se soutenir et se rassurer soi-même.
J'ai développé plusieurs manières de me rassurer moi-même quand je stresse beaucoup.
Parfois je peux stresser pour beaucoup de choses (souvent improbables) mais j'arrive à trouver une parade et à me rassurer.
J'arrive - dans certains domaines - à être autonome émotionnellement. Faut juste que j'étende cette autonomie émotionnelle. Les circonstances de ma vie m'aident aussi, mon environnement est vachement assaini.
J'admirais aussi beaucoup les gens pour des choses basiques, mais vu que je me construis et que je me concentre sur moi-même, cette admiration est moins forte. Et j'idéalise forcément moins les autres. On a tous nos qualités et nos défauts.
2) Pour le harcèlement : je pense qu'ils voient direct que je suis différente. Que je m'exprime différemment, que ma manière de penser est différente. Apparemment, j'avais 2 ans d'avance.
Et vu que les enfants et adolescents sont souvent cons et qu'il existe un effet de groupe, ça peut expliquer ça. Rajoutez à ça le fait que mon harceleur avait vu ses parents divorcer et qu'une fille qui se moquait de moi avait perdu sa mère... Bon, ça n'excuse pas, mais voilà. Et forcément, quand on est enfant/adolescent, on est beaucoup plus influençables.
Mais bon. Je vais pas changer pour plaire aux autres. Ça me conforterait dans la dépendance affective. Faut que j'arrive à être authentique. Quitte à être un peu plus froide, plus distante, montrer plus mon côté rationnel/logique, plus calme. Si ça plaît pas, c'est que c'était pas la bonne personne.
Pour le fait que je sois neurodivergente, t'es pas le premier à me le dire @@FK. Mon copain me dit que je suis peut-être autiste, et d'autres inconnus sur d'autres réseaux me l'ont déjà dit. Évidemment, ça n'a pas de valeur dans le sens qu'il faut que ça soit un psychiatre qui pose le diagnostic.
3) Pour la froideur : je le suis pas tellement. Si vous me rencontriez IRL, je vous aurais plutôt semblé sociable et bienveillante. Mais de base j'étais plutôt sérieuse et on m'a déjà décrite comme "froide et insensible". C'est plutôt ma nature d'être comme ça. Aussi d'être directe. Idem que le 2), je vais pas changer pour les autres.
En général, maintenant, j'essaye de faire un mix entre la franchise/froideur et le tact/la bienveillance.
Mais évidemment, certaines personnes le prennent mal, pas parce que c'est méchant, mais qu'ils réagissent en fonction de leur passé, de leurs croyances.
4) Pour les sentiments négatifs : j'en ai moins. C'est plutôt par périodes. Y a des jours où je vais ressentir de la colère, de la rancune ou juste de la douleur. D'autres où ça va aller. Mais c'est aussi la vie, c'est comme ça chez tout le monde.
Parfois je fais du sport, je joue, je lis... Ma colère venait plutôt du fait que j'avais l'impression que les autres m'empêchaient d'être celle que je voulais ou de faire ce que je voulais. Faux. Je me donne les moyens et j'arrive à avancer.
5) Pour le comportement à avoir : en vrai, il faut juste s'adapter. Essayer de se comporter de la même manière que les autres ou à peu près. Si la personne est dans le rationnel ou la froideur, essayer d'être comme ça aussi. Et vice-versa.
Il faut jauger les autres, leur humeur et se caler dessus sur ce que tu vas montrer comme émotion. Mais il peut y avoir un décalage entre ce que tu ressens réellement et ce que tu montres. C'est un concept japonais dont je me souviens jamais le nom.
Il y a des émotions standardisées, dans le sens qu'on "t'impose" des émotions à montrer lors de certains événements : lors d'un mariage, tu dois montrer de la joie, lors d'un enterrement, de la tristesse ou au moins avoir un visage neutre (même si en soi ça devrait être l'inverse, mais passons).
Et je dirais qu'il faut juste s'aimer, s'estimer, parce qu'on est la seule personne avec laquelle on passera notre vie entière à coup sûr.
Maintenant les relations (amicales, amoureuses, professionnelles, etc) sont éphémères pour la plupart, les gens veulent pas forcément rester et il faut toujours montrer le meilleur. Autant être bien seul. Au moins on souffre pas trop quand il y a une séparation, même si ça permet d'apprendre et d'évoluer.
Enfin, c'est ma réflexion personnelle ^^
PS : j'essaye beaucoup de m'analyser moi-même, de me comprendre et de m'améliorer. Ça va beaucoup mieux depuis plusieurs années.
1) Je pense que j'ai développé plus jeune une bonne dépendance affective suite à tout le harcèlement scolaire que j'ai pris dans la gueule. Même si elle est beaucoup moins forte qu'avant (j'avais pas mal bossé dessus). Je me rends compte que je cherche pas mal la validation et la reconnaissance des autres. Donc ça c'est quelque chose sur lequel je peux travailler, et sur lequel je travaille (toute seule, vu que bon, j'ai réussi à sortir de pas mal de trucs par moi-même). J'essaye de jamais faire en fonction des autres en me demandant ce que je ferai si je ne connaissais pas la personne, si je faisais vraiment ce dont j'ai envie.
Ça marche pour tout : sorties, jeux vidéos, sport, etc.
J'essaye aussi de me construire moi-même et d'avancer sur mon évolution.
Et la dépendance affective aidant, je pense que je suis pas assez autonome affectivement. Je me souviens de pas mal de moments où je demandais aux autres du soutien, du réconfort, alors que j'ai bien compris qu'il fallait se soutenir et se rassurer soi-même.
J'ai développé plusieurs manières de me rassurer moi-même quand je stresse beaucoup.
Parfois je peux stresser pour beaucoup de choses (souvent improbables) mais j'arrive à trouver une parade et à me rassurer.
J'arrive - dans certains domaines - à être autonome émotionnellement. Faut juste que j'étende cette autonomie émotionnelle. Les circonstances de ma vie m'aident aussi, mon environnement est vachement assaini.
J'admirais aussi beaucoup les gens pour des choses basiques, mais vu que je me construis et que je me concentre sur moi-même, cette admiration est moins forte. Et j'idéalise forcément moins les autres. On a tous nos qualités et nos défauts.
2) Pour le harcèlement : je pense qu'ils voient direct que je suis différente. Que je m'exprime différemment, que ma manière de penser est différente. Apparemment, j'avais 2 ans d'avance.
Et vu que les enfants et adolescents sont souvent cons et qu'il existe un effet de groupe, ça peut expliquer ça. Rajoutez à ça le fait que mon harceleur avait vu ses parents divorcer et qu'une fille qui se moquait de moi avait perdu sa mère... Bon, ça n'excuse pas, mais voilà. Et forcément, quand on est enfant/adolescent, on est beaucoup plus influençables.
Mais bon. Je vais pas changer pour plaire aux autres. Ça me conforterait dans la dépendance affective. Faut que j'arrive à être authentique. Quitte à être un peu plus froide, plus distante, montrer plus mon côté rationnel/logique, plus calme. Si ça plaît pas, c'est que c'était pas la bonne personne.
Pour le fait que je sois neurodivergente, t'es pas le premier à me le dire @@FK. Mon copain me dit que je suis peut-être autiste, et d'autres inconnus sur d'autres réseaux me l'ont déjà dit. Évidemment, ça n'a pas de valeur dans le sens qu'il faut que ça soit un psychiatre qui pose le diagnostic.
3) Pour la froideur : je le suis pas tellement. Si vous me rencontriez IRL, je vous aurais plutôt semblé sociable et bienveillante. Mais de base j'étais plutôt sérieuse et on m'a déjà décrite comme "froide et insensible". C'est plutôt ma nature d'être comme ça. Aussi d'être directe. Idem que le 2), je vais pas changer pour les autres.
En général, maintenant, j'essaye de faire un mix entre la franchise/froideur et le tact/la bienveillance.
Mais évidemment, certaines personnes le prennent mal, pas parce que c'est méchant, mais qu'ils réagissent en fonction de leur passé, de leurs croyances.
4) Pour les sentiments négatifs : j'en ai moins. C'est plutôt par périodes. Y a des jours où je vais ressentir de la colère, de la rancune ou juste de la douleur. D'autres où ça va aller. Mais c'est aussi la vie, c'est comme ça chez tout le monde.
Parfois je fais du sport, je joue, je lis... Ma colère venait plutôt du fait que j'avais l'impression que les autres m'empêchaient d'être celle que je voulais ou de faire ce que je voulais. Faux. Je me donne les moyens et j'arrive à avancer.
5) Pour le comportement à avoir : en vrai, il faut juste s'adapter. Essayer de se comporter de la même manière que les autres ou à peu près. Si la personne est dans le rationnel ou la froideur, essayer d'être comme ça aussi. Et vice-versa.
Il faut jauger les autres, leur humeur et se caler dessus sur ce que tu vas montrer comme émotion. Mais il peut y avoir un décalage entre ce que tu ressens réellement et ce que tu montres. C'est un concept japonais dont je me souviens jamais le nom.
Il y a des émotions standardisées, dans le sens qu'on "t'impose" des émotions à montrer lors de certains événements : lors d'un mariage, tu dois montrer de la joie, lors d'un enterrement, de la tristesse ou au moins avoir un visage neutre (même si en soi ça devrait être l'inverse, mais passons).
Et je dirais qu'il faut juste s'aimer, s'estimer, parce qu'on est la seule personne avec laquelle on passera notre vie entière à coup sûr.
Maintenant les relations (amicales, amoureuses, professionnelles, etc) sont éphémères pour la plupart, les gens veulent pas forcément rester et il faut toujours montrer le meilleur. Autant être bien seul. Au moins on souffre pas trop quand il y a une séparation, même si ça permet d'apprendre et d'évoluer.
Enfin, c'est ma réflexion personnelle ^^
PS : j'essaye beaucoup de m'analyser moi-même, de me comprendre et de m'améliorer. Ça va beaucoup mieux depuis plusieurs années.