Surdoués: une autre façon de penser en fait

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le 22.12.2005 par Electrik

105 réponses / Dernière par FK le 27.12.2005, 11h36

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Freeyun a écrit :à partir de quel QI est on considéré comme surdoué ?
Il existe pas de définition universelle
Selon la définition qu'ici on semble privilégier, ce n'est pas tant une question de QI que de surintellectualisation et rationalisation de tout ce qui bouge, une autre façon de penser.
Selon d'autres, ça va de 125 à 140 selon les sources...
La moyenne nationale est de 100 et la débilité se situe aux environs de 60. Entre 120 et 160, tu es potentiellement surdoué. Mais ça peut évoluer avec l'âge et la façon dont tu as stimulé ce potentiel.
Avoir besoin d'un QI pour savoir si on l'est me paraît déjà suspect.
mon QI je l'ai déjà, c'est pour savoir quelle est la "limite" si il y en a une, c'est assez catégorique de dire surdoué ou pas.

bref, j'ai trouvé un tableau qui résume un peu la situation ici
Evidemment, la douance amène l'ennui puis la paresse incurable; résultat tous se disent à fort potentiel, mais celui-ci n'a jamais pu s'exprimer, et ce justement à cause de ce potentiel.
incurable c'est peut être abusé comme terme, mais le phénomène existe clairement, j'en ai parlé a un spécialiste en psychologie de l'éducation qui m'a confirmé cela.
Ca dépend aussi de l'environnement, si le niveau des autres élèves est très mauvais le phénomène est accentué, et inversement.

Après c'est clair qu'il faut pas le prendre comme une excuse, comme pour ces histoires d'hypersensibilité d'ailleurs :)
Boulster a écrit : Haha .


Tiens, une pléthore de surdoués
Aucune des personnes qui est intervenue sur ce topic n'a prétendu être 'surdouée' à proprement parler...
Nous constatons simplement que nous étions des 'intellectuels' et que ça ne nous a pas porté chance dans la séduction...
:mrgreen:

Mais en fait, comme nous l'avons souligné, plus qu'un problème d'intelligence, il s'agit d'un problème de 'cérébralité'...
Chez moi, comme chez Electrik, ce problème a probablement pour origine le fait que j'étais enfant unique : on comble le vide en pensant, en lisant, etc.

Pour résumer, la solution c'est de 'penser moins' et 'agir plus' : facile à concevoir, moins facile à mettre en pratique... :mrgreen:
Parce que quand on est intellectuel, on est bien évidemment attiré par des activités 'intellectuelles'...

Exemple : moi, quand j'ai voulu faire une activité me permettant de rencontrer des gens, j'ai choisi... le Théâtre. Evidemment, j'ai adoré et c'est devenu ma passion, mais c'était une activité 'intello' ...
Cela a accru ma confiance en moi et mon charisme (qui n'étaient pas nuls à la base) mais ça a parallèlement entretenu ma propension à 'être dans le contrôle' et à 'trop penser'... :mrgreen:
si j'avais choisi le rugby ou le bricolage, cela m'aurait fait probablement davantage avancer sur la séduction, mais peut-on se forcer à faire quelque chose qui ne nous correspond pas... :? ?
D'un point de vue scolaire, beaucoup étaient brillants dans les petites classes puis se sont effondrés.
Par manque de travail sans doute...
Certains mettent ça sur le compte de la fameuse méthode : "je veux m'intégrer à l'aide de sales notes". Vraiment ? C'est pas un peu désespéré ?
Si ça l'est, mais quand on est gamin, à choisir entre se faire taper dessus et ne pas trop bosser histoire de ne pas avoir de trop bonnes notes le choix est vite fait! N'oublie pas qu'on parle d'enfants et pas d'adultes.
Evidemment, la douance amène l'ennui puis la paresse incurable; résultat tous se disent à fort potentiel, mais celui-ci n'a jamais pu s'exprimer, et ce justement à cause de ce potentiel. Cercle vicieux en somme.
Effectivement c'est un cercle vicieux. Mais quand on est gamin, c'est malaisé de se montrer différent (alors qu'on ne l'est pas tant que ça en fait). Et puis, si on ne travaille pas, le meilleur des potentiels ne sert à rien!
Dans ce cadre vous êtes alors "supérieur" puisque distant, et vous n'avez pas ces problèmes. Scolairement et professionnellement, si vous n'êtes pas assez bon pour tout torcher sans rien faire, vous comprenez très tôt encore une fois qu'un potentiel non stimulé ne sert à rien. Et vous vous y mettez.
Oui mais tu oublies la peur du rejet. Il y en a que ça paralyse, surtout quand on est gamin...
Soit vous n'êtes pas surdoué. C'est un mythe que vous vous êtes créé devant votre médiocrité, et il faudrait enfin être lucide, le plus tôt étant le mieux. J'en vois ici et ailleurs qui se plaisent à se croire différents, expliquant ainsi leurs faiblesses.
C'est vrai, certains peuvent se complaire et se victimiser. Mais je te rassure ce n'est pas mon cas. Mais certains sont peut être vraiment surdoués...


Pour conclure. Personne n'est sur-doué car les plus dans un domaine sont compensés par les moins dans d'autres. Je préfère parler de personnes cérébrales, c'est à dire qui ont l'habitude d'utiliser leur centre intellectuel pour appréhender le monde. Et effectivement, je pense que c'est ce qui m'a amené à être autiste de la séduction, et le comprendre ce n'est pas me complaire, mais trouver une issue. On a tous du potentiel mais encore faut-il le révéler, et oser le révéler sans craindre les réactions des autres qui seraient jaloux. C'est ça le point important de mon post, certains (beaucoup même) se contentent de se conformer à la banalité par crainte d'être rejetés, et c'est cette logique qu'il faut mettre au placard!
Pozzo a écrit : si j'avais choisi le rugby ou le bricolage, cela m'aurait fait probablement davantage avancer sur la séduction, mais peut-on se forcer à faire quelque chose qui ne nous correspond pas... :? ?
Non ça t'aurait fait avancer dans le bricolage et le rugby... C'est le propre des personnes cérébrales ça: chercher à obtenir quelque chose en faisant autre chose... :D . Quel esprit tortueux on a quand même...
C'est marrant je me suis plus ou moins reconnu dans ce que tu as écrit!

En tout cas pour la partie: sauter le CE2, toujours de bonnes notes sans trop rien foutre, traité d'"intello" quand j'étais jeune.


Par contre je me suis pas laissé affecté, j'ai continué de me tapper des bonnes notes sans rien faire, j'ai réussi à rentrer dans un bon lycée, continué de glander, obtenu bac avec mention bien, rentré en prépa ingé, continué de glandé... là je suis en première année dans une école d'ingénieur plutot bien classée... je glande toujours (avec des résultats honnête)..


Par contre là où on se différencie, je crois, c'est que je suis super extraverti / énergique (parfois trop? :p).
Je parle à tout le monde sans trop de problème, et ce depuis un bon moment, je connais les 3/4 de mon bahut..


Je trouve qu'être "doué" est une chance, et parfois je crois que je gâche mon potentiel à travailler peu... mais bon, autant utiliser ce temps pour le développement personnel!
Pendant que d'autres taffent comme des fous les matières "scientifiques", moi je vais développer ma tchatche et mon charisme en draguant, tout en profitant de mes capacités d'apprentissage/de ma mémoire pour garder le niveau dans les matières scientifiques :p


L'autre jour j'avais fait un test de QI sur le net, 142.. c'était plutôt pas mal... même si le gros problème du test de QI est qu'il ne montre pas l'intelligence "émotionnelle".. enfin bon ça se développe relativement facilement avec toutes les infos à notre disposition sur ce site / autres sites de self improvement ;)
Faudra ptete que j'essaye de m'inscrire au club des "QIs de plus de 150" un de ces quatre.


Je trouve que la mentalité au collège est vraiment pitoyable: devoir se forcer à avoir des notes "moyennes" pour permettre aux autres de se complaire de leur médiocrité?
Pour ma part, je donnais malgré tout le meilleur de moi-même aux contrôles/examens: je vais pas saboter mon avenir et mon éducation pour "rentrer dans le rang" et "être nul comme les autres". Qu'ils se complaisent de leur médiocrité, soit.. j'ai préféré mettre toutes les chances de mon côté.


Donc si vous êtes doués, bossez un minimum, et profitez en pour intégrer un bon lycée / faire des études qui vous amèneront un bon taff plus tard... Surtout que ça ne vous demandera pas des efforts importants...


En plus, avec tout le temps économisé, vous pourrez faire plein d'autres choses... Je vais sûrement faire un post un de ces quatre qui résume toutes les choses que je compte améliorer chez moi.


Bonne bourre, joyeux noel! ;)



edit après avoir lu les 2 posts d'au-dessus:
Je crois aussi que l'important c'est de comprendre que dans notre société, si l'on veut se différencier et sortir du lot, la pression sociale est INTENSE: jalousie, envie... Cela peut être dur à supporter, mais cela en vaut la peine.
C'est pour ça qu'en général, les gens ne choisissent pas des identitées de "high value".. Car c'est bien plus confortable de rentrer dans le rang que de subir cette pression sociale (jalousie, etc...).


C'est d'ailleurs pour ça que le peacocking est utile: en peacockant on apprend à résister à toutes ces pressions, jusqu'à y devenir indifférent.

Il y a 3 ans, on aurait critiqué ma coupe de cheveux, j'aurais été regarder dans un mirroir voir si j'étais bien coiffé... Maintenant, c'est plutôt "Wow, t'es trop cool mec" et je m'en fou :p
Thufir Hawat a écrit :Je trouve que la mentalité au collège est vraiment pitoyable: devoir se forcer à avoir des notes "moyennes" pour permettre aux autres de se complaire de leur médiocrité?
C'est sûrement pour ça que la plupart des "grands gens", j'entend par la le genre de personnages qui ont marqué (voire écrit) l'histoire furent autodidactes.
Thufir Hawat a écrit :Bonne bourre, joyeux noel! ;)
A toi aussi ma poule.
Elektrik :
"Par manque de travail" : oui, et c'est ce que j'appuie, tout en affirmant que des surdoués finissent leurs études de manière plus qu'honorable sans aucun travail. Alors oui, on se plaît à dire que "beaucoup de surdoués sont en échec scolaire", mais on se trompe peut-être de cible, ce qui induit en erreur certains qui se disent alors : "je ne suis pas très brillant, mais beaucoup de surdoués sont dans ce cas. Je n'ai pas d'amis, mais beaucoup de surdoués non plus : nous sommes différents. Etc."
"Se faire taper dessus blabla" : c'est une solution désespérée, qui prouve déjà un échec social que tu te plais à imputer à ta soi-disant douance. Penses-tu vraiment que la réussite est entièrement incompatible avec les relations humaines ? On peut très bien être major partout et s'entendre avec tout le monde, sans attiser aucune jalousie, c'est une question d'attitude. Tu peux toujours t'intégrer, crois-moi : les bons résultats ne sont en aucun cas la cause d'un rejet, mais une excuse (voire une conséquence, dans le cas des bourreaux de travail).
Tu insistes beaucoup sur le mot "gamin". Mais c'est justement parce que tu avais l'attitude d'un gamin de ton âge et parfaitement normal (légère extrapolation). Un surdoué n'est pas comme les autres gamins et ne réagit pas ainsi. Il a une maturité qui lui permet d'analyser et de s'adapter comme le ferait un individu plus âgé, et donc de surmonter ces puérilités.
Je cherche surtout à vous faire comprendre qu'il y a des gens réellement "surdoués" ou "brillants", whatever, qui depuis leur plus jeune âge n'ont aucune des difficultés que vous décrivez car ils ont ce truc en plus qui leur donne toujours une longueur d'avance sur leur environnement. L'existence de ces personnes n'est pas médiatisée, au contraire de celle des "surdoués associaux", car ils s'intègrent et dirigent, n'exhibant pas leur supériorité. Ils n'ont pas besoin de tests ou autre pour prendre confiance. Vous n'êtes peut-être pas des surdoués, mais ce n'est pas si grave...
Enfin bon, vous avez bien rectifié en vous qualifiant plutôt de "cérébraux", et c'est seulement là que vous devenez cohérents.

Pour aller un peu plus loin, je ne crois pas réellement à une division de l'intelligence. Les matheux associaux sont des cas particuliers, la majorité de ceux qui sont "mieux nés" sont, selon moi, simplement au-dessus partout. Le mythe du Rain Man est une manière de rassurer la majorité, ne vous y référez pas trop :)
Je suis moi aussi un cerebral, un mec hyper emotif, hyper sensible, et qui cache ses deceptions, ses emotions. Cependant je tend a le devenir de moins en moins. Pourquoi? probablement parceque je multiplie certaines experiences et que du coup je suis plus confiant et je me contrôle plus. En d'autres termes certaines choses qui provoquaient en moi un flux d'emotions le sont moins, car je me suis HABITUE a les ressentir, et donc a les controler, à les trouver banales. A force d'experience je reflechis de moins en moins. Encore une fois je pense que l'EXPERIENCE attenue grandement ce "probleme", et faut les vivres même si c'est relou...

Je me reconnais beaucoup dans les posts de funf et d'electrik... y a toujours un petit bout de ce que vous dîtes les mecs et je pense que faut surtout s'interesser aux solutions : ne pas "diaboliser" cet etat, faire comme si on ne l'avait pas, et vivre les experiences et en tirer des leçons. Ca prend du temps mais c'est efficace... c'est un peu dur aussi :)
Verrouillé