FTS

La trentaine me guette, la vieille salope. Bientôt vieux, le bide en avant, les cheveux qui partent, le visage frippé et la vue qui baisse.

Je me détache du monde, des gens avec qui je vis. Ils me deviennent étrangers, je ne les comprends plus. Leurs joies, leurs peines, tout ce qu'ils font me parait dénués de sens. Je suis au delà de cette vie insolite.

Finalement, j'ai plus appris dans les bras des femmes que sur les bancs de l'université. Université où j'ai dilapidé les meilleures années de ma jeunesse. Alors que le vrai savoir est la liberté.

J'ai de plus en plus de mal à me souvenirs des filles, passé quelques jours. L'alcool, la drogue et toutes ces quantités d'informations que j'ingurgite à travers les livres, les vidéos ou les personnes me rongent la mémoire. Je ne peux même pas dire si telle fille m'a sucé ou non. Je me réveille quelques matins sans même savoir ce que j'ai fait la veille, si j'ai baisé ou pas. Vertige de l'excès et de l'intensité. J'aime cette amnésie. Je sais que le fait de ne pas avoir de souvenirs est la véritable preuve que l'on vit dans le présent et que l'on vit ce présent pleinement, à fond, jusqu'à l'épuisement de ses possibilités. Les actes, à force de s'additionner, s'annulent. La mémoire est amoindrie par l'accumulation d'événements. Seuls ceux qui ne vivent pas grand chose au quotidien la conserve.

La pureté est dans le mélange d'un intellect aiguisé mais qui n'a pas bridé ses instincts primitifs, il faut les explorer, savoir s'en servir, devenir un homme complet, total, absolu. Pouvoir agir en "toute connaissance de cause" sur tous les paramètres d'une situation.

Je la trouve belle et désirable comme si je ne l'avais jamais eu ...

Ni la douceur de mon enfant, ni la piété pour mon vieux père, ni le devoir d'amour qui aurait dû donner la joie à ma femme ne purent vaincre en moi l'ardeur que j'eus à devenir expert du monde et de ses vices, de l’homme et de ses valeurs ...

Les gens travaillent depuis tant et tant d'années pour faire de ce monde un lieu plus sur et mieux organisé que personne ne s’était rendu compte de combien il allait devenir ennuyeux. Envahi de propriétés privées, limité en vitesse, parcellé et délimité, taxé et régulé, avec tout un chacun testé et enregistré, adressé et archivé. Plus d'aventures, exceptées celles que l'on pouvait s'acheter. Sur les montagnes russes ou au cinéma. De la fausse excitation, les dinosaures ne vont même pas manger les gamins. Il n'existe aucune possibilité de réel désastre, de réel risque, et donc aucune chance de réelle rédemption, de réelle exultation. De joie. De découverte. D'invention.
Les lois qui nous maintiennent en sécurité nous condamnent à l'ennui. Sans accès au chaos, pas de véritable paix.
La seule frontière est l'irréel. L'irréel est plus puissant que le réel. Parce que rien n'est aussi parfait que ce que vous pouvez imaginer. Les idées, les croyances, les concepts, les fantasment durent. La pierre s'effrite. Le bois pourrit. Les gens meurent.
Si tu peux changer la manière de penser des gens, la manière dont ils se voient, la manière dont ils voient le monde, tu pourras changer la manière dont ils vivent leur vie. Et c'est la seule chose durable que tu puisses créer. Tes souvenirs, tes histoires et tes aventures seront la seule chose qui te restera.
Mon objectif est d'être un moteur d'excitation dans la vie des gens. Ma finalité est d'offrir aux gens des histoires glorieuses à raconter. Car nous sommes entrain d'élever une génération d'esclaves et je ne l’accepterai pas.

Parce que rien n'est aussi parfait que ce que vous pouvez imaginer. Parce que rien n'est aussi excitant que votre imaginaire fantasmatique.

Redis moi que je suis un connard insensible

Regardez nous, tout ce que les femmes ont à faire, est de se mettre nues et nous leur donnons tout notre argent. Pourquoi sommes-nous devenus de tels esclaves ?

Quelle raison y a t il pour que je fasse quoi que ce soit ? J'ai suffisamment fait d'étude pour me dissuader par le discours de participer à n'importe quel plan d'action. Pour déconstruire n'importe quel fantasme. Pour expliquer n'importe quelle finalité. Je suis assez intelligent pour être capable de nier la réalité de n'importe quel rêve. Je fais ça, là, maintenant, et je le fais parce que c'est bon.

Portugal 2003 - Prada da Viera

C'est une rue au bord de la plage, des gens partout, et des bars d'un bout à l'autre, des bars bondés de gens, même la rue est remplie, on ne peut presque pas bouger, on rentre dans le premier bar qu'on trouve.
Quelques shoots d'absinthe plus tard je me retrouve complètement pété dans un coin de la salle, me suis fait chauffer par deux salopes qui quand je les ai touchées m'ont recalé devant tout le monde, et me suis fait écraser une clope sur la main par une pouffe qui arrête pas de s'excuser, je la laisse en plan pour aller me passer de l'eau froide sur la brûlure, je coupe la foule en prenant bien soin de frotter le plus de cul possible, une black un peu boulotte mais assez mignonne se colle à moi quand je passe, elle me sourit, je reste plus de dix minutes au toilette à me passer de l'eau froide, les gens me fustigent du regard quand je ressort.
Je suis vraiment pété, "black absintho" ça rend fou, je repasse devant la ptite black, elle me fixe du regard, je me colle à elle, elle se frotte a moi alors je lui dis à l’oreille "on va dans ma voiture ?" elle ne parle pas français, c'est la première black portugaise que je rencontre en deux ans, je la baragouine en portugais, elle se débrouille un peu en anglais, elle dit à sa copine qu'elle part avec moi.
On arrive à ma caisse, je l'avais jamais fait dans ma caisse, elle rentre, je pousse tous les sièges, lui dit de se mettre à l'arrière, on dirait que j’ai fais ça toute ma vie. Je me pose pas plus de question et baisse mon pantalon,alors elle me suce. J'arrive pas trop à bander, c'est pas le moment mais bon, enfile une capote, commence à limer, va et vient, elle semble aimer ça, je sais pas combien de temps ça dure, perdu la notion du temps, elle semble commencer à en avoir marre, je m'arrête, réfléchi "euh... you ... euh... turn (?) please" j'essaie de la faire se retourner « doggystyle » quoi ! , elle refuse, j'insiste, elle refuse.
Ce bref intermède suffit à me faire débander, et merde, j'essaie de rerentrer, trop mou, j'essaie de me branler, rien à faire elle s’inquiète "are you drunk ?" je mens "no, no", "suck me again" elle refuse "no i don't want" j’insiste encore, elle suçait bien "please suck me again to become hard" elle commence à perdre patience et moi aussi...

"No!"

Elle attend quelques minutes, me regarde me branler (pitoyable), rien à faire je suis trop pété, je commence à perdre la capote, elle se rhabille, j'essaie de la retenir la bite à la main, elle part en claquant la porte et en me traitant de "sleepy dick", assez dur à avaler, faut avouer que ça m'a marqué…
Après son départ, me fini à la main, jette la capote. Je rentre au bar juste avant la fermeture, ça a duré deux heures, mes potes se sont inquiétés, trop honteux j'invente une histoire pas classe, que j'avais du retourner à l'appart et que j'avais pommé les clés, bref, ils sont tellement morts de rire qu'ils vont se baigner dans la mer à -15°, on finit la soirée en fumant des joints sur la plage avec un suisse.


Washington 2004 - Dupont Circle Distric

L'escalator du « subway » me vomit, nouveau quartier, nouvelle ambiance. devais appeler mon oncle, me dirige vers les premiers téléphones. Une jolie demoiselle entrain de téléphoner, elle me fixe, je suis captivé. J'arrive face à elle, et je tente de me justifier en lui montrant que je viens téléphoner, j'ai du mal à me servir de leurs putain de « red card », elle me jette des regards en coin, esquisse des sourires, la voix nasillarde du téléphone m'empêche de comprendre un traître mot d'anglais, je cherche le numéro de mon oncle dans toutes mes poches, elle me regarde toujours, j'en profite pour la détailler, assez jeune, une vingtaine d'années, elle semble hispanique, « latina », elle parle espagnol, elle me sourit, j'en fait tomber ma carte, elle l'a ramasse, me la tend. Bref contact, qui se prolonge, regard empli de malice, sa main est douce. Je la remercie, lui souri. Mon oncle me parle, je répond d'une voix lointaine, on est là tous les deux au téléphone, côte à côte, se regardant à la dérobée, je vois sa main qui s'agite, qui bouge dans tous les sens, je veux encore de ce contact, je tend ma main, attrape la sienne, elle se retourne surprise, et me sourit, elle ne retire pas sa main, c'est un instant magique, je raccroche, sa conversation s'éternise, elle me sourit comme pour s'excuser, et moi je reste là, tenant sa main. J'ai le droit au sourire de connivence d'un clochard. Ils sont légion dans cette ville. Enfin elle raccroche, elle me tire par la main, me dit de la suivre dans un mauvais anglais, je savoure l'irréel de la situation. Elle m'emmène dans un petit parc non loin, on s'allonge dans l'herbe, elle me dit qu'elle adore la France et les français, elle rigole beaucoup, « See Paris n' Die », je l'embrasse.

"... existant dans un monde au delà du notre..."

L'ennui avec Hollywood, c'est qu'ils font de la merde. Une merde inconcevable et sans intérêt. Je ne suis pas un apprenti cinéaste crasseux se la jouant existentialiste dans un nuage de fumette. On repère vite le film mal joué, dirigé au radar. L'inepte collage de mots que les studios nomment "prose".
Non. Je parle du manque de réalisme. Oui, le réalisme. Qui n'est pas une force majeure du cinéma américain moderne.
Prenez "Un après-midi de chien", Pacino au sommet de son art. Excepté "Scarface" et "Le Parrain 1" bien sûr.
Réalisation de génie. La meilleure de Lumet. Cinématographie, acteurs, scénario de premier choix. Mais… ils n'ont pas fait preuve d'audace.
Et si le héros du film voulait s'en tirer ? Sincèrement. Suivez-moi bien : et s'il se mettait à tuer les otages ?
Pas de pitié, pas de quartier. ''Cédez ou la jolie blonde s'en prend une dans la nuque. '' Pan ! Splash ! Hahaha
Toujours pas de bus ? Allons… Combien faut-il d'innocents maculant la vitre pour que la ville change son fusil d'épaule ?
Et nous sommes en 1976. Il n'y a ni CNN, ni CNBC, ni lnternet !
Réexpédions-nous dans le présent, même situation. Imaginez la tempête médiatique.
En quelques heures ça ferait la une de Boston à Budapest.
Dix otages tués. Vingt, trente...
Implacable. Bing, boum !
L'un après l'autre.
Immortalisé en images HD, numérisé, réétalonné.
Ça en a le goût de cervelle éclatée.
Tout ça pour un bus, un avion ?
Deux millions couverts par l'assurance ?
Ça risque pas, mais…
c'était une idée comme ca…
Ça n'entre pas dans les canons du cinéma conventionnel, mais…
et si ?
- Il tient pas debout, ce film.
- Vraiment ?
- Ça fonctionnerait pas.
- Comment ca ?
- Le public aime que ça finisse bien.
- Pacino s'enfuit avec l'argent, son mec change de sexe : ils vécurent heureux.
L'homophobie.
Le méchant peut pas gagner.
lmmoral.
Quoi qu'il arrive, faut qu'il y passe.
Mais la réalité peut dépasser la fiction...

Bon, les gars, faut que j'y aille.
Je décolle !
Et merci pour le café.

Gabriel Shear in "Opération Espadon"



13 MAI 2006 - Les Retrouvailles

Je me lève à midi, à peine connecté que MissBranletteMsn m'alpague, je l'envoi chier. Elle finira par m'avoir par les sentiments (qui se situent plutôt bas chez moi en ce moment...) prétextant que c'était à moi de l'appeler car elle n'avait pas de crédit... Je finis par accepter qu'elle vienne chez moi calmer "ma trique du feu de Dieu". Ma FF pète un câble et quand je l'appellerais quelques heures plus tard pour m'accompagner à une soirée très importante pour moi elle prétextera une fatigue soudaine et inexpliquée pour ne pas venir malgré mes demandes répétées ...

Ce soir je revois mon One Itis et sa meilleure amie avec qui je couchais.
Elles m'évitent depuis deux ans.

J'apprends à 19h07 qu'il faut y être à 19h ... Je vire HBMsn, sors de mon lit puant le sperme et la sueur et me rue dans la salle de bain. A 20h je suis encore entrain de fumer un joint avec mes potes avant d'aller manger au Mcdo.
J'y serai finalement à 20h38, c'était une fête surprise, il parait qu'elle a pleuré. A peine arrivé, son connard de copain fait la seule chose qui pouvait me faire le haïr encore plus ; il prend mon grand coca au trois quart encore plein des mains sous prétexte de me "mettre à l'aise" et va le jeter à la poubelle ! Je vais me servir du punch pour décompresser. Je n'ai pas revu la plupart des gens qui sont ici depuis environ deux ans, c'est très bizarre, je ne me sens pas très à l'aise au début. Je vais m'assoir sur une enceinte (le cousin de l'heureuse vingtenaire est DJ) et raconte à un de mes potes ma dernière escapade à Amsterdam. Peu de temps après la moitié de la salle sera au courant.

Bon, il est temps de vous dire la vérité : ce fut une énorme, totale et triste déception. La première est devenue complètement conne (peut-être l'a t elle toujours été ?) et la seconde trop timide et/ou inintéressante pour que je puisse en tirer quoi que ce soit ...

(Qu'est ce que tu deviens ? Tu as fais quoi pendant ces deux ans ?)
(Ba euh ... rien.)
(Tu n'as rien fait pendant deux ans ?)
(Euh ... bah ... j'ai eu mon bac.)

Un autre moment d'anthologie avec la première cette fois :

"- Ba alors, et tu fais quoi maintenant ?
- Hum, je fais une double licence Socio/Histoire
- Ah ba c'est cool c'est ce que tu as toujours voulu faire tu dois être content !" Et elle part.
(Je n'ai jamais voulu faire ça mais bon ...)

Je suis donc assis sur l'enceinte entrain de regarder ses photos de jeunesses et elle vient quand même me voir finalement, elle s'assoit contre moi, s'appui sur mon dos avec ses deux bras.

"Tu ne vas pas danser ?
- Non
- Bah faut aller danser rooooo !" Et elle part.

Je l'ai trouvé complètement conne, trop tactile et sa voix me tapait sur les nerfs. En plus elle n'avait plus du tout la même odeur contrairement à l'autre qui l'avait gardé et j'avais vraiment adoré.
Je me sers un verre de rhum et vais m'assoir. Je regarde la première, elle parle à tout le monde, saute partout, et à un ruban rose noué autour du cou. Je ne ressens rien, pas la moindre étincelle pour cette chose. Mais je lui trouve quand même déjà des excuses, elle a trop bu, c'est son anniversaire .... blablabla
Je regarde la seconde, elle ne bouge pas, elle est déjà complètement défoncée, elle ne me regarde même pas.
Devant tant de pathétisme je me ressers un verre et passe en mode automatique : trouver une fille. Les vieux reflexes reprennent le dessus, on fait un duo coordonné avec un pote.
Discuter, danser, sortir, isoler, discuter, champagne, encore champagne. Minuit, on mange le gâteau, elle ouvre les cadeaux. Elle fait son spectacle devant tout le monde, mon ancien One Itis n'arrête pas de rigoler bêtement. Ce dernier acte m'achèvera complètement. Je regarde les deux filles qui sont avec nous, elles viennent de Médecine, typique.

"On va en boîte ?"

Je ne dis aurevoir à personne. Sauf aux deux intéressées. Evidemment je leur promets qu'on se reverra bientôt. Evidemment j'ai menti.

Bon la suite inintéressant : pub dansant, slow, roulage de pelle, on arrive devant chez elle "un dernier verre ?"
Ma première partie carrée.

Et voilà ... J'écris ça avec à côté de moi une carte magnifique, peinte à la main :

"En souvenir des 20 ans de ton One Itis"

Avec une très belle photo d'elle, heureuse.


12 MAI 2006 - Week-end

Je devais manger au resto avec MissBranlettesurMSN mais cette conne ne me rappelle pas (elle n'avait plus de forfait comme d’habitude) alors je vais manger chez une de mes cibles, c'est chinois et il y a une de ses copines. Elles voulaient absolument me voir mais maintenant que je suis là elles ne savent pas quoi faire. Alors je me mets à délirer sur msn en me faisant passer pour elle et en qualifiant toutes ses copines de "femme docile et soumise". Certaines n'ont pas apprécié. D’autres, mi figue mi raisin, m’ont avoué à demi-mots que c’était vrai o_O. Je finis par tirer à pile ou face si je reste et je les traine au ciné ou si je me casse. Pile, je me casse. Avant que je ne parte elle me prend dans ses bras et me smack en traitre.

A peine suis-je parti qu’un de mes wings m'appelle à la rescousse, il a six filles sur le dos pour ce soir. Pas de problème, j'arrive ! On passe d'abord chez lui où il me montre le nouveau Katana qu'il s'est acheté dans sa chambre éclairée par trois néons noirs, puis direction chez MissGod.
Sa copine conduit vite et mal mais il semble lui en faire bien moins rigueur qu'à moi, on finit par arriver entier dans le 20m² de MissGod. A 8 on est un peu serré mais j'en profite pour aller renifler, discrètement, son god métallique de plus de 5 kg bien exposé à la vue de tous. Elle me voit, rigole, et me dit que je suis fou de le sentir comme ça et qu'heureusement qu’elle ne l'utilise pas vraiment car il est trop lourd. Je lui promets de lui en acheter un plus léger. Je lui dis qu'elle parle beaucoup et lui propose plutôt de passer à l'action en désignant le lit, elle me dit qu'il y a encore trop de monde alors on part en boîte.

Avec trois filles chacun on entre en boîte comme des princes, mon wing a même le droit à une réflexion du videur comme quoi il serait son soit disant fils car ils avaient la même crête blanche sur la tête.
On tourne à la vodka ananas, l'ambiance est très sympa entre le couple de nain, le gars en fauteuil roulant qui fait des pirouettes sur la piste et le vieux de 70 piges, assez gros, habillé tout en blanc avec des lunettes de soleil qui fait un strip-tease sur l'estrade.
Je serai le seul à l'ovationner et à me lever pour l'applaudir.

Ce soir c'est soirée fluo, mais l'obscurité ambiante m'empêche de voir le visage de la black à la silhouette magnifique assise à côté de moi. Elle me lance des regards furtifs que j'ignore. Elle sort une cigarette, commence à jouer avec, la porte à sa bouche, ne l'allume pas. Je suis entrain de jouer avec briquet. L'équation évidente et logique se fait dans ma tête, mais un rapide coup d'œil à ma gauche où je vois mon wing en compagnie de trois de nos comparses me refroidit instantanément. Pas envi de me prendre un râteau en direct live, surtout qu'elle a l'air d'avoir la trentaine et un gars qui lui paye tous ses verres. Le temps de mes tergiversations, elle finira par se lever et partir ...

On danse sur deux estrades qui se font face et donc MissJefumedesmenthols ne trouvera rien de mieux à faire que de me faire des grands signes toute la soirée.
« Rejoins moi, viens danser avec moi, je te veux ! »
Elle m'avait raconté peu avant qu'une fois un gars bourré en boîte avait roulé par terre devant elle pour qu'elle danse avec. La Honte.

Je retrouve MissBlacketlatrentaine entrain de fumer une cigarette. Elle m’attrape

« T’es mignon, t’as quel âge ? » Je la regarde de haut en bas. Elle est pas si terrible que ca en fait.
« Trop jeune pour toi ! »
Je rentre chez moi, il est 5h, je tombe sur des messages de MissBranletteMsn et de ma FF, je sais que je ne devrais pas faire ça mais je renvoi un message à ma FF, elle m'appelle. Elle n'arrive pas à dormir, son copain n'est pas là, alors on passe un bout de temps au téléphone...




10 Juillet 2006 - Demandes et ... réponses...

FFone : Je te supplie de me voir

Je ne répond pas

FFtwo : S'il te plait répond moi je te payerai même si tu veux pour qu'on se parle

Je ne répond pas

FF3 : S'il te plait dis moi dès que tu passes à Paris pour qu'on se voit

Je ne répond pas

FF4 : Il faut absolument qu'on se voit, de toute façon j'irais où tu iras donc on se verra

Je t'ignorerai


FF4 : Viens on mange ensemble ce soir et je te payerai le resto même

Ok.

Je crois que je suis devenu un connard.



09 Aout 2006

Pousser deux filles à tromper leur copain, deux copains à partager leurs copines et six personnes à faire une partouze.. Je me vois comme un Apôtre de la Décadence, un Diacre de la Déchéance des valeurs, un Lévite du Crépuscule de la Civilisation, un Messie de l'Anarchie la plus complète, un Prophète du Grand N'importe Quoi.
Et cela m'amuse tellement ...

Septembre 2006 - Et si on parlait de sexe ?

L'instruction négative "Ne pense pas à la couleur bleue"
Corollaire : "Ne sois pas trop heureux"
Panacée : remède universel
L'ascenseur est hypnotique
Synchronisation respiratoire = biofeedback
Les mouvements de mon corps n'interfèrent pas avec ce que je dis. En fait, ils les embellissent et augmentent leur impact.
Rapport ==> accord ==> synchronisation
Base réelle, vérifiable, empirique ==> transition ==> suggestion, état de conscience modifié
5 : 4,1 3,2 2,3 1,4 (Internalisation de l'attention)

- L'influence a six principaux vecteurs : la similarité, l'autorité, la rareté (insister sur ce que l'on perd et non sur ce que l'on gagne), la consistance (mettre par écrit), la réciprocité et l’opinion publique.

Ma culture, donc mon système de référence et d'appréhension du monde, vient des livres, alors que la majorité des gens n'écrivent pas, et ne lisent pas. Je suis "à côté" du monde.

La seule chose qui compte à présent est de comprendre les gens, pourquoi ils font ce qu’ils font. Pourquoi ils trahissent leurs amis, récompensent leurs ennemis, pourquoi font ils la guerre ou sont ils prêts à sacrifier leurs vies pour des causes perdues d’avance ? Pourquoi peuvent-ils pardonner en défiant toute logique et ce, même contre les lois les plus élémentaires et basiques de la nature ?
Alors je vais passer ma vie avec les proscrits, les corrompus, les êtres brisés … Je vais me frotter a cette humanité qui me semble si imparfaite.

JAPD :
"Qui ne sait ni lire ni écrire ?"
Un quart de la salle lève la main.
Témoignage de service militaire :
Je n'avais que mon bac en poche, et pourtant là bas j'ai pu transmettre mon savoir à des gens, 80 % de ma promotion était analphabète !

Quand on écrit ou que l'on lit, on ne "vit" pas.
Burgess, Soral, Rand, Moravia, Sun Tzu... de l'onanisme intellectuel ...

Je balaye les Baudelaire, Umberto Eco, Beigbeder, Houellebecq et autres Nietzsche qui encombrent mon bureau pour y poser ma bouteille de whisky (écossais). Ce soir ça va être ta fête.
Noyer sa vacuité dans l'alcool est peut-être vain mais ça me permet de m'endormir tôt et de me lever tôt.
Se faire jeter comme un malpropre par une des deux filles avec qui on voulait faire un truc à trois aide aussi.
Passer à mcdo pour se ressourcer et finir la soirée avec deux filles dans un état équivalent voire pire que le mien en rajoute une couche.
Mais finalement on se retrouve devant ce bordel qu'est la culture et avec une bouteille devant soi.
A ta santé Lachesis ! Et puisse tu longtemps encore jouer avec ma corde !

peu importe ce que tu fais, fais le avec passion. Peu importe ce en quoi tu crois, il faut y croire avec foi.

Routine Cherry Coke : Ils parlaient de sexe et moi je rigolais dans ma barbe en buvant un cherry coke, tous les jours et à chaque pause ...

Routine L'Oréal : Des lèvres de star !

HBCaline, ma chef de rayon, suite à mon utilisation abusive de la panne de réveil pour ne pas être arrivé à 4h du matin :

-Tu habites dans une zone de turbulence ? C'est pour ça qu'il y a si souvent des pannes d’électricité ?
- Et toi tu es mal baisée ?

Je suis devenu spécialiste en coloration et hygiène féminine. Puis je suis passé au dentaire et à la beauté (parapharmacie et épilation comprises).

Ce gigantesque centre commercial impressionne par ses dimensions, mais aussi par son architecture. Privilégiant l'usage du verre et du fer, l'ensemble s'inspire clairement du style parisien de la fin du xixè siècle. Avec ses verrières, sa lumière naturelle et sa conception d'avant-garde, Val d'Europe a pour objectif de réunir, dans un même lieu, loisirs, détente et shopping. Ainsi, cohabitent un centre commercial, un espace de restauration et de loisirs. Et pour couronner le tout, Val d'Europe abrite un parc aquatique géant "Sea Life Paris" d'une surface de 3250m*, regroupant 300 espèces.
Val d'Europe est un centre commercial atypique. Situé à proximité immédiate de Disneyland® Resort Paris, il séduit d'emblée le visiteur par son architecture chaleureuse, inspirée de Baltard, Eiffel et Haussmann. C'est un lieu de liberté et de quiétude, où qualité de vie et plaisir d'achat ont retrouvé leur droit.

Accueil personnalisé, petites attentions, offre de services exceptionnelle et innovante, on se sent chez soi à Val d'Europe. Chacun y trouvera son bonheur au sein du large choix d'enseignes, complété par une offre complète en restauration "aux Terrasses", lieu de loisirs et de détente par excellence.

Val d'Europe a été primé à deux reprises : en janvier 2002, il a reçu le prix PROCOS, et en avril 2002, il a été nommé "Best New Center - Large" par l'International Council of Shopping Centers (ICSC).

Date d'ouverture : octobre 2000

Situation : Coeur de ville nouvelle

Surface commerciale totale : 63.500 m²

Galerie, nombre de magasins : 133, dont 10 restaurants

Parking : 5.500 places

Et bien oui, ce centre commercial est le plus grand d'Europe, avec des centaines de magasins dans des allées gigantesques (12 000 mètres² de galerie commerciale).

haha j'ai finalement choppé un truc qui me contraint à l'abstinence et me file des sueurs froides au moment d'aller pisser ...
Le prélèvement urétrale qui s'en suivit me fit expérimenter de nouvelles sensations ... plutôt douloureuses ...

Moi à la première fille qui passe : Excuse moi tu connais pas AFC ?
Wing : AFC c'est un gars super connu ici
Moi: en plus il est propriétaire de son appartement
Wing: propriétaire !
Moi: alors heureuse ?
Wing: sous ses allures rustres c'est un tendre qui saura se montrer romantique au lit.
HB : :-S
Moi: ah tu es sur ? Mais, on te dit qu'il est propriétaire de son appartement !
et on brode, et on brode ...

AFC à table : "Vous avez entendu parler des attentats" ou "Selon la théorie de Einstein on pourrait remonter le temps si on allait assez vite dans le sens inverse de la rotation de la terre" (ce qui est inexact mais je me garde bien de lui dire après qu'il ai parasité mon formidable sujet de discussion sur flash.)
Moi : et si on parlait d'autre chose ?
Wing : Et si on parlait de sexe plutôt ?
Moi : et si on parlait du petit sexe de Wing ?

Et alors que je traversais le centre commercial, tirant ma palette emplie de gels douches, rouge à lèvres et autres produits de beauté, j'entendis des dizaines de voix féminines, scandant un nom, et je le sûs immédiatement, mon nom : "Bob..., Bob..., Bob...".

A l'instar des ermites, des bandits, des vagabonds et des prophètes, il est un exilé sur terre, condamné à la solitude d'une vie errante. C'est un hors-la-loi, un monstre, une âme perdue. Sa soif de sang et de puissance, sa propension à corrompre les âmes l'incitent pourtant à rechercher la compagnie des hommes : il se laisse apprivoiser le temps d'une étreinte, et sait parfois faire preuve de sentiments, voire de passion..

HB Bijou.

1.

Moi : "C'est une nouvelle ?
HB Bijou : Ca se voit tant que ça?

2.

Je suis entrain de remplir le rayon beauté avec les nouvelles crèmes nivéa "aqua crème de jour beauté" quand la merde qu'ils ont mis devant avec marqué "NOUVEAUTE" en gros partout se casse la gueule.
"Putain de merde de ******** (en gros je jure comme un chartier pendant 2 min) cte merde de ...
-oh qu'est ce qu'il y a bijou ! laisse moi faire !
-Bijou ?
-Bah oui c'est mignon non ?
-Oui mais bon ça m'étonne de la part de quelqu'un à qui je n'ai jamais parlé. Mais bon pas de problème tu seras « Bijou » toi aussi à partir de maintenant.
- Grand sourire.

3.

08h, arrivée des esthéticiennes dans le centre commercial. J'ai la tête dans le cul, Bijou passe et je lui fais la bise. Elle me regarde bizarrement.
"Qu'est ce qu'il y a ?
-C'est la première fois que tu me fais la bise.
-Ah oui ? Et alors ?
-Bah ça me fait bizarre ! Tu n'imagine pas l'honneur que ça me fait.
-O_o euh ... whaouu (Je suis vraiment surpris) et bin euh ... ça me flatte. Bon euh ... je vais y aller !

4.

Je me balade en ESB, je tombe sur Bijou qui ne fait rien comme d'habitude.
"Vous ne foutez vraiment rien en ESB !!
-ah oui, tu aimerais qu'on échange, moi je remplis les rayons et toi tu épiles des foufounes toute la journée ?
-haha, et puis quoi encore !
-Pourquoi tu dis ça ?
-C’est degueulasse.
Elle rigole.
-Comment ça ?
-Je ne suis jamais tombé sur une foufoune comme tu dis qui sente bon. C'est comme ça c'est la vie.

5.

"C'est toi qui vient en moto?
-Oui pourquoi ?
-Parce que c'est su - per sexy !
Je sors mon portable et lui tend.
"Tu sais comment ça marche.
-Tu es fan de manga ?
-Nan.
-Alors tu aimes les brunes avec des gros seins ?
-Oui. Mais on s'en fout du fond d'écran, entre ton numéro avec ton vrai prénom que je ne connais toujours pas.
-Moi c'est Germaine et j'ai des petits seins ...
Wing a la bonne idée de passer à ce moment là.
-Ce n'est pas si grave étant donné qu'il a un petit pénis.
Merci Wing ...
-Oui mais je sais m'en servir ! Et puis euh ... "Germaine" je passe sur le fait que tu as de petits seins comme tu fais de la moto…
-Alors tu es quelqu'un d'intéressé ?
-En effet ;). Prends ta moto et passe me voir samedi soir à l'hôtel où je travaille. Suite VIP et champagne. Qu’est ce que t’en dis ? Habille toi sexy c'est assez classe.
-Pourquoi pas ...


Wing voyant un asiatique entrain de se changer dans les toilettes de la salle commune : "Mon Dieu ! Mais tu es nu !"

Moonglow sound

Moi : Ce sera notre petit secret.
HBCul nue : D'accord.
- Tu viens de le faire ton piercing ? Ton nez est rouge.
-Toi, je suis sur que tu ronfles la nuit.
-Ca, tu ne le sauras que demain matin. Non. En fait je ne suis libre qu'entre 1h et 3h du mat.
-Ca va être dur mais je crois que je préfère dormir seule cette nuit. Et puis de toute façon on travaille ensemble demain soir, je pourrai tenir jusque là sans problème."

Il y a trois barmen à plein temps, le boss, mon wing et HB Cul nue, qui n'arrête pas de me tripoter.

"Arrête de me tripoter comme ça !
- Mais je ne te tripote pas !
Elle me tripote.
-Ecoute, je suis encore libre entre 1h et 3h cette nuit.
-Toi, tu ne perds pas le nord !
-Tu veux que je te touche les seins ?
-Quoi ? N'importe quoi !
Elle me fait son rire grave et en profite pour me tripoter de nouveau. J'adore ce rire.
Sourire en coin.
-Tu es vraiment sûre que tu n'as pas bu ?"

Le soir, rentré chez moi, étant seul, je pensais à elle. Hmmmm, ce n'est pas bon du tout ça.

(J'ai lu Le papillon des étoiles. C'est d'une incroyable naïveté. Bien que ce soit un joli conte. Weber serai-t-il devenu poète ? Sa "méthode" pour faire de bons romans semble s'être émoussée. Le sujet est trop rapidement survolé, si ce n'était pas estampillé Weber, aucun éditeur n'aurait osé sortir ça. On croirait un synopsis.)

Pantalon de velours noir et chemise blanche, me voilà barman dans un grand hôtel.

Le Côté Obscur de la Force

Et c'est pourquoi, maintenant, tu tiens tant à basculer du côté obscur de la Force. Tu es fatigué d'être trop gentil.

Et je sais ce que tu y trouveras : tu y trouveras la même haine envers toi-même, le même sentiment de culpabilité, la même rancœur envers ton prochain.

Je le sais, car —comme tu le sais— j'en reviens. Mais ça ne pouvait pas tomber mieux qu'on se croise en chemin.

Cependant, quitte à m'attirer les foudres de certains, je ne ferai pas l'erreur de te dire de ne pas y aller pour autant.

Alors oui, tu dois basculer dans le "côté sombre". Car tu y trouveras ce que tu cherches : le vice. Tu y trouveras l'animosité, l'apathie, l'égoïsme, l'irrespect, l'immoralité, la misogynie...

Tu abuseras de la gentillesse des autres, à ton tour. Tu tromperas des femmes et des femmes tromperont leurs hommes avec toi. Tu chieras sur les conventions et le regard d'autrui. Tu niqueras sur des bancs publics en plein après-midi. Tu oublieras toute notion de bien ou de mal.

Et tu te détesteras toujours autant. Tu auras toujours cette haine et cette culpabilité au fond de toi. Mais —perdu dans l'ambivalence— tu découvriras que l'important, c'est à dire ce qui nous rends heureux, c'est l'équilibre.

De ton excès de gentillesse, tu feras un excès d'égoïsme, pour découvrir ensuite la sagesse de l'assertivité.
De ton manque d'estime naîtra le narcissisme, et tu apprendras ainsi l'humilité.
De ton amour inconsidéré envers les femmes viendra la misogynie, et tu connaîtras ainsi vraiment les femmes.
De ta réserve tu feras animosité, pour appréhender ensuite la vie avec sang-froid.
Et ainsi de suite...

Telle une balançoire lancée de très haut, tu feras sûrement plusieurs oscillations avant de trouver le juste milieu. Mais tu finiras par le trouver.

Yoshi (Y.O.S.H.I.)

Etre un Connard

eTRE UN CONNARD C4EST $$avoir la fille que l'on veut, QUAND ON VEUT et la prendre dans les toilettes. C’est avoir des larbins … être un connard est presque terrifiant, ce pouvoir me fait peur par moment, être un connard c'est aussi perdre son permis, chopper des mst et relire toute la littérature solipsiste pour se rendre compte que ce ne sont que des mots, des inventions de l'esprit, des fantasmes qu'ils ne peuvent avoir vécu. Ils vieilliront tous en bonne santé et toujours aussi riche, rêvant cette vie que ceux qu'ils font rêver vivent.
Connasse, connasse, connasse connasse connasse connasses ...
Se faire sucer, bander mou, rentrer, sortir, se gratter, chercher un centre de dépistage, le sexe ne me fait même plus bander, je ne sens rien, mais le soir je me mets devant mon portable et me branle en mattant un porno.
QUand je pisse j'ai l'odeur de cet antibiotique - un générique - qui empeste la piece. Deux petites gélules blanches.
L'OREAL, DES LEVRES DE STArrrzzzss ...
Etre un connard c'est défoncer la télé qui passe cette pub l'oréal en boucle, être un connard c'est baiser l'hôtesse qui vient présenter leurs produits. Etre un connard c'est baiser la fille de la parapharmacie, et sa collegue, et la nouvelle. C'est baiser sa chef de service et celle du secteur voisin, c'est baiser la fille de l'éléctroménager sur laquelle tout le monde fantasme. C'est avoir des larbins qui bavent sur tes chaussures de sécurité (avec des coques en métal qui résistent à des pressions de 2KB). Etre un connard c'est afficher un sourire niais aux questions des clients, c'est draguer toutes les clientes étrangères que l'on t'envoi sous prétexte que tu es le seul à parler anglais. Etre un connard c'est donc chopper une mst, mais continuer à se faire sucer sans capote.
Etre un connard c'est rouler comme un dingue à 4h du matin pour faire des dérapages sous les jets d'eau du parc, la pleine lune en arrière plan, écoutant "muse" à fond pour finalement arriver en retard au travail. Etre un connard c'est dormir trois heures par nuit et avoir constamment mal à la tête, c'est boire du sky dans une bouteille Pepsi et rebaiser cette hôtesse l'Oreal "parce qu'elle le vaut bien" avec son accent so sexy.
Etre un connard c'est vouloir rentrer chez soi pour pleurer comme un bébé au fond de son lit mais finir en fait par se branler en matant un porno. C'est ne donner aucune nouvelle à personne et envoyer chier ceux qui le font. C'est être entouré mais être seul...
C'est aller à la Fnac pour relire tout Begbeider et se rendre compte que ce ne sont que des romans. C’est aller baiser ses 3 FF dans la même soirée. Et snober sa LTR parce qu’elle nous revient trop cher. C'est Lire "Eloge des femmes mures" et repenser aux vieilles que l'on s'est tapé. Etre un connard c'est faire des exercices avec ces poids de Trente kilos en se regardant dans la glace pendant des heures, le faire en se remémorant "American Beauty" scène par scène.
"Regardez-moi en train de me palucher sous la douche, ça c'est le meilleur moment de la journée, à partir de là, c'est la descente aux enfers."
Passer des heures à regarder "La création d'Adam", tableau ramené de la Galerie Nationale d'Art des Etats-Unis. ETRE UN CONNARD c'est chopper une mst après avoir baisé une fille sur les champs Elysées après le match France-Brésil. Continuer à la baiser alors qu'elle crie à chaque coup "c'est bon, c'est bon" (pas celui là mais l'autre). La main de dieu ? Etre un connard c'est prendre cette main et lui foutre dans le cul, faire des doigts d'honneur et accepter la nouvelle avec joie, la mort cette dernière inconnue est enfin apprivoisée, quand on connait la date de sa mort au moins on sait quoi faire.
Quand on est un connard on a des potes connards qui suivent des trithérapies. On baise sa chef de service même si elle est enceinte, surtout si elle est enceinte. Ironiquement; l'autre l'est aussi.
Prendre des cachets pour dormir, du « café » pour travailler, rajouter du whisky pour les journées les plus dures.
Rentrer, s'allonger, dormir 3 heures, c'est pas possible ? On me fait une blague ? Et non alors repartir au boulot, griller les stop, griller les feux, abimer les enjoliveurs dans les rond points. S'habituer à Larousso et Emile et Image diffusé en boucle dans le magasin.
Etre un connard c'est jeter dans un feu fait de centaines de livres encombrant ma chambre cette chaine en argent qui depuis cinq années ne nous a quitté, c'est ...
STOP !!! Et soudain on roule plus lentement, on met RFM et on pleure sur cette route de campagne pour la première fois depuis des années. Et maintenant ?
Vomir et avoir mal à la bite, ne pas relire ce texte.