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Re: Une dernière Vodka Tonic

Posté : 03.02.16
par Mr.Smooth
Bref, je ne cherche aucunement à t influencer, mais sache que lorsqu il sera temps, lorsque ça sera (la bonne) si j ose dire: TU LE SAURAS.
J'ai toujours eu du mal avec ce genre de propos, parce que c'est dire que tout le monde a nécessairement besoin/envie de se mettre en couple. Attention, dans les grandes masses tu aurais raison, c'est le cas de l'immense majorité.
Ce que je veux dire, c'est qu'il n'y a rien "d'inévitable" à se mettre en couple exclusif en soi.

C'est UN choix possible, tu peux aussi tomber sur quelqu'un qui est compatible avec ta vision.

Re: Une dernière Vodka Tonic

Posté : 03.02.16
par ddlylas
Ouille! Se faire moucher suite à mon tout premier post, ça fait mal :).

loin de moi l idée de vouloir dicter sa conduite à qui que ce soit, bien au contraire... Les récits de Kero sont si pleins de joie de vivre, que franchement, tenter de lui dire de changer quoique ce soit à sa vie ne m a même pas traversé l esprit.

kero a écrit:
Alors que moi... Je suis totalement partagé. Pour la première fois depuis longtemps, une femme me donne envie de vivre vraiment un truc à deux (et depuis longtemps, je n'ai plus besoin d'être en couple juste pour me dire que je suis en couple). Quelque part dans ma tête je suis entré dans cette histoire. Mais en même temps, j'ai du mal à l'idée d'abandonner mon célibat. Mes histoires. Mes femmes. Mes plans culs. Mes soirées rencard qui se terminent dans mon lit. Ou le sien.

Je tenais juste à lui signifier (peut être, maladroitement) que se mettre en couple (complètement), ne se fait que lorsque les deux parties sont en parfaite symbiose et que clairement, ce n est guère son cas avec sa partenaire :).

Re: Une dernière Vodka Tonic

Posté : 03.02.16
par Rickhunter
Hydrogene a écrit :
kero a écrit :Alors que moi... Je suis totalement partagé. Pour la première fois depuis longtemps, une femme me donne envie de vivre vraiment un truc à deux (et depuis longtemps, je n'ai plus besoin d'être en couple juste pour me dire que je suis en couple). Quelque part dans ma tête je suis entré dans cette histoire. Mais en même temps, j'ai du mal à l'idée d'abandonner mon célibat. Mes histoires. Mes femmes. Mes plans culs. Mes soirées rencard qui se terminent dans mon lit. Ou le sien.
Tout pareil :?
Le premier des deux qui se plaint... Image

Re: Une dernière Vodka Tonic

Posté : 05.02.16
par kero
Marie vient de sortir de chez moi.

Pour la première fois depuis... Un bon bout de temps, je ressens presque une petite lassitude à ce petit jeu. Connue sur Tinder, chauffée par quelques messages bien choisis, rencontrée ce soir, discutée, embrassée, emmenée chez moi. Baisée. So what ?

Peut-être que je dois juste couper un peu. Un petit moment.

J'ai envie de voir moins souvent des femmes, mais de ne voir que des femmes qui me transcendent. Outre mesure.

Re: Une dernière Vodka Tonic

Posté : 05.02.16
par Thedaze
Intéressant.
J'ai envie de voir moins souvent des femmes, mais de ne voir que des femmes qui me transcendent. Outre mesure.
Des idées pour mettre ça en oeuvre?

Re: Une dernière Vodka Tonic

Posté : 05.02.16
par kero
Thedaze a écrit :Intéressant.
J'ai envie de voir moins souvent des femmes, mais de ne voir que des femmes qui me transcendent. Outre mesure.
Des idées pour mettre ça en oeuvre?
Pour commencer, arrêter Tinder et me remettre à de la vraie drague. Je sais que ce n'est pas en soi directement lié, mais en fait je pense que ça l'est quand même aussi un peu. Tinder c'est un état d'esprit, celui de la facilité, celui qui consiste à se trouver un plan cul sans bouger les fesses de son bureau. Un état d'esprit contradictoire avec l'envie de qualité, et ce pour la simple raison que d'entrée de jeu, on communique de manière peu qualitative.

Quand tu vois quelqu'un réellement d'entrée de jeu, tu sens tout de suite certaines choses que tu ne peux pas voir sur trois photos dans un app. Tu sais tout de suite si elle te plait vraiment physiquement ou pas. Finalement, tu dépenses moins d'énergie sur du n'importe quoi.

Quand tu t'habitues à aborder en réel, tu peux aborder n'importe qui (et donc, choisir beaucoup plus que sur une application, où le rôle de sélection revient essentiellement aux femmes). Avec ça, tu peux profiter de la valeur ajoutée qui va avec le fait d'aborder (quelle femme ne préfère pas se faire aborder de manière courtoise et avec subtilité, plutôt que rencarder un gars connu sur une app de rencontre ?)

D'ailleurs, m'y étant remis en début de semaine, ça commence déjà à revenir.

Avant hier soir j'ai abordé, en rentrant, dans la rue, une fille, de manière assez anodine. Elle portait un bouquin en main, du genre manuel universitaire. Étant à côté d'elle, je lui ai parlé de son bouquin et on a enchaîne sur une petite discussion. J'ai presque réussi à prendre son numéro de téléphone. Je pense qu'en insistant un peu, c'était dans la poche.

Et là, il y a juste dix minutes... Je lance la conversation avec une voisine qui est temporairement chez sa soeur, qui fumait en dessous de l'immeuble. Petite discussion, et j'ai son numéro. Elle me rejoindra un de ces quatres dans mon bar du coin que je vais lui faire découvrir.

C'est ce que je disais dans un de mes messages... Le SPU me fait rentrer dans un état d'esprit. Que je réussisse ou pas sur le moment importe peu. D'une manière ou d'une autre, ça finit par revenir assez rapidement...

Re: Une dernière Vodka Tonic

Posté : 05.02.16
par hushpuppy
Salut !
kero a écrit :J'ai envie de voir moins souvent des femmes, mais de ne voir que des femmes qui me transcendent. Outre mesure.
Je me faisais la même réflexion, même si je n'ai pas ton expérience.

kero a écrit :Pour commencer, arrêter Tinder et me remettre à de la vraie drague. Je sais que ce n'est pas en soi directement lié, mais en fait je pense que ça l'est quand même aussi un peu. Tinder c'est un état d'esprit, celui de la facilité, celui qui consiste à se trouver un plan cul sans bouger les fesses de son bureau. Un état d'esprit contradictoire avec l'envie de qualité, et ce pour la simple raison que d'entrée de jeu, on communique de manière peu qualitative.
Je pense qu'à partir de la barrière du premier rdv passée, la situation revient au même que ce soit en SPU ou sur Tinder.

Le truc c'est que Tinder, c'est pas mal d'investissement temporel, pour peu que tu choisisse tes prétendantes avec attention, et l'exercice est moins plaisant car tu as vite fait de tomber sur des femmes sur la défensives/bourrées de clichés... Mais le terrain, c'est aussi pas mal énergivore, et on est pas toujours d'humeur (en tout cas pour ma part).

Pour le coup je serais plutôt dans un état d'esprit "don't hate the game, hate the players".

Peut-être faut-il trouver un équilibre entre les deux ?
kero a écrit :Quand tu vois quelqu'un réellement d'entrée de jeu, tu sens tout de suite certaines choses que tu ne peux pas voir sur trois photos dans un app. Tu sais tout de suite si elle te plait vraiment physiquement ou pas. Finalement, tu dépenses moins d'énergie sur du n'importe quoi.
D'accord avec toi, disons que l'énergie que tu dépenses sur le terrain est utilisée de manière plus concrète, et les gains que tu y fait sur le long terme sont beaucoup plus intéressants.
kero a écrit :Quand tu t'habitues à aborder en réel, tu peux aborder n'importe qui (et donc, choisir beaucoup plus que sur une application, où le rôle de sélection revient essentiellement aux femmes). Avec ça, tu peux profiter de la valeur ajoutée qui va avec le fait d'aborder (quelle femme ne préfère pas se faire aborder de manière courtoise et avec subtilité, plutôt que rencarder un gars connu sur une app de rencontre ?)
Pour la dernière partie de ta phrase, je ne suis pas totalement convaincu. C'est une question de contexte, et tu peux très bien te faire aborder de manière courtoise et avec subtilité sur un site de rencontre (même si la situation est virtuelle). Le tout est de ne pas y faire étape, et détourner rapidement le contexte vers la réalité. Il est tout a fait possible qu'une personne soit plus détendue chez elle avec une personne qu'elle a choisi que dans la rue avec le stress du quotidien et la montre qui tourne.
kero a écrit :C'est ce que je disais dans un de mes messages... Le SPU me fait rentrer dans un état d'esprit. Que je réussisse ou pas sur le moment importe peu. D'une manière ou d'une autre, ça finit par revenir assez rapidement...
Je te suis totalement là dessus, bon courage :)

Re: Une dernière Vodka Tonic

Posté : 05.02.16
par Hydrogene
kero a écrit :Quand tu vois quelqu'un réellement d'entrée de jeu, tu sens tout de suite certaines choses que tu ne peux pas voir sur trois photos dans un app. Tu sais tout de suite si elle te plait vraiment physiquement ou pas. Finalement, tu dépenses moins d'énergie sur du n'importe quoi.

Quand tu t'habitues à aborder en réel, tu peux aborder n'importe qui (et donc, choisir beaucoup plus que sur une application, où le rôle de sélection revient essentiellement aux femmes). Avec ça, tu peux profiter de la valeur ajoutée qui va avec le fait d'aborder (quelle femme ne préfère pas se faire aborder de manière courtoise et avec subtilité, plutôt que rencarder un gars connu sur une app de rencontre ?)
Certainement qu'en draguant online, il n'y a pas cette petite décharge d'adrénaline que l'on reçoit dans la seconde où on a vu cette belle fille dans la rue et où on fonce vers elle pour aller l'aborder.

Re: Une dernière Vodka Tonic

Posté : 05.02.16
par Thedaze
Cette comparaison entre le IL et le IRL.
Kero tes posts m'ont beaucoup interpelé dans le sens où je suis mauvais sur les réseaux et apps. Je n'y prend aucun plaisir, je n'y comprend pas grand chose et je trouve pas ça facile (c'est ballot). Donc 0 résultats si on peu parler de résultat.

A contrario je suis à un moment de ma vie où j'arrive à aborder quelqu'un à peu près n'importe où avec grand plaisir. La décharge d'adrénaline dont parle Hydrogene est juste magique, presque addictive. ET effectivement, même en couples ou surbookées les femmes aiment être abordées par autre chose que des blaireaux bien lourds au QI de bulot cuit (cui^2) et les refus deviennent sources de rigolade.

Au plaisir de te lire

Re: Une dernière Vodka Tonic

Posté : 05.02.16
par kero
hushpuppy a écrit :
kero a écrit :Quand tu t'habitues à aborder en réel, tu peux aborder n'importe qui (et donc, choisir beaucoup plus que sur une application, où le rôle de sélection revient essentiellement aux femmes). Avec ça, tu peux profiter de la valeur ajoutée qui va avec le fait d'aborder (quelle femme ne préfère pas se faire aborder de manière courtoise et avec subtilité, plutôt que rencarder un gars connu sur une app de rencontre ?)
Pour la dernière partie de ta phrase, je ne suis pas totalement convaincu. C'est une question de contexte, et tu peux très bien te faire aborder de manière courtoise et avec subtilité sur un site de rencontre (même si la situation est virtuelle). Le tout est de ne pas y faire étape, et détourner rapidement le contexte vers la réalité. Il est tout a fait possible qu'une personne soit plus détendue chez elle avec une personne qu'elle a choisi que dans la rue avec le stress du quotidien et la montre qui tourne.
Je pense que t'as pas bien compris l'idée. Ou que je me suis mal expliqué. ;)

Idée 1:

Oui, on peut entamer une conversation de manière subtile, cordiale, intelligente, aussi bien sur le net qu'en IRL. Je ne dis pas le contraire.

Mais ce que je voulais dire, c'est que le fait d'aborder en réel apporte en soi une valeur ajoutée à l'action entreprise, comparativement à une approche sur le net. De moins en moins d'hommes abordent en réel, ça devient une denrée rare. Donc précieuse.

Or, je pense que les femmes préfèrent encore être abordées de cette manière que sur des réseaux. Inévitablement, elles trouveront ça plus classe, plus couillu, plus old school, plus intéressant. Dans ce sens, aborder en réel est un acte qui dénote du caractère et donc, renforcera l'intérêt de la fille concernée, par rapport à une conversation entamée sur Tinder ou autres.

Une fois j'ai entamé une discussion avec une fille dans le métro, lançant la conversation à partir de je ne sais plus quel détail. J'ai déroulé mon game, on a discuté un peu. Finalement je lui ai demandé son numéro. Elle a refusé, m'expliquant qu'elle était prise. Mais elle m'a presque remercié de l'avoir draguée de manière aussi cordiale. Elle m'a expliqué qu'elle avait vraiment beaucoup apprécié la démarche. Le simple fait qu'un homme se lance, légèrement, sans pression, sans exigeances, devant d'autres personnes. Ça l'avait scotchée.

Tu n'auras jamais cet effet sur Tinder. L'approche en réel porte en elle une valeur ajoutée qui vient du fait même qu'on agit en réel.

Après, il est évident qu'il vaut mieux attaquer avec classe sur Tinder que comme un bourrin dans la rue. Mais là n'est pas le sujet.

Idée 2:

Il me semble assez clair que sur les réseaux sociaux, les femmes sont, en quelque sorte, en position de force. Ce sont elles qui sont en position de filtrer les innombrables propositions qu'elles reçoivent. Ceci étant particulièrement valable pour les plus jolies. Ceci s'expliquant par le fait qu'une grande majorité de mecs fonctionne sur le principe de l'action massive. Envoyant des messages de merde à des centaines de filles, plutôt que jouer de subtilité sur quelques-unes d'entre elles. Je me trompe peut-être mais il me semble que c'est un peu ce qui s'y joue.

En réel, cet effet est réduit, justement à cause de ce que je disais plus haut. À cause du fait que peu d'hommes osent aborder - avec classe - dans l'espace public.

Du coup, cette dissymétrie entre femmes et hommes se réduit. L'homme - dont on continue, dans tous les cas, d'attendre l'initiative - a davantage la possibilité de sélectionner, tout simplement car la concurrence est quasi inexistante. Paradoxalement, je crois qu'il est en bien meilleure position pour lever des jolies filles dans la rue, que sur les réseaux sociaux, tout simplement car il se démarque beaucoup plus facilement - pour peu, évidemment, qu'il fasse les choses proprement. Pour celui-là, il y a un boulevard.

Dernière chose: hushpuppy, tu dis que quelqu'un pourra parfois mieux depuis chez lui sur le net que dans la rue avec le stress. Oui, dans l'absolu oui, mais tu oublies que cela s'explique par les habitudes que chacun développe. Lorsque je me lance dans la rue, je suis stressé, je fais de la merde. À force, je me détend, et je me retrouve, quelques jours après, à discuter avec une fille dans le métro de manière parfaitement détendue. Je pense donc que tu compares deux choses pas comparables.
Thedaze a écrit :Cette comparaison entre le IL et le IRL.
Kero tes posts m'ont beaucoup interpelé dans le sens où je suis mauvais sur les réseaux et apps. Je n'y prend aucun plaisir, je n'y comprend pas grand chose et je trouve pas ça facile (c'est ballot). Donc 0 résultats si on peu parler de résultat.

A contrario je suis à un moment de ma vie où j'arrive à aborder quelqu'un à peu près n'importe où avec grand plaisir. La décharge d'adrénaline dont parle Hydrogene est juste magique, presque addictive. ET effectivement, même en couples ou surbookées les femmes aiment être abordées par autre chose que des blaireaux bien lourds au QI de bulot cuit (cui^2) et les refus deviennent sources de rigolade.

Au plaisir de te lire
En même temps, si t'es à l'aise en IRL et moins sur le net, autant en profiter. ;) Pour tout te dire, moi lorsque j'ai commencé sur Tinder, je n'étais pas très à l'aise. J'ai beaucoup appris et amélioré mes méthodes avec le temps. Maintenant, je suis plutôt à l'aise. D'ailleurs, ça m'a appris des trucs que je réutilise en réel.

C'est pour ça que maintenant je parle de facilité. Sans que cela m'empêche de foirer sur plein de profils, de rater plein d'ouvertures, et ainsi de suite.