Finalement les choses changent vite. Ça doit être cette période du printemps, qui nous (me) fait sauter d'un truc à l'autre et oublier le précédent en un rien de temps. J'suis chaud comme la braise, en fait.
Je n'ai jamais revu
Tess, la fille du métro. Là, je n'ai pas compris. Pourtant, lorsqu'un samedi après-midi, il y a environ trois semaines, je lui avais proposé de nous voir mardi soir, elle a accepté dans les deux minutes, avec le ton entousiaste qui va avec. Elle ne s'est jamais pointée et j'ai attendu comme un con, métro Bastille. C'est marrant, la sortie de métro de la rue de la Roquette. Tu vois plein de gens qui attendant leur rencard et tu vois aussi les mines contrites de ceux qui ne sont pas sûr de le voir arriver ;) Tout le monde se donne un genre avec son Smart-Truc.
J'ai presque jamais été lapiné pour de bon. Je crois que ça m'est arrivé, en tout et pour tout, trois fois, depuis que je joue. Certes: il m'est arrivé bien plus souvent qu'une femme me prévienne une heure avant qu'elle ne peut pas venir parce que son chat a la rougeole. Ça, encore, ça passe. Mais un vrai lapin, j'comprends pas. Ne pas venir à un rencard prévu, alors qu'on a tous les moyens de prévenir facilement. Je sais que certains players réussissent à (ou disent qu'ils réussissent à...) passer outre rapidement. Perso, ce genre de trucs me fout dans une colère noire et froide. Je vais alors ressasser tout ça à un comptoir de bar où le barman, un gars sympa, a toujours le bon goût d'aggraver mon cas par quelques shots.
M'enfin bref.
Irène, ronde et tendre
Période chaude. Le weekend d'il y a deux semaines, j'ai revu une fille connue dans un bar quelques semaines auparavant. On va dire qu'elle s'appelle ... Irène. On s'était déjà revus trois fois (je crois). Dans mon esprit, cette rencontre-là devait être la bonne pour aller au bout (en tout cas, j'avais prévu que ce serait la dernière et que si elle bloquait, je lâchais l'affaire).
C'était la bonne, de fait. Là, j'ai compris pourquoi elle avait pas mal bloqué auparavant. Elle était pas très à l'aise avec son corps. Un peu ronde (moi, ça m'excite...) et peu d'expérience avec les hommes. 21 ans. Au bar, alors qu'on se pelote, je finis par lâcher dans son oreille "J'ai envie de te faire l'amour". Elle me répond que dans ce cas, il vaudrait mieux que je finisse rapidement ma Vodka Tonic, parce qu'elle aussi. On a fait l'amour trois fois avant de nous endormir. Épuisés. C'était terriblement bon. J'étais aussi heureux qu'épuisé. Dans un état catatonique pendant 24 heures.
Marie, la féministe
Le weekend dernier, autre flirt qui va jusqu'au bout. Marie. Connue à une soutenance de thèse. Du genre féministe qui me prévient, lors d'un premier rencard, que je n'arriverai pas à la mettre dans mon lit rapide vite fait comme je le fais - dit-elle - avec toutes les femmes. Non mais oh !!! Je m'insurge. J'suis pas qu'un dragueur. J'suis un dragueur esthète.
Samedi dernier, donc, quelques jours après ce premier rencard, échange de SMS pour en organiser un autre. La discussion dérape. Je lui prends réellement la tête via SMS. Je n'aime pas quelques sous-entendus vaguement méprisants (en gros, le sous-entendu d'être un vulgaire dragueur. Dans cette expression, c'est la partie "vulgaire" qui me gène) et je le lui fait savoir très clairement. Finalement elle propose qu'on prenne un resto pour passer outre. Ce qu'on a fait. On est passés au lit juste après. C'était bon, c'était sobre, c'était cool.
Laure. Un peu folle.
Quant à Laure (là, il ne manque qu'une consonne pour avoir le vrai prénom au complet

), je l'ai connue il y a deux jours, mardi soir, dans mon QG local. Bar où j'alterne mes soirées entre beuveries vaguement dépressives, discussions avec tout le bar à propos de la sodomie, et autres dragouilles plus ou moins improvisées.
Mardi soir, je l'ai draguée sans même m'en apercevoir, je crois. On badine, on tchatchouille, et je lui propose de me donner son numéro, pour nous organiser un truc. Elle me répond clairement et frontalement "Non." Moi, m'attendant au moins à une réponse du type "Désolé mais ... J'ai un copin.", j'accuse le coup. En fait, elle avait bien un copain, mais ne me l'avait pas dit. Whatever. Me disant que je l'ai dans le derche, je me lâche encore plus sur la tchatche et on parle de tout et de rien pendant une heure. Je lui raconte mes histoires de cul. Finalement, un mec qu'elle devait voir se pointe. Je sens une gène de sa part, autant que de la part du mec. Je sens qu'un truc pas cool se passe. Je reste discuter un petit moment puis je m'éjecte.
Hier soir - 24 heures plus tard donc - je la recroise par hasard dans le même bar. J'suis inspiré. On reprend le jeu. Ou plutôt, je reprends. J'essaye un peu de kino. Ça passe moyen. Lorsque je tente de dégager ses cheveux de son front, elle s'éloigne. J'ai un peu les boules. Pourtant, je sens que je lui plais. Elle me suit lorsque je sors fumer, nos yeux ne se lâchent pas pendant de longs instants.
Finalement, alors que je retente d'escalader de nouveau, voyant qu'elle bloque, je décide de freezer (c'est bon ça. C'est de la putain de technique qui tache, mais qu'est-ce que ça fonctionne bien, au final). Je parle avec d'autres personnes autour, je la regarde à peine. J'envoie du SMS alors qu'elle est à coté de moi. Lorsqu'on recommence à parler, elle ne se refuse plus à moi.
À peu près au même moment, il s'est passé un petit truc que je ne comprends pas. Lorsqu'elle bloquait, j'avais prévu de lui faire un petit speech. Le contenu devait être, en gros : "Comme tu l'as sans doute compris, tu me plais. J'ai l'impression que je ne te laisse pas indifférent non plus. Pourtant, tu bloques. J'ai l'impression que c'est pour te prouver que tu ne te laisses pas amadouer par un homme facilement. Ou bien, quoi ?" Bon, je sais, ce genre de discours est censé être à proscrire. Mais bon. J'avais envie d'explorer.
Finalement, lorqsue je commence à lui sortir mon speech, et que je lui explique qu'elle me plait bien, elle me regarde avec de gros yeux et me répond "Comment ça ? Ah bon ???". C'est pas sur le ton de l'ironie. Elle avait vraiment pas compris. Et là je me dis : mais WTF ? Je l'avais branchée dans un bar, je lui avait demandé son numéro, j'avais pas arrêté de passer mes mains dans ses cheveux, et elle n'a pas compris qu'elle me plait ? Chelou. Je comprendrai jamais vraiment les femmes, je crois. Finalement, je suis jamais allé au bout de mon speech. À partir de ce moment, elle s'est vraiment laissée aller. Ça lui avait fait plaisir et on aurait dit que ça l'avait mise en confiance.
Finalement, elle me propose de me payer une bière de plus (note: lorsqu'une femme vous propose un verre, elle veut baiser). Je lui propose d'aller plutôt chez moi, tout proche, boire une vodka et écouter de la musique. En tout bien tout honneur, bien sûr. On est allés chez moi, on a baisé. Bon, ça a pris un peu de temps, quand même. J'essayais de la chauffer et elle me disait d'arrêter. Et dès que j'arrêtais, elle collait son cul sur ma bite en se frottant bien à fond ...
Là, je suis putain de naze. Me faut un apéro, je crois.
LFG.