[FILM] Interstellar
Spoiler alert.
Interstellar, j'ai accroché à l'histoire (surtout grâce à la performance de McConaughey) mais les personnages et le scénario sont vide et cliché.
Un méchant qui apparaît, la fin Hollywoodienne, la mort de l'équipage dont on s'en tape complet car aucune personnalité.... rien de bien original (Il a quand même évité le cliché du noir qui meurt toujours en premier)
L'intrigue du film est très mal exploité car juste pendant 20 min du film, on parle de la famine de coloniser d'autre galaxies et on ma vendu ce film comme étant un gros questionnement sur le futur de l’humanité, mais durant le restant du film cela se réduit à un voyage dans l'espace avec une romance impossible.
Je pense que si il y aurait eut un meilleur équilibre dans la répartition du temps entre le voyage dans l'espace et le travaille de Murphy sur la terre pour trouver des solutions où se poser des questions sur comment sauver l'humanité, sa permettrait au spectateur de rester concentré sur l'intrigue principale qui est de trouver un moyen de sauver la race humaine.
Pour moi Interstellar n'est ni bon ni mauvais, un film agréable a regarder.
Interstellar, j'ai accroché à l'histoire (surtout grâce à la performance de McConaughey) mais les personnages et le scénario sont vide et cliché.
Un méchant qui apparaît, la fin Hollywoodienne, la mort de l'équipage dont on s'en tape complet car aucune personnalité.... rien de bien original (Il a quand même évité le cliché du noir qui meurt toujours en premier)
L'intrigue du film est très mal exploité car juste pendant 20 min du film, on parle de la famine de coloniser d'autre galaxies et on ma vendu ce film comme étant un gros questionnement sur le futur de l’humanité, mais durant le restant du film cela se réduit à un voyage dans l'espace avec une romance impossible.
Je pense que si il y aurait eut un meilleur équilibre dans la répartition du temps entre le voyage dans l'espace et le travaille de Murphy sur la terre pour trouver des solutions où se poser des questions sur comment sauver l'humanité, sa permettrait au spectateur de rester concentré sur l'intrigue principale qui est de trouver un moyen de sauver la race humaine.
Pour moi Interstellar n'est ni bon ni mauvais, un film agréable a regarder.
Oui mais ce n'est pas du cinéma d'anticipationVenusian a écrit :Et puis t'es fan de Star Wars (moi aussi, certes), tu veux que je t'énumère toutes les incohérences scientifiques ? Je commence par ou ?


OkMais sinon oui, quand quelqu'un n'aime pas un film que j'ai adoré, je préfère que ça soit franc, sans aucun accroc, et qu'il n'y ait aucune nuance


SPOILER ***
Comme pour Sonkei, j'ai un problème avec le traitement de l'intrigue. Pour moi, il y avait trop d'allers-retours Terre - Espace dans ce film. Ca donnait l'impression qu'ils ne savaient pas ce qu'ils voulaient.
J'aurais préféré qu'ils envoient une communauté d'humains triés sur le volet façon Noé sélectionnant chaque espèce animale avant le déluge, qu'ils les mettent dans une grosse navette spatiale ou dans plusieurs navettes chacune en partance pour l'un des 12 mondes.
Et après un adieu émouvant à la Terre - les humains restant sur place sachant pertinemment qu'ils seraient les derniers de l'espèce humaine sur Terre - ils seraient partis, inquiets mais plein d'espoir vers de nouveaux horizons.
A partir de là, on ne serait pas revenu sur Terre, fini. S'en seraient suivies de nombreuses péripéties jusqu'à ce qu'une poignée d'humains parvienne à établir le premier campement et là : Fin du film.

Bon ce sera peut-être le scénario d'un prochain film.
Merde, argument de mauvaise foi grillé :'(Oui mais ce n'est pas du cinéma d'anticipationEt dans ce cas-là tout est permis
(pourtant ça passe parfois, quand je brandis l'argument Star Wars aha)
Et pourtant, moi j'ai trouvé que c'était sacrément bien ficelé comme intrigue et les aller-retour étaient complètement justifiés, notamment pour nous amener à cette fin qu'il était nécessaire de préparer.Comme pour Sonkei, j'ai un problème avec le traitement de l'intrigue. Pour moi, il y avait trop d'allers-retours Terre - Espace dans ce film. Ca donnait l'impression qu'ils ne savaient pas ce qu'ils voulaient
Oui, mais ce n'était absolument pas cette histoire là qui était à raconter dans Interstellar.J'aurais préféré qu'ils envoient une communauté d'humains triés sur le volet façon Noé sélectionnant chaque espèce animale avant le déluge, qu'ils les mettent dans une grosse navette spatiale ou dans plusieurs navettes chacune en partance pour l'un des 12 mondes.
Et ce genre de scénar est très très difficile à maitriser, car on peut tout de suite partir dans tous les sens.
Interstellar est une histoire forte car il n'y a que très peu d'éléments d'intrigue milkés (jargon), c'est à dire essorés jusqu'à la dernière goutte et c'est ça qui en fait un très grand film.
Oui d'accord, mais c'est pas du tout la même histoire encore une fois. De plus ce que tu décris là est un autre genre de films.A partir de là, on ne serait pas revenu sur Terre, fini. S'en seraient suivies de nombreuses péripéties jusqu'à ce qu'une poignée d'humains parvienne à établir le premier campement et là : Fin du film
C'est un peu comme si tu disais "oh j'aurai préféré voir un western" en allant voir un film de cape et épée.
C'est pas du tout de la même chose qu'il s'agit.Venusian a écrit : Et puis t'es fan de Star Wars (moi aussi, certes), tu veux que je t'énumère toutes les incohérences scientifiques ? Je commence par ou ?
Le Space Opera, ça prétend pas être juste scientifiquement. Comme d'habitude avec les films de Nolan, c'est un problème de cohérence interne. Ça prétend être solide scientifiquement et être dans un monde qui est le prolongement du nôtre, donc mêmes lois physiques, mais il viole des trucs qui sont parfaitement établis.
C'est comme s'il faisait un film en disant que c'est une histoire vraie et disait que bozzo le clown était le président de tel ou tel pays
(Hum, mauvais exemple, mais tu m'as suivi),
Ou que les mecs peuvent voler par le pouvoir de la pensée et que c'est très commun.
Les trous noirs, à proximité, la matière commence à se désintégrer sous l'effet de la gravité. On "entend" même les étoiles "crier" quand elles sont absorbées (c'est même ainsi qu'on les détecte). Donc à moins que le mec utilise le numéro de la ligne anti relou je lui prédis pas un avenir radieux;)
Après il est peut être censé utiliser un gimmick technologique qui permettrait de se jouer de ça dans le film (je sais pas, je ne l'ai pas vu, le message de Lucie confirme un peu ce à quoi je m'attendais même si j'ai aimé 2001).
Mais le problème n'est pas d'être réaliste. Juste d'être cohérent.
Tant que le film respecte les personnalités des personnages et son propre univers et les règles posées ça va, sinon c'est une facilité scénaristique ou une faute, suivant de quoi on parle.
Cela dit, en l'occurrence si on se détache de ça et qu'il n'y a rien d'autre de trop mal fait ça peut faire un très bon film (simplement ça mérite pas d'être encensé comme ça pour sa justesse scientifique? ).
Mais c'est toujours le problème de la différence entre les gens qui veulent se divertir quel que soit le prix et ceux qui veulent que ce soit carré quel que soit le prix. Les deux approches se valent mais ils ne peuvent pas se comprendre.
Par contre pour le milking, le sauveur de l'humanité solo qui va à l'encontre de l'inconnu, l'apocalypse, la mission suicide, le voyage dans le temps, les trous noirs, c'est juste la base du scénario et c'est usé jusqu'à la corde.
Oui pour le space opéra vs anticipation, je sais, j'ai juste tenté une saillie de mauvaise foi, mais je savais très bien que Lucie ne tomberai pas dans le piège (ou en tout cas j'aurai été très étonné aha).
Pour la cohérence globale du film, ça va, moi j'y ai cru. On peut décortiquer le film après coup, mais je n'oublierai pas la sensation que j'ai eu tout au long du film, et les quelques minutes ou je suis resté sur mon siège pendant le générique de fin.
Il a quand même mis un gros obstacle interne au protagoniste, bien exploité, et il a évité les pièges comme tenter d'ajouter une histoire d'amour secondaire, par exemple.
Pour la cohérence globale du film, ça va, moi j'y ai cru. On peut décortiquer le film après coup, mais je n'oublierai pas la sensation que j'ai eu tout au long du film, et les quelques minutes ou je suis resté sur mon siège pendant le générique de fin.
Oui, mais l'histoire du sauveur de l'humanité est racontée depuis 2000 ans hein (voir plus, la légende de Gilgamesh est encore plus vieille). Le tout est de savoir raconter la sienne, et Nolan a bien réussi.Par contre pour le milking, le sauveur de l'humanité solo qui va à l'encontre de l'inconnu, l'apocalypse, la mission suicide, le voyage dans le temps, les trous noirs, c'est juste la base du scénario et c'est usé jusqu'à la corde.
Il a quand même mis un gros obstacle interne au protagoniste, bien exploité, et il a évité les pièges comme tenter d'ajouter une histoire d'amour secondaire, par exemple.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Oui le 01.12.14, 20h37 par MaryeL
Bon, bon, on va s'arrêter là, on ne va pas se battre ! 

Meuu non 
Faut bien qu'il y ait quelques personnes qui n'ait pas aimé (ou qui se se sont trompés de salle, j'envisage cette possibilité aussi), ça paraitrait suspect sinon.

Faut bien qu'il y ait quelques personnes qui n'ait pas aimé (ou qui se se sont trompés de salle, j'envisage cette possibilité aussi), ça paraitrait suspect sinon.
Oui et non.J'aurais préféré qu'ils envoient une communauté d'humains triés sur le volet façon Noé sélectionnant chaque espèce animale avant le déluge, qu'ils les mettent dans une grosse navette spatiale ou dans plusieurs navettes chacune en partance pour l'un des 12 mondes.
Et après un adieu émouvant à la Terre - les humains restant sur place sachant pertinemment qu'ils seraient les derniers de l'espèce humaine sur Terre - ils seraient partis, inquiets mais plein d'espoir vers de nouveaux horizons.
En fait, moi j'ai trouvé justement que le rattachement à la terre était le gros point fort de ce film.
Je suis pas du tout une fan de science-fiction, parce que je trouve ça souvent trop froid et loufoque. Ce film m'a apporté exactement ce qu'il manquait: les émotions.
Ici je trouve que l'alternance terre-espace est primordiale, car elle est le noeud de l'émotion du film. Le héros a beau être un cosmonaute, c'est avant tout un père qui a laissé ses enfants derrière lui; il est physiquement dans l'espace, mais son coeur est sur terre. Il lui est impossible de ne pas regarder en arrière, car c'est pour cette raison même qu'il a accepté de se lancer dans ce projet suicide.
S'il n'y avait pas eu ce lien familial, je crois que j'aurais beaucoup moins vibré. La mission n'aurait pas eu la même légitimité - parce que trouver une planète pour perpétuer l'espèce, je trouve que ça n'a pas de sens. Là, c'était une réaction de protection et d'amour.
C'est cul-cul mais ça me touche.
Sinon, je suis d'accord pour la fin du film, un peu bisounours et assez improbable; c'est peut-être le seul point faible.
Ah oui et j'ai adoré le morceau au piano que tu as mis Lucie, même s'il est répétitif ahah; du coup normal que j'aie adoré la musique du film!
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] 100% d'accord le 01.12.14, 19h43 par amelia
Bon, eh bien tant mieux alors ! :)Ah oui et j'ai adoré le morceau au piano que tu as mis Lucie, même s'il est répétitif ahah; du coup normal que j'aie adoré la musique du film!
Sur l'extrait suivant, on entend à partir de 3 min 44 le passage auquel je faisais référence :
[youtube][/youtube]
*** Semi-spoiler***
Remarque d'une bonne copine:
Mais c'est quelque-chose à assumer. Quand on aime une sous-culture, qu'on l'a explorée de fond en comble, on se doit de ne pas faire son vieux blasé. Question de loyauté.
"Les nouvelles de science-fiction, c'est bon, mangez-en."
(et ne venez pas cracher dans la soupe...)
En conséquence, avec un tel niveau de mise en scène, de narration, de souffle, et d'exploitation équilibrée des ambitieuses 2h et 50 minutes, je dis BRAVO. Sans chichis et sans réserves d'aucune sorte
Remarque d'une bonne copine:
Pour ma part je déplorerais surtout des rebondissements et un dénouement final (cette histoire par rapport à la nature réelle des visions de le fille du héros...) plutôt faciles à anticiper pour un viel habitué des films de science-fiction (et, surtout, des livres et nouvelles de science-fiction).la bonne copine a écrit :Le lien entre les personnages de l'expédition et leurs proches sur terre est un ressort de narration en titane renforcé, basé sur une réalité scientifique très peu explorée jusqu'ici dans les films de science-fiction : le défilement du temps différent entre ceux qui font le voyage et ceux qui restent à la maison.
ça nous fait donc un film en quatre dimensions, ce qui l'enrichit de façon énorme et originale.
Mais c'est quelque-chose à assumer. Quand on aime une sous-culture, qu'on l'a explorée de fond en comble, on se doit de ne pas faire son vieux blasé. Question de loyauté.
"Les nouvelles de science-fiction, c'est bon, mangez-en."
(et ne venez pas cracher dans la soupe...)
En conséquence, avec un tel niveau de mise en scène, de narration, de souffle, et d'exploitation équilibrée des ambitieuses 2h et 50 minutes, je dis BRAVO. Sans chichis et sans réserves d'aucune sorte