Halalala, ma relation avec mon père... Comment dire, houleuse? Déjà quand j'étais petit à 8 ans je l'aimais pas. Les seuls conversation que j'ai avec finalement, c'est l'argent. Parfois on parle de fille, mais bon, ça m'aide pas tant que ça. Les échecs que j'ai eu avec les filles d'ailleurs, je lui met un petit peu sur le dos(mais pas entièrement, j'avais cas agir autrement). Si j'avais eu plus confiance en moi, si on m'avait plus considéré comme un homme, si on m'avait dit comment agir, p-e que je n'aurai pas été dans un état dépressif lors de ma première année universitaire. Bref, à 21 ans, il me considère toujours comme un enfant, m'insulte souvent. Mais j'avoue ne pas être non plus le fils idéal(si ça existe).
Quand à ma mère, elle, très gentille, trop gentille p-e, la perle rare dont on parle parfois. Mais elle non plus n'aurait pas pu m'aider question fille. Pourtant, je préfère en parler avec elle. Elle me donne pas toujours confiance en moi, mais déjà plus que mon père à ce niveau.
Alors si je raconte ma vie, c'est pour avoir un avis nuancer sur la question: sommes nous déterminé par nos parents? Cela dépend des cas, certaines personnes sont extrêmement influençable, d'autres moins. Ou encore certaines personnes seront plus influencé par leur groupe d'amis(souvent les filles). Moi personnellement je recherche toujours la validation auprès de ma mère. Mon père moins, il ne m'a jamais félicité et donc quand je fais quelque chose c'est plus pour l'emmerder qu'autre chose. Je suis au fond l'illustration parfaite du complexe Oedipien.
Un peu de psy : les mères et les fils...
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je voudrais savoir si le complexe d'Oedipe est toujours une référence, étant basé sur la société de l'époque de Freud.
est-ce que le mécanisme reste globalement valable ..
et y a-t-il des cas où des enfants ne passent pas ce cap, ne le vivent pas, soit par rapport à la mère, soit par rapport au père...
comment évolue alors leur sexualité ?
est-ce que le mécanisme reste globalement valable ..
et y a-t-il des cas où des enfants ne passent pas ce cap, ne le vivent pas, soit par rapport à la mère, soit par rapport au père...
comment évolue alors leur sexualité ?
hum, j'ai lu vite fait quelques livres ..
si le complexe se passe pas trop mal, on a souvent une névrose résiduelle ;
par contre si on n' a pas accès au complexe, c'est une psychose...
si le complexe se passe pas trop mal, on a souvent une névrose résiduelle ;
par contre si on n' a pas accès au complexe, c'est une psychose...
D'apres mon expérience, le comlexe d'oedipe reste un concept, et comme tout concept, il ne recouvre pas la totalité de l'expérience de l'enfant.
De plus, on est déterminé par nos parents, certes, mais pas que par eux.
Ma mere est du genre omniprésente, relation fusionnelle et mon pere a été plutot absent (rupture des parents quand j'avais 5 ans), pour autant, si cela m'a rendu assez insécure dans mes relations (comprendre : tendance à la dépendance affective, au One Itis), je peux quand même constater que les expériences, les choses apprises sur FTS et autres m'ont fait franchir un cap.
Il ne s'agit pas de "barrieres", mais de "points d'ancrages" que l'on peut dépasser / sublimer, sans pour autant les rejeter totalement.
De plus, on est déterminé par nos parents, certes, mais pas que par eux.
Ma mere est du genre omniprésente, relation fusionnelle et mon pere a été plutot absent (rupture des parents quand j'avais 5 ans), pour autant, si cela m'a rendu assez insécure dans mes relations (comprendre : tendance à la dépendance affective, au One Itis), je peux quand même constater que les expériences, les choses apprises sur FTS et autres m'ont fait franchir un cap.
Il ne s'agit pas de "barrieres", mais de "points d'ancrages" que l'on peut dépasser / sublimer, sans pour autant les rejeter totalement.
Amusant, j'ai exactement le même passé (ils se sont simplement séparés plus tôt) et j'ai exactement les mêmes "problèmes" que toi, comme quoi...Ma mere est du genre omniprésente, relation fusionnelle et mon pere a été plutot absent (rupture des parents quand j'avais 5 ans), pour autant, si cela m'a rendu assez insécure dans mes relations (comprendre : tendance à la dépendance affective, au One Itis), je peux quand même constater que les expériences, les choses apprises sur FTS et autres m'ont fait franchir un cap.
Pour en revenir au complexe d'oedipe, bien sûr qu'il est toujours d'actualité, et plus que jamais avec le nombre croissant de divorces !
En fait, l'Homme est soumis à deux types de pulsions : de vie (eros) et de mort (thanatos). A la base, l'enfant est pris dans un flot de multiples pulsions qu'il ne contrôle pas, Freud parle alors de "petit pervers polymorphe". Tout l'intérêt de l'oedipe est justement de structurer ces pulsions afin de donner un être adulte stable et équilibré.
La première grande étape de l'oedipe a lieu vers 3-4ans correspondant à l'entrée de l'enfant dans la scolarité, il subit alors une certaine normalisation et un ensemble de règles qu'il doit respecter. C'est une période de latence où il refoule toutes ses pulsions, puis ce bon vieux complexe fait un come back pendant la puberté, c'est à ce moment que l'individu devra le refouler définitivement.
Pour que l'oedipe fonctionne, il faut que la mère laisse une place à une tierce personne masculine dans le cocon familial, l'enfant sera alors confronté à un nouveau discours : celui du père. C'est avec ce mélange de deux discours qu'il pourra se construire.
A terme, trois instances sont mises en place de façon complémentaires :
- Le Moi constitué par les identifications aux éléments du père et de la mère
- Le Ca d'où vient l'ensemble de nos pulsions
- Le Sur Moi qui devra refouler ces pulsions, c'est l'héritier de l'instance parentale, de la question du père
C'est là que vous voyez l'importance de faire son complexe d'oedipe, si un individu le fait mal il pourra subir des dysfonctionnements (voire une absence) de son Ca, permettant aux pulsions de s'exprimer (folie, perversion, etc...).
Pour conclure, on parle souvent du complexe d'oedipe comme de l'attirance d'un garçon pour sa mère mais c'est en fait l'opposé. L'oedipe correspond à l'intervention du père et de ses substituts qui vient interdire la mère à l'enfant, c'est la mise en place de ce triangle qui forme une violence symbolique très importante pour le développement de l'enfant.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] Merci ! :) le 07.03.10, 15h26 par marie