madaniso a écrit :Serial a écrit :Ça m'a achevée : je lui ai dit que je couchais avec qui je voulais, que ce n'était pas son affaire et qu'il allait rentrer tout seul dans son camping.
Le plus triste ? Il m'envoie régulièrement des messages sur Adopte et par SMS pour qu'on se revoie...
(ce que j'ai mis en gras) Une nuance que beaucoup de mecs ont du mal a comprendre j'ai l'impression. C'est pas parce que tu t'es déplacée pour le voir que tu doit ou va forcement coucher avec lui.
Mais chaud ton histoire quand même.
Il y a beaucoup de mecs comme ça ^^. Mais bon ça fait pitié quand même. Faut quand même avouer que si on couche avec une fille, c'est parce qu'elle nous plait (physiquement et mentalement) et que si elle nous plait, c'est qu'on a réussi à la séduire aussi.
Du coup, ce genre de mecs à la limite, ils vont au bois de Boulogne, 40 euros, l'affaire est réglée. Mais non ils ont encore trop de fierté pour faire un forcing en lui demandant limite de faire du social en couchant avec lui.
Alors... Par où commencer ?
Par cette histoire de 50€ qui ont glissé de ma poche ? elle est vraie.
Et je peux vous dire que quand vous avez passé trois semaines à faire des économies de bouts de chandelle pour cause de budget strictement limité et que ce genre de mésaventure vous arrive en toute fin de parcours, ça fait mal au cul (littéralement puisque, ayant dû piocher dans mes réserves, je me verrai par la suite contraint de faire une passe dans des conditions no safe pour pouvoir payer la réparation du joint de culasse et ne pas avoir à abandonner ma caisse en pleine cambrousse).
Maintenant, je replace l'histoire dans son contexte :
Je suis un trentenaire célibataire. J'avais une belle bande de potes mais désormais ils sont tous casés, en train de faire des enfants. Je ne sais pas quoi faire de cet été de vacance.
J'ai vécu 7 ans à Paris, disons que je n'ai pas réussi à percer et ça s'est soldé par un retour plutôt piteux en province (le mood est assez clairement celui du film Lonesome Jim). Je me souviens de toutes ces fois où j'ai ressenti comme un grand manque de ne pas avoir de voiture pour échapper à Paris, pour m'échapper de Paris. Et qu'il y avait tous ces sites touristiques dans un rayon de seulement quelques dizaines de km mais dont la visite a toujours été repoussée à des calendes qui se sont révélées grecques.
Alors je pars à l'aventure pour trois semaines. Une espèce de road-movie en Ile-de-France, de camping en camping : je mets la tente dans le coffre et je prends la route.
Pour joindre l'utile à l'agréable, je m'inscris sur Adopte ; et forcément je me localise à Paris même (vers Montmartre...). Je vais réussir à décrocher quelques dates mais ça ne va pas matcher. Globalement, je me retrouve quand même assez rapidement coincé d'un côté ou un autre par mon gros fake.
Avec Lux, on a commencé à discuter au tout début (le premier jour je crois bien) de mon inscription. Elle a un profil intéressant. Très intéressant même. Trop : les autres profils sont fades à côté, j'ai beau passé des heures sur Adopte, elle reste la number one, de loin.
Mais : au début, je ne la sens pas intéressée plus que ça ; après, je l'idéalise et je ne me sens pas à la hauteur ; à la fin je serai rattrapé impitoyablement par mon fake. Il y a un compte à rebours, nous perdons du temps à badiner, je repousse la date du retour de deux jours mais la dead line finit par arriver. Et c'est comme ça que je vais débouler à Nation à une heure tardive, le coeur battant mais dans une configuration périlleuse.
Mais je n'arrivais pas d'un camping (!), depuis deux ou trois nuits j'avais pris mes quartiers dans un hôtel en banlieue. Quand nous serons à ma voiture à la fin, je sortirai effectivement le cognac de la boîte à gants... mais aussi deux verres du coffre. C'est là que je lui montre la tente (qui est en vrac dans le coffre). Donc la tente ne pouvait pas être à nous attendre du côté de Vincennes ou je sais pas où. CQFD