Posté : 16.09.05
Electrik nous sommes dans une situation similaire.
Je suppose que comme moi tu as fait de gros progrès socialement.
Peut être que comme moi tu arrives à impressionner les gens, quelque soit leur sexe, que tu t'ouvres à eux , mais qu'il reste cette barrière à dégommer.
Anecdote:
J'ai 11 ans, une de mes dents va tomber.
Je ne suis pas un gamin douillet, j'ai vécu pleins d'opérations, des accidents et des blessures, j'ai même été opéré quelque fois à vif, bref.
Pourtant ce soir là dans la salle de bain, je tremble devant une pauvre dent qui ne veut pas partir.
Je focalise tellement sur cette dent qui me gène que la douleur anticipée me fait oublier que j'ai vécu 100 fois plus dur sans me poser tant de questions.
Cette dent est personnifiée : elle est là pour m'en faire baver, elle est contre moi pour me faire souffrir.
Je l'attache alors au robinet... Car il faut bien la retirer et je ne me sens pas de le faire à la main.
Mais c'est encore pire, je bave devant le mirroir, avec qq sanglots, j'ai complétement oublié qui j'étais, d'où je venais pour ne voir, n'attendre, n'anticiper, trembler avant la souffrance certainement énorme que je vais éprouver.
Toutes mes perceptions sont dirigées vers la dent, je commence même à trouver la ficelle dégueulasse, irritante.
Un proche m'appelle alors! je me redresse brutalement et...
La dent est partie...
Tout un film pour pas grand chose.
Ca s'appelle une fixette, et c'est normal d'en faire une, pas normal d'y perdurer. Faut quand même mettre en application à un moment où à un autre.
Voilà, si tu sais faire les parallèles ;)
Je suppose que comme moi tu as fait de gros progrès socialement.
Peut être que comme moi tu arrives à impressionner les gens, quelque soit leur sexe, que tu t'ouvres à eux , mais qu'il reste cette barrière à dégommer.
Anecdote:
J'ai 11 ans, une de mes dents va tomber.
Je ne suis pas un gamin douillet, j'ai vécu pleins d'opérations, des accidents et des blessures, j'ai même été opéré quelque fois à vif, bref.
Pourtant ce soir là dans la salle de bain, je tremble devant une pauvre dent qui ne veut pas partir.
Je focalise tellement sur cette dent qui me gène que la douleur anticipée me fait oublier que j'ai vécu 100 fois plus dur sans me poser tant de questions.
Cette dent est personnifiée : elle est là pour m'en faire baver, elle est contre moi pour me faire souffrir.
Je l'attache alors au robinet... Car il faut bien la retirer et je ne me sens pas de le faire à la main.
Mais c'est encore pire, je bave devant le mirroir, avec qq sanglots, j'ai complétement oublié qui j'étais, d'où je venais pour ne voir, n'attendre, n'anticiper, trembler avant la souffrance certainement énorme que je vais éprouver.
Toutes mes perceptions sont dirigées vers la dent, je commence même à trouver la ficelle dégueulasse, irritante.
Un proche m'appelle alors! je me redresse brutalement et...
La dent est partie...
Tout un film pour pas grand chose.
Ca s'appelle une fixette, et c'est normal d'en faire une, pas normal d'y perdurer. Faut quand même mettre en application à un moment où à un autre.
Voilà, si tu sais faire les parallèles ;)