Allez, comme promis, compte-rendu de la onzième chronique, ça fait quelques jours que je vous tease avec ça, la voilà

EDIT : j'ai bien conscience que c'est du niveau Epic Fail, mais j'ai préféré le partager ici et "l'assumer" dans mon journal. Au delà des leçons que j'en tire, ça reste finalement (relativement) drôle, si on le prend avec assez de recul. C'est certes du gros facepalm comme certains ont pu l'indiquer en dessous, mais il n'y a en soi pas mort d'homme. Et je garde un plutôt bon souvenir de ces événements. Juste, faire preuve de plus de discernement quand la situation se représentera aidera grandement !
Cette fois-ci, point de Tinder ou autres applications. Juste une rencontre entre camarades du CAPES sur Bruxelles pour tenter de mobiliser les troupes : pour la faire simple, il faut être le nez dedans pour s'en rendre compte, mais la formation de (futur) prof souffre de nombreux - trop nombreux - défauts.
Et une fois les résultats des partiels entre les mains, nous avons commencé à nous poser de nombreuses questions, surtout vis-à-vis d'un cours qui cote une séquence de cours qu'on va donner, mais sans tenir compte du contexte dans lequel ce cours sera donné; où des étudiants qui ont reçu avec la double autorisation pour partir en stage se sont retrouvés avec des 10 faiblards, voire des 9 ou même des 7 ! Et c'est sans parler des membres du jury qui ne lisent même pas la séquence...
Bref, c'est un problème parmi de nombreux autres. Et on avait décidé de se réunir entre individus de bonnes volontés pour voir qui était prêt à se mobiliser pour transmettre nos critiques et doutes à l'administration.
...
Spoiler alert : on était trois le soir de la rencontre venu

Nous avons donc enchaîné sur la chose la plus intéressante et constructive à faire après être arrivés à cette conclusion : boire des bières !

Et après avoir bu quelques bières dans une ancienne maison de maître art-déco, nous avons bougé vers une autre place, plus dansante histoire de bouncer nos bodies sur le dancefloor. Enfin, surtout moi, l'un des trois compères devait rentrer avec le dernier tram et l'autre, la quarantaine chez qui je dormais, éclusait des bières avec des amis à lui.
Me voilà donc seul sur le dancefloor, profitant de la musique et faisant l'air de rien un petit check up de la salle, de la population, des nanas... ça se présentait bien : les mecs étaient étaient cools et les nanas mignonnes.
Et alors que je me trémoussais sur de la disco année 80, une nana vient dans ma direction et me branche de suite.
Alors là, je vais essayer de faire simple. Cette nana est juste très bien roulée : brune, 1m70 environ, plutôt bien roulée, charmante dans son attitude, sa manière de s'exprimer et portant une de ces robes... j'ai encore du mal à dire si c'est elle qui mettait la robe en valeur ou l'inverse

On va l'appeler Sacha.
Et pendant que je me bounçais aux côtés de Sacha, il y avait sa coloc' et amie, Solange qui était un peu plus à l'écart. Et quelque part, elles se complétaient bien : une brune exubérante et avenante et de l'autre côté une nana aux cheveux châtain clair, introvertie, à la beauté discrète, mais bien présente.
Et petit à petit, Sacha l'introduit dans la discussion, dans notre petit groupe, incitant Solange à danser avec nous, à un peu se lâcher. Et après que je sois allé fumer une clope avec mon pote qui éclusait les bières dans son coin, je reviens, et trouve les deux collocs avec un gars, dans cet ordre : Sollange, Sacha et le mec. Me mettant entre Solange et Sacha, je repars à l'attaque du côté de Sacha et c'est là qu'elle me lâche cette phrase avec un regard oblique entendu :
"mec, occupe-toi un peu de ta gauche

Et là je commence à comprendre : que ce soit sous la demande de Solange ou non, Sacha avait fait l'entremetteuse ! J'avais donc la voie libre pour me lancer

Du coup j'ai concentré mes efforts sur Solange, qui peu à peu que la conversation avançait, le lâchait, rigolait, et prenait un réel plaisir à parler avec moi, "convaincue qu'elle est que je vais être un excellent prof !"
Sacha étant revenue avec nous, on continue à danser à trois, tantôt à deux, tantôt je m'écartais.
Et à un moment où je me suis écarté, le "drame" ('fin, c'est plus proche du tragicomique que du drame gréco-romain

Autant dire que ça a de suite changer l'ordre de mes priorités (sans doute que j'aie trouvé que ça allait plus vite avec elle ?) : je me suis immédiatement tout à fait concentré sur elle : la rejoindre pour encore la bécoter puis aller fumer avec elle, ce qui a valu quelques échanges surréalistes :
"Pourquoi tu m'embrasses ?"
"Parce que tu m'as embrassé, tiens

"Mais je te connais même pas !"
"Moi non plus, ça nous fait un point commun

Et revenu à l'intérieur, j'ai de suite remarqué une chose : Sacha et Solange n'étaient plus là. Et là, j'ai commencé à comprendre certaines choses : je me suis probablement grillé auprès des deux collocs en bécotant l'autre nana.
Boulet !

Et si j'avais au mouns été chez l'autre nana, je ne dis pas, ça aurait été cool. Mais là, elle est devenue elle-même hyper-froide et limite agressive, soit qu'elle me niait la gueule ou soit qu'elle répondait hyper-froidement, limite agressif. Faut croire que j'étais tombé sur une meuf bien imbibée/un peu tarée sur les bords, avec qui l'idée de rentrer avec était morte-née

Ça à la rigueur, ballec', y'a des gens chelous partout. Par contre ce qui m'a bien plus foutu la haine, c'est le fait d'avoir laisser filer Sacha et Solange alors que ça avait l'air de bien se présenter avec la seconde... sans même avoir pensé à prendre leurs coordonnées

Résultat des courses, je suis finalement rentré avec mon pote chez lui, ce qui nous a valu une traversée de Bruxelles d'une heure de marche dans le froid, sous la neige et la pluie

Mais bon cette sortie aura eu du bon : les gamins de mon pote sont bien élevés et m'ont aidé à trouver un essuis de bain pour la douche et à faire du café le lendemain matin, après m'avoir réveillé (je dormais sur un canapé au salon, ils m'ont réveillé en allant prendre leur petit déjeuner)

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Bref, une petite histoire tragicomique (surtout comique d'ailleurs) qui me fait plus rire qu'autre chose. Et qui m'apprendra à prendre assez tôt les coordonnées des meufs que je croise, qui me plaisent, et à qui j'ai l'air de plaire

Prochain date si tout va bien : demain soir
