Yop ! Après réflexion, je re-poste le récit de la troisième chronique tel que rédigé très tôt ce matin : je le trouve bien torché et qu'il retranscrit fidèlement les événements qui se sont déroulés.
Juste, il a été écrit sur le coup de l'exitation et de l'euphorie de l'une des soirées les plus dingues que je n'ai jamais vécu, ce qui n'a pas laissé la place pour exprimer clairement deux ou trois idées importantes que je développe en fin de récit dans une balise.
Le contenu de cette balise est complémentaire au récit et vaut aussi la peine d'être lu avec, c'est un ensemble. S'il vous plaît, faites cet effort
Merci à vous et bonne lecture
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Troisième chronique : charbons ardents, drogues et WTF
Bon, les petits loups, c'est avec un sourire béat que je vais vous raconter mon aventure de cette nuit. Liquidons déjà les questions de bienséance préliminaires (mais nécessaires) : la drogue,
C'EST MAL. Donc les enfants, ne faites jamais comme moi, mes potes et tous les gens de la soirée où j'étais.
Ensuite, mettons les choses au point : on m'aurait dit il y a quatre ans que j'aurais vécu une soirée pareille, je ne l'aurais pas cru. Et pourtant. J'ai encore du mal à y croire.
C'est du pur mélange d'épic win (pour moi et mon pote), d'epic loose (ah mais le con que j'ai été !), et surtout de WTF over 9000 (mais si je n'avais pas été blaireau sur le coup, il n'y aurait pas eu tout ce wtf).
Je crains qu'avec cette chronique, je vais mettre la barre très, très haut pour la suite de mes récits.
Reprenons les choses depuis le début.
Pour ceux qui ne savent pas, je dois beaucoup à un pote "de la vraie vie" dans tous les changements que j'ai entrepris. Quelque part, il était en première ligne pour me soutenir, FTS étant la ligne plus réflexive. Pour moi je suis redevable à mon pote et FTS à 50/50 pour l'homme sur la route de l'épanouissement que je suis.
Ce pote, appelons-le Harry.
Donc.
Jeudi fin de journée, Harry me parle d'une soirée. De l'electro. Je n'ai jamais fait de festival électro. Pas vraiment mon truc, mais bon. C'était un week-end maussade et je devais bien m'occuper. Puis bon, toute nouvelle expérience est bonne à prendre. Aussi tôt dit aussi tôt fait, me voilà allégé du prix du ticket.
Nous arrivons sur place, et au début, j'avoue que ça a pris un peu de temps avant que je trouve mes marques là dedans, m'imbibe de la musique et me lance.
Et à un moment, c'est-ti pas que je vois une petite brune qui a l'air mignonne. Je fais deux-trois pas dans sa direction, commence à danser, et il ne faut pas vingt secondes pour que j'attrape sa main gauche et que nos lèvres fassent connaissance. Puis nos langues, puis ma main avec le reste de ses formes, au rythme qu'elle m'impose. Du genre "pas en dessous du t-shirt, mais je dirige ta main vers mes zones érogènes".
Et... commencent les premiers échanges. "C'est super ce qu'on fait là, mais j'ai un copain, je ne devrais pas !"; et à chaque fois elle me repoussait avec un sourire... juste avant qu'on recommence à se manger la figure avec encore plus de convictions.
Bon, y'avait un souci, à savoir l'escadrons de cock blocks qui gravitaient autour, qui au bout d'un temps ont fait barrage humain en mode "ELLE EST EN COUPLE, T'AS PAS LE DROIT, D'ABORD i"
Et là, Harry vient me glisser à l'oreille : "C'était cool, hein ? Ben la meuf elle est sous MDMA, ça rend encore plus tactile et sociable que d'habitude". Le prends pas pour toi si ses potes cockbloquent, tu vas sans doute la recroiser !"
Et... c'est à ce moment où j'en ai moi-même pris. Oh, pas grand chose, selon Harry une dose très diluée dans de la flotte et de toute façon, je suis passé à la flotte. Je veux bien toucher à ce genre de trucs pour tester, mais je reste vigilant.
Et il avait raison ! Ses potes avait beau faire écran, le résultat était une putain de passoire : ça n'empêchait pas nos étreintes pleines de convictions et de fougue.
Jusqu'au moment où elle, répétant de moins en moins qu'elle est en couple, que c'est mal, mais qui parlait de plus en plus d'envie, a eu les mains elle aussi baladeuses pour se lancer dans des caresses... vraiment intimes, que je m'empresse de lui rendre.
D'aileurs vers ce moment, un truc un peu chelou s'est passé : Harry a voulu tester voir s'il ne pouvait pas lui aussi grappier un peu... et il a aussi reçu son patin, avant de s'écarter de me laisser la voie libre.
Bon j'en étais où encore ? Ah oui, les caresses intimes ! Bon ben, là les potes sont devenus blêmes et ça a été le coup de gueule cockblockisant de l'enfer. Et je ne sais pas si c'était l'effet de la MDMA, mais je me suis senti un rien flageolant et très hésitant : est-elle en pleine possession de ses moyens ? Est-ce qu'elle sait vraiment ce qu'elle fait ? Parce que moi son copain, rien à foutre, mais faire des trucs avec une fille dont je ne suis pas certain qu'elle ait tous ses moyens, ... meh !
Et, comme un gros gland, j'ai raté le coche. 'fin, soyons honnêtes : dans le contexte d'incertitude, je pense avoir même bien agi : dans le doute niveau consentement, passer son tour est la solution toute indiquée. Mais il est un fait : Harry et la nana ont disparu des écrans radars pendant une demi-heure... et je vous laisse deviner ce qu'il s'est passé durant cette demi-heure
...
Oui, voyant que j'étais tétanisé et qu'elle était en demande active, bon ben, Harry m'a remplacé
Mais c'est pas fini ! Je retrouve ce petit monde, rediscute avec mademoiselle et Harry; et là, sans que je comprenne (Harry m'encourageant à reprendre les choses en main), nos lèvres refont connaissance. Et si les caresses sont données avec moins de fougue et de conviction, y'en a encore.
Mais on a une petite explications à un moment "Bon ben, j'ai eu une aventure avec ton pote" "Ouais, il m'a dit (avec un sourire serein)", et visiblement, la partie de jambes en l'air avec Harry a répondu à son appétit dévorant.
MAIS ! C'était sans compter le fait qu'elle est revenue plus tard, et là, ça a viré au grand WTF : nous tenant chacun Harry et moi dans le bas du dos, elle a alterné les pelles gauche, droite, gauche droite, gauche, droite, tout en étant très réceptives aux caresses pour ponctuer tout ça d'un "Le plan à trois, c'est dans tes fantasmes

?" à Harry. Et là, j'avoue, Harry et moi on s'est regardés d'un air suspicieux et il a répondu pour nous deux : meh !
Et là Harry, se sentant peut-être un peu coupable d'avoir pris ma place, s'est évertué sous influence de l'alcool et des restes de MDMA dans son sang avec force d'argumentation pour convaincre mademoiselle de faire un petit tour avec moi dans un endroit sombre : "t'as pas idée du parcours qu'il a fait en quatre ans !" "c'est par égard pour toi et pour des scrupules tout à son honneur qu'il a passé son tour !" " c'est VRAIMENT un gars bien", ...
PETITE PRÉCISION : après avoir recausé de la soirée avec Harry (à coups de grands éclats de rire et de tapes dans le dos), c'est pas *tout à fait* ça qui s'est passé à ce moment : Harry (et moi-même) ne voulant tenter le plan à trois (disons qu'on ambitionne autre chose que des silences gênés et de regards fuyants lourds de sens dans notre amitié), il avait proposé à la nénette de soit retourner faire un tour avec lui... soit d'y aller avec moi. Mais pas de formule trois en un. De même, s'il lui a effectivement propposé de faire un tour dans un coin sombre avec moi, il n'a aps fait mon éloge. Précision terminée
La MDMA redescendant chez tout le monde, elle s'est tournée vers moi et m'a sorti : "ton pote insiste pour que je fasse des choses avec toi, mais non, avec ce qu'il s'est passé, ça risque d'être bien bien glauque !" et j'ai répondu un truc du genre "bah, tu sais, de mon point de vue, au point où on en est... mais bon, ce qui importe avant tout pour moi c'est ton consentement

"
Mais rien à faire : rien de plus ne se sera passé. Harry récupérera finalement les coordonnées de la demoiselle et je n'aurai droit qu'à un baiser furtif.
Bilan de la soirée : vous vous rappelez quand je disais que dans ce journal il y aurait du win, de la loose et du WTF. Là, vous avez été servis
Honnêtement, même si je pense que sur le plan éthique je m'en sors avec les honneurs, je me mords les doigts jusqu'au sang de réaliser après-coup qu'elle savait très bien ce qu'elle faisait... Et que dans le contexte, j'aurais pu y aller sans souci.
Merde !
Mais de l'autre... oh mon Dieu le souvenir, la soirée inoubliable

! Ce WTF généralisé ! Ce rêve ! Ce genre de trucs qu'on pense ne pouvoir se passer que dans les journaux des autres ou les teen movies !
Et si de fil en aiguille, Harry sort avec la nana, ça deviendra collector
Si je dois tirer deux leçons :
1) La drogue en petites doses c'est sympa (
mais ne pas en prendre, c'est mieux)
2) Harry et moi nous sommes mis d'accord pour dire qu'emballer la même meuf à trente secondes d'intervalle et à répétition c'était drôle. Une fois. Pas plus. Si non, ça devient akward.
Allez, je vous laisse là, moi je vais dormir
A une prochaine chronique (qui risque d'être moins épique

)
Director's cut a écrit :Concernant les petites remarques complémentaires que je voulais faire
Premier truc : la MDMA. Qu'on soit bien d'accord sur ça : c'était une expérience que j'ai tenté, dans l’allégresse de la soirée. Je ne la regrette pas, mis je reconnais que c'est loin d'être la chose la plus intelligente que j'ai fait de mon expérience, mais vu que je n'ai pas le fait le con, je suis toujours en vie et me porte bien

Je n'ai pas non plus pour projet de devenir consommateur régulier. Enfin, je n'encourage personne à suivre mon exemple sur ce point.
Second point : mon attitude vis-à-vis de la nana. Je l'avoue, même si au final je le vis bien, ça me casse un peu les couilles qu'il ne se soit rien passé avec elle. Mais j'ai ma conscience avec moi. Je fais plusieurs fois allusion au consentement dans mon récit. Sans vouloir être barbant, rappelons à tout hasard que l'accord préalable de toute poupoune est une condition sine qua non à tout flirt ou partie de jambes en l'air.
Le consentement comprend trois points : son
expression enthousiaste et
éclairée.
Vu le genre de papouilles qu'on se faisait et les cochonneries qu'on se disait dans le creux de l'oreille, son consentement était exprimé de manière enthousiaste. Juste, j'avais de très gros doutes quand à son état de lucidité. C'est ça qui m'a retenu, malgré la très grosse envie de lui arracher ses vêtements.
Alors oui, j'ai peut-être raté un moment très drôle, mais le jeu n'en valait clairement pas la chandelle. Puis bon, des nanas à qui on peut chuchoter des cochonneries à l'oreille en leur faisant plein de papouilles et dont on a la certitude qu'elles sont lucides, y'en a des tas
