Sophie - Les FR so "fille"

Note : 67

le 24.01.2012 par sophie_is_happy

122 réponses / Dernière par ailether le 01.06.2013, 03h13

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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redlipstick a écrit : sophie_is_happy a écrit:
Points positifs, j'ai testé sur lui une question que je n'utiliserai qu'avec des mecs au moins aussi dingues que moi (du genre, patterns poussés vraiment improbables, quasi SF)

Un peu plus d'infos sur ce trailer ? :)
Ahhh... déjà que je vous ai livré mon "éleveuse de pingouins" et mon "c'était quoi le nom de ton doudou quand t'étais petit" (qui fonctionnent tous les deux assurément bien, pour les hommes comme pour les femmes, fieldtestés)
Celui-ci, je le teste encore un peu pour voir, mais il est un peu plus délicat... je pense être en mesure de le balancer quand je veux juste rire, mais en face d'un mec qui va vraiment me plaire, c'est limite. Je t'en dirai plus quand je l'aurai bien rodé. Promis. (si je ne le fais pas, relance moi, j'ai pas de mémoire là dessus)
[LuxLisbon pourrait bien être le membre le plus apte à commenter ce qui suit]

C'est la St Valentin. Ma première en célibataire depuis ... euh... avant ma majorité en fait ...
Et je ne me suis pas posée de question sur mon programme : j'ai mon cours de batucada (orchestre de percussions brésiliennes - samba).
Après le cours, on prend un verre avec les membres de l'orchestre. Dans le coin du bar, le seul type qui capte mon attention. Brun, bien soigné, avec sa petite cravate mauve. Je me moque de moi-même "Barney a raison : Suit up !"
Mais j'avoue, pas envie.
Non.
En fait, ce n'est pas "pas envie". C'est "pas le cran".

Avant la répèt, je sortais de ma douche inextremis, le temps d'enfiler un jean et mes converses, hop, j'ai filé. C'est sans doute le seul moment de la semaine où je ne suis pas en retard.
Le problème ?
No make up, no hair done. Meme pas de décolleté... C'est dire ...
Bref, la sexitude du polaire quechua laissant à désirer, je fais l'impasse sur M. CravateMauve.
Je note mentalement que décidément, être une jolie femme est un travail sans relache.

Je prends mon métro, il est 23h30, je vois des couples qui jouent la comédie de la St Valentin main dans la main alors qu'ils se regardent à peine, et ça me rappelle mes propres comédies avec mon ex-conjoint. Je vois deux jeunes femmes se taper un fou rire entre copines à l'autre bout de la rame et elles me semblent bien plus épanouies que celles qui sont à côté de moi, tenant fébrilement la main de leur aimé, comme pour qu'il ne s'enfuit pas.
Je me demande alors l'image que je renvoie. Je croise mon double dans les vitres sales du métro : avec mon col en fourrure montant, en fait, on ne voit pas du tout mon visage. Juste deux yeux rieurs et observateurs. Ca me va bien pour ce soir.

Une jeune femme vient s'asseoir à côté de moi. J'entame la conversation : c'est une robe ou une jupe que vous avez ? Ah, une robe ? Elle est jolie. C'est un Desigual ? ca y ressemble.

Et là, la fille fait un truc que perso, je n'aurai pas fait. Elle commence à se déshabiller (enfin, ouvrir son manteau, enlever son écharpe), penche sa tête, et me dit de regarder l'étiquette.
Elle a des cheveux longs, j'ose pas lui faire mal en tirant dessus. Je lui dis "c'est pas grave, j'y arrive pas". Elle insiste, et écarte elle meme ses cheveux. Finalement, il n'y avait pas d'étiquette...
Elle me regardait comme si elle attendait qqch. Je lui demande où elle a acheté sa robe. Elle répond. Mais garde le regard demandeur.
Je suis arrivée à ma station. Je la remercie et descends.
C'était bizarre...
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  • [0] Lol le 15.02.12, 10h30 par Adoniis
Une fille tellement en manque en cette St Valentin qu'elle a cru se faire draguer par une lesbienne dans le métro... :lol:
tu aurais du l'embrasser dans le cou :wink:
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  • [0] Mdr !! le 15.02.12, 19h34 par sophie_is_happy
Le Sculpteur.

Après notre aprem de lundi, il me propose de venir plus tôt le mercredi pour que nous déjeunions ensemble. J'accepte.

Me voilà donc ce matin à faire mon gateau pommes-amande, l’emballer et arriver chez lui pour le déjeuner.

Il a préparé un rôti de bœuf, des pommes grenailles et des champignons. Ce que je peux aimer les hommes qui savent cuisiner ! Ca sent bon dans cet appart-atelier dans lequel je commence à prendre mes marques.
On parle cuisine, musique, projets. Je réalise que je parle peu de moi. Visiblement, lui aussi en prend conscience. « J’ai hate d’en découvrir davantage sur toi »

On passe au salon pour le dessert, musique toujours, Nina Simone en fond sonore. J’adore le blues. Je l’interroge sur sa rencontre avec sa femme. J’aime connaitre les histoires des rencontres. Et les histoires des ruptures aussi. La leur est belle. Il est irakien, elle est francaise, ils se rencontrent à Damas en Syrie, deviennent amis, il déménage en Egypte, elle rentre à Aix, elle le contacte pour visiter l’Egypte, il a déjà déménagé, il habite désormais en Jordanie, elle le rejoint. Ils sortent ensemble. Et commencent une relation à distance. Il doit aller vivre en Suède. Elle lui propose de venir à Paris. Il annule ses projets suédois, elle quitte Aix, ils vivent enfin ensemble. Elle apprend l’arabe, il apprend le francais. Ils voyagent ensemble. Ils s’aiment. Se marient. Et auront 2 enfants. C’est beau.

Ce qui lui a plu dans cette femme c’est son courage, son côté aventurier, son ouverture. « Je me retrouvais en elle, et c’est ca qui m’a attiré. Ce n’était même pas une question de physique. J’étais un artiste reconnu avec un grand atelier à Damas, les belles femmes je savais ce que c’était. Ce qui m’a plu, c’est de me reconnaitre en elle. Comme je me retrouve en toi aujourd’hui. »

Ah, nous y sommes. La séduction est bien présente à partir de ce moment là. Autant je n’avais rien percu de tangible avant, autant là, c’est la phrase qui annonce l’ouverture de la chasse.
Je ris, rebondis et le singe « oui, moi les belles femmes je connais hein ! je suis un artiste ! »
Il s’approche, s’assoit plus près de moi dans le canapé, me prend la main. « Je peux te toucher ?». Je ne bouge pas. « (Hésitation souriante) oui ?».
Je me trouve étrange de ne pas bouger, de ne pas savoir, de me sentir à moitié hypnotisée. Ca ne me ressemble pas. Je repense à Pygmalion. Et me dis que cette perte de contrôle est sans doute due à la différence d’age.

Tout en continuant de parler du chemin et des choix que l’on fait dans la vie, sa main frôle d’abord mon épaule. Puis il caresse le duvet de mon bras du dos d’une de ses mains. De l’autre, il presse et dessine les contours de la mienne qu’il n’a pas lâchée. Sa peau est chaude.
Je sens mon cœur s’accélérer. Mais pour une étrange raison (en rapport avec un autre homme qui inspire mes écrits personnels ?), bien qu’il me fascine, mon corps ne répond à aucun de ses gestes. Je n’ai pas envie de l’encourager. Je ne me sens pas prête. Je ne me sens pas à l’aise, et en même temps, je n’ai pas envie que ca cesse. Pourtant, je sais que s’il m’embrasse, je ne résisterai pas. Je sens bien son regard s’intensifier. J’ai adoré cette tension. C’est sans doute l’un de mes moments préférés dans la vie. Mais celle-ci semble incomplète. Et il le sent. On continue de discuter le plus naturellement du monde, son coude posé sur ma cuisse, sa main caressant ma jambe. Rien de dérangeant ou de pressurisant. Ces caresses ressemblent à celles automatiques et inconscientes que se font les couples lorsqu’ils se parlent. Je reprends ma main (cette expression est bizarre, elle serait à analyser) et la repose sur mon bras, là où la sienne était juste avant. Inconsciemment. Ce n’est que maintenant que je l’écris et visualise la scène que je me rends compte que je reprends le contrôle en récupérant la liberté de mouvement de ma main et en occupant l’endroit de mon corps qu’il caressait. L’interaction est coupée.
Il se lève, allume sa cigarette (définitivement, là, ce n’est plus possible de m’embrasser après ca). La discussion continue. Et l’artiste en lui relance
« Il y a quelque chose dans ton visage… tu sais ?
- C’est mes fossettes ;)
- Non, c’est plus que ca. Tu as le visage très expressif. Tu as plein de visages. Mais le vrai, c’est celui quand tu penses à autre chose. Quand tu es occupée, il est là. C’est ton vrai visage et il est si … ‘quiet’. Comme un lac.
- (intriguée et silencieuse)
- Il n’apparait pas souvent. Seulement lorsque tu te lâches. »

Là, je dois bien avouer que son «seulement quand tu te lâches » a eu un pouvoir érotisant de dingue. Je ne sais pas ce que j’ai vu en entendant ça (enfin si, mais il y a des mineurs ici, je ne peux pas raconter ça), et franchement, pour pouvoir me faire redescendre, j’ai rebondi avec une blague d’intello sur le lac et notre discussion précédente.

A 17h, je me suis levée, prétextant des trucs à faire chez moi. Si je restais plus longtemps, j’allais finir par y passer alors que je n’étais pas prete. J’enfile mon manteau, il me passe mon col en fourrure autour du cou. Là encore, la tension était palpable. Il me raccompagne au métro. Pour la première fois, j’ai envie de l’enlacer. Mais je ne le fais pas. Je lui fais la bise et descend les marches. Lorsque j’entre dans la rame, mon cœur bat toujours, plus fort que d’habitude. Je ressens. De l’excitation et du soulagement. En fait, surtout du soulagement.

Je suis ravie de cette après-midi.
Ca fait une jolie histoire à écrire.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Très intéressant le 16.02.12, 02h27 par Olfff
  • [+1] Like ! le 16.02.12, 12h06 par Adoniis
  • [+2] A lire le 16.02.12, 23h43 par Clyde69
  • [0] Like ! le 03.06.13, 16h43 par Framepler
  • [0] Like ! le 28.06.14, 00h21 par Miel
Très bon FR, je me suis permis de prendre une petite heures pour tout lire bien que d’habitude je ne m'attarde pas aussi longtemps. C'est très intéressant.
J'aime la façon dont tu décrit tes expériences. Les nombreux détails montre une grande sensibilités qu'on ne retrouve pas chez les hommes (je n’ai pas lu suffisamment de FR pour être 100% objectif quand je dis sa), sa donne un coté très captivant aux situations.

Je reprend quelques post plus ancien
Et s’il y a bien une chose que j’ai apprise : on ne change pas qqun.
On le prend comme il est. On l’aime comme il est. Et s’il y a des défauts qu’on ne peut pas supporter, c’est que ce n’est pas la bonne personne pour soi.
Je suis d'accord, très rare que les choses s’améliore avec le temps : les habitudes (et plus généralement la personnalité) sont du genre tenace et peu changeantes (sauf choc). Et puis vivre avec quelqu'un en ce forçant à être quelqu'un d'autre : mauvaise idée
Je souris, lui tends le post it et le stylo et lui demande de me faire un dessin avant que je ne parte. Il rit "c'est un truc de psychologue ca !", me dit qu'il ne sait vraiment pas dessiner, mais s'execute quand meme. "Je confirme tu ne sais pas dessiner"
Par curiosité, il a essayé de dessiné quoi ?

Impatient de lire les prochaines épisodes
C'est intéressant d'avoir une vision féminine. Ce n'est peut-être pas ton but, mais en te lisant je me rends compte à quel point la séduction du côté homme est différente de celle de la femme.
sophie_is_happy a écrit : Mais pour une étrange raison (en rapport avec un autre homme qui inspire mes écrits personnels ?), bien qu’il me fascine, mon corps ne répond à aucun de ses gestes. Je n’ai pas envie de l’encourager. Je ne me sens pas prête. Je ne me sens pas à l’aise, et en même temps, je n’ai pas envie que ça cesse. Pourtant, je sais que s’il m’embrasse, je ne résisterai pas.
Même si cela peut arriver que ça arrive du côté mâle, cette situation est quand même assez spécifique des femmes. C'est suite à ça qu'on en arrive à dire des choses comme "tant qu'elle n'a pas dit un non franc, rien n'est perdu".

sophie_is_happy a écrit : Là encore, la tension était palpable. Il me raccompagne au métro. Pour la première fois, j’ai envie de l’enlacer. Mais je ne le fais pas. Je lui fais la bise et descend les marches. Lorsque j’entre dans la rame, mon cœur bat toujours, plus fort que d’habitude. Je ressens. De l’excitation et du soulagement. En fait, surtout du soulagement.

Je suis ravie de cette après-midi.
Ça fait une jolie histoire à écrire.
J'ai du mal à me dire que je fais autant d'effet à une femme quand ça m'arrive, ou plutôt je n'y pense pas du tout. Chaque fois, après ce genre de rendez-vous qui se finit par une bise je me dis "bon j'ai pas du tout assuré merde, la prochaine fois j'y vais !".

Enfin bref, la parité homme/femme n'est toujours pas au point, il faut toujours aller vous chercher :p
Etrangement, je vais citer les mêmes passages que précédemment, mais avec une lecture diamétralement opposée... Je serai curieux de ton sentiment, Sophie...
sophie_is_happy a écrit : Je n’ai pas envie de l’encourager. Je ne me sens pas prête. Je ne me sens pas à l’aise, et en même temps, je n’ai pas envie que ca cesse. Pourtant, je sais que s’il m’embrasse, je ne résisterai pas.
Exactly. Illustration parfaite de la fenêtre de tir, ce moment si particulier et délicieux où le corps crie son désir tandis que la raison veut encore résister. Voila pourquoi il est essentiel de sentir ces moments, d'être conscient et attentif aux réactions de l'autre plutôt que concentré sur son scénario, parce que c'est là que tout se passe. Là que l'action est infiniment plus recommandable que la verbalisation. Parler, c'est donner l'occasion à la raison d'exprimer ses résistances, alors qu'agir, c'est mettre le corps au défi de nier son désir... J'ai ici le sentiment que tu réponds en deux lignes aux centaines de SOS Love qui ne comprennent pas pourquoi ils ont manqué un close immanquable...
sophie_is_happy a écrit :J’ai adoré cette tension. C’est sans doute l’un de mes moments préférés dans la vie. Mais celle-ci semble incomplète. Et il le sent.
Frustration. Il a raté son moment et en plus il le sait, cet enfoiré. L'a-t-il fait consciemment pour te révéler à toi-même ton désir ? Si oui c'est très fort, jouer sur la frustration de l'autre pour maintenir et accentuer la tension sexuelle, c'est du grand art. A déconseiller aux débutants. Mais pygmalion peut se le permettre... Combien de fois ? combien de temps ? c'est toute la question... et s'il n'y avait pas prété attention, absorbé qu'il était à s'écouter parler, l'esthète ? Et si ca l'avait gêné, et si tu ne lui plaisais pas ? Doutes... Tu as besoin de savoir, et dans le même temps, tu ne sais si tu seras de force à supporter encore cette frustration.
sophie_is_happy a écrit :Pour la première fois, j’ai envie de l’enlacer. Mais je ne le fais pas. Je lui fais la bise et descend les marches. Lorsque j’entre dans la rame, mon cœur bat toujours, plus fort que d’habitude. Je ressens. De l’excitation et du soulagement. En fait, surtout du soulagement.
Soulagée, pourquoi ? Parce que l'histoire reste belle à raconter tant qu'elle est impossible, inachevée, fantasmée ? Parce que tu te dis que conclure ne lui aurait rien apportée de plus ? Parce que tu ne sais pas encore si le revoir est une bonne idée ? Parce que ca te laisse toute liberté pour envisager tes autres pistes ? M'est avis qu'il aura à nouveau sa chance, mais qu'il a placé si haut la barre de tes attentes que le moindre petit détail te fera maintenant reculer... parce que tu sens que cette histoire ne tolèrera pas la médiocrité.
Clyde69, en effet, c'est cette tension que j'adore, que je recherche.
C'est exactement ce que j'aime dans la "fenêtre de tir". Ce n'est pas verbalisé. C'est acté.
Mon player de l'an dernier l'avait bien senti. On avait passé l'aprem à déambuler devant des monuments magnifiques, au bord de la Seine, et lui, ne trouve rien de mieux que de m'embrasser dans la crêperie où nous finissions l'aprem. Ce que je ne manque pas de lui faire remarquer.
Il me répond : "il y a le lieu mais surtout il y a LE moment. Et là, c'était le moment".
Et il avait diablement raison. Car pile à cet instant, je sentais dans mon ventre tous les "papillons du monde" pour reprendre l'expression chère aux films américains. Et c'est pile ce moment là qu'il a su saisir.

Mais ici, ce n'est pas la raison qui bloque. En fait, curieusement, c'est l'inverse. C'est le corps qui bloque.
Vous vous rappelez, j'avais dit que je ne voyais plus que ses yeux sondeurs et ses fossettes ?
Je crois que j'ai menti.
Surtout à moi-même en fait.
Il y a un truc dans ses dents que je n'aime vraiment pas. Une dent dévitalisée ou je ne sais quoi. Bref, y a du noir. Et ca me répugne.
Autant quand il me regarde, les yeux dans les yeux, la bouche fermée, je trouve que ses lèvres pulpeuses sont terriblement attirantes. Autant, dès qu'il sourit, ce désir s'évapore.
J'ai donc réussi à mettre le doigt sur ce qui me gène.

Limite, j'en viendrais à souhaiter qu'il me bande les yeux, prétextant un jeu pour mieux me faire sentir le bronze et le bois de ses sculptures, l'irrégularité du métal et les veines de l'olivier. Mais la réalité me rattraperait sitôt le bandeau enlevé . Et pourtant, dans son "quand tu te lâches" gît un potentiel d'extase qui me laisse à penser que le grand jeu de cet homme est de pousser les femmes à lâcher prise pour mieux voir cette expression sur leur visage. La sensibilité de l'esthète, comme tu dis Clyde...
En même temps, tout ca n'est que dans ma tête. Et j'en suis consciente. Le fameux "tu sens que cette histoire ne tolèrera pas la médiocrité." (jolie formulation)

Il m'a laissé un message ce matin me proposant une jam session avec ses amis musiciens. Je n'ai toujours pas répondu. Je ne sais pas comment me dépatouiller de tout ca. Pygmalion me fascine et m'effraie. Mon état semi-hypnotique et le soulagement ressenti une fois à l'abri dans le métro me mettent mal à l'aise. Continuer de passer du temps seule avec lui risque de faire vraiment déraper notre relation amicale en qqch qui me dépasse et qui ne me plairait qu'à moitié, l'autre moitié serait franchement dérangeante. Arrêter de le voir serait dommage car j'apprécie vraiment sa compagnie.
Me semble que la seule vraie solution serait de lui signifier clairement que je ne suis pas intéressée/attirée physiquement mais émotionnellement et intellectuellement par lui. Que par conséquent, rien de physique n'est envisageable.
Plus j'écris, et plus je me rends compte qu'il n'y a pas de bonne manière de le dire.

Bref, en fait, le physique compte.
Dammit.
Sensitive a écrit :Par curiosité, il a essayé de dessiné quoi ?
Une tête de bonhomme. Vraiment pas beau le dessin.
Je suis contente de ne pas lui avoir demandé mon portrait, j'aurai flippé ! :D
Tu sais, ça me fait repenser à ce post qui disait en substance :
"Ce qui fait durer un couple, ce n'est pas tant le nombre d'affinités présentes, mais l'absence d'incompatibilités rédhibitoires."

Les dents, je sais, c'est un truc qui me fait bloquer souvent aussi, tout comme un problème de peau. Et quel que soit l'attirance que je pourrais ressentir et les affinités, ça sera toujours un blocage.
Bon, je suis un homme, et le physique est plus important pour moi, mais je pense qu'il y a du vrai dans tout ça.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] 100% d'accord le 17.02.12, 10h10 par sophie_is_happy
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