[A] Le réveil du lion : le jour où je suis devenu un Homme

Alexandre1 a écrit : Donc il y a eu les occasions, aussi bien sociales que de séduction, c'est juste que je n'ai pas su comment utiliser ces occasions.

Pas besoin d'excuses pour rencontrer des gens. C'est humain, naturel, et bon.

En fait, ma difficulté est d'ordre technique:

- Socialement: une fois que j'ai rencontré des gens (qui qu'ils soient, et où que ce soit), et que j'ai leur numéro, que faire pour les revoir? Les rappeler, oui, mais pour leur dire ou leur proposer quoi? Du fait qu'on ne s'est connu que l'espace d'une soirée et qu'on ne se connait pas encore très bien, que peut on faire la seconde fois, et de quelle manière les y amener?

- Séduction: une fille m'aborde sur la piste de danse, on danse (ensemble?) l'un en face de l'autre, et on se présente rapidement. Que faire après? Comment arriver à l'étape du kiss? Car je m'imagine que ce n'est pas au bout de 2 minutes de danse et présentation que je peux directement la prendre dans mes bras et l'embrasser, ce serait trop rapide et elle me repousserait.

J'aimerais que vous m'expliquiez les étapes et actions concrètes qui doivent suivre.
Merci.

Dis, je sort de la lecture de plusieurs de tes posts sur FTS et seduction-FR, et ya un truc que tu dois ABSOLUMENT faire:

ARRETE DE PARLER AU PASSE !

J'ai trouvé l'équivalent d'un roman ou tu explique et réexplique ta vie de toutes les manières, en décrivant tout en détail, en accusant ton père et d'autres facteurs, en décrivant tes émotions en détail...

Donc bon on a tous COMPRIS ton passé, mais toi tu n'as pas COMPRIS que tu dois agir MAINTENANT. Alors stp, je ne veus plus voir un seul message style "A oui mais c'est parce que j'ai eu un dévelopement anormal parce que blablabla..."

- Socialement: une fois que j'ai rencontré des gens (qui qu'ils soient, et où que ce soit), et que j'ai leur numéro, que faire pour les revoir? Les rappeler, oui, mais pour leur dire ou leur proposer quoi? Du fait qu'on ne s'est connu que l'espace d'une soirée et qu'on ne se connait pas encore très bien, que peut on faire la seconde fois, et de quelle manière les y amener?

Propose n'importe quoi.
Tu devrais envisager l'achat de la Juggler method, je suis certain que tu apprecierais beaucoup.

Propose n'importe quoi.

Qu'est ce que ça peut être, n'importe quoi?

Et s'il te plaît ne me réponds pas "n'importe quoi c'est n'importe quoi, peu importe ce que tu peux proposer, ça peut être n'importe quoi", ça ne m'aidera pas, car d'autres à qui j'ai demandé n'ont pas trouvé plus intelligent de me définir n'importe quoi comme étant n'importe quoi.

Concrètement et précisément, donne moi des exemples. Et ne dis pas "peu importe" ou "tout ce que tu peux t'imaginer", ça ne m'aidera pas plus.

Merci

Alexandre1 a écrit :
- Séduction: une fille m'aborde sur la piste de danse, on danse (ensemble?) l'un en face de l'autre, et on se présente rapidement. Que faire après? Comment arriver à l'étape du kiss? Car je m'imagine que ce n'est pas au bout de 2 minutes de danse et présentation que je peux directement la prendre dans mes bras et l'embrasser, ce serait trop rapide et elle me repousserait.

En quoi c de la connerie ? vous dansez.. tu crois qu'elle a jamais embrassé un mec au bout de 2 minutes ? Tu as un sacré paquets de croyances limitantes va falloir nettoyé tout ça !

Alexandre1 a écrit :En fait, ma difficulté est d'ordre technique:

- Socialement: une fois que j'ai rencontré des gens (qui qu'ils soient, et où que ce soit), et que j'ai leur numéro, que faire pour les revoir? Les rappeler, oui, mais pour leur dire ou leur proposer quoi? Du fait qu'on ne s'est connu que l'espace d'une soirée et qu'on ne se connait pas encore très bien, que peut on faire la seconde fois, et de quelle manière les y amener?

J'aimerais que vous m'expliquiez les étapes et actions concrètes qui doivent suivre.
Merci.

Tu appelles et tu proposes d'aller boire un verre , tu as bien un troquet pres de chez toi , non ?
le reste suivra tu verras .

Alexandre,

J'ai pris le temps de lire ta situation today... c'est pas facile.
Néanmoins ce post m'inspire plusieurs choses.

Je me rappelle d'une phrase de Michael Jordan:
"Dans la vie, il y a ceux qui auraient voulu que ça se passe, d'autres qui voudraient que ça se passe, et enfin ceux qui font que ca se passe." En gros ceux qui se tournent vers le passé et leur regrets, d'autres qui se réfugient dans le rêve et il y a ceux qui agissent.

T'as vu de sacrés galères, et vécu des expériences qui ne sont pas enviables. Se tourner vers le passé c'est bon pour comprendre des erreurs, mais le ruminer, ou le justifier plutôt ne te fera pas à ton stade avancer. Tu ne pex plus revivre ces experiences. C'est fini. Par contre tu peux décider qu'il en soit autrement pour l'avenir. Et là tu es armé parce que quand je te lis tu possèdes deux choses qui font que tu peux t'en sortir.

"Ce qui m'a toujours rééquilibré dans mon manque, c'est ma spiritualité et mon intellect hyperdéveloppés, et ma confiance en ma valeur personnelle et au destin."

D'abord tu crois au destin. Croire au destin c'est comprendre que si avant tu n'avais pas eu l'opportunité du fait du boulot, de la famille, de tes experiences de relations sociales de t'épanouir, aujourd 'hui le destin t'a mené ici. Et donc tu a l'opportunité de changer tout ça. De rattrapper le temsp perdu.Il faut etre dans une perspective de changement. Comprendre son passé pour comprendre ses erreurs c'est nécessaire, mais tu es à un stade où il te faut avancer, voir de l'avant, passer une étape. Passer d'une logique justificative ( je suis comme ça parce que j'ai vu et vécu ça...) à uen logique affirmative ( voilà ce que je dois etre).Le destin aujourd'hui t'en donne l'opportunité.

Ensuite tu crois en ta valeur personnelle. Et ça c'est ce qui fera que chaque fois que tu va rencontrer des obstacles dans ton evolution, tu aura des ressources interieures pour ne pas lacher, et avancer dans la bonne direction.

Maintenant ce qui fera la différence, c'est la rage que tu met dans ce combat. Cette rage malheureusement personne ici ne peut te l'insuffler. C'est en toi qu'il faut la trouver, c'est ton carburant. Si FTS te transmettra des moyens de " bien faire" en te donnant un cadre peut etre pour pas partir dans tous les sens - c'est toujours rassurant quand on découvre - des moyens de croire en toi pour avancer, il ne t'apportera pas l'envie de changer. C'est dans tes ressources. Sans carburant, même une voiture qui possède un bon moteur n'avance pas.

La rage de vouloir s'en sortir. La rage de ne plus vivre ça. La rage de surmonter tous tes blocages. C'est la faim. Si tu accepte l'idée que tu ne peux pas changer 28 ans de galères, alors tu perds ta faim. Faut refuser sa condition pour s'en affranchir.

Ca c'est pour le fond. Pour la forme, il va falloir que tu relise sbien le site parce que pour le numero, le phone game, le close, les idées de date franchement c'est écrit dans ce site. C'est pas ce qui manque.

"Et même le lion devra être surpassé !"

Je n'ai pas encore tout lu mais c'est un post qui m'intéresse beaucoup, car très philosophique et nietzschéen.

Je vais reprendre un peu Nietzsche (N.) pour expliquer pourquoi le lion tel que l'a défini FK doit être dépassé.

Pour N. toutes nos actions naissent d'une volonté de puissance, autant chez l'esclave que chez l'aristocrate. On peut distinguer :

- la volonté de puissance faible : celle qui s'exprime en s'opposant à une autre, au détriment d'une autre ;
- la volonté de puissance forte : celle qui est totalement libre et créatrice de valeur, celle qui ne s'oppose pas.

Ici FK exprime son état malheureux parmi les gens qui l'entourent, les brebis, et invente une nouvelle idéologie, celle du lion. Pour N. c'est une volonté de puissance faible, celle qui nous pousse à agir quand on se sent opprimé par une autre puissance (les brebis ici) qu'on ne supporte pas. Le seul danger c'est que cette vision peut nous donner une confiance en soi aveugle car totalement construite par nous-même. C'est même être aveugle aux gens supérieurs à nous parmi les brebis parce qu'on ne peut supporter qu'ils ont autant d'aisance même parmi les brebis. Et comme vous le savez, toute confiance en soi non justifiée, toute fierté qui ne s'accompagne pas d'un acte concret restent des illusions (récomfortantes certes) mais finissent par se payer cher.

L'étape suivante, N. l'appelle "l'enfant", mais peu importe son nom, c'est avant tout être tellement libre qu'on n'a plus besoin de s'opposer ni même de créer des catégories (brebis, lion, etc.). C'est l'état où on n'a plus besoin de se comparer aux autres, car il n'y a plus de référentiel, nous sommes l'Unique.

C'est cela la véritable confiance en soi. Ses deux caractéristiques : l'action élévatrice et la probité(l'honnêteté envers soi-même). On ne se considère plus ni comme supérieur ni comme inférieur aux autres. Quelle importance en fait ! Tout ce qui importe c'est le courage d'agir et de s'éléver - avec les autres et non en s'opposant à eux.

très bon article fk

il me parle beaucoup parce que j'ai vecu quelque chose de similaire et d'ailleurs, je ne dois pas etre le seul...
c'est vrai que la prise de conscience est le plus important,réaliser qu'il n'ya pas de honte ou de genes a avoir sa propre personnalité, au contraire, se develloper interieurement c'est tres important, c'est une etape necessaire vers la liberté et la liberté comme le disait nietzsche c'est devenir ce que l'on est

Marvin_rouge a écrit :je ne sais pas si ça arrive à beaucoup de monde, mais plus je prends conscience du troupeau (au lycée il est limite impossible à manquer) plus je trouve les personnes inintéressantes, fades, bref sans réelle intérêt et moins j'ai envie de sociabiliser avec elles.

d'autres ont vécu cette situation ?

Oui, moi.
Jusqu'à la semaine dernière je me disait encore amèrement que parler au reste du monde n'avais pas grand intérêt tellement il les gens y était peu intéressant. Les gens ayant un grain de folie sont assez rare, aussi en ayant déjà trouvé pas mal, à quoi bon continuer?
En fait ce n'est pas le bon raisonnement. En fait rien qu'en parlant aux gens tu gagne quelque chose, même si ça peut être assez peu signifiant*. Des fois tu ne gagne rien. Mais en aucun cas tu ne perd. Après tu est mieux à même de te sociabiliser avec des gens, surtout si ayant un peu causer avec eux tu les connais mieux. Mais la sociabilisation n'est pas un but en soit, et je crois que les gens qui te reconnaitront comme quelqu'un d'intéressant viendront vers toi.
Enfin tu comprendra surment ça un jour ou l'autre, bien mieux que ce que je ne pourrai t'expliquer.

Sinon ayant eu ce le "déclic" il y a quelques jours je ne peut que dire à FrenchKiss qu'il a très bien retranscrit ce vécu. Par contre je pense que tant qu'on ne l'a pas vécu par soit même on ne peut pas le comprendre en totalité. En ce sens si le but de ce post est de faire sortir des gens du troupeau, je ne crois pas qu'il remplisse son rôle puisque si:
-comme déjà dit on a eu le déclic on le comprend donc pas besoin de le lire (sauf à se sentir moins seul, or un lion n'en a pas besoin)
-si on ne l'a pas connu, on peut faire d'énormes contre-sens, notement chercher à être un lion, ce qui est une attitude du troupeau.
Bref, si ce post est beau (à la lecture de ceux pouvant bien le comprendre) il ne me semble pas particulièrement efficace, en témoigne les débats (sans fondements) qui porte sur le sens d'un terme ou d'un autre. (mais bon, vous êtes ici chez vous, et avez surment poster en connaissance de cause après avoir pesé le pour et le contre)

*exemple personnel: avoir soutenu une discussion d'une demi heure avec une psychanalyste, qui a fini par le donner son nom sans que je lui demande rien (on avait quand même fini sur le tao, en ayant commencer à critiquer la sncf...) m'a vraiment booster le moral et m'a appris le nom de Carl Gustav Jung (qui est injustement dans l'ombre de Freud en France) et diver sautres trucs sur les fruits irradiés au césium...
autre exemple: une discussion avec un type peu te renseigner sur la façon de penser, de voir les choses d'une certaine classe.