Ceci n'est pas un carnet de séducteur.
J'ai complètement oublié de te répondre.
Mais je voulais te dire que ton RDV avec la dernière fille était vraiment cool.
Honnêtement, t'es parmi les journaux qui bougent le plus, c'est de la qualité. Vraiment sympa.
Je t'avoue ne pas du tout être dans la lignée questionnement idenditaires (meme si je l'eut été), mais je comprends pourquoi cela t'importe autant.
Après je vais pas forcément t'ennuyer avec mes propos, mais en sois j'aurais beaucoup de choses à dire sur ce que tu m'as répondu.
Mais je voulais te dire que ton RDV avec la dernière fille était vraiment cool.
Honnêtement, t'es parmi les journaux qui bougent le plus, c'est de la qualité. Vraiment sympa.
Je t'avoue ne pas du tout être dans la lignée questionnement idenditaires (meme si je l'eut été), mais je comprends pourquoi cela t'importe autant.
Après je vais pas forcément t'ennuyer avec mes propos, mais en sois j'aurais beaucoup de choses à dire sur ce que tu m'as répondu.
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- [0] Merci ! :) le 09.02.18, 22h24 par Hillel
... Ennuie-moi ?Mr.Smooth a écrit :Après je vais pas forcément t'ennuyer avec mes propos, mais en sois j'aurais beaucoup de choses à dire sur ce que tu m'as répondu.
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- [0] Bien joué le 11.02.18, 13h58 par Moumane
Premier râteau sexuel.
Je disais récemment:
Avant de démarrer, pour que vous compreniez ma démarche, je dois vous raconter une expérience que j'ai vécue.
----------- Anecdote -------------
Il y a eu cette femme, N., qui apparaît au début de mon journal de façon furtive, dont j'ignorai le coup de coeur, et avec qui j'ai vécu une relation affective et sexuelle, qui ne se voulait pas de couple parce que je ne parvenais pas à tomber amoureuse d'elle.
Et à vrai dire elle n'y pouvait pas grand chose, je l'avais décidé de cette façon et elle ne m'avait pas exprimé son désaccord. Du fait de ce coup de coeur, elle était allée dans mon sens en me cachant quelque part qu'elle me voulait autrement, pleinement, exclusivement. Pendant que je l'encourageais à vivre d'autres relations et pensais également qu'elle les vivait, elle ne vivait que pour la nôtre. Je pensais qu'avec elle, je pouvais éprouver de l'affection, de la tendresse, des sentiments, de l'amour en fait, un désir sexuel fort sans qu'on en attende de grandes décisions ni que je sois forcée de tomber amoureuse ou de l'imaginer comme la future mère de mes enfants. Je considère également que nos parties de jambe en l'air étaient les plus délicieuses de ma vie. Elle avait donc une place très particulière pour moi, qui était au moins équivalente à la place que j'offre à quelqu'un dont je suis amoureuse. Cependant, elle s'était totalement effondrée quand elle a appris que j'avais développé une relation sentimentale avec une autre femme. C'est à ce moment seul que j'avais compris qu'elle était tombée amoureuse de moi et qu'elle m'a avoué son coup de coeur. J'étais si attachée à elle et j'avais une affection si sincère que j'avais moi-même fondue en larme quand j'ai compris sa déception et ses attentes. Et pour vous dire à quel point j'étais sincère dans mes sentiments, je ne pleure pratiquement jamais devant quelqu'un.
Nous avions coupé les ponts et ça m'avait donc brisé le coeur. J'aurai aimé pouvoir garder cette relation précieusement dans ma vie, parce qu'elle était spéciale, unique. Mais je ne pouvais lui offrir ce qu'elle attendait de moi. Le problème qui a suivi, c'est que je suis devenue pour elle une obsession, son fantôme du passé, et ça me fait toujours mal de recevoir de ses nouvelles après toutes ces années en apprenant qu'elle pense encore à moi comme celle qu'elle n'a jamais su faire tomber amoureuse et qui était la meilleure rencontre dans sa vie. Je ne peux toujours pas lui offrir ce qu'elle attend.
Je m'étais donc plus ou moins promise de ne plus refaire ce mal à quelqu'un, quand je vois les proportions que peuvent parfois prendre un sentiment amoureux.
----------- Fin de l'anecdote -----------
Vous le savez, quand j'invite des gens à entrer dans mon intimité (chez moi), c'est souvent l'augure de "Je suis disposée à coucher avec toi et je vais te donner l'environnement le plus propice pour te lâcher".
J'ai donc proposé à Sarah de venir boire l'apéro chez moi plutôt que de boire un coup dehors. Au vu des questions que je me posais sur ce qu'elle pensait des "relations pas sérieuses", je m'étais dit que sa réponse pourrait me permettre de m'aiguiller sur ses dispositions sexuelles. Comme elle avait accepté, c'était pour moi un signe positif.
Et elle s'est donné à fond pour que cette occasion se réalise.
Un imprévu l'a poussé à annuler cette soirée. Je lui ai proposé de reporter une autre fois selon nos disponibilités, peut-être plus les semaines suivantes. Elle s'excuse de plein fond, je lui dis qu'elle n'a pas à le faire et que je ne m'en sens pas du tout vexée. Ça arrive quoi. Elle me propose de se voir le lendemain, je ne peux pas. J'imagine que devant l'urgence de la situation, ou ses velléités à me revoir, elle change ses plans pour passer la soirée avec moi. Je ne suis pas pour l'idée de changer ses plans pour quelqu'un, mais chacun faisant comme il le souhaite et ne provoquant aucune contrainte de mon côté, j'accepte.
Quelques soins du corps, épilation préventive et vin soigneusement choisi plus tard, Sarah sonne pour monter chez moi. La première chose que je remarque est son effort de mise en beauté et sa tenue plus courte que la première fois, qui n'est pas pour me déplaire. J'imaginais également que c'est un autre signe positif.
Je pensais donc faire monter progressivement la température. Mais un hic, parce qu'il y a un hic: Durant cette soirée, ses multiples façons de faire parler sa sensiblerie a eu tendance à aller dans le sens de mon intuition première. J'ai eu peur qu'elle ait plus d'attentes envers moi que je ne le pensais. Je m'étais donc dis que je ne tenterai pas le diable pour mon propre plaisir et que je ne ferai pas le premier pas. Et que si elle souhaitait partager un moment sexuel avec moi, elle devrait le choisir pour elle-même.
Je passe donc la soirée simplement avec elle, comme deux copines. Quelques idées salaces me passent derrière la tête, des flashs de ce que je pourrai bien lui faire, et j'ai bien senti quelques frustrations, mais je me suis tenue à ce que je m'étais dit.
Quelques verres plus tard, elle m'avoue comme sur le coup d'une impulsivité : "Je dois te dire que tu me plais beaucoup". Ce qui m'a laissé un peu con. Son "plaire" n'étant certainement pas comme mon "plaire", je ne peux me résigner à lui donner une réponse de l'ordre de "moi aussi".
Ce mot a l'effet d'une bombe sur moi: donner.
Je comprends que, définitivement, elle attend quelque chose de moi et ça me perturbe. Alors qu'elle m'embrasse le corps, je remets une distance et décide d'être plus claire que j'avais pu l'être avec "N.". Je lui dis:
Vraiment... n'attends rien de moi.
Réflexion
Il est vrai que j'ai été à moitié honnête avec elle. Disons que j'étais clairement dans le déni. Je sentais intérieurement que je lui plaisais beaucoup, beaucoup. Particulièrement lors de ce moment:
On se faisait découvrir des chansons qu'on aimait. Je lui fais écouter ma chanson absolue du moment, au début avec les pauvres amplis de mon ordinateur:
Mais cette chanson ne peut s'écouter que lorsque les percussions se mettent en rythme avec les battements du coeur, chose que je lui explique. Je lui mets donc un casque spécial, pour qu'elle l'incarne pleinement. Moi, entendant de loin la musique, je me représente ce que je ressens en l'écoutant, partant dans un rêve lointain, mon regard part ailleurs. J'ai repris mes esprits lorsque le chanteur a commencé à donner de sa voix, en tournant mon regard vers elle pour voir si elle ressent la musique comme je la ressens. Je me suis alors rendue compte qu'en réalité, elle me regardait depuis tout ce temps. Et là je me suis dit qu'elle devait certainement éprouver quelque chose de l'ordre de la tendresse à mon égard, au vu de la brillance dans ses yeux et du sentiment qu'aurait pu lui inspirer cette chanson. Mais je voulais ignorer mon intuition pour me permettre d'avoir peut-être l'occasion de réaliser un désir égoïste.
Parce que je m'étais faite la réflexion que, s'il m'était difficile actuellement de rentrer en relation pleine avec quelqu'un, c'était parce que j'avais cette espèce d'ordre intime: "Il faut que je puisse tomber amoureuse d'elle", avec cette peur de me tromper en me laissant aller à des sentiments envers quelqu'un. Pour plein de raisons. Parce que j'ai commis des erreurs de jugement, parce que j'essaye de me tourner vers des personnes plus positives, parce que j'essaye d'avoir des relations moins chaotiques, plus saines.
Ça me bloque donc à bien des égards, puisque ça crée chez moi de l'exigence, et me coupe légèrement de l'expérience purement humaine. Je suis donc dans une période où j'ai envie de simplement vivre des relations, peu importe qu'elles soient multiples, peu importe qu'elles soient purement sexuelles ou aussi affectives, où il n'y aurait pas cette espèce d'obligation de tomber sur une personne si particulièrement compatible avec moi et se suffisant entièrement à elle-même. En fait, je veux simplement m'ouvrir aux autres. Je me disais que Sarah pourrait faire partie de ce "tout", si elle s'en laissait la possibilité.
Cependant, ce n'est pas possible avec elle. Ayant pu me dire comment elle envisageait les choses, ses envies sont bien assez claires et projetées pour que je sache d'emblée que je ne peux lui laisser cette part de doute.
Je disais récemment:
On parle souvent des râteaux (fail du baiser, friendzone), moi je parlerai de mon premier râteau sexuel.Je ne sais pas trop si je dois lui annoncer plus ou moins que je serai purement sexuelle avec elle. Ni comment lui faire comprendre. Être plus sincère sur mes intentions, voir si elle deal avec ou pas. Je verrai.

Avant de démarrer, pour que vous compreniez ma démarche, je dois vous raconter une expérience que j'ai vécue.
----------- Anecdote -------------
Il y a eu cette femme, N., qui apparaît au début de mon journal de façon furtive, dont j'ignorai le coup de coeur, et avec qui j'ai vécu une relation affective et sexuelle, qui ne se voulait pas de couple parce que je ne parvenais pas à tomber amoureuse d'elle.
Et à vrai dire elle n'y pouvait pas grand chose, je l'avais décidé de cette façon et elle ne m'avait pas exprimé son désaccord. Du fait de ce coup de coeur, elle était allée dans mon sens en me cachant quelque part qu'elle me voulait autrement, pleinement, exclusivement. Pendant que je l'encourageais à vivre d'autres relations et pensais également qu'elle les vivait, elle ne vivait que pour la nôtre. Je pensais qu'avec elle, je pouvais éprouver de l'affection, de la tendresse, des sentiments, de l'amour en fait, un désir sexuel fort sans qu'on en attende de grandes décisions ni que je sois forcée de tomber amoureuse ou de l'imaginer comme la future mère de mes enfants. Je considère également que nos parties de jambe en l'air étaient les plus délicieuses de ma vie. Elle avait donc une place très particulière pour moi, qui était au moins équivalente à la place que j'offre à quelqu'un dont je suis amoureuse. Cependant, elle s'était totalement effondrée quand elle a appris que j'avais développé une relation sentimentale avec une autre femme. C'est à ce moment seul que j'avais compris qu'elle était tombée amoureuse de moi et qu'elle m'a avoué son coup de coeur. J'étais si attachée à elle et j'avais une affection si sincère que j'avais moi-même fondue en larme quand j'ai compris sa déception et ses attentes. Et pour vous dire à quel point j'étais sincère dans mes sentiments, je ne pleure pratiquement jamais devant quelqu'un.
Nous avions coupé les ponts et ça m'avait donc brisé le coeur. J'aurai aimé pouvoir garder cette relation précieusement dans ma vie, parce qu'elle était spéciale, unique. Mais je ne pouvais lui offrir ce qu'elle attendait de moi. Le problème qui a suivi, c'est que je suis devenue pour elle une obsession, son fantôme du passé, et ça me fait toujours mal de recevoir de ses nouvelles après toutes ces années en apprenant qu'elle pense encore à moi comme celle qu'elle n'a jamais su faire tomber amoureuse et qui était la meilleure rencontre dans sa vie. Je ne peux toujours pas lui offrir ce qu'elle attend.
Je m'étais donc plus ou moins promise de ne plus refaire ce mal à quelqu'un, quand je vois les proportions que peuvent parfois prendre un sentiment amoureux.
----------- Fin de l'anecdote -----------
Vous le savez, quand j'invite des gens à entrer dans mon intimité (chez moi), c'est souvent l'augure de "Je suis disposée à coucher avec toi et je vais te donner l'environnement le plus propice pour te lâcher".
J'ai donc proposé à Sarah de venir boire l'apéro chez moi plutôt que de boire un coup dehors. Au vu des questions que je me posais sur ce qu'elle pensait des "relations pas sérieuses", je m'étais dit que sa réponse pourrait me permettre de m'aiguiller sur ses dispositions sexuelles. Comme elle avait accepté, c'était pour moi un signe positif.
Et elle s'est donné à fond pour que cette occasion se réalise.
Un imprévu l'a poussé à annuler cette soirée. Je lui ai proposé de reporter une autre fois selon nos disponibilités, peut-être plus les semaines suivantes. Elle s'excuse de plein fond, je lui dis qu'elle n'a pas à le faire et que je ne m'en sens pas du tout vexée. Ça arrive quoi. Elle me propose de se voir le lendemain, je ne peux pas. J'imagine que devant l'urgence de la situation, ou ses velléités à me revoir, elle change ses plans pour passer la soirée avec moi. Je ne suis pas pour l'idée de changer ses plans pour quelqu'un, mais chacun faisant comme il le souhaite et ne provoquant aucune contrainte de mon côté, j'accepte.
Quelques soins du corps, épilation préventive et vin soigneusement choisi plus tard, Sarah sonne pour monter chez moi. La première chose que je remarque est son effort de mise en beauté et sa tenue plus courte que la première fois, qui n'est pas pour me déplaire. J'imaginais également que c'est un autre signe positif.
Je pensais donc faire monter progressivement la température. Mais un hic, parce qu'il y a un hic: Durant cette soirée, ses multiples façons de faire parler sa sensiblerie a eu tendance à aller dans le sens de mon intuition première. J'ai eu peur qu'elle ait plus d'attentes envers moi que je ne le pensais. Je m'étais donc dis que je ne tenterai pas le diable pour mon propre plaisir et que je ne ferai pas le premier pas. Et que si elle souhaitait partager un moment sexuel avec moi, elle devrait le choisir pour elle-même.
Je passe donc la soirée simplement avec elle, comme deux copines. Quelques idées salaces me passent derrière la tête, des flashs de ce que je pourrai bien lui faire, et j'ai bien senti quelques frustrations, mais je me suis tenue à ce que je m'étais dit.
Quelques verres plus tard, elle m'avoue comme sur le coup d'une impulsivité : "Je dois te dire que tu me plais beaucoup". Ce qui m'a laissé un peu con. Son "plaire" n'étant certainement pas comme mon "plaire", je ne peux me résigner à lui donner une réponse de l'ordre de "moi aussi".
Je la regarde fixement et attends de voir si elle se donne ce courage, sans l'aider, parce que je me l'étais dit: "Si elle souhaite partager un moment sexuel avec moi, elle devrait le choisir pour elle-même". Elle se donne ce courage et m'embrasse. Nos mains prennent le rythme sur le reste de notre corps. Je lui retire ce qu'elle a de vêtement et lui embrasse les seins, à son tour, elle me mord le cou, saisit les courbes de mes fesses, je me frotte à elle et j'entends qu'elle gémit, respire très fort, mais lorsque je tente de glisser à peine ma main sur l'intérieur de ses cuisses... "Je ne peux pas. Je ne peux pas me donner... comme ça".Hillel (après un silence): Est-ce que tu ressens l'envie de... m'embrasser?
Sarah: Oui.
Hillel: Pourquoi ne le fais-tu pas?
Sarah: Je ne sais pas... j'ai peur.
Hillel: N'aies pas peur d'un baiser.
Ce mot a l'effet d'une bombe sur moi: donner.
Je comprends que, définitivement, elle attend quelque chose de moi et ça me perturbe. Alors qu'elle m'embrasse le corps, je remets une distance et décide d'être plus claire que j'avais pu l'être avec "N.". Je lui dis:
Voilà, mon premier râteau sexuel. Ça l'a refroidit et elle délaisse ses baisers. Elle me demande si malgré tout on se reverra, en ré-affirmant en avoir l'envie, et me laisse suggérer que ça pourrait arriver, essayant de rattraper la situation pour que ça se produise. Je lui dis que je ne vois pas le problème de se revoir, mais que je pense qu'il vaut mieux que l'on ne vive, ni relation sexuelle, ni relation affective, parce que de mon expérience, avoir un contact intime avec quelqu'un provoque l'attachement sentimental, quand bien même elle ne le souhaiterait pas, et que je ne souhaite pas la faire souffrir en lui faisant croire qu'un jour, elle pourrait me faire changer d'avis. Elle me dit que j'ai raison et qu'il est vrai qu'elle a déjà souffert de ce côté. Et qu'ayant cette idée en tête que je lui plais beaucoup, il faudra qu'elle pense à s'en détacher. Je lui dis très clairement...Hillel: J'imagine que... tu envisages de faire l'amour avec quelqu'un quand tu as développé des sentiments amoureux?
Sarah: Oui...
Hillel: Et j'imagine... que tu attends quelque chose de moi...? De l'ordre... du couple ?
Sarah (silence): Oui...
Hillel (silence): Je dois te dire que... j'ai une pensée moins romantique.
Sarah: Comment ça?
Hillel: Contrairement à toi... je ne couche pas que lorsque j'ai des sentiments. J'ai eu aussi deux relations de long terme, mais beaucoup plus d'histoires d'un soir.
Sarah: ... Je suis une histoire d'un soir pour toi?
Aïe.
Hillel: Disons plutôt que je pensais que si tu en avais envie, et que j'en avais envie alors... pourquoi ne pas le faire? Et si tu n'en avais pas envie, je le respecterai.
Sarah: Ce n'est pas une question d'envie. J'en ai envie, vraiment, mais... je ne peux pas me donner comme ça.
Hillel: J'ai bien conscience qu'on puisse avoir envie, mais ne pas vouloir le faire. Et ce n'est pas grave, je le respecte. Je préfère simplement te dire comment je fonctionne pour tu ne t'imagines pas des choses qui ne sont pas possibles avec moi.
Vraiment... n'attends rien de moi.
Réflexion
Il est vrai que j'ai été à moitié honnête avec elle. Disons que j'étais clairement dans le déni. Je sentais intérieurement que je lui plaisais beaucoup, beaucoup. Particulièrement lors de ce moment:
On se faisait découvrir des chansons qu'on aimait. Je lui fais écouter ma chanson absolue du moment, au début avec les pauvres amplis de mon ordinateur:
Mais cette chanson ne peut s'écouter que lorsque les percussions se mettent en rythme avec les battements du coeur, chose que je lui explique. Je lui mets donc un casque spécial, pour qu'elle l'incarne pleinement. Moi, entendant de loin la musique, je me représente ce que je ressens en l'écoutant, partant dans un rêve lointain, mon regard part ailleurs. J'ai repris mes esprits lorsque le chanteur a commencé à donner de sa voix, en tournant mon regard vers elle pour voir si elle ressent la musique comme je la ressens. Je me suis alors rendue compte qu'en réalité, elle me regardait depuis tout ce temps. Et là je me suis dit qu'elle devait certainement éprouver quelque chose de l'ordre de la tendresse à mon égard, au vu de la brillance dans ses yeux et du sentiment qu'aurait pu lui inspirer cette chanson. Mais je voulais ignorer mon intuition pour me permettre d'avoir peut-être l'occasion de réaliser un désir égoïste.
Parce que je m'étais faite la réflexion que, s'il m'était difficile actuellement de rentrer en relation pleine avec quelqu'un, c'était parce que j'avais cette espèce d'ordre intime: "Il faut que je puisse tomber amoureuse d'elle", avec cette peur de me tromper en me laissant aller à des sentiments envers quelqu'un. Pour plein de raisons. Parce que j'ai commis des erreurs de jugement, parce que j'essaye de me tourner vers des personnes plus positives, parce que j'essaye d'avoir des relations moins chaotiques, plus saines.
Ça me bloque donc à bien des égards, puisque ça crée chez moi de l'exigence, et me coupe légèrement de l'expérience purement humaine. Je suis donc dans une période où j'ai envie de simplement vivre des relations, peu importe qu'elles soient multiples, peu importe qu'elles soient purement sexuelles ou aussi affectives, où il n'y aurait pas cette espèce d'obligation de tomber sur une personne si particulièrement compatible avec moi et se suffisant entièrement à elle-même. En fait, je veux simplement m'ouvrir aux autres. Je me disais que Sarah pourrait faire partie de ce "tout", si elle s'en laissait la possibilité.
Cependant, ce n'est pas possible avec elle. Ayant pu me dire comment elle envisageait les choses, ses envies sont bien assez claires et projetées pour que je sache d'emblée que je ne peux lui laisser cette part de doute.
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- [+1] Intéressant le 11.02.18, 19h32 par Onmyoji
- [0] Like ! le 11.02.18, 19h49 par Barta
FTSien et FTSienne,
Ce n'est pas un adieu, mais j'ai besoin de faire une pause, momentanée. Pause veut dire que certainement, je reviendrai, ne serait-ce que pour le plaisir de vous lire. Mais surtout qu'il se peut que vous ne me verrez pas traîner les pieds par ici durant un temps. Je ne peux pas vous dire si ce sera des semaines, des mois, ou des années.
Ça fait maintenant un peu moins d'un an, mais presque, que je participe plus ou moins régulièrement sur ce site. Je me suis lancée sans trop savoir où ça me mènerait, ni si une jeune homosexuelle (qui sait, plus flexible, mais dont le cœur revient toujours aux femmes) comme moi, parviendrait à trouver une place dans ces rapports hommes-femmes que vous racontiez.
Au début c'était "pour rire", pour passer le temps, avec cette pointe de curiosité en arrière plan, qui me faisait dire que malgré tout, j'en apprendrai, beaucoup. C'est le cas. Vous m'avez bousculé à bien des égards (au sens positif), et approfondi bien de mon développement, plus que je ne l'aurai pensé. Moi qui ai tendance à vite me lasser, prise dans les routines, un an, c'est le signe indéniable de la qualité des échanges et des lectures que j'ai pu trouver parmi vous.
Des personnes que je suis de près, ou de loin, qui auront déjà été en contact, en privé ou en public, ou jamais, avec moi, et qui font tout le plaisir de mes lectures, dont j'admire et apprécie les réflexions, la sensibilité, l'authenticité et la personnalité et qui, je l'espère, pour la plupart, certainement, se reconnaîtront. Et tout ceux qui, dans leur jeune expérience, ou dans leur déboire, ou espoir, nous dévoile un bout de leur intime, toujours dans le sens du construire, vers un mieux, qui se donne cette force et cette volonté. J'ai eu plaisir à vous lire.
En espérant que ma propre participation vous aura été, à vous aussi, agréable, et que j'ai pu, d'une façon ou d'une autre, apporter une petite pierre aux édifices.
Amoureuse de la littérature, je vous laisse sur ce fragment d'Eluard, vous souhaite bien des rencontres, de la baise, du fun, des romances, et autres découvertes et expériences insolites. Ou inopinées.
A bientôt ?
Hillel.
Ce n'est pas un adieu, mais j'ai besoin de faire une pause, momentanée. Pause veut dire que certainement, je reviendrai, ne serait-ce que pour le plaisir de vous lire. Mais surtout qu'il se peut que vous ne me verrez pas traîner les pieds par ici durant un temps. Je ne peux pas vous dire si ce sera des semaines, des mois, ou des années.
Ça fait maintenant un peu moins d'un an, mais presque, que je participe plus ou moins régulièrement sur ce site. Je me suis lancée sans trop savoir où ça me mènerait, ni si une jeune homosexuelle (qui sait, plus flexible, mais dont le cœur revient toujours aux femmes) comme moi, parviendrait à trouver une place dans ces rapports hommes-femmes que vous racontiez.
Au début c'était "pour rire", pour passer le temps, avec cette pointe de curiosité en arrière plan, qui me faisait dire que malgré tout, j'en apprendrai, beaucoup. C'est le cas. Vous m'avez bousculé à bien des égards (au sens positif), et approfondi bien de mon développement, plus que je ne l'aurai pensé. Moi qui ai tendance à vite me lasser, prise dans les routines, un an, c'est le signe indéniable de la qualité des échanges et des lectures que j'ai pu trouver parmi vous.
Des personnes que je suis de près, ou de loin, qui auront déjà été en contact, en privé ou en public, ou jamais, avec moi, et qui font tout le plaisir de mes lectures, dont j'admire et apprécie les réflexions, la sensibilité, l'authenticité et la personnalité et qui, je l'espère, pour la plupart, certainement, se reconnaîtront. Et tout ceux qui, dans leur jeune expérience, ou dans leur déboire, ou espoir, nous dévoile un bout de leur intime, toujours dans le sens du construire, vers un mieux, qui se donne cette force et cette volonté. J'ai eu plaisir à vous lire.
En espérant que ma propre participation vous aura été, à vous aussi, agréable, et que j'ai pu, d'une façon ou d'une autre, apporter une petite pierre aux édifices.
Amoureuse de la littérature, je vous laisse sur ce fragment d'Eluard, vous souhaite bien des rencontres, de la baise, du fun, des romances, et autres découvertes et expériences insolites. Ou inopinées.
A bientôt ?
Hillel.
Revenir dans une ville
Revenir dans une ville de velours et de porcelaine, les fenêtres seront des vases où les fleurs, qui auront quitté la terre, montreront la lumière telle qu'elle est.
Voir le silence, lui donner un baiser sur les lèvres et les toits de la ville seront de beaux oiseaux mélancoliques, aux ailes décharnées.
Ne plus aimer que la douceur et l'immobilité à l’œil de plâtre, au front de nacre, à l’œil absent, au front vivant, aux mains qui, sans se fermer, gardent tout sur leurs balances, les plus justes du monde, invariables, toujours exactes.
Le cœur de l'homme ne rougira plus, il ne se perdra plus, je reviens de moi-même, de toute l'éternité.
- Paul Eluard, Capitale de la douleur.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Fichtre ! le 13.02.18, 00h18 par Mr.Smooth
- [0] Fichtre ! le 13.02.18, 01h20 par Popovski
- [0] La suite, vite ! le 13.02.18, 04h43 par Onmyoji
- [0] La suite, vite ! le 13.02.18, 07h28 par Lulla
- [0] Fichtre ! le 13.02.18, 12h41 par ChantePaul
- [0] Fichtre ! le 13.02.18, 13h20 par sebz9999
- [0] La suite, vite ! le 13.02.18, 14h46 par voucny
- [0] Courage le 14.02.18, 15h06 par THS
- [0] Fichtre ! le 15.02.18, 01h28 par Barta
Revenir.
Salut les FTS,
J'ai pris un peu d'air. Des petites nouvelles? D'abord, certains m'ont demandé pourquoi cette prise de distance. Deux raisons:
Je suis juste perdue sentimentalement. Avant je me disais que j'avais peur de ne plus jamais retomber amoureuse, ou d'éprouver le moindre sentiments. Mais finalement aujourd'hui, je ne m'en préoccupe plus parce que juste, ça n'arrive pas et je n'ai pas envie d'en faire tout un drame. Quand bien même je devais relancer la machine, je ne sais même pas ce que je cherche, ni les questions que je dois me poser.
Pour état des lieux, j'éprouve de l'affection ponctuelle pour certaines personnes, que je peux trouver très attachantes, que j'apprécie, pour qui j'éprouve un intérêt, mais de là à parler de sentiments amoureux... non. Mais je veux continuer à avancer.
Dans les faits, c'est pas si horrible et je ne suis pas malheureuse. Je me demande juste parfois si je n'ai pas perdu quelque chose. Avant, quand je rencontrais une femme et que je partageais une intimité, c'était une belle chose à vivre. Maintenant c'est... différent. Et même si j'avais perdue quelque chose, qu'est-ce que ça ferait? Est-ce que je dois traîner ça comme un boulet? Je n'en ai pas envie.
A vrai dire, j'étais si optimiste au nouvel an que je m'étais auto-annoncée, presque fleur bleue, que cette année, je ferai cette rencontre spéciale. Qui bousculerait mes acquis et mes croyances toutes faites. Qui changerait la donne. Je me pressentais comme un être neuf qui était prêt à l'accueillir et je m'étais dit que ça suffisait pour que ça arrive. Peut-être, après tout? Peut-être pas.
Ce serait dommage que vous la manquiez. Si vous la manquez.
C. prend les devants.
J'avais dit que je finirai un jour ou l'autre par passer le cap avec C. Je savais comment je devais m'y prendre au moment où je l'ai dit, avec ce que j'imagine une chance de réussite pas trop dégueulasse. A vrai dire, il ne s'agit que de savoir comprendre ce qui provoque chez l'autre cette émotion qu'on souhaite produire chez lui, c'est de l'intelligence sociale combinée à de la pratique. Et j'avais plus ou moins appris à discerner ce qu'elle pourrait attendre de moi. Mon ambition de le faire était réelle, à l'époque.
Finalement, C. a précipité les choses, avant moi. Elle a pris les devants alors que je n'y pensais même plus. Je crois que c'est parce que je lui ai fais une remarque déplaisante, qui ne lui était pourtant pas adressée, sur ces filles qui ne faisaient jamais le premier pas, que je trouvais moins séduisantes que celles qui assument.
J'ai passé une soirée avec elle et d'autres amis. J'avais pas dans l'idée de coucher avec qui que ce soit, ce n'était pas du tout la période. Je suppose que l'alcool aidant, après leur départ, bien qu'elle n'était pas particulièrement éméchée, elle a fait cet aveu : Quand nous étions ensemble en voyage, en l'absence de son copain, elle a ressenti l'envie de coucher avec moi. J'ai fait vœux de silence. Je suis tombée sur le cul. Je ne m'y attendais pas. Ce qui l'a poussé à enchaîner, je suppose encore : "En fait, il y a eu d'autres moments où j'ai eu envie de coucher avec toi. Tu me donnes des envies.". Et d'autres choses.
Toutes les pièces du puzzle étaient recomposées. Elle a lâché les armes et elle me les a données : "fais ce que tu veux avec ça". Ça m'a soulagée d'une part, parce que j'ai enfin pu me dire que je ne me suis pas faite des films quand je pensais qu'à tel ou tel moment, elle était attirée par moi ou me cherchait. Ça m'a dépité parce que, je me suis rendue compte que je n'avais pas tant envie de coucher avec elle que ça maintenant.
J'aurai pu faire n'importe quoi tant qu'il y avait l'intention (de baiser). Parce que, sa confession n'était pas innocente (à comprendre que ça sous entendait que ce soir elle en avait envie) et là, avec ses grammes de vin dans le sang, c'était sa façon de m'autoriser à aller plus loin que notre amitié. En réalité, baiser était la dernière de mes envies et j'ai préféré bêtement blesser son égo, en tournant son aveu en dérision totale et en lui disant que si à notre rencontre j'avais eu des envies envers elle, il y avait prescription.
Parce qu'à vrai dire, je n'ai pas bien accueilli son aveux. Déjà, parce qu'elle m'était jusqu'à présent inaccessible, je la voyais comme une amie, attirante, mais une amie avant tout. Puis parce que j'arrivais parfaitement à estimer ce qu'elle attendait de moi : un orgasme. Elle n'en a jamais eu, elle sait qu'elle n'en aura jamais avec son copain. Et elle s'imagine, à tort ou à raison, que moi je le lui donnerai. J'ai créée chez elle le fantasme d'un plaisir qu'elle n'a jamais éprouvé jusqu'à maintenant et dont je serais la solution. Sans égocentrisme aucun, c'est possible d'ailleurs, qu'elle ait un orgasme avec moi. Je n'arrive pas à m'imaginer que ça soit si compliqué. Du moins, je connais assez le corps d'une femme, pour dire qu'il n'est globalement pas condamné ou fait pour ne jamais vivre d'orgasme. Et je n'avais juste pas envie qu'elle pense que c'était facile d'obtenir ça chez moi. C'est clair que je peux coucher avec de parfaits inconnus, et elle le sait suffisamment, mais ça ne veut pas dire qu'on peut tout obtenir de moi. Je suis un être humain. Pas un jouet, ni un cobaye.
Est-ce que je vais coucher avec elle? Je ne sais pas. Je m'en fou. Il y a quelques mois, une occasion comme ça, j'en aurai pâli d'envie, et là, qu'elle m'annonce ça n'a rien provoqué de sexuel chez moi. Je ne regrette pas de ne pas avoir agis quand j'en ressentais l'envie parce que, j'aurai pas pu agir autrement en fait.
Mise à jour succincte, peut-être pour une prochaine fois :
Ça fait longtemps que j'ai envie de faire de la danse, mais je n'arrivais pas à me pencher sur une danse en particulier. Orientale, tahitienne, salsa, tango... Au début le raggaeton, je trouvais ça limite passable, puis en fait à force, je me dis qu'en vrai c'est exactement le genre de danse qui pourrait me définir. Pour son énergie, sa sensualité, son insolence. J'ai besoin de me réapproprier mon corps.
Bon en vrai c'est juste pour bouger mon boule tout flasque.
A bientôt.
Salut les FTS,
J'ai pris un peu d'air. Des petites nouvelles? D'abord, certains m'ont demandé pourquoi cette prise de distance. Deux raisons:
- La première c'est que je n'étais pas très bien. Down. On ne va pas épilogué.
- La deuxième, c'est que ça me pesait. De lire ou d'écrire ou de devoir penser aux relations, à la séduction ou au sexe... Pour la faire courte, ça me gonflait.
Je suis juste perdue sentimentalement. Avant je me disais que j'avais peur de ne plus jamais retomber amoureuse, ou d'éprouver le moindre sentiments. Mais finalement aujourd'hui, je ne m'en préoccupe plus parce que juste, ça n'arrive pas et je n'ai pas envie d'en faire tout un drame. Quand bien même je devais relancer la machine, je ne sais même pas ce que je cherche, ni les questions que je dois me poser.
Pour état des lieux, j'éprouve de l'affection ponctuelle pour certaines personnes, que je peux trouver très attachantes, que j'apprécie, pour qui j'éprouve un intérêt, mais de là à parler de sentiments amoureux... non. Mais je veux continuer à avancer.
Dans les faits, c'est pas si horrible et je ne suis pas malheureuse. Je me demande juste parfois si je n'ai pas perdu quelque chose. Avant, quand je rencontrais une femme et que je partageais une intimité, c'était une belle chose à vivre. Maintenant c'est... différent. Et même si j'avais perdue quelque chose, qu'est-ce que ça ferait? Est-ce que je dois traîner ça comme un boulet? Je n'en ai pas envie.
A vrai dire, j'étais si optimiste au nouvel an que je m'étais auto-annoncée, presque fleur bleue, que cette année, je ferai cette rencontre spéciale. Qui bousculerait mes acquis et mes croyances toutes faites. Qui changerait la donne. Je me pressentais comme un être neuf qui était prêt à l'accueillir et je m'étais dit que ça suffisait pour que ça arrive. Peut-être, après tout? Peut-être pas.
Ce serait dommage que vous la manquiez. Si vous la manquez.
C. prend les devants.
J'avais dit que je finirai un jour ou l'autre par passer le cap avec C. Je savais comment je devais m'y prendre au moment où je l'ai dit, avec ce que j'imagine une chance de réussite pas trop dégueulasse. A vrai dire, il ne s'agit que de savoir comprendre ce qui provoque chez l'autre cette émotion qu'on souhaite produire chez lui, c'est de l'intelligence sociale combinée à de la pratique. Et j'avais plus ou moins appris à discerner ce qu'elle pourrait attendre de moi. Mon ambition de le faire était réelle, à l'époque.
Finalement, C. a précipité les choses, avant moi. Elle a pris les devants alors que je n'y pensais même plus. Je crois que c'est parce que je lui ai fais une remarque déplaisante, qui ne lui était pourtant pas adressée, sur ces filles qui ne faisaient jamais le premier pas, que je trouvais moins séduisantes que celles qui assument.
J'ai passé une soirée avec elle et d'autres amis. J'avais pas dans l'idée de coucher avec qui que ce soit, ce n'était pas du tout la période. Je suppose que l'alcool aidant, après leur départ, bien qu'elle n'était pas particulièrement éméchée, elle a fait cet aveu : Quand nous étions ensemble en voyage, en l'absence de son copain, elle a ressenti l'envie de coucher avec moi. J'ai fait vœux de silence. Je suis tombée sur le cul. Je ne m'y attendais pas. Ce qui l'a poussé à enchaîner, je suppose encore : "En fait, il y a eu d'autres moments où j'ai eu envie de coucher avec toi. Tu me donnes des envies.". Et d'autres choses.
Toutes les pièces du puzzle étaient recomposées. Elle a lâché les armes et elle me les a données : "fais ce que tu veux avec ça". Ça m'a soulagée d'une part, parce que j'ai enfin pu me dire que je ne me suis pas faite des films quand je pensais qu'à tel ou tel moment, elle était attirée par moi ou me cherchait. Ça m'a dépité parce que, je me suis rendue compte que je n'avais pas tant envie de coucher avec elle que ça maintenant.
J'aurai pu faire n'importe quoi tant qu'il y avait l'intention (de baiser). Parce que, sa confession n'était pas innocente (à comprendre que ça sous entendait que ce soir elle en avait envie) et là, avec ses grammes de vin dans le sang, c'était sa façon de m'autoriser à aller plus loin que notre amitié. En réalité, baiser était la dernière de mes envies et j'ai préféré bêtement blesser son égo, en tournant son aveu en dérision totale et en lui disant que si à notre rencontre j'avais eu des envies envers elle, il y avait prescription.
Parce qu'à vrai dire, je n'ai pas bien accueilli son aveux. Déjà, parce qu'elle m'était jusqu'à présent inaccessible, je la voyais comme une amie, attirante, mais une amie avant tout. Puis parce que j'arrivais parfaitement à estimer ce qu'elle attendait de moi : un orgasme. Elle n'en a jamais eu, elle sait qu'elle n'en aura jamais avec son copain. Et elle s'imagine, à tort ou à raison, que moi je le lui donnerai. J'ai créée chez elle le fantasme d'un plaisir qu'elle n'a jamais éprouvé jusqu'à maintenant et dont je serais la solution. Sans égocentrisme aucun, c'est possible d'ailleurs, qu'elle ait un orgasme avec moi. Je n'arrive pas à m'imaginer que ça soit si compliqué. Du moins, je connais assez le corps d'une femme, pour dire qu'il n'est globalement pas condamné ou fait pour ne jamais vivre d'orgasme. Et je n'avais juste pas envie qu'elle pense que c'était facile d'obtenir ça chez moi. C'est clair que je peux coucher avec de parfaits inconnus, et elle le sait suffisamment, mais ça ne veut pas dire qu'on peut tout obtenir de moi. Je suis un être humain. Pas un jouet, ni un cobaye.
Est-ce que je vais coucher avec elle? Je ne sais pas. Je m'en fou. Il y a quelques mois, une occasion comme ça, j'en aurai pâli d'envie, et là, qu'elle m'annonce ça n'a rien provoqué de sexuel chez moi. Je ne regrette pas de ne pas avoir agis quand j'en ressentais l'envie parce que, j'aurai pas pu agir autrement en fait.
Mise à jour succincte, peut-être pour une prochaine fois :
- Ces derniers temps, mes journées consistaient surtout à boire boiiiiire avec les copains (je suis en cure de désintox), mater Netflix, dévorer des livres, travailler d'arrache-pied et bosser un projet pour passer en grade professionnel avec mon supérieur.
- J'ai décidé d'arrêter de jouer les connasses.
- J'ai décidé d'avoir moins de plans baises, et plus de relations construites. Je vais devoir freiner mes pulsions et ma sensualité. Je dois avouer que ça commence mal mais, je travaille dessus.
- J'ai décidé d'arrêter de loucher sur les gens en couple.
- J'ai décidé d'approfondir mon attirance pour les hommes, parce que je crois pouvoir dire maintenant qu'elle indéniable. Ce qui implique, pour le plus grand, de régler cette question de "vaginisme" avec un gynéco (parce que bêtement, j'ai envie d'être pénétrée), et qu'il serait peut-être temps que j'entame une thérapie, parce qu'il y a trop de choses non résolues, que j'ai pensé pouvoir affronter toute seule mais, je n'ai jamais vraiment pris le temps d'en parler, je survolais. Rien de dramatique, juste, des blocages. Et de prendre mon temps avec les hommes.
- Clémentine est à nouveau revenue vers moi. Ce n'est pas la première fois en fait. Ça ne m'a rien fait en particulier. Juste qu'à vouloir me faire croire que je suis accro à elle, elle démontre tout le contraire. Et ça m'irrite.
- J'ai finalement eu Lucie au téléphone. C'était comme si on ne s'était jamais quittée. J'ai aimé la retrouver partiellement. J'espère la revoir, physiquement. On y travaille.
- J'avoue être définitivement attirée par Belle Gueule. Et vu comment ça s'est passé avec C., oui, il y a des chances que je puisse finalement m'avouer qu'il est attiré par moi. Mais je ferai rien, parce que comme avec C., il n'est pas seul et j'apprécie et estime sa copine. Ce qui ne veut pas dire que ce n'est pas agréable. Puis je dois arrêter avec les gens en couple. Mais j'ai envie qu'il fasse partie de ceux que je peux nommer "ami".
- Il y a une femme qui m'intéresse, m'intrigue. Polyamoureuse. Mais je ne sais pas encore si/comment ça va se concrétiser.
Ça fait longtemps que j'ai envie de faire de la danse, mais je n'arrivais pas à me pencher sur une danse en particulier. Orientale, tahitienne, salsa, tango... Au début le raggaeton, je trouvais ça limite passable, puis en fait à force, je me dis qu'en vrai c'est exactement le genre de danse qui pourrait me définir. Pour son énergie, sa sensualité, son insolence. J'ai besoin de me réapproprier mon corps.
Bon en vrai c'est juste pour bouger mon boule tout flasque.
A bientôt.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 31.03.18, 20h03 par Moumane
Bon, faut absolument que j'écrive mes pensées avant que mon cerveau disjoncte et part en cacahuète pour un simple rendez-vous qui n'a même pas encore eu lieu. Vos coups de pied au cul seront également les bienvenues (pas que j'aime me faire battre mais...).
Je veux devenir sage.
J'ai fait vœux d'abstinence depuis mon dernier dernier post. Surtout parce que ma libido était en voie d’extinction. Et avec l'aveux de C., je me suis dit "merde, c'est vraiment tout ce que les gens retiennent de moi?". En même temps je n'y suis pas pour rien. Tous mes comportements, mes mots, mes gestes, dirigent les personnes pour qu'elles pensent à moi de façon sensuelles, sexuelles. Comme une potentielle amante, et non une potentielle amoureuse. En gros. Hormis Sarah mais, je n'y étais pas franchement pour grand chose. Et honnêtement, je m'en lasse, de ces relations là.
Je m'étais dite que je devais avoir moins de plans baises pour sortir de ça. Parce que j'ai envie de vivre moins de relations sexuelles, pour peut-être vivre plus de relations affectives. Pas que je baise 20 fois par semaine mais j'ai envie de dire, quand tu commences à ne plus te souvenir des prénoms ou qui est qui et que tu n'arrives plus à replacer les choses chronologiquement, ni si c'était cool ou chiant, ou que tes amis très proches qui savent presque tout de toi sont plus foutus de suivre tes histoires, c'est pas le signe que tes relations étaient forcément qualitatives.
Ce qui consiste à:
Satine.

Depuis quelqu'une semaine, ma libido a repris le dessus. C'est animal, primitif, je suis en manque. Bref, je suis allée sur Tinder pour baiser. Les résolutions démarrent mal. Mais, je ne perds pas espoir. Le but, c'est au moins de ne pas tout reposer sur le physique et le sexe, right?
J'ai matché avec des filles, rien de dingue à raconter. Sauf la troisième dont je vais vous parler. Et le fait que la quatrième a perdu mon intérêt parce qu'il y a la troisième dont je vais vous parler. Et ça ça craint. Dafuck shit.
Je n'ai pas encore rencontré Satine. C'est prévu et acté. Il n'y a pas particulièrement d'intérêt à parler de l'avant-rencontre, parce que ça peut mener à rien. Mais en fait, si, j'en parlerai. Parce que je suis contente de me sentir si mal à l'aise, si stressée avant un rendez-vous, quand bien même il ne mènerait à rien, et que je suis tellement contente que j'ai envie d'en parler. Je suis contente parce que je ressens quelque chose. Je parle même pas de sentiments amoureux ou quoi, juste, le fait de ressentir quelque chose. De l'ordre du stress, certes, mais quelque chose. Pour moi, ça signifie que je ne suis pas totalement foutue.
Satine a la trentaine. Elle est plus âgée autant civilement que physiquement qu'intellectuellement que tout. Toutes les femmes plus âgées ne le sont pas forcément, mais à côté d'elle, je me sens vraiment comme une petite fille. Elle m'impressionne. Je me sens laide, je me sens bête, je me sens inachevée, à peine à l'orée de ma vie, désoeuvrée, et donc forcément plus subjective que d'ordinaire. Et je trouve ça génial.
Elle a l'air d'être autant dans un rapport de séduction avec les autres que moi, et globalement elle n'a rien "à perdre" à échouer puisqu'elle est déjà en relation ouverte avec d'autres personnes, filles, mecs (polyamoureuse). Ce que j'entends c'est:
Elle a de la répartie et elle ne se laisse pas dégonfler. Elle ne se dévalorise pas. Elle sait jouer sur ses atouts (intellectuels, sensitifs, sensuels, sexuels). Elle sait reprendre la main quand elle la perd. Elle sait provoquer l'occasion. Elle sait la saisir. Elle ne se laisse pas impressionner par mon verbiage et mes provocations de nana trop sûre d'elle. Donc, elle me fait perdre ma confiance et bouscule mes certitudes. Et surtout, elle m'est totalement imprévisible.
Je ne voulais pas rentrer dans quelque chose de sexualisé dès le début (dixit mes résolutions) mais elle m'a poussé à la faute, un peu. On faisait de l'humour sur la perversité (en même temps, le sujet fait que...):
J'ai bien tenté de résister une ou deux fois pour faire retomber les choses (de façon très maladroite). Je lui ai même expliqué que réellement, j'avais décidé d'être plus sage et qu'elle ne devait pas me pousser comme ça. Elle m'a demandé d'expliquer "sage". J'ai tenté vainement de lui expliquer, mais je n'y arrivais pas. Alors j'ai lâché un con :
Ce qui fait que je me fais prendre à mon propre jeu. Puis finalement, je sens que je déconne:
J'attends ses messages avec impatience. J'ai peur de tout faire foirer donc je réfléchis 20 fois avant de parler. J'ai peur de rater l'occasion. J'ai envie de lui déballer à quel point elle est canon, que son corps me fait envie, que son esprit me perturbe (et que je veux la voir au plus vite pour coucher avec elle). Elle me bouffe l'esprit. Je commence à avoir des idées fleurs bleues genre "elle a l'air différente".
Pour cesser ça, j'ai précipitamment demandé qu'on se rencontre (pour pas embellir davantage son image). Et j'ai arrêté d'être collée au téléphone. Maintenant j'en suis là. On va se rencontrer dans pas très longtemps. Et bon, elle a clairement décidé, dit, exprimé, qu'on coucherait ensemble.
J'essaye de ne pas me laisser envahir, ne pas perdre totalement mes moyens, parce que je sais que c'est déraisonnable avant une rencontre et que c'est stupide et que ça peut faire foirer la vraie rencontre. Mais elle a quand même su me faire vriller au bout de trois jours, et sans qu'on se voit. Putain. Je ne suis pourtant pas si sensible; ni romantique.
Je lui ai dis pourtant. De ne pas s'emballer, qu'on ne s'était pas encore vue, qu'elle ne peut pas désirer des choses d'une femme dont elle sait à peine si elle va lui plaire.
En même temps ça me fait un bien fou. Je voudrais donc finir sur ses mots, à ce sujet, qui m'ont définitivement laissés sur la touche:
Je veux devenir sage.
J'ai fait vœux d'abstinence depuis mon dernier dernier post. Surtout parce que ma libido était en voie d’extinction. Et avec l'aveux de C., je me suis dit "merde, c'est vraiment tout ce que les gens retiennent de moi?". En même temps je n'y suis pas pour rien. Tous mes comportements, mes mots, mes gestes, dirigent les personnes pour qu'elles pensent à moi de façon sensuelles, sexuelles. Comme une potentielle amante, et non une potentielle amoureuse. En gros. Hormis Sarah mais, je n'y étais pas franchement pour grand chose. Et honnêtement, je m'en lasse, de ces relations là.
Je m'étais dite que je devais avoir moins de plans baises pour sortir de ça. Parce que j'ai envie de vivre moins de relations sexuelles, pour peut-être vivre plus de relations affectives. Pas que je baise 20 fois par semaine mais j'ai envie de dire, quand tu commences à ne plus te souvenir des prénoms ou qui est qui et que tu n'arrives plus à replacer les choses chronologiquement, ni si c'était cool ou chiant, ou que tes amis très proches qui savent presque tout de toi sont plus foutus de suivre tes histoires, c'est pas le signe que tes relations étaient forcément qualitatives.
Ce qui consiste à:
- Réfréner ma sensualité, dès le début (ou comment donner envie aux autres de coucher avec toi au premier soir).
- Faire moins de rencontres en quantité et plus en qualité. A comprendre qu'au delà de trouver un physique plaisant et une fille cool et pas trop bête, mon intérêt intellectuel et affectif restent rares. Je ne m'attache pas vraiment du coup. Les coups de cœur que j'ai pour les autres sont assez spécifiques parce que je suis une fille barrée.
- Apprendre à gérer mes frustrations de gamine en perpétuelle insatiabilité sexuelle et faire preuve de plus de patience.
- Savoir dire non. Je me rends compte que j'ai tellement désacralisé la relation sexuelle qu'il m'est souvent arrivé de coucher avec des femmes simplement pour leur donner du plaisir, ou leur faire plaisir, plutôt que de prendre mon temps avec elles quand j'en aurai réellement et pleinement envie.
Satine.

Depuis quelqu'une semaine, ma libido a repris le dessus. C'est animal, primitif, je suis en manque. Bref, je suis allée sur Tinder pour baiser. Les résolutions démarrent mal. Mais, je ne perds pas espoir. Le but, c'est au moins de ne pas tout reposer sur le physique et le sexe, right?
J'ai matché avec des filles, rien de dingue à raconter. Sauf la troisième dont je vais vous parler. Et le fait que la quatrième a perdu mon intérêt parce qu'il y a la troisième dont je vais vous parler. Et ça ça craint. Dafuck shit.
Je n'ai pas encore rencontré Satine. C'est prévu et acté. Il n'y a pas particulièrement d'intérêt à parler de l'avant-rencontre, parce que ça peut mener à rien. Mais en fait, si, j'en parlerai. Parce que je suis contente de me sentir si mal à l'aise, si stressée avant un rendez-vous, quand bien même il ne mènerait à rien, et que je suis tellement contente que j'ai envie d'en parler. Je suis contente parce que je ressens quelque chose. Je parle même pas de sentiments amoureux ou quoi, juste, le fait de ressentir quelque chose. De l'ordre du stress, certes, mais quelque chose. Pour moi, ça signifie que je ne suis pas totalement foutue.
Satine a la trentaine. Elle est plus âgée autant civilement que physiquement qu'intellectuellement que tout. Toutes les femmes plus âgées ne le sont pas forcément, mais à côté d'elle, je me sens vraiment comme une petite fille. Elle m'impressionne. Je me sens laide, je me sens bête, je me sens inachevée, à peine à l'orée de ma vie, désoeuvrée, et donc forcément plus subjective que d'ordinaire. Et je trouve ça génial.
Elle a l'air d'être autant dans un rapport de séduction avec les autres que moi, et globalement elle n'a rien "à perdre" à échouer puisqu'elle est déjà en relation ouverte avec d'autres personnes, filles, mecs (polyamoureuse). Ce que j'entends c'est:
Elle a de la répartie et elle ne se laisse pas dégonfler. Elle ne se dévalorise pas. Elle sait jouer sur ses atouts (intellectuels, sensitifs, sensuels, sexuels). Elle sait reprendre la main quand elle la perd. Elle sait provoquer l'occasion. Elle sait la saisir. Elle ne se laisse pas impressionner par mon verbiage et mes provocations de nana trop sûre d'elle. Donc, elle me fait perdre ma confiance et bouscule mes certitudes. Et surtout, elle m'est totalement imprévisible.
Je ne voulais pas rentrer dans quelque chose de sexualisé dès le début (dixit mes résolutions) mais elle m'a poussé à la faute, un peu. On faisait de l'humour sur la perversité (en même temps, le sujet fait que...):
Et après c'est parti en cacahuète. Résolution 0 - Manque de volonté 1.Hillel: Tu penses que je suis moins perverse qu'un fétichiste?
Satine: Ah, ben, niveau critère social... à moins que tu collectionnes les culottes sales?
Hillel: Non, par contre je suis fétichiste dans un sens. Genre, les nuques dénudées, ça a tendance à me donner des frissons (référence à une de ses photos).
Shit/Chut Hillel.
Satine: Ne me parles pas de nuques. Je dois dormir. Tu vas fucker mon sommeil.
Double shit.
Hillel: Et bien, j'ai comme l'impression que tu es aussi fétichiste que moi.
Triple double shit.
J'ai bien tenté de résister une ou deux fois pour faire retomber les choses (de façon très maladroite). Je lui ai même expliqué que réellement, j'avais décidé d'être plus sage et qu'elle ne devait pas me pousser comme ça. Elle m'a demandé d'expliquer "sage". J'ai tenté vainement de lui expliquer, mais je n'y arrivais pas. Alors j'ai lâché un con :
J'ai sorti ça. Comme ça. Je ne sais même pas ce qui m'a pris de dire ça. Je veux dire, il n'y a rien de moins sexy et de séduisant que dire ça. Et pourtant ça venait du fond de mes tripes. Elle m'a juste, dérobé ces mots. Puis après je me suis sentie affreusement ridicule et honteuse. Sa réaction après ça a été juste hyper mignonne. Elle a répondu: "Bon, à mon tour alors." Et elle a sorti plein de trucs supers embarrassants et peu glamour sur elle pour que je me sentes moins con.Hillel: Non mais, non, oublie ce que j'ai dit. Ce n'est pas si grave.
Satine: Mais non! J'ai envie de savoir.
Hillel: OK, la vérité c'est que je ne sais pas faire autrement que faire l'amour avec les gens et que lorsque je ne le fais pas je m'y prends comme un manche à balai et que c'est pour ça que je n'arrête pas de sortir des conneries depuis tout à l'heure.
(puis)
Hillel: Bon. Maintenant je me sens vraiment ridicule.
Ce qui fait que je me fais prendre à mon propre jeu. Puis finalement, je sens que je déconne:
J'attends ses messages avec impatience. J'ai peur de tout faire foirer donc je réfléchis 20 fois avant de parler. J'ai peur de rater l'occasion. J'ai envie de lui déballer à quel point elle est canon, que son corps me fait envie, que son esprit me perturbe (et que je veux la voir au plus vite pour coucher avec elle). Elle me bouffe l'esprit. Je commence à avoir des idées fleurs bleues genre "elle a l'air différente".
Pour cesser ça, j'ai précipitamment demandé qu'on se rencontre (pour pas embellir davantage son image). Et j'ai arrêté d'être collée au téléphone. Maintenant j'en suis là. On va se rencontrer dans pas très longtemps. Et bon, elle a clairement décidé, dit, exprimé, qu'on coucherait ensemble.
J'essaye de ne pas me laisser envahir, ne pas perdre totalement mes moyens, parce que je sais que c'est déraisonnable avant une rencontre et que c'est stupide et que ça peut faire foirer la vraie rencontre. Mais elle a quand même su me faire vriller au bout de trois jours, et sans qu'on se voit. Putain. Je ne suis pourtant pas si sensible; ni romantique.
Je lui ai dis pourtant. De ne pas s'emballer, qu'on ne s'était pas encore vue, qu'elle ne peut pas désirer des choses d'une femme dont elle sait à peine si elle va lui plaire.
En même temps ça me fait un bien fou. Je voudrais donc finir sur ses mots, à ce sujet, qui m'ont définitivement laissés sur la touche:
Satine: Et si... tu me plaisais. Que je te plaisais aussi. Qu'on se plaisait et qu'on ait envie de se bouffer la gueule en plein milieu de la rue?
Hillel: Ce serait chouette. Mais on l'ignore.
Satine: Non Hillel. Tu sais pas. Moi non plus. Peu importe je crois. C'est bon là maintenant de suite et ça me suffit. Et là maintenant il me dit que c'est safe, que c'est bon et que tout va bien. Il me dit aussi que tu me plairas. Peut-être que je me trompe, peut-être pas. Alors... ok. C'est cool. Tout va bien. Rien ne nous empêchera jamais de se dire stop comme bon nous semble. Même à la première rencontre. Je ne serai pas blessée. Mon égo n'en souffrira pas. En attendant là, comme ça, tu me plais. Mais rien que pour la beauté de cet échange ce soir. Merci.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] La suite, vite ! le 26.03.18, 10h09 par Jalapeno
- [+1] La suite, vite ! le 31.03.18, 20h04 par Moumane
Je reprends la mise à jour que j'avais dit. Parce qu'il faut bien vous rendre compte que parfois ou souvent, je fais de la merde.
Je me suis finalement décidée à jeter une des rares photos que j'ai de mon ex et moi (ma dernière relation longue), parce que c'était la photo qui me convainquait que je pouvais la maintenir comme contact, pote, amie, et que je l'appréciais encore en tant que personne. Bon, okay, je l'ai déchiré en beuglant un "va te faire foutre", mais c'était pour la forme. C'est plus que même avec tout la bienveillance du monde, je me suis rendue compte que je n'étais pas tant attachée que ça à ce qu'elle était devenue.
Pour Satine, je vous raconterai une autre fois parce que, c'est compliqué. Et que sa situation est tellement atypique que niveau anonymat, je ne suis pas sûre d'être dans les clous.
Ma meilleure amie m'a descendue en flèche. En me traitant d'égoïste, en gros. Parce que je ne lui demandais pas assez comment elle allait, que je ne prenais pas assez de ses nouvelles. Que ça faisait un moment qu'elle voulait me le dire. Ce qui m'a donnée très envie de pleurer. J'aurai pu lui expliquer par A + B pourquoi elle racontait de la merde et à quel point elle était ingrate, mais elle est comme une petite sœur pour moi. Ce qui implique parfois qu'elle fasse des caprices d'enfant. Je me suis contentée de lui dire: "Je suis désolée si je t'ai donnée l'impression que je ne m'intéressais pas à toi, c'est pas le cas. Je te demanderai comment tu vas si c'est ce dont tu en as besoin". Ça l'a apaisée. Mais, j'en suis venue à me demander ce que j'étais en train de devenir de je m'en foutiste pour que ma meilleure amie en vienne à m'engueuler comme ça. Est-ce que je suis vraiment devenue une totale égoïste ?
Promis, j'ai pas bu durant tout le processus.
- J'ai décidé d'arrêter de jouer les connasses.
-> En cours. J'y travaille. Je l'ai pas fait avec Satine en tout cas. Pourtant elle m'a donné toutes les armes.
Genre, deux trois rechutes mais ça va, rien de méchant. Je vous en reparlerai. - J'ai décidé d'avoir moins de plans baises, et plus de relations construites. Je vais devoir freiner mes pulsions et ma sensualité.
-> Là clairement, je suis au taquet du niveau zéro de la sensualité et du plan baise. D'habitude, je parle avec les filles sur Tinder avec un minimum de subtilité pour induire que. Mais là ça donne des trucs du style...
/Fail.Fille potentielle intéressée 1: Ta beauté m'a éveillé (un samedi matin au réveil, ouioui).
Hillel: Haha. Tu fais souvent de la poésie comme ça au réveil?
Fille: Pas qu'au réveil d'ailleurs...
Hillel: Ah ouais, genre, tu chantes sous la douche et tout?
Fille: Chanter sous la douche ça compte comme un truc poétique pour toi ? Tu vas me trouver très poétique alors ahah. Et toi?
Hillel: Ah mais oui. Tu peux faire plein de truc poétique sous la douche. Genre faire roucouler ta voix avec l'eau et tout. Moi non, je ne fais pas dans la poésie, je suis plutôt du genre rustique et beauf.
/Error 404/Sabotage ultime/WTFHillel???Fille potentielle intéressée 2: Salut!
Hillel: Salut [fille potentielle intéressée 2]! En vrai je t'ai liké parce que tu ressembles à un clone de Blake Lively et je trouvais ça drôle.
Puis j'ai laissé en plan la totalité des autres matchs, parce que j'avais la flemme. En fait, je ne suis même plus sensible à la beauté des femmes, je suis en tout automatique. Bref, j'ai décidé de mettre Tinder sur pause, parce que je suis CLAIREMENT contre-productive. Je me sens un peu comme dans la peau d'une poivrotte qui dit de la merde et qui a besoin qu'un bon copain la tire de l'embarras. Et me faire des ennemies dans tout le secteur, on va éviter hein.
Du coup je me suis dit que le mieux à faire était que la prochaine fille que j'aborderai devra se trouver dans une bibliothèque ou une librairie (wé, c'est un vieux fantasme d'intello), et puis c'est tout. Ça me calmera. - J'ai décidé d'arrêter de loucher sur les gens en couple.
-> Fail. Belle gueule, je te promets qu'à la prochaine allusion sexuelle explicite je te plaque contre un mur et tu l'auras cherché. Salopard. Bon okay, j'aurai pas les ovaires, du coup j'ai préféré dire à la première personne croisée "Hey machin, Belle gueule m'a fait une proposition sexuelle, il va t'expliquer en quoi ça consiste" en te laissant rougir de honte et te démerder avec ça. Tu m'as regardé avec un air mi-pris au dépourvu, mi-amusé, pendant que je te renvoyais un sourire qui disait : "Tu veux vraiment jouer?". Ok, je m'en suis un peu voulue après, mais en réalité c'était mon éclat de rire de la journée. - Ce qui implique, pour le plus grand, de régler cette question de "vaginisme" avec un gynéco.
-> RDV pris. Ce qui veut dire rendez-vous dans mille ans. - J'ai finalement eu Lucie au téléphone. [...] J'espère la revoir, physiquement. On y travaille.
-> Au début elle était stressée, moi aussi, un peu. J'ai fait ce que je sais faire de mieux, raconter des bêtises plus grosses que moi pour la détendre. On a parlé durant près de 3h, comme si on ne s'était jamais quittée. En fait, on a plus de points communs aujourd'hui que dans le passé. A aucun moment j'ai eu envie de remettre sur le tapis nos problèmes irrésolus. Je n'ai pas ressenti d'envie de l'ordre du sentiment ou du sexuel. Je la ressentais comme une ancienne amie d'un temps perdu et dont je reprends les nouvelles. On va se revoir cet été. Et ça c'est cool.
Je me suis finalement décidée à jeter une des rares photos que j'ai de mon ex et moi (ma dernière relation longue), parce que c'était la photo qui me convainquait que je pouvais la maintenir comme contact, pote, amie, et que je l'appréciais encore en tant que personne. Bon, okay, je l'ai déchiré en beuglant un "va te faire foutre", mais c'était pour la forme. C'est plus que même avec tout la bienveillance du monde, je me suis rendue compte que je n'étais pas tant attachée que ça à ce qu'elle était devenue.
Pour Satine, je vous raconterai une autre fois parce que, c'est compliqué. Et que sa situation est tellement atypique que niveau anonymat, je ne suis pas sûre d'être dans les clous.
Ma meilleure amie m'a descendue en flèche. En me traitant d'égoïste, en gros. Parce que je ne lui demandais pas assez comment elle allait, que je ne prenais pas assez de ses nouvelles. Que ça faisait un moment qu'elle voulait me le dire. Ce qui m'a donnée très envie de pleurer. J'aurai pu lui expliquer par A + B pourquoi elle racontait de la merde et à quel point elle était ingrate, mais elle est comme une petite sœur pour moi. Ce qui implique parfois qu'elle fasse des caprices d'enfant. Je me suis contentée de lui dire: "Je suis désolée si je t'ai donnée l'impression que je ne m'intéressais pas à toi, c'est pas le cas. Je te demanderai comment tu vas si c'est ce dont tu en as besoin". Ça l'a apaisée. Mais, j'en suis venue à me demander ce que j'étais en train de devenir de je m'en foutiste pour que ma meilleure amie en vienne à m'engueuler comme ça. Est-ce que je suis vraiment devenue une totale égoïste ?
Promis, j'ai pas bu durant tout le processus.
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- [+1] La suite, vite ! le 04.04.18, 11h51 par Moumane
Tu te livres tellement que limite on s'interdit de juger, les résolutions sont au rendez vous c'est que sa cogite peut être trop même prends le cool une chose à la fois comme on dit. Pourquoi vouloir de la quantité ? Tu crois que tu as vraiment bessoin de ça pour valider ton image ou tes envies ??
C'est animé sur Tinder avec toi au moins tu as le don d'être original et dans la " provoque " j'adore. Après est ce que s'est assumé ou la c'était suite au manque de sexe et un égo qui prends les renes ?
J'ai une question quand tu veux rencontrer une fille genre dans un bars ou dans le quotidien la probabilité qu'elle soit lesbienne est plutôt faible donc ça réduit les opportunités à mort Comment pallier à ça ? Tu as des adresses appropriés pour rencontrer des lesbiennes genre chez pas " bars spéciaux " ou autre mis à par les SDR . C'est peut être con comme question mais j'assume.
C'est animé sur Tinder avec toi au moins tu as le don d'être original et dans la " provoque " j'adore. Après est ce que s'est assumé ou la c'était suite au manque de sexe et un égo qui prends les renes ?
J'ai une question quand tu veux rencontrer une fille genre dans un bars ou dans le quotidien la probabilité qu'elle soit lesbienne est plutôt faible donc ça réduit les opportunités à mort Comment pallier à ça ? Tu as des adresses appropriés pour rencontrer des lesbiennes genre chez pas " bars spéciaux " ou autre mis à par les SDR . C'est peut être con comme question mais j'assume.
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- [0] Bonne idée le 05.04.18, 20h24 par Hillel
Je sais pas pourquoi, mais quand je lis Satine, mon cerveaux le convertis en Stalline, faut que je sorte un peu la tête de mes bouquins. Je pense qu'il est normal d'avoir des périodes ou on enchaîne plus que d'autre, mais il faut faire attention a la " surconsomation " que peuvent engendrer tous ces applications. Au final, c'est un palliatif, sans parler de couple, mais plus on n'a de relation simultanément, et moins on n'a de relation intéressante.Hillel a écrit :En cours. J'y travaille. Je l'ai pas fait avec Satine en tout cas. Pourtant elle m'a donné toutes les armes. Genre, deux trois rechutes mais ça va, rien de méchant. Je vous en reparlerai. [*]J'ai décidé d'avoir moins de plans baises, et plus de relations construites. Je vais devoir freiner mes pulsions et ma sensualité.
-> Là clairement, je suis au taquet du niveau zéro de la sensualité et du plan baise. D'habitude, je parle avec les filles sur Tinder avec un minimum de subtilité pour induire que. Mais là ça donne des trucs du style...
C'est juste une logique lié a l’énergie et au temps de cerveaux disponible. Au bout du bout de la mécanique, dans une forme d'aliénation propre aux applications de rencontre qui le permettent, on n'en n'arrive a ne plus avoir de relations avec des êtres humains, mais des relations de consommation avec un bout de viande sur patte choisie dans les rayons d'un magasin. Ou l'autre, est déconsidérer en tant qu'individu, tous en étant perçu comme un objet égoïste nécessaire a sa propre jouissance spontané. C'est subjectif, mais a mon sens, c'est pas forcément la meilleur des voies a suivre pour être épanouis.
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- [0] Yep le 05.04.18, 20h24 par Hillel
@sebz999: Je te rejoins dans les grandes lignes. Je travaille dessus, et je sais que j'ai de la marge. Cependant, bien que la plupart des gens associent les plans culs à des "riens", j'ai toujours disséminé de l'humain dans toutes mes rencontres. Même d'une nuit. Les corps et âmes froides, ça ne m'excite vraiment pas. D'autant qu'il faut un minimum d'intérêt pour comprendre les envies, besoins, et désirs de l'autre pour que le plaisir soit réciproque.
@THS : Oui, tu n'es pas la première personne à me dire que je cogite trop. C'est vrai, c'est naze. Et je crois que sur la question de mes relations, c'est surtout parce que je me sens impuissante.
Pour les endroits:
- Perso, si je veux rencontrer une fille, je ne vais pas dans un bar "lambda". Ça me paraît pas adapté, au pire ce serait une vraie guerre. Je veux dire, les mecs hétéros vont pas en boîte gay ou dans un kebab quand ils pensent à choper. Ils réduisent pas consciemment leur chance, à part les lourdaux qui veulent prouver une prétendue supériorité masculine. Alors, il ne faut pas se faire chier : si tu veux choper dans les bars, tu vas dans des bars gays. Ça te donne une chance presque égale aux hétéros. Je vois pas pourquoi les gens se prennent le chou avec ça. Il n'y a pas de mal à se donner les moyens de réussir, et je vois pas ce qu'on a de plus à prouver. Ça veut pas dire que quand tu vas boire un coup avec des copains, tu peux pas repérer une fille dans la foule.
- Donc il n'y a pas particulièrement d'endroits "plus appropriés" si on part du principe qu'on veut pas du LGBT. Mais.
- Tu trouveras souvent des homo/bi/pans du côté des filles aux pensées féministes. Pas parce que les féministes sont des gouines, mais parce qu'elles assument et vivent mieux leur sexualité en dépit des normes que la moyenne. Ce qui donne moins de refoulées ou de filles pas au clair/à l'aise avec leur sexualité. Ou bien parce que la lutte contre la lesbophobie rejoint la lutte pour le droit des femmes et que les lesbiennes le sont donc souvent aussi.
- C'est aussi valable chez les filles à la fibre libertine, relation ouverte, polyamoureuse.
- C'est un cliché, mais les clichés ont parfois leur part de vrai: j'ai toujours vu un pourcentage plus élevé de filles attirées par les filles dans certains clubs sportifs (ex: football, roller derby), les domaines de l'art, de la culture, de la littérature, du bénévolat, du social et enfin du soin. Et genre, moins du côté des trucs très stéréotypés hétéros. Me demande pas pourquoi, c'est un constat perso.
- Si tu ne vises pas les filles qui s'affichent publiquement homos, je trouve que le plus "cool", dans le sens d'amusant et de léger, ce sont les endroits où tu peux créer un minimum de lien avec la fille, et où un contact ne sera pas forcément le signe que t'es intéressée sexuellement : Lieu de travail, formation, bénévolat, festoch', association sportive et culturelle... mais ça prend plus de temps.
Pour pallier dans la vie de tous les jours
En somme, les lieux "de drague", ou espace public, sont plutôt destinés/monopolisés par les hétérosexuels. Donc, le plus accessible, ça me paraît de jouer sur d'autres tableaux. On doit comprendre nos particularités. Ça veut pas dire que c'est grave ou négatif. Juste différent.
- Je trouve que c'est plus pertinent de miser sur le côté bi-pans instinctif chez les gens plutôt que leur orientation sexuelle "définie".
- Les filles sont globalement plus sereines à l'idée d'être attirée par une fille que les mecs d'un mec.
- Perso j'ai aucun "gaydar", je suis la honte de la communauté. Je me fis surtout aux signes d'un intérêt sexuel potentiel envers moi. Si j'avais un conseil à donner (et j'en parle pour l'avoir constaté chez pas mal d'homos), c'est de savoir faire la distinction entre les signes intérieurs, que l'on repère chez soi (je suis attirée par elle), et ceux extérieurs, que renvoie l'autre (elle est attirée par moi).
- Ne pas sous estimer le réseau. Y'a forcément un copain ou une copine qui connait des filles à te présenter.
- Ne pas se démoraliser si on tombe sur une hétéro. On n'a pas échoué à séduire, on a juste pas la même orientation sexuelle. Ça arrive, et même, souvent, et même avec tous les efforts du monde et sex appeal du monde... voilà. Moi je trouve ça déjà cool quand une hétérosexuelle joue le jeu, sans qu'il y ait d'enjeu, et qu'elle s'amuse avec moi. Ça sert à rien de dramatiser.
Sinon le reste, j'ai l'impression que c'est tout comme les hétéros. Ça t'éclaire?
@THS : Oui, tu n'es pas la première personne à me dire que je cogite trop. C'est vrai, c'est naze. Et je crois que sur la question de mes relations, c'est surtout parce que je me sens impuissante.
Ah mais, c'est pas une question con du tout. C'est ce que je me demande depuis des années, j'ai plein de propositions à t'apporter. Puis si y'en a d'autres, moi ça m'amuse de tout tester.J'ai une question quand tu veux rencontrer une fille genre dans un bars ou dans le quotidien la probabilité qu'elle soit lesbienne est plutôt faible donc ça réduit les opportunités à mort Comment pallier à ça ? Tu as des adresses appropriés pour rencontrer des lesbiennes genre chez pas " bars spéciaux " ou autre mis à par les SDR . C'est peut être con comme question mais j'assume.
Pour les endroits:
- Perso, si je veux rencontrer une fille, je ne vais pas dans un bar "lambda". Ça me paraît pas adapté, au pire ce serait une vraie guerre. Je veux dire, les mecs hétéros vont pas en boîte gay ou dans un kebab quand ils pensent à choper. Ils réduisent pas consciemment leur chance, à part les lourdaux qui veulent prouver une prétendue supériorité masculine. Alors, il ne faut pas se faire chier : si tu veux choper dans les bars, tu vas dans des bars gays. Ça te donne une chance presque égale aux hétéros. Je vois pas pourquoi les gens se prennent le chou avec ça. Il n'y a pas de mal à se donner les moyens de réussir, et je vois pas ce qu'on a de plus à prouver. Ça veut pas dire que quand tu vas boire un coup avec des copains, tu peux pas repérer une fille dans la foule.
- Donc il n'y a pas particulièrement d'endroits "plus appropriés" si on part du principe qu'on veut pas du LGBT. Mais.
- Tu trouveras souvent des homo/bi/pans du côté des filles aux pensées féministes. Pas parce que les féministes sont des gouines, mais parce qu'elles assument et vivent mieux leur sexualité en dépit des normes que la moyenne. Ce qui donne moins de refoulées ou de filles pas au clair/à l'aise avec leur sexualité. Ou bien parce que la lutte contre la lesbophobie rejoint la lutte pour le droit des femmes et que les lesbiennes le sont donc souvent aussi.
- C'est aussi valable chez les filles à la fibre libertine, relation ouverte, polyamoureuse.
- C'est un cliché, mais les clichés ont parfois leur part de vrai: j'ai toujours vu un pourcentage plus élevé de filles attirées par les filles dans certains clubs sportifs (ex: football, roller derby), les domaines de l'art, de la culture, de la littérature, du bénévolat, du social et enfin du soin. Et genre, moins du côté des trucs très stéréotypés hétéros. Me demande pas pourquoi, c'est un constat perso.
- Si tu ne vises pas les filles qui s'affichent publiquement homos, je trouve que le plus "cool", dans le sens d'amusant et de léger, ce sont les endroits où tu peux créer un minimum de lien avec la fille, et où un contact ne sera pas forcément le signe que t'es intéressée sexuellement : Lieu de travail, formation, bénévolat, festoch', association sportive et culturelle... mais ça prend plus de temps.
Pour pallier dans la vie de tous les jours
En somme, les lieux "de drague", ou espace public, sont plutôt destinés/monopolisés par les hétérosexuels. Donc, le plus accessible, ça me paraît de jouer sur d'autres tableaux. On doit comprendre nos particularités. Ça veut pas dire que c'est grave ou négatif. Juste différent.
- Je trouve que c'est plus pertinent de miser sur le côté bi-pans instinctif chez les gens plutôt que leur orientation sexuelle "définie".
- Les filles sont globalement plus sereines à l'idée d'être attirée par une fille que les mecs d'un mec.
- Perso j'ai aucun "gaydar", je suis la honte de la communauté. Je me fis surtout aux signes d'un intérêt sexuel potentiel envers moi. Si j'avais un conseil à donner (et j'en parle pour l'avoir constaté chez pas mal d'homos), c'est de savoir faire la distinction entre les signes intérieurs, que l'on repère chez soi (je suis attirée par elle), et ceux extérieurs, que renvoie l'autre (elle est attirée par moi).
- Ne pas sous estimer le réseau. Y'a forcément un copain ou une copine qui connait des filles à te présenter.
- Ne pas se démoraliser si on tombe sur une hétéro. On n'a pas échoué à séduire, on a juste pas la même orientation sexuelle. Ça arrive, et même, souvent, et même avec tous les efforts du monde et sex appeal du monde... voilà. Moi je trouve ça déjà cool quand une hétérosexuelle joue le jeu, sans qu'il y ait d'enjeu, et qu'elle s'amuse avec moi. Ça sert à rien de dramatiser.
Sinon le reste, j'ai l'impression que c'est tout comme les hétéros. Ça t'éclaire?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 06.04.18, 18h27 par Moumane
- [+1] le 06.04.18, 20h31 par THS