FTS

Regretter une sociabilité somme toute assez superficielle, ce n’est pas très bon signe.

Courage à toi.

Winter is coming

Salut à tous les FTSiens ! Je reviens vers vous et rouvre avec plaisir mon ancien journal, après quasiment trois mois de silence total et ce, pour plusieurs raisons :

- Je n'avais pas forcément de quoi faire un retour complet
- J'étais dans une période de vie pas évidente. Temporaire, oui, mais pour autant pas évidente à traverser. Alors plutôt que de la traverser en vidant ma bile ici sur de la merde (amis de la métaphore poétique et délicate, bonsoir !), j'ai préféré le faire en silence.
- Je rouvre ce créneau parce que je sens en moi, une sorte de changement en ce moment. Mais plutôt que de vous faire un retour au jour le jour, j'attendais d'avoir un peu de recul pour savoir si ça se confirmait ou pas.

Pour autant, ne vous attendez pas à un come-back où tout est bien qui finit bien, non, ça en est pas là. Pour autant, et malgré les apparences, je suis confiant pour la suite. Pas au court terme qui va encore avoir son lot de difficultés, mais au long terme.

Je segmente le récit en catégories, parce que je suis un maniaque du rangement (hahaha)

Et zé partiii !

"Comment ça va la petite santé ?

Je me remercie pour la question que je me pose. Eh bien, ça va. Depuis début octobre, j'ai mon chez-moi fixe et bien à moi. Terminé la galère à voguer à gauche à droite, dans les déménagements.
Un appartement sans modernité mais c'est confort (et le petit jardin fermé, c'est priceless), il y a de la place. Un peu excentré dans la métropole rennaise, mais on y est bien.

Ah et depuis début octobre, je me suis réinscrit à la salle avec un programme assez régulier ! Les premiers effets commencent à se voir et ça fait plaisir !

Friends will be friends

Parenthèse amicale. Pourquoi donc me direz vous ? Si je devais résumer ma vie aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres.
Et des soirées j'en ai eu quelques unes. Pas forcément tous les week-end mais j'en ai eu. Et le constat est toujours un peu compliqué : j'ai du mal à tisser de nouvelles amitiés, à me faire une petite place.
J'ai eu quatre grosses soirées. Deux d'entre elles étaient une pendaison de crémaillère d'une seule et même amie. Et clairement, je gardais cette impression d'être en décalage avec le reste des invités.
D'une part parce que c'était des soirées où tout le monde se connaissait globalement (tous amis de longues date les uns les autres) et c'est compliqué de s'introduire entre toutes les private jokes et les souvenirs communs, en tout cas me concernant.
L'autre soucis, c'était que j'avais face à moi beaucoup de caractères affirmés et ma personnalité étant plutôt réservée, j'ai dû mal à jouer une autre partition.

La troisième soirée que j'ai vécu, c'était ma pendaison de crémaillère, et forcément j'étais confiant, j'avais ma team, mon crew, et surtout je gérais les choses.

La quatrième soirée, c'était une soirée jeux de sociétés chez une ancienne date Tinder. Et clairement j'ai eu du mal avec l'ambiance de la soirée où tout est à un moment ou à un autre, ramené sur un terrain politique (le patriarcat, l'écologie, le féminisme, le capitalisme,...). Là encore, je suis un peu gavé de me faire rappeler, même indirectement, un ordre moral à suivre, ça me coupe tout fun possible ! (J'ai eu un peu le même cas à la seconde pendaison de crémaillère de ma pote).


Sinon j'ai tenté de renouer avec une amie qui me faisait la gueule pour pas grand chose suite à un événement qui s'était passé après ma rupture, et qui d'ailleurs ne la concernait en rien. J'ai été bien mal reçu, je considère donc que cette amitié est archivée à l'heure actuelle (pas de temps à perdre avec ce genre de personne).


Retour à la vie active

Entre la mi-septembre et mi-novembre, j'étais en période de chômage total. Inscrit pour ma formation de Data Analyst, j'ai dû prendre mon mal en patience pendant deux mois à presque tourner en rond chez moi chaque semaine.
Et là était la période compliquée, parce que même en sachant qu'à la mi novembre je retournais à la vie active, c'était bien difficile de passer mes semaines à ne pas me sentir "constructif". Heureusement que la salle de sport m'a aidé à garder un rythme et un pied dans une activité. Au-delà de la bonne fatigue, vous ne vous rendez pas compte à quel point c'était essentiel pour mon esprit.

Et puis le 14 novembre, j'ai commencé ma formation Data Analyst...



Depuis je remercie chaque jour qui passe d'avoir sauté le pas, de m'être inscrit dans cette école ! L'image du dessus vous donne une idée de comment je me sens en ce moment du point de vue pro. Pour la première fois en 32 ans, j'aime ce que je fais dans un but professionnel ! J'ai l'impression d'avoir battu un des boss de la vie, celui qui t'empêche de kiffer, de trouver un sens à tes actions.

On est une promo de 16, en full remote. Et pour vous donner une idée, j'ai pris une partie du lead du groupe de manière assez naturelle. Et surtout, je bosse parfois jusqu'à pas d'heures, sans trop faire gaffe !
Au niveau carrière, mon référent m'a pas mal rassuré sur la suite compte tenu de mon profil.

Et surtout, surtout, un truc tout nouveau pour moi : je bosse par plaisir, je compte même pas les heures. J'envisage des projets perso avec ce que je sais faire, je me prend vraiment de passion même si parfois c'est compliqué et que jusqu'à mi avril, la difficulté va aller crescendo !

Bref, pour ça c'est une toute nouvelle sensation que je suis heureux de vivre ! J'ai balle de projets en tête avec mes nouvelles compétences qui s'intègrent.


L'amour, l'amour, dont on parle toujours...

Concernant la vie sentimentale et affective...c'est pas reluisant en ce moment !

Depuis la dernière fois, j'ai continué de faire des rencontres ici et là. Pour conclure, pas de soucis en général, mais globalement, je tombais sur des filles qui ne voulait pas se caser ou alors avec qui je n'avais pas d'accroche en particulier.

C'est le risque avec Tinder, statistiquement tu as quelques chances de tomber sur des filles qui viennent se rassurer, se remettre en selle. C'est le jeu.
Fin octobre j'ai supprimé de nouveau mon profil sur Tinder. Je ne trouvais plus de plaisir et je crois que j'avais fait le tour, à nouveau.

Depuis, je vois une ou deux régulières. Avec la première C., je passe de très bons moments, mais on a pas du tout la même vision des choses, de la vie. Et au bout d'un moment, ça va bloquer, me concernant.

L'autre c'est A.. Avec elle, je ressentais un truc, même si j'osais pas trop me dévoiler... Et avant qu'elle ne parteen vacances à NYC, elle m'avait avoué avoir des sentiments, qu'elle parlait de moi à ses amis.
A son retour il y a quelques jours, on est allé se boire un verre ensemble...J'ai découvert une fille qui m'avouait "être incapable de se poser", et pour qui le but de sa vie c'était "faire la fête avec les copains" (je retranscris texto).

Je pense que j'ai peut être trop mis d'attente sur cette fille à la base, à un moment où je voulais quelqu'un à mes côtés dans la vie. Le fait est que maintenant dans ma tête, ma carrière et mes projets passent avant...et ça me convient.
Elle veut toujours qu'on se revoit, why not, mais si je vois que ça bloque, j'ai pas envie de m'investir dans une relation qui aboutira de façon certaine dans un mur. J'ai toujours envie de fonder une famille, et si on est pas compatible là-dessus...bah tant pis !


Ce qu'il faut en déduire...



Pour conclure et résumé, en ce moment les jours raccourcissent, le temps devient très terne et maussade, et j'ai l'impression que les gens perdent de leur peps. Si je n'avais pas ma formation et ces nouvelles possibilités, c'est possible que je serais en train de broyer du noir également. Mais ce n'est pas le cas, j'ai globalement la banane.

C'est difficile actuellement dans mes relations de manière générale (sauf au boulot où là c'est le feu !), mais c'est un mauvais moment à passer. Rien n'est jamais définitif, il y a toujours une balance dans la vie entre les périodes merdiques et les périodes dorées.
En ce moment, je suis dans une grotte pour l'Hiver (extérieur et intérieur). Mais pour autant, je n'y suis pas inactif !
Je change, je mue, je me transforme. Et nul doute que mon prochain moi, va être cool ! Mais ça prend du temps, ça évolue petit à petit...

En ce moment je lis "Pratique de l'estime de soi" par Christophe André. C'est excellent, et ça apporte pas mal de carburant à ma transformation intérieure.

Bienvenue en 2023

Les débuts de nouvelles années, c'est un truc que je trouve cool. Parce que dans ma tête, mes meilleures périodes proviennent d'impulsions nettes. Un événement marquant, les instants où je touche le fond et que ça rebondit, une prise de conscience nette (mon cerveau fait "POUUF" comme si je découvrais un secret de la vie derrière son rideau de fumée.
Les débuts d'année, c'est la catégorie des événements marquants.

2022 c'était tellement pas la bonne année, que j'étais persuadé au fond de moi qu'avant que ne commence 2023, ce serait une bonne année.
Et en séduction, je le sentais bien aussi. Mais pour ça, il fallait que je prenne une page blanche, et que je fasse le points sur mes aventures, sur ce que j'attendais d'une aventure...et j'ai aussi fait une prise de conscience nette (je vous en parle à la fin).

A la fin, il y avait C. et A. Et puis après, rien.

C. et A., ce sont les deux filles que je fréquentais à la fin de mon année 2022. Et pour l'une comme pour l'autre, je ressentais un truc qui n'allait pas.
Pour les deux, j'avais du mal à me projeter. Pour des raisons diverses, comme je l'avais expliqué la fois précédente, mais le problème demeurait.

Pour la faire courte, c'est terminé dans les deux cas.

Pour C., c'est elle qui a mis un terme au truc. J'ai reçu un très long message de sa part un matin en décembre, où elle m'indiquait que nous n'étions pas sur la même longueur d'ondes. Que je n'étais pas disponible pour elle, qu'elle le sentait, et qu'elle ne voulait pas d'une histoire comme ça.
Passée l'heure où j'étais dans le schwartz, la seule chose que je me suis dit c'était que j'aurais dû lui envoyer ce message.

Pour A., les choses se sont déroulées un peu différemment. On s'est vu un jour pour aller faire les boutiques avant Noël. Tout y est passé, jusqu'au chocolat chaud. On est rentré chez elle et...je suis parti.
Il ne s'était rien passé durant ce rendez-vous. Absolument rien, je ne ressentais rien quand je la regardais.
Je pense qu'elle l'a compris aussi.
On ne s'est ni revu ni recontacté.

Bref, me voilà à la fin de 2022 sans aucune histoire sur le feu. Pas un couple, pas un crush, même pas un Plan Cul. Que dalle.
C'est parfait, il me fallait ça. Depuis ma rupture voilà 7 mois, j'avais toujours quelque chose sur le feu. Je n'avais jamais vraiment arrêté.
Pendant 2 semaines, ça m'a fait bizarre. Je n'avais plus personne à aimer...A moins que...


Le passage

Ca fait un moment que je prend des photos avec mon smartphone. Je me démerde bien pour les paysages, mais parfois je suis frustré de vouloir faire plus, de m'améliorer et me diversifier. Pourquoi pas des portraits, de l'astrophoto et même du nu artistique...

Bref ma famille me voyait souvent prendre beaucoup de photos. Du coup pour Noël, ils sont allé me cherche un reflex d'occas et mon père m'a filé un très chouette objectif à lui.

Je me suis mis à la photo et comme j'étais curieux, j'ai commencé à regarder ce qui se faisait à côté, notamment sur Instagram. Et les suggestions d'Instagram sont parfois drôlement faites...J'y reviendrai.


On s'est chauffé avec un vieux pote pour le nouvel An. Au revoir la Bretagne, coucou Rotterdam. Ca me permettra de découvrir un peu de ce pays, même si ça ne dure que 48 heures.
(Spoiler Alert pas importante : c'était cool Rotterdam, et bon sang c'est propre !)

Pendant ce temps-là, j'ai découvert Mark Manson. Que ce soit son best seller sur l'art de s'en foutre et celui sur l'art de séduire, ça a eu une grosse importance. Plus sur ma séduction que sur le reste (même si la réflexion a été globale).

Et là je me suis fait une double réflexion sur ma vie, un truc qui s'applique un peu à tout le monde en fait :

1/ Arrête de voir la vie comme un défi permanent. Les râteaux comme des affronts, la recherche de thune comme une fin en soi, la solitude comme un mal à éviter à tout prix.
2/ Je me battais contre moi-même. Et c'est pas les autres qui me font le plus mal quand il tape. C'est moi.
Moi, c'est mon meilleur pote, un colocataire avec qui je vis 24 heures sur 24. C'est lui qui vit dans ma tête, qui me donne toujours les bons conseils, qui m'enlève mes inhibitions, qui me rend plus confiant. Bref, c'est mon meilleur ami.
Mais je l'aime pas, ou en tout cas je l'aimais pas trop. Alors il s'est mis à me détester parce que je le prenais vraiment pour de la merde. Et quand quelqu'un me faisait du mal, au lieu de me soutenir, il se mettait à me démonter la gueule à coups de pelle en rajoutant un "T'es tout seul connard ! " (la plupart du temps, il finissait par se barrer en me crachant à la gueule).
Et puis j'ai décidé d'aller me voir. Je me suis expliqué que ça servait à rien que je me fasse la gueule et que des potes comme lui j'en avais pas d'autres.
Je me suis fait la paix, ça va mieux avec moi, on est redevenu un.


Et ça a entrainé une petite subtilité. Un changement de mindset.
Je suis plus tout seul maintenant, il y a moi aussi. Et on apprend à s'apprécier.

Et c'est bizarre mais on dirait que les gens le ressentent. Que je suis pas tout seul, mais en bonne compagnie.
A commencer par les filles.



Quand je vous ai dit que je commençais à m'intéresser à la photo, je cherchais des pages Instagram de photographes amateurs ou pro de mon coin, afin de m'inspirer d'eux à la fois sur le plan technique, mais aussi pour ouvrir une page instagram bien référencée et présentée.
Et les suggestions Instagram m'ont mené à un compte photo auquel j'ai envoyé un message. Réponse quasi immédiate, on échange beaucoup et bien, le contact passe très très bien.

Après quelques échanges, j'apprend que cette page est tenu par MA.
J'apprends que MA vis dans ma ville de naissance, qu'elle vient très souvent sur Rennes, on a aussi quelques connaissances en commun. Pour ne rien enlever,
MA m'envoit son instagram perso : elle est mignonne. Vraiment très mignonne.

Sans aucun calcul dès le départ, j'étais moi-même. J'ai décidé de ne pas porter de masque, de juste garder la béquille du bon sens social.
Le feeling passe beaucoup trop bien. J'ai tenté un truc au bluff, en prenant une photo qu'elle avait publié de sa main pour tenter d'en apprendre plus sur elle : j'ai fait un bingo total niveau déductions (la confiance en moi c'était level max).
MA me sort qu'elle serait sur Rennes dans la semaine et me propose qu'on se voit.

Problème...J'apprends qu'elle est en couple. Et elle pensait que je l'étais...sauf que non.

Il s'avère qu'elle ne vient plus sur Rennes. A voir si c'est parce que mon célibat l'a refroidi et que le risque de développer un truc alors qu'elle est en couple, ça peut être dangereux.
Perso, je me prend pas la tête. J'étais parti au départ pour échanger avec elle sur la photo et qu'on fasse une session safari dans un parc.
Si j'ai pas de nouvelles, pas de soucis. J'ai vu que je pouvais plaire sur ma seule personne. Et qu'au naturel, j'attirais de bonnes personnes.

Une ancienne match Tinder est revenu vers moi également AN.. On avait pas réussi à se voir depuis qu'on s'était matché par manque de temps, d'envie. Même mood : moi-même, sans triche. Le courant passe beaucoup mieux, elle m'a proposé qu'on se voit demain soir, sachant qu'avant elle repoussais toujours l'idée d'un rencard auparavant.


Sinon l'objectif de l'année, ça va rester pour moi de débloquer l'un de mes plus gros blocages : aller aborder une fille, pas forcément dans la rue à l'arrache, mais au moins dans un cadre "réel". Je peux compter mes tentatives dans la vie sur les doigts des mains, et pourtant mon ratio de réussite est vraiment bon !
Mais rien à faire, j'ai 32 ans et j'ai toujours cette pu**** d'anxiété à aborder une inconnue.

Je peux parler devant 100.000 personnes sans aucun soucis, ou même 10 personnes. Mais une personne, le contact me pétrifie. Et si c'est une fille qui me plait, n'en parlons pas.

Ce sera donc mon défi de 2023 !

Bonjour,

Tout d'abord bonne année et meilleurs voeux.

Aborder, c'est pas facile je te l'accorde. Mais c'est pas non plus quelque chose qui est absolument hors de tes capacités.
Il y a de cela 1 mois, je pensais être incapable de cela, un bon a rien avec les femmes. Bon, c'est toujours un peu le cas mais ça s'est grandement atténué.

Je pense que tu l'as déjà ressenti plein de fois et tu vas le ressentir encore, l'anxiété avant d'approcher n'est que normal.
Que ce soit dans ton travail, dans la rue, en boutique ou à la salle, quand je veux aborder, la boule au ventre est là. Elle ne disparaitra pas, il faut donc l'affronter. Et quand tu y penses, se jeter dans le bain, ça ne prend pas des heures, mais seulement quelques secondes voir minutes. Il faut juste y aller, agir.

C'est dur, je te l'accorde. Hier j'ai abordé deux belles nanas, j'ai begayé, j'ai stréssé, j'ai fais deux interactions clairement pas folichone en terme de discussion, mais je l'ai fait, et c'est ça qui compte. ET ça donne un boost de confiance.
Aujourd'hui, j'ai voulu aborder mais me suis chié dessus. Ca fait parti du processus.

Si moi je l'ai fait (et qu'est ce que j'en ai psychoté, encore aujourd'hui puisque j'ai commencé à aborder depuis peu), alors toi tu peux le faire.

Alors la prochaine fois que tu vois une belle nana, concentre toi sur ce que tu veux faire : l'aborder, mets tes pensées de côtés, prend une grande inspiration, 1...2...3... et tu y vas. Tu peux très bien lui faire une remarque, un compliment, ou poser une question sur quelque chose, et la glace sera brisée. La le plus dur sera fait.

Plus facile a dire qu'à faire, mais tu peux le faire champion.

@RedSph C'est marrant que tu répondes sur ce journal.

Pour la petite anecdote, ce soir j'étais à la salle. J'y suis allé avec mon mood sincère de confiance en moi.

A un moment y'a deux filles plutôt pas mal qui sont venus près de moi faire leur étirements de fin avec des appareils qui faisaient plus de bruit qu'une machine à laver à 1200tr/m.

Bah du coup...

- "C'est la première fois que vous utilisez un batteur de cuisine pour vous masser les cuisses ?"
*rire franc d'une des deux filles*
- Mais naaaan, c'est pas un batteur, [explications du fonctionnement de l'engin]

On aurait pu continuer mais le coach a débarqué. Du coup, on a causé ensemble.
J'ai quand même eu le droit à un "bonne soirée" des deux filles, avec de jolis sourires.


Et c'est pile avant de leur parler, que j'ai repensé à ton sujet sur l'abordage à la salle que j'avais lu dans la semaine.

En l'occurrence, le sujet de discussion était tout trouvé. Et j'ai l'impression que l'état d'esprit de tout le monde était open à une mini discussion. En revanche, c'est pas allé plus loin, je connais même pas leurs prénoms.

Mais même si ce n'est qu'un petit pas, j'étais content de le faire. Au tour du suivant...

Ne dis pas que c'est marrant je vais commencer à croire que je suis drôle.

Ca a dû t'inspirer pour aborder alors.

Bien joué champion, l'opener pas mal j'aime bien.

Aujourd'hui il y avait deux sets de 2, mec / fille, j'ai pas rempli ma mission je me suis de nouvearuu chié dessus. J'ai trop peur que le mec soit vraiment le mec et pas savoir comment gerer s'il vient me voir ou autre.

Mais on va rester sur ton succès.

Bravo.
Les modèles sont extrêmement circonspectes et la plupart s'affichent en couple sur les réseaux même lesquelles le sont pas pour avoir la paix.
La plupart le sont avec leur photographe préféré, qui se professionnalise par leur biais parfois.
Quand tu traites avec des pros, même en sympathisant, je pense qu'il faut rester loin de la séduction conventionnelle avant d'avoir montré patte blanche. Dans tous les cas tu as du bagage et une bonne valeur perçue, donc c'est pas vraiment un risque pour toi d'être friendzoné parce que tu n'en n'aurais pas fait assez.
Et même avec les amatrices il faut y aller mollo. Une réputation est vite faite et j'ai souvent vu des nanas dénoncer des gars sur les réseaux alors que dans les faits il y avait pas grand-chose qui corroborait leurs dires (de là à dire qu'elles avaient inventé pour faire comme les copines et pas être la seule qui était "safe" avec le "prédateur", ou qu'elles s'étaient faites de gros films dans leurs têtes, il n'y a pas loin, et vu que c'était souvent loin d'être les plus demandées car peu agréables, c'est très probable qu'il y ait des histoires de vengeance).
Bref, si elles veulent être accompagnées pour un shoot, évidemment tu dois dire oui (du moment que la personne en plus est pas chiante), et c'est mieux de discuter avant de ce que tu vas faire avec pour pas qu'elles soient surprises.
D'une manière générale c'est quand même bien de pas utiliser ça comme biais pour séduire, dans le sens où plein de pseudo photographes le font, ça pourrit le terrain pour les passionnés en mettant les filles sur la défensive, et si tu n'es pas bon ton aura dure pas longtemps. Vaut mieux gagner en talent et faire ton business tranquillement, et en étant réglo, et là tu auras un entourage de confiance qui t'ouvrira bien des portes...

@Onmyoji Je ne sais pas si le message était bien pour ce journal ou un autre. En tout cas tu me devances sur un sujet dont je me posais la question par rapport à la photo.
J'aimerais bien me mettre au portrait et après une bonne maitrise de mon art, au nu artistique. Et pour le coup j'avais cette petite appréhension sur mes motivations. Pas vis à vis de moi, mais de comment ceux à qui je pourrais proposer de poser réagiraient.
Mais je préfère faire de belles choses d'un art qui me plait, et qu'on apprécie mes créations. Si après à mon premier vernissage, une belle femme veut une photo dédicacée...

Sinon je continue mon chemin sur une nouvelle perspective de la séduction et de mon rapport à moi-même, et aux autres.
Et je remarque pas à pas, des changements vraiment étonnants.

Hier soir, j'avais mon rencard avec AN mon ancien match Tinder. Je m'étais promis deux choses avant ce rendez-vous :
- Ne pas cacher qui je suis, ne pas jouer de rôle, ne pas cacher mes émotions. Je gardais les filtres sociaux basiques bien entendu.
- Poser mes limites si nécessaires
- Et bien sûr, si quelque chose ne lui plait pas chez moi, tant pis.

Je suis arrivé confiant au rendez-vous.
Pour faire simple, c'est un des dates les plus mémorables de ma vie. J'ai jamais vécu un rendez-vous avec une femme où je me sois autant marré. Comme je ne jouais pas de rôle, que je laissais les choses couler, je crois que ça venait tout seul.
Je déconnais, elle déconnais, il y avait une connexion de fou ! (En l'occurrence à la connerie).

Je crois qu'on s'est tapé 3 fou-rires bien francs dans la soirée (avec la difficulté à reprendre le cours de la conversation, à se regarder sans rire, du mal à respirer).
Bien entendu, je la voyais pour la première fois, et elle m'a plu. De beaux yeux bleus derrière ses lunettes, un sourire ravissant et avec la tignasse brune qui descend sur le côté.
Bref, à un moment où je me suis levé pour aller récupérer une commande, je l'ai embrassée.
Après coup, ça l'a surprise parce que le moment était pas forcément celui auquel elle s'y attendait, mais elle y a répondu et encore après dans la soirée.
Je me suis dit que j'aurais dû la prévenir, mais j'avais peur que ça ne manque de spontanéité. Et j'avais trop peur de tergiverser après...Elle ne m'en a pas tenu rigueur.

J'ai gardé mon naturel toutes la soirée, il s'avère qu'on a beaucoup de points communs, j'aime son côté lumineux. Je pense que c'est ça ce qui m'attire chez une femme, qu'elle irradie un endroit de sa présence, de son sourire. Je suis quelqu'un de posé, je veux mon opposé.

On en sera resté là à la sortie du bar, elle m'a embrassé en partant. Et je suis sûr qu'il y aura des prochaines fois, on s'est bien trouvé.



La semaine prochaine, je vais néanmoins me rendre à un rencard qui n'en est pas un, la curiosité l'emportant.
Debby est une ancienne connaissance. Par ancienne connaissance, je l'ai connu quand je passais mes diplômes pour devenir animateur de colo. J'en avais 20 et elle 16. Autant dire qu'à l'époque, rien ne se serait passé.
Le hasard d'Instagram m'a mené à son profil. J'en ai 32, elle en a 28. On vit sur la même ville. Et après enquête discrète, j'ai bien l'impression qu'elle est libre comme l'air.
Elle a gardé ce petit minois qui faisait son charme à l'époque. Sauf qu'entre temps, elle est devenue une superbe brune plantureuse.

Après quelques premiers échanges discrets et sans reliefs où je lui proposais qu'on se voit, sans avoir vraiment de suite, voilà que je reçois un message cet aprèm "Bon alors, quand est-ce qu'on va se le boire notre verre pour rattraper 12 ans de retard ?"
Rendez-vous est pris mercredi après midi. Mon naturel toujours présent, je l'ai taquiné, elle répond présent.
Ca peut être intéressant.


Sinon MA la photographe amatrice m'a renvoyé quelques messages, mais rien de bien concret. Je pense que les astres ne sont pas alignés pour envisager quelque chose.
Laissons les choses se faire ou se tasser, aucune pression.

Petit point "A l'Abordage"

Hier, j'étais dans ma journée du feu de Dieu. Tout me réussissait. Du coup j'ai fait la conversation avec deux personnes au bar en attendant mon rendez-vous. Sinon, je suis plus fluide et naturel dans mes échanges.

Cet aprèm à la salle, c'était vide sauf une fille. Je lui ai dit bonjour mais je n'ai reçu en retour qu'un bref signe de tête. Et les écouteurs sur les oreilles en général, ça me casse l'entrain.

Pas de quoi casser trois pattes à un canard. De l'avance douce.

Mon post était bien en relation avec ce que tu disais sur la photo. Content de lire ce qu'est ton approche. Je trouve ça effectivement plus sain, vu la tournure que ça peut prendre dans certains esprits quand ils se rendent compte du potentiel en termes de sociabilisation.

Pour tes dernières rencontres, c'est une belle chose que tu aies trouvé ta bonne vibe, peut-être que c'est ce qui a fait répondre la fille positivement, plutôt que simplement un "accord au hasard". Curieux de lire la suite.

Point d'étape au refuge de la Montagne de Janvier

Avec mon nouvel état d'esprit en ce moment, j'ai la sensation de me retrouver dans le cas d'un film DC/Marvel au moment où le héros découvre qu'il a un pouvoir à sa disposition, mais ne sait pas trop quoi en faire. A vrai dire, il fait un peu tout et n'importe quoi avec.

Je vous épargne la tirade de l'Oncle Ben qui me provoque autant de nausées que de descendre une villageoise (le vin j'entend).

Je peux pas nier que mon nouveau mindset en séduction me fait me sentir puissant. Pas vis à vis des femmes, mais dans mon rapport à moi-même.
Concrètement, je ressors de mes échanges plus confiant, plus satisfait de la tournure que ça prend.

Mais ça n'empêche pas pour autant quelques cagades. Comme je vous l'expliquais, c'est un super pouvoir mais je ne sais pas encore le maitriser. Pour résumé, je vois les choses plutôt de cette façon :

- Je ne cache ou n'omet rien concernant mes émotions et sentiments. Je parle pas des grands sentiments amoureux, mais de ce que je ressens sur le moment. J'ai pas l'humeur à déconner ? Je le dis, avec les formes, mais je le dis. Cette fille avec qui je discute me plait ? Je le lui dis, et pas en faisant des détours, en face à face.
Quelqu'un me manque de respect ? ...
--> Je repointe ce truc dont j'avais déjà parlé parce que vous allez voir que quand je vous parle de pouvoir non maitrisé, celui-ci est sûrement le plus puissant mais aussi le plus encombrant.

- J'apprends à mieux accepter l'échec/le rejet. En lisant le bouquin de Mark Manson sur la séduction, ce dernier indiquait (vrai ou pas) que seulement 5% de la population nous correspondait vraiment. En soi, je suis assez d'accord avec ce chiffre. Par 5%, on entend pas les personnes avec qui l'on partage une attirance sexuelle, plus nombreuses.
Donc ça fait pas mal de rejets, et il faut l'intégrer.
--> Pour autant, j'apprends et parfois les rechutes existent. Comme j'écoute plus mon ressenti, j'en ai conscience. Je ne suis pas devenu insensible au rejet.


Je dois aussi composer avec mon impatience naturelle et le fait de vouloir précipiter les choses plutôt que d'attendre et de voir derrière comment ça se passe.

Debbie

Je vous avait présenté Debbie comme une ancienne connaissance que je n'avais pas recroisé depuis plus d'une décennie. Après quelques messages d'échanges à Noël, elle me proposait qu'on se voit et c'est ce qu'on a fait hier soir.

Pour moi j'étais dans l'optique de retrouver une vieille connaissance, mais comme je la trouvais plutôt séduisante, je me disais :
Voyons comment va se dérouler la soirée...

Elle est arrivée en retard (d'habitude c'est moi le retardataire des RDV, là en ce moment ce sont les autres. Karma). Elle était contente de me revoir après toutes ces années, et passé les quelques minutes à savoir par quel sens on allait aborder la soirée, c'est parti tout seul.
Clairement, un très bon point en ce qui me concerne les discussions sont plus fluides, plus percutantes. Comme je n'essaie pas forcément de cacher ma nature ou un ressenti, je suis plus énergique, plus disposé à être focus sur la conversation.

J'apprends qu'elle est célibataire et qu'elle avait vécu 8 ans et demi avec un mec. Après un été passé à s'amuser, elle était plutôt dans une optique de se poser.
On parle de nos dates via les SDR et puis à un moment, j'aborde un point qui me grattait :

"Je sais pas comment tu le vois ce rendez-vous, mais on dirait un rencard.
- Ouais grave ! Mais tu sais que quand j'ai parlé de toi à mes potes, du fait qu'on se voyait et tout, mon meilleur ami m'a sorti "c'est un rencard".
- Je sais pas si c'est un rencard mais en tout cas sur Tinder, j'aurais swipé à droite si je t'avais vu."

Petite perche pas saisie. Mais au moins le sujet à été abordé.
On continue la soirée sur de bonnes bases et les discussions voguent toutes seules. Je gratte une petite info sur le fait que pour l'un de ces anciens rencards Tinder, il y avait eu contact physique au 2ème ou 3ème rendez-vous. Ca m'enlève une petite pression dans la tête, je me dis que rien ne presse ce soir.

On repart dehors, on se fait la bise et on se quitte là-dessus. J'essaie de lui proposer qu'on se revoit la semaine suivante, mais elle me dit qu'elle part 5 jours sur Lyon, et que la semaine prochaine est plutôt chargée pour elle.

A mon retour chez moi, sans mettre la pression, je préfère être clair sur les choses avec un petit message :
"J'espère que tu es bien rentré [...] Je sais pas si ce soir était un rencard, mais si le prochain devait en être un, ça ne dérangerait pas le moins du monde. Bonne soirée et profite bien de ton week-end lyonnais."

Ce matin, je reçois sa réponse "J'ai mis pas mal de temps à répondre, je savais pas trop comment prendre le truc. Je dois t'avouer que j'avais pas vu les choses sous cet angles et que je sais pas trop quoi en penser. J'ai envie de dire, apprenons à nous connaitre et on verra bien ce qu'il en est. Je ne peux rien te promettre en revanche."

--> En soi, aucun regret sur mon message. Je revoyais une ancienne connaissance, mais je n'avais pas forcément dans l'idée de construire une amitié, j'ai ce qu'il me faut. Je préférais être claire avec elle sur le fait qu'elle ne m'avait pas laissé insensible plutôt que de faire naître un quiproquo par la suite.
Maintenant j'ai peut être un peu brusqué le truc, mais si elle ne me recontacte pas, je me dis que c'est un mal pour un bien, les choses seront claires.


MA.

J'avais parlé de MA, photographe amatrice avec qui on avait commencé à échanger sur la photo et avec qui le feeling était bien passé.
On a ré-échangé le week end dernier et de manière très anecdotique, autant qu'un viennois dans un café, elle m'annonce que son mec vient de la quitter. Rien mais alors absolument rien dans le ton de ses messages ne laissait présager ce genre de nouvelles, et la jeune demoiselle avait l'air d'avoir déjà oublié et de bien le vivre.

Soit, on continue à échanger, elle sort régulièrement du cadre de la photo, et me taquine.
Néanmoins, je lui trouve des fois, un aspect un peu girouette qui a le don d'être agaçant à mes yeux.

Aucun soucis, honnêteté et franc-jeu, je lui envois un message hier en fin de journée :

"Hey, est-ce que ça te dit qu'on se voit vers chez moi en fin de semaine ? J'ai vendredi soir mais rien de sûr, sinon samedi."
- Hey ! Bah samedi soir j'avais prévu un truc, mais je peux annuler, si ça en vaut le coup
- Alors allons y pour samedi soir !"

Quelques heures après, elle me renvoi un message :

MA : - Vers chez moi du coup ?
Moi : - Du coup moi j'avais plutôt penser vers chez moi. Du côté de chez toi, ma famille n'est pas là du week-end, j'ai pas forcément envie de me faire un aller retour dans la soirée. Après si tu me préviens suffisamment tôt, je peux essayer de gérer quelque chose vers chez toi, mais tiens moi au jus.
MA - Ok, je vois dans ce cas si j'ai des amis qui peuvent m'héberger samedi soir vers chez toi. Et si je te répond pas, ce sera vers chez moi.
Moi : On se redit alors ! Essaye de me répondre quand même, je ne suis pas devin. Et dans le pire des cas, tu peux squatter chez moi.

---> Ouais. Vous l'avez vu aussi la connerie ? Après quelques minutes de réflexions, ce dernier message de ma part, c'était le message de trop. Avancer avec courage okay, mais là c'était téméraire...J'ai pas eu de réponse entre temps, on va attendre un peu, mais je crains que je ne me sois tiré un bonne balle dans la jambe.

Comme je vous le disais plus haut, j'ai le bon pouvoir, ce "je ne sais quoi" qui peut faire basculer un rencard ou un échange dans le bon sens. Pour autant je l'apprivoise, je fais des conneries.