Tu trouves une solution là où il n'y a pas de problème posé. Les questions que r-0 a posé étaient pourtant simples. Ce n'est pas l'idée. Parce que tu n'es pas celui qui va tuer en abattoir pour obtenir la viande que la population mange, tu ne fais pas partie des modes de production qui entraînent de la souffrance animale en plus de produire de la viande de mauvaise qualité et qui impactent la santé de l'humain (je me permets de le dire parce, que tu sembles le reconnaître), tu n'es pas non plus celui qui en dirige les actions ni celui qui en érige les lois... bref. C'est ça qu'on questionne. La collectivité. Pas ta qualité personnelle à pouvoir manger du chat ou du cheval même si tu les aimes, parce qu'on n'est pas dans cette société idéale que tu décris à travers tes convictions individuelles.>personellement, je ne fais aucune différence, pour avoir gouté du chat, c'est pas terrible. D'autre part tu n'as pas forcément à faire des catégories. J'aime les chevaux, j'aime faire du cheval, mais je peux en manger aussi.
De même ceci:
Ne répond pas à la question initiale de r-0 qui est synthétiquement: Quel droit ai-je d'égorger avec moins d'empathie une vache plutôt qu'un chat?En réalité les vaches ne survivraient pas sans les humains
Voilà, c'est tout en fait.>J'assume faire passer le bien être d'animaux gouteux "derrière" mon bon plaisir toutes choses égales par ailleurs.
Ce n'est pas injuste, ce sont juste deux positions différentes. Désagréable, peut-être, mais à vrai dire, faire attention à ne pas heurter la sensibilité des gens, ce n'est pas la priorité quand on parle des problèmes corrélés aux raisons du véganisme. Personnellement, je pars du principe que chacun est responsable de ses actes, que lorsque tu commets certains actes en ayant conscience du mal que tu fais, alors tu valides, passivement, indirectement, le mal qui est fait. Et je pense que c'est l'inverse qui est "trop facile" comme posture. En psycho, il y aurait aussi des expériences qui te montreraient que si "tout le monde" fait ça, alors un être humain partira du principe que c'est normal et donc qu'il n'a pas à réagir, ou bien que d'autres s'en seraient déjà chargés si c'était si grave et dangereux que ça. Il suffira qu'une personne agisse finalement pour qu'il se dise "Ah ouais, en fait je dois agir", alors là, on parlerait peut-être de manque d'esprit critique. D'ailleurs, les véganes ne pointent pas QUE du doigt le consommateur final, ils les pointent du doigt parce qu'ils font parti de la boucle, le renier me paraît hypocrite, au pire doucereux.les végans à pointer du doigt le consommateur final est assez désagréable et injuste car elle transfère la responsabilité sur lui au lieu d'accuser les bonnes personnes. A savoir que les mauvais traitements sont avant tout le fait des abattoirs eux-mêmes.[...] C'est un peu trop facile comme posture.
On est d'accord que probablement, il n'y a pas un truc plus vrai que l'autre, on est tous d'accord que c'est un raisonnement personnel, parce que le véganisme est une éthique (autant que le carnisme) et n'a jamais prétendu être le contraire.
Comment on peut partir du principe que cette solution est envisageable, quand on pense à côté que devenir à minima végétarien ne l'est pas pour des raisons qui seront équivalentes à une consommation de viande plus "responsable"?Mais ignorer les élevages respectueux ne fait pas avancer les choses non plus, alors que ça pourrait être une solution envisageable, de pair avec une réduction de la consommation de viande. [...] mais c'est aussi une réalité.
Et donc, quel reflet de la société française ou de sa consommation ça donne?D'autre part, encore une fois, en ce qui concerne les chats et chiens, tu auras remarqué que ce sont deux carnivores (le cochon est omnivore) et que tout les mammifères que l'on mange sont en général et écrasante majorité des herbivores, et parfois des vrais omnivores.
Il n'y a que les poissons ou on mange beaucoup et en majorité de carnivores.
Quelles sont les sources qui te permettent d'affirmer ce raisonnement (je le demande parce que ça me semble vraiment, vraiment surprenant)?c'est la même raison pour laquelle la majorité des gens mangeant de la viande ne mangent pas..disons, du cabri, du sanglier, du faisand ect. [...] Ce sont des viandes fortes, souvent "dures" et fibreuses, et le fait que ce soient des carnivores ajoute beaucoup à ça.
En vaut la peine... "J'assume faire passer le bien être d'animaux gouteux "derrière" mon bon plaisir toutes choses égales par ailleurs"... avec cet argument là? Sinon, de quels arguments parles-tu?Tu peux tout à fait reconnaitre qu'une poule ou une vache sont "sensibles" (et ils le sont, mais bon, aucun rapport avec un homo sapiens sapiens, ou le cachalot, l'ourang outang) et te dire que leur mort en vaut la peine.