REPRISE
Déjà 2 mois ce sont écoulés depuis que je rentré de Corse.
J'ai du me faire un emplois du temps car mes activités commencent à peser: 5h de sport, la peinture et la danse le samedi, les études, et la lecture en temps libre, ça fait pas mal.
Il suffit d'un peu d'organisation, de prendre le rythme, et paf, me voilà avec un peu de temps libre devant moi.
J'ai encore évolué pendant cette période, je prends petit a petit de plus en plus de confiance en moi. Je découvre avec joie que mon changement de cet été est un VRAI changement, car durable et visible dans les yeux des autres.
C'est donc avec encore plus de joie que je vais partager avec vous mes quelques aventures, qui s'étoffent un peu.
Je vais aller à l'essentiel pour en finir avec cet été.
La dernière soirée en Corse
Al. me plaisait bien. Elle m'avait envoyé des signaux.
Mais vous qui me connaissez si bien, vous savez qu'à moins que la fille porte un écriteau électroluminescent avec marqué "Je t'aime", je fais rien, par peur.
Là c'était la même chose. Je savais que Al. m'appréciait, mais pas à quel niveau. Du coup qu'a-t-il fait l'ami Smooth? Rien.
Il est parti danser et faire le beau ailleurs.
Heureusement, la petite Aixoise , m'a confié à un moment que Al. était à fond sur moi, qu'elle me trouvait "trop beau" et qu'elle pensait que j'en avait rien a foutre d'elle.
En soi, je n'ai pas à être fier. Mais là ou je veux en venir, c'est que sans cette petite, là, Al. , je passais à côté.
Alors même que je lui plaisait. C'est con la vie hein? Encore une bonne raison pour ne pas faire comme moi, car les envies et les choses sont éphémères, et qu'il faut savoir saisir les chances que la vie nous donne.
A partir du moment ou je savais Al. attirée, c'était du gâteau. On a dansé ensemble, j'ai vu le regard pétillant, qu'elle voulait que je l'embrasse, et moi, rien que pour faire durer le suspens un peu, j'ai pris mon temps.
J'ai voulu parler avec elle, la mettre totalement à l'aise, le montrer que j'étais un type bien.
Le petit bout d'Aixoise, afin de la remercier, je l'ai aidée ,en faisant genre d'être son mec. Elle voulait rendre un mec jaloux et ça a marché. Marrante cette petite.
J'ai essayé d'arranger le coup entre elle et mon petit frère, mais elle voulait pas. J'avais pas compris pourquoi, mais en fait elle me voulait moi. Mais 16 ans, alors que j'allais en avoir 20 c'est mort.
Quelle douce soirée...J'avais , par je ne sais quel moyen, réussis à avoir une image de Don Juan, tout en étant doux et romantique.
Le groupe de fille dont Al et l'Aixoise me disaient que j'étais le "mec parfait", BG, sérieux mais fun, littéraire mais sportif, cultivé ect... Oui, j'en suis fier. Oui je me la pète un peu.
Je skippe les discussions moins intéressantes avec les filles intéressées mais avec qui j'ai rien tenté.
Mais souvenez vous qu'à peine 2 semaines avant je me faisais jeter, et que j'avais passé une soirée pas des plus agréable.
J'ai fait monter doooucement l'ambiguïté, tout doucement, quelques caresses, et sur "They don't care about us" de MJ (c'était soirée 80's) , baiser passionné.
On s'est embrassés avec tendresse et passion durant toute la soirée, entre deux échanges de quelques mots, une danse et une tranche de rire.
J'y pense encore avec un sourire.
L'aixoise je l'ai aidée à rendre jaloux un mec car elle me l'a demandé en service, ça avait l'air fun, j'ai dit oui. Je devais faire genre d'être avec elle, elle pris les mains pour les mettre sur son corps, on a bien rit. Au final ça a réussi.
En fait j'avais une idée derrière la tête: ce petit bout de fille était jolie, bien dans sa peu, joli corps, alors je me suis dit que je pouvais arranger le coup pour mon frère.
Raté...Dommage, elle me dit qu'elle est pas intéressée.
On part de la boite à 6h, avec Urbanrebeu qui conduit, toujours sans permis, après avoir embrassé une dernière fois Al, qui m'a fait jurer de ne pas l'oublier et que l'on devait se voir à Paris, 2 jours plus tard.
On rentre, on fait nos bagages, parce que l'avion est à 12h; On arrive à Figari, gros bisous à mes grands parents adorés, et PAF , nous revoilà à Paris.
La Corse était terminée.
Les vacances les plus...intenses de ma vie en termes émotionnels. J'ai vu que je plaisais, ou plutôt, que je pouvais plaire, si j'arrêtais de me prendre la tête et de me poser des questions inutiles, et que mon travail sur moi portait de beaux fruits.
Paris en septembre, entre le Droit et les sorties
Paris, Paris...
Encore tout déboussolé de ma dernière semaine, je m'apprêtait à commencer un stage de droit des affaires dans un très bon cabinet, et ce , pour 1 mois. A même pas 20 c'est une chance.
J'ai adoré, c'était génial, intellectuellement stimulant, des gens biens, j'y retournerais.
J'ai lu du Henry de Montherlant, en particulier la série de romans sur les "jeunes filles". Très piquant, humour tragique car plein de vérités, mais empreints à une époque révolue.
Je me suis remis au dessin, ça faisait longtemps, et c'est avec plaisir que je vois que je me débrouille vraiment pas mal.
Pour ce qui est des relations humaines, ce qui nous intéresse ici...
De la tendresse dans ce monde de brutes

J'ai revu Al. chez moi, on avait invité tout les gens de Corse, dont Al. son frère et son cousin avec qui on était pote.
Je lui avait dit de mettre son parfum préféré, elle l'a fait, et depuis ce jour, je ne peux m'empêcher de penser un peu à elle quand je sens un parfum similaire.
On a passé l'après midi dans ma chambre, à s'embrasser, avec des pauses ou elle me demandait des trucs sur la Vie en général, mon "accomplissement", ce par quoi j'étais passé.
Je reçois des tonnes de compliments, je suis beaux, bien foutus, brillant. Ça me fait du bien après le one itis sur A. Je l'ai embrassé comme pour rattraper le temps perdu, le temps perdu à me morfondre sur moi même à la place de partager de doux moments avec de belles personnes.
Elle a de beaux yeux Al, entre verts et dorés, elle a les yeux en amandes, de beaux cheveux, et un beau corps. Elle perdrait 5 kilos ce serait une tasty, mais là elle est certifiée, carrément bien.
Mais elle a aussi un manière de se mouvoir qui me plait beaucoup, une douceur, une féminité qui se dégage de ses paroles et de ses mimiques. Et puis elle est intéressante, très curieuse, et ça c'est un gage de qualité.
Si je peux paraitre très câlin et démonstratif, je n'en reste pas moins très joueur, je sais souffler le chaud et le froid, mais ça reste dans un état d'esprit de jeu. La fille à pas l'habitude, c'est rigolo, elle fait sa moue quand je la casse un peu. Dommage que je ne puisse pas expliquer cet état d'esprit, ça m'est venu naturellement, tout est venu naturellement en fait.
L'après midi qui j'ai passé avec elle est l'une des meilleures de ma vie, un moment doux, passionné, qui se suffisait à lui même.
Seulement Al. habite à 800 KM, va rentrer dans une école hyper stricte, et on en pourra se voir avant l'été prochain;
Al. a déjà un mec, mais pour le moment elle est en kiff sur moi. Mais je sais déjà où ça va finir: un très grand attachement de sa part, puis un oublis car quand bien même je lui plait énormément, c'est plus facile de vivre un truc avec un mec de ton coin que d'un esprit éthéré et vaporeux comme le mien, habitant à 5h de train.
Je mange un coup avec ma mère et mon frère, histoire d'être en famille, puis les autres qui étaient parti manger au Mc Do reviennent.
J'amène Al. dans ma chambre ('tain elles te disent rien hein! Elles ont beau avoir envie, encore au mec de se taper tout le boulot)
Maladroitement, je l'amène à se dévêtir, je sais pas comment faut faire, je sais pas dégrafer un soutien gorge.
Ça a pris du temps car j'étais hyper mal à l'aise. La fille, me voyant dépité, a cru que c'était de sa faute, qu'elle n'était pas assez bien pour moi , qu'elle ne me plaisais pas.
Comme quoi... l'empathie c'est vrai.
Elle complexe pour une tout petite cicatrice de merde à côté de ses jolis seins. J'éclate de rire, elle rit aussi, tout va bien.
On s'embrasse, elle me fait des bisous partout, et je me sens super bien avec elle. Mon corps veut.
Je vois qu'elle se pose la question. On y va? On y va pas?
Mais mon esprit a peur. Peur, comme à chaque fois que j'ai une occasion (j'avais déjà eu ça à l'époque ou j'avais du succès, en 4eme, j'aimais pas que les filles me tripotent en bas).
Donc je remonte, je préfère l'embrasser et que ça se passe bien plutôt que de foirer un truc qui ne m'intéresse pour le moment, pas plus que ça;
Mais ça chauffe, et mon corps commence à me faire la leçon...
On a du passer plus d'une heure à se caresser et s'embrasser, et tous, dont elle, devaient se barrer, on avait 15 minutes.
Mais entre nous, ok, j'avais une fille très jolie et nue sur moi, qui avait envie (mais un peu mal à l'aise à cause de MON malaise, elle a beau avoir 10 fois plus d'expérience que moi, elle à l'habitude que les mecs prennent les devants) il y avait juste 15 personnes dans l'appart, avec ma mère dans la chambre à côté. Pas la meilleur ambiance.
On le sent pas, elle me "montrera" un peut ce que ça fait en se frottant nue contre moi par dessus mon calbut' dim.
J'ai vu ce que c'était de rentrer en synchro corporelle avec une fille que tu veux. Effectivement ça à l'air hyper agréable, mais là c'était pas l'ambiance que je voulais.
On se rhabille, on se lève, je la plaque un peu violemment contre le mur (ça c'est ma partie animale que j'ai enfouie qui réussit à transpercer un peu) et je l'embrasse. Elle rit et me le rend en me prenant la tête dans ses mains pour mieux m'embrasser.
On se quitte, je la regarde, je suis attaché à cette fille, que je ne reverrais pas d'ici longtemps.
Je la rattrape et l'embrasse une dernière fois, passionnément, comme pour E.
Farewell.
SMS reçus le soir même " t'es un mec génial, ne m'oublie pas".
Le lendemain je visitais le châteaux de Vaux-le-Vicomte, l'esprit un peu ailleurs en pensant à la douce.
Et ouais je suis un vrai romantique, je suis câblé comme ça.
Elle m'envoie des sms tout les jours, me dit qu'elle à pleuré avant de monter dans l'avion , qu'elle me tuerait si je l'oublie, que je pourrait sortir avec toutes les filles que je voulais tant que je ne l'oubliais pas. Elle m'envoie des compliments sans arrêt. Même si elle est avec son copain.
Moi de mon côté, oui, je pense à elle, mais je suis pas possessif, je suis "attaché libre", je veux juste qu'elle aille bien et que si on se retrouve, ça se passe bien; Mais honnêtement, je sais qu'elle va se détacher, on reste pas attaché à quelqu'un qui habite si loin.
Durant 1 mois elle m'envoie des SMS, elle m'écrira une lettre sublime, manuscrite, avec son parfum dessus pour mon anniv' (elle sait que je suis un littéraire, entre autres).
Je m'y suis prit trop tard pour organiser le fait de se revoir, et sa famille est hyper stricte, et elle n'a que 17 ans.
Puis je sens vers Octobre que ça se détache, et je préfère couper tout, quitte à garder de l'ambiguïté plutôt que de laisser tout s'effilocher.
On a parlé il y a pas longtemps, elle me dit aimer son mec, soit, c'est sur et c'est normal; Mais de son comportement, je perçois surtout un combat intérieur. Elle est avec son copain, mais elle veut pas me perdre. (encore une qui sait pas ce qu'elle veut et veut pas faire les choix) Ça sert à rien de discuter de ça, faut juste agir quand je la verrais, sans rien attendre de précis.
Je pense encore à elle avec tendresse aujourd'hui, même si je sais que c'est surement finit, et qu'il aurait fallu aller jusqu'au bout quand je le pouvais, mais je ne regrette rien, je ne lui en veut pas, et de toute manière, j'en ai d'autres sous la main.
Des entretiens intéressants
J'ai revus Sérial, qui continue de super bien progresser, ça fait plaisir.
Mais j'ai eu le plaisir de rencontrer @jokke: ; un typer vraiment super intéressant, marrant, qui ne se la pète pas alors que sérieusement il a vraiment de quoi. On a parlé de tas de trucs, des "paradigmes", de rôle du langage... Mais aussi de la séduction bien sûr.
Tout en me parlant avec son accent latino, je me suis rendu compte que sa technique de séduction était juste le contraire de la mienne, et que je devais peut être prendre de chez lui.
Lui m'a donné 3 conseils:
-parler moins vite (je suis un moulin à paroles, et ça fait plus posé si je diminue la cadence)
-faire du volume (en nanas: prendre plus de filles, quitte à ce qu'elles soient un peu moins belles)
-aller dans le contact sexué.
Moi, je vous explique mon "Game": je suis une vitrine, je sais très bien me vendre, mais je laisse à la fille le rôle de me sauter dessus ou pas.
Bon, vous avez vu ça marche, mais je vais clairement pas m'en contenter quoi.
C'est marrant, mon père, et mes parrains (séducteurs, des vrais) m'ont dit la même chose.
Je travaillerais ça oui.
Ils me disent trop bien élevé...
Mes meilleurs amis aussi me disent ça aussi, que c'est dommage que je passe à côté de pleins d'occasions, soit.
Tient, ça me fait penser que je peux avoir un compte Attractive World gratuit grâce à un de mes parrains. Je testerais si j’ai le temps.
Des soirées
Bon, je plais; On me le dit, des filles belles me le disent, plus ou moins subtilement.
J'ai refait des soirées avec Boby et tout. Boby et moi recevons des compliments, mais lui au moins il en fait quelque chose, le bougre.
Il s'est avéré que LSE, sa copine, n'est pas récupérable pour le moment et qu'elle préfère faire sa princesse que de vivre sa vie comme elle le voudrait, tant pis, et je lui en veut un peu d'avoir fait mal à mon meilleur pote.
Moi qui ai longtemps été plus ou moins envieux du physique de Boby, je dois avouer qu'être un brun ténébreux me convient bien, en fin de compte, du point de vue résultat.
Bon, je suis pas un super BG, disons que je suis "plutôt beau", mais qu'en fait , c'est surtout le fait d'être à l'aise avec soi même qui compte, et le corps grâce au sport.
Au delà de tout ça, je m'en fiche un peu de rater des occasions, je fait tellement de choses à côté qu'au final, même si c'est embêtant, ce n'est plus un soucis sclérosant, même s'il est à régler. Et faut dire que je suis très exigeant, trop? Peut être, mais ça , ça me regarde moi. Tant que j'attire et que j'ai du choix je voit pas le problème. Entre le sport, la danse et le travail, pas le temps de s'embêter, j'apprends des choses sans arrêt et je m'amuse, pourvu que ça dure.
Le cœur se répare, mais doucement
A. , je l'ai revue, a eu l'audace de venir me faire la bise en rigolant, voyant que je l'avait ignorée la première fois qu'on s'était croisé... J'ai à la fois envie de la prendre tendrement dans mes bras, et mais aussi de lui dire d'aller se faire foutre. C'est drôle les névroses.
Mon père m'a dit que l'on mets longtemps à se remettre de sa 1ere peine de cœur, corroboré par plein d'autres personnes.
Je n'y penses plus du tout, mais quand je la vois, je pas encore à l'aise avec tout ça.
A part ça les cours se passent super bien.
Je vous parlerais dans mon prochain post de C. et E. deux filles que j'ai rencontré en Corse, et de la réouverture très sérieuse du dossier.
Je reparlerais de la malléabilité de l'image, mais aussi de l'importance d'être toujours un mouvement, d'être adaptatif dans son état d'esprit, et d'éviter de voir la vie qu'avec un seul prisme (lié à des engueulades sur le forum)
Pour vos yeux:
