L'attaque éclair ! Marque déposée d'Heisenberg. Je l'appelerai "l'attaque pikachu" !

Pour une session, c'est quand tu veux dès que tu es dispo ! Tu t'attaqueras à de la bonne tigresse black parisienne
Aller, j'enchaîne sur le FR de la session d'hier avec Sail et mephisto. Après une super session samedi, on a décidé d'en refaire une le dimanche. On se retrouve avec Sail à Saint-Michel.
On commence sans mephisto, et donc on marche un peu. Sail repère une jolie jeune fille, il y va, la discussion se passe bien, je le sens à l'aise,, je sens la fille visiblement bien emballée et il finit par la NC

Première approche, premier numéro, ça fait plaisir !
On retourne à la fontaine pour capter mephisto et je me dis qu'il faut que j'approche n'impote quoi histoire de lancer la journée. Je vois une femme, qui a l'air d'avoir plus de la trentaine, j'y vais quand même. Opener habituel, elle sourit, a l'air gênée, me dit juste "merci" se retourne et m'évite... J'essaye d'enchaîner la conversation mais elle répond pas. Donc j'insiste pas, je lui souhaite une bonne journée et je rejoins Sail et mephisto.
Il n'y a pas beaucoup de filles intéressantes en ce dimanche, donc on décide d'aller au jardin du Luxembourg. Arrivés là-bas, je me dis qu'il faut que j'aborde vite. Je vois un set de deux filles en survet' prêtes à faire leur jogging. J'y vais.
Moi: Bonjours les filles, je vous ai trouvé mignonnes, j'avais envie de venir vous le dire.
Elles: (rigolant) ah bah décidement aujourd'hui !
M: Je suis le quatrième de la journée alors? (lol)
Bref, je me souviens plus trop de la fin de l'interaction, mais c'est la première fois où je fais un set de deux et qu'il n'y a pas une fille sur la défensive (d'habitude y en a une assez open, et une qui tire la tronche...). Puis, j'arrive pas à enchaîner. Pire, je sens en moi des réactions de panique physique (jambes qui tremblent, coeur qui bat, stress qui monte...) donc je m'ejecte. Malheureusement, ça me fera ça à chaque approche ce jour-là. Y a des jours où c'est plus, d'autres où c'est moins fort. Une peur physique terrible de l'interaction (oui, c'est con). Des restes de ma phobie sociale. C'est très frustrant, parce qu'on arrive à aller parler à une fille, et au moment le plus simple qui est celui de simplement avoir une conversation, on ne peut pas tenir plus d'une minute parce que physiquement c'est trop éprouvant (sans parler du fait que mentalement, c'est la confusion totale et que rien ne sort de ma tête ! C'est un peu la même chose que la peur de la page blanche puissance 100). Mais je sais que pour faire retomber cette peur, il va falloir des dizaines et des dizaines d'approches encore... J'ai aucun mérite à me lancer directement chaque fois que je vois une fille en fait, c'est juste que je sais que chaque abordage me rapproche un peu plus du moment où je serai un peu plus détendu... Cette peur absurde m'a fait foirer un nombre incalculable de dates avec des filles rencontrées sur le Net. Ce genre de peur inhibe totalement ma personnalité et ma façon d'être, et c'est assez rageant au final. Mais je suis en bonne voie pour le moment !
On continue notre session. Je vais aborder une fille assise avec un magazine. Je lui dis que je la trouve belle et que j'aimerais faire sa connaissance. Elle rit, me dit que c'est gentil mais... Je lui dis en rigolant que quand il y a un "mais" c'est pas bon signe. Je lui souhaite une bonne journée et je m'éjecte, tremblotant encore, épuisé par ces réactions physiques. Par contre, ce qui est positif, c'est qu'à chacune de mes approches mon BL est de mieux en mieux (par rapport à ce qu'il fut à une époque...) et que j'ai de moins en moins de réactions très négatives de la part des filles (ou bien je ne les remarque plus comme me le disais Sail).
On continue de marcher. Je suis toujours aussi frustré de ne pas pouvoir mener une interaction jusqu'à son terme, donc je me lance encore sur une fille assise sur un banc. Je commence à lui parler, elle ne comprend pas, elle est anglaise. Je lui répète en anglais. Elle me fait vite comprendre qu'elle veut rester seule, donc je m'éloigne en lui disant bonne journée.
Bon, ensuite, j'ai dû aborder encore une fille qui marchait vers la sortie du parc (un peu jeune d'ailleurs). J'ai réussi à l'arrêter légèrement, mais elle est vite partie, souriante. On est allés se poser ensuite sur un banc. Mephisto qui n'avait fait aucune approche aujourd'hui voulait se lancer. Et là, une putain de bombasse latina déboule. On dit à mephisto d'y aller. Il la rattrape, et lui parle un bon moment et finit par prendre son FB. Moi et Sail qui regardions la scène de plusieurs dizaines de mètres au loin ne cessions de regretter de ne pas y être allés tellement elle était magnifique ! Puis mephisto revient, et on reprend notre marche...
On retourne vers l'entrée du parc, et je me lance vers une jolie demoiselle légèrement typée. Je l'aborde en DG. Elle s'arrête, a l'air receptive, sourit. Je lui demande ce qu'elle faisait, elle me répond qu'elle allait travailler. Je la taquine un peu sur le fait qu'elle bosse le dimanche soir pendant que d'autres se prélassent... Puis je m'éjecte, mon coeur bat trop encore, et mes jambes tremblent. Je sais que je devrais rester au maximum possible et qu'à partir d'un moment tous ces symptômes retomberont, mais j'avais plus la force. Sans vraiment réfléchir, je m'ejecte... Avec des regrets (aujourd'hui) !
Fin de la session. Bon, j'ai toujours aucun résultat, mais je suis quand même fier de ce que je fais. Je sais bien qu'il me faudra encore pas mal de temps pour avoir un numéro ou même ne serait-ce que tenir une conversation simple et basique dans laquelle je n'ai aucun signe d'anxiété (et qu'est-ce que c'est communicatif le stress... les femmes le sentent et forcément, ça leur fait peur aussi) mais le jour où j'aurai le déclic, je risque de devenir inarrêtable
Je termine par quelques vers d'un poète baroque contemporain:
"Je viens de loin,
et vu mes névroses,
Je dois faire les choses bien.
Renier mon identité,
je ne peux point essayer.
Mais qui peut me stopper ?"
Jean de la Fouine.