[Débat] Pourquoi les gens accordent leur attention à de la merde ?
Je ne suis pas d'accord.
Il y a 100 émissions hyper intéressantes sur la TNT: comme arte, la 5, des documentaire de fond hyper bien fait sur LCP.
Et vous avez quoi? On peut juste ne PAS regarder la télévision.
Pour découvrir de la musique? soundcloud et spotify
Pour regarder des films? Le cinéma, le streaming.
S'il est vrai que dans la masse il y a d'avantage de mauvaise qualité, je vous encourage à vous renseigner sur les émissions et le programmagr "d'avant"
Si vous n'aimez pas un programme, personne ne vous force à le voir.
Ça n'as rien a voir avec du Lobying qui "camoufle" la vérité.
La connaissance elle est juste à deux doigts, elle est prête à être saisie.
Partout.
Les gens choisissent de regarder la télé. Tout comme d'autres sont sportifs, ou artistes.
Je ne dis pas que les facteurs sociaux ne rentrent pas en compte, mais à priori la n'est pas le sujet.
Et même si c'était le sujet: que feriez vous? A part agir individuellement sur votre vie, faire la part des choses, faire des trucs cools et intéressant et inviter les autres a être actifs et bien (Plot twist: c'est le truc le plus efficace en effet)
Vous parlez de contrôle. Par qui? Légitimé par qui? Et ça ce sera pas de la censure? Qui contrôlerais l'organisme de contrôle? Donc on revient à De Gaule et la télévision d'état. C'est discutable comme solution!
Donc non.
Je vais même dire: c'est comme Facebook.
On se plaint de voir sur FB pleins de gens raconter n'importe quoi.
Ce n'est pas FB qui est à blâmer. Ni les gens d'ailleur: on a juste offert un canal pour que les gens s'expriment librement, et ce qu'ils en font n'est pas un "effet retors de Facebook" mais bel et bien la nature de ces gens qui remonte à la surface.
Ce ne sont même pas des cons. Ce sont des gens qui ont fait un choix: celui de la vie tranquille et du divertissement.
Ce n'est pas le mien.
Ça s'arrête la, je pense
Il y a 100 émissions hyper intéressantes sur la TNT: comme arte, la 5, des documentaire de fond hyper bien fait sur LCP.
Et vous avez quoi? On peut juste ne PAS regarder la télévision.
Pour découvrir de la musique? soundcloud et spotify
Pour regarder des films? Le cinéma, le streaming.
S'il est vrai que dans la masse il y a d'avantage de mauvaise qualité, je vous encourage à vous renseigner sur les émissions et le programmagr "d'avant"
Si vous n'aimez pas un programme, personne ne vous force à le voir.
Ça n'as rien a voir avec du Lobying qui "camoufle" la vérité.
La connaissance elle est juste à deux doigts, elle est prête à être saisie.
Partout.
Les gens choisissent de regarder la télé. Tout comme d'autres sont sportifs, ou artistes.
Je ne dis pas que les facteurs sociaux ne rentrent pas en compte, mais à priori la n'est pas le sujet.
Et même si c'était le sujet: que feriez vous? A part agir individuellement sur votre vie, faire la part des choses, faire des trucs cools et intéressant et inviter les autres a être actifs et bien (Plot twist: c'est le truc le plus efficace en effet)
Vous parlez de contrôle. Par qui? Légitimé par qui? Et ça ce sera pas de la censure? Qui contrôlerais l'organisme de contrôle? Donc on revient à De Gaule et la télévision d'état. C'est discutable comme solution!
Donc non.
Je vais même dire: c'est comme Facebook.
On se plaint de voir sur FB pleins de gens raconter n'importe quoi.
Ce n'est pas FB qui est à blâmer. Ni les gens d'ailleur: on a juste offert un canal pour que les gens s'expriment librement, et ce qu'ils en font n'est pas un "effet retors de Facebook" mais bel et bien la nature de ces gens qui remonte à la surface.
Ce ne sont même pas des cons. Ce sont des gens qui ont fait un choix: celui de la vie tranquille et du divertissement.
Ce n'est pas le mien.
Ça s'arrête la, je pense
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Pas convaincu le 05.01.15, 17h28 par Terrigan
@Raven : La seule différence entre eux et nous, c'est le milieu socio-culturel. Ne jamais sous-estimer sa puissance. Et ça fait écho à ce que tu disais sur les classiques et la science-fiction.
Je vais partir de ma propre expérience : j'ai un mal fou à me mettre devant le foot. Pour moi c'est le truc le plus rasoir du monde. Je ne comprends pas le jeu. D'abord parce que je ne pouvais pas jouer avec les garçons quand j'étais petite ("t'es une fille"). Ensuite parce que personne ne s'y intéressait à la maison. Et pour finir parce qu'on me prenait de haut quand j'essayais de poser des questions sur la règle du hors jeu ou sur le mercato. En école de journalisme, je me suis donc toujours loupée sur les questionnaires d'actu sur le sport. J'ai essayé de bûcher, mais pas moyen de comprendre vraiment le truc.
Voilà, tu changes le foot par "la lecture", "le théâtre" ou les "films d'arts et d'essais", et tu as ta réponse. Avec toute la curiosité du monde, si personne n'arrive à te donner envie d'aller vers quelque chose, tu n'y vas qu'en traînant des pieds et tu passes à côté.
Bien sûr, il y a aussi la volonté personnelle. Mais quand tu regardes bien les histoires de ces gens qui se sont cultivés tous seuls, tu trouves bien souvent un ami, un prof, un partenaire amoureux ou un livre qui a su implanter dans son crâne l'idée que culture = plaisir. Et ça, ça peut se provoquer tout seul, mais c'est quand même très souvent le hasard.
Je vais partir de ma propre expérience : j'ai un mal fou à me mettre devant le foot. Pour moi c'est le truc le plus rasoir du monde. Je ne comprends pas le jeu. D'abord parce que je ne pouvais pas jouer avec les garçons quand j'étais petite ("t'es une fille"). Ensuite parce que personne ne s'y intéressait à la maison. Et pour finir parce qu'on me prenait de haut quand j'essayais de poser des questions sur la règle du hors jeu ou sur le mercato. En école de journalisme, je me suis donc toujours loupée sur les questionnaires d'actu sur le sport. J'ai essayé de bûcher, mais pas moyen de comprendre vraiment le truc.
Voilà, tu changes le foot par "la lecture", "le théâtre" ou les "films d'arts et d'essais", et tu as ta réponse. Avec toute la curiosité du monde, si personne n'arrive à te donner envie d'aller vers quelque chose, tu n'y vas qu'en traînant des pieds et tu passes à côté.
Bien sûr, il y a aussi la volonté personnelle. Mais quand tu regardes bien les histoires de ces gens qui se sont cultivés tous seuls, tu trouves bien souvent un ami, un prof, un partenaire amoureux ou un livre qui a su implanter dans son crâne l'idée que culture = plaisir. Et ça, ça peut se provoquer tout seul, mais c'est quand même très souvent le hasard.
La responsabilité des gens s'arrête là ou le message publicitaire vient se coller aux neurones et va guider ton inconscient vers l'acte d'achat.
Après sur FTS, effectivement on fait un peu secte d'illuminés qui se sont débranchés de la matrice, et tant mieux.
Mais sinon pour les producteurs, oui, Outkast a raison : de leur point de vue, c'est justifiable. Et ils font diaboliquement bien leur taf. En toute responsabilité, sachant très bien ce qu'ils font.
C'est pour ça que le jour de leur pendaison, un petit sourire montrant qu'ils assument leur sort serait judicieux.
Et pour la télé que je rêverai, je sais pas trop. Un télé dégagée entièrement de tout annonceur. C'est utopique car elle a besoin d'argent pour fonctionner, donc c'est soit la télé à péage (avec ses mêmes effets pervers), soit la télévision d'état (au secours), soit la télé commerciale avec annonceurs.
Non, finalement, les vieux conteurs au coin du feu du néolithique, c'était pas mal en fait.
Après sur FTS, effectivement on fait un peu secte d'illuminés qui se sont débranchés de la matrice, et tant mieux.
Mais sinon pour les producteurs, oui, Outkast a raison : de leur point de vue, c'est justifiable. Et ils font diaboliquement bien leur taf. En toute responsabilité, sachant très bien ce qu'ils font.
C'est pour ça que le jour de leur pendaison, un petit sourire montrant qu'ils assument leur sort serait judicieux.
Et pour la télé que je rêverai, je sais pas trop. Un télé dégagée entièrement de tout annonceur. C'est utopique car elle a besoin d'argent pour fonctionner, donc c'est soit la télé à péage (avec ses mêmes effets pervers), soit la télévision d'état (au secours), soit la télé commerciale avec annonceurs.
Non, finalement, les vieux conteurs au coin du feu du néolithique, c'était pas mal en fait.
Encore faut-il avoir la ressource et la motivation de la saisir...Le Narrateur a écrit :Je ne suis pas d'accord.
[...]
La connaissance elle est juste à deux doigts, elle est prête à être saisie.
Partout.
Au contraire, pour moi c'est au cœur du sujet. C'est pour ça que je parle beaucoup de facteurs sociaux comme facteurs de fragilité générale, et de fragilité face au conditionnement que j'ai décrit.Le Narrateur a écrit :Les gens choisissent de regarder la télé. Tout comme d'autres sont sportifs, ou artistes.
Je ne dis pas que les facteurs sociaux ne rentrent pas en compte, mais à priori la n'est pas le sujet.
Tu noteras au passage qu'au fil de ta réflexion, RIEN n'est un sujet. Hum...
Les facteurs sociaux sont à prendre en compte parce que la télé a un rôle para-éducatif énorme, une puissance de captation de l'attention et un statut de liant social qui la placent par essence au coude à coude avec les parents et l'éducation nationale, et dont l'impact est démultiplié par les facteurs sociaux.
Et aussi parce que la télé aurait pu, aurait dû être bien différente de ce qu'elle est actuellement.
Le fait est que la télévision, ce média de masse tellement puissant mais pas forcément mauvais en soi, est devenue une vaste entreprise de destruction des capacités intellectuelles de notre population.
Faisons l'effort de comprendre que les vendeurs de merde n'ont pas fait que proposer timidement leur merde. Ils se sont battus de façon impitoyable, afin d'occuper le terrain, décrédibiliser et isoler ce qui n'est pas de la merde, et surtout conditionner les Français à aimer et rechercher leur merde, de tout leur cœur.
Et ils l'ont reconnu en plus. Le légendaire "temps de cerveau disponible pour coca cola...". Qu'est-ce qu'il vous faut de plus, sérieux ?...
Je dis que c'est un désastre. ET un coup bas ultra-violent infligé aux 60 millions de Français.
Et dans ce que je lis un peu ici, et ce que j'entends beaucoup autour de moi, je vois en retour qu'on peut parfaitement survivre à ce coup bas, et qu'il n'y a donc absolument aucun problème. Eh bien je ne suis pas d'accord.
Même sans résister, ce que je fais ici c'est démontrer qu'il faut commencer par arrêter de nier le problème.Le Narrateur a écrit :Et même si c'était le sujet: que feriez vous? A part agir individuellement sur votre vie, faire la part des choses, faire des trucs cools et intéressant et inviter les autres a être actifs et bien (Plot twist: c'est le truc le plus efficace en effet)
Et quelque-part, sur le terrain des idées, tu essayes de m'en empêcher (mais c'est pas grave, tu le fais dans le cadre d'un échange de vues tout à fait loyal
Vraiment il faut choisir son camp, et arrêter de se faire le relai d'une histoire qui a été ré-écrite par les vainqueurs.
On ne peut pas faire comme si le sujet n'était pas profondément politique. ça ne marche pas.
On ne peut pas renvoyer les Français à leur propre sagacité, là où elle se fait littéralement pulvériser par un rouleau compresseur.
On ne peut pas fermer les yeux sur le fait que le service public au sens le plus politique du terme, au sens de la protection de la population, a vu son fleuron être vendu pour trois sous à des gens sans foi ni loi et sans parole, fragilisé et rabaissé au rang de gentil concurrent toujours obligé de travailler à perte, et / ou de se réfugier dans des niches, et / ou faire de la merde à peu près acceptable pour éviter de se retrouver hors jeu.
A défaut de faire la révolution, au moins on peut éviter de décrire le désastre comme quelque-chose de tout à fait normal et anodin.
Je trouve ça fondamental. A mon sens c'est l'enjeu premier de ce débat, et c'est aussi ma motivation pour participer énergiquement à ce débat !
Quand tu dis ça tu roules pour les vendeurs de merde.Le Narrateur a écrit :Vous parlez de contrôle. Par qui? Légitimé par qui? Et ça ce sera pas de la censure? Qui contrôlerais l'organisme de contrôle? Donc on revient à De Gaule et la télévision d'état. C'est discutable comme solution!
Donc non.
D'une part, tu considères que la dynamique d'imposer la merde par tous les moyens n'existe pas, ou est légitime, ou est inexorable.
D'autre-part, d'un point de vue historique, tu valides qu'entre la télévision pré 1968, "la voix de son maître", à savoir le pouvoir politique, et la télévision post privatisation de TF1, "la voix de son maître", à savoir les vendeurs de merde, il n'y avait et il n'y aura jamais de solution alternative.
Tu valides le fait que la culture populaire (pop culture, mainstream, etc...) est Forcément composée de merde dans un volume et une exposition au grand public absolument écrasants, et ce de façon structurelle, inévitable, et sans aucune autre solution pour tes concitoyens que d'avoir été éduqué à se comporter comme toi et moi, à savoir s'éclater comme des petit fous dans le ghetto de la culture de qualité.
Facebook est un réseau social. Il est ce que les gens en font. Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il n'y a pas de reproches à faire aux dirigeants de Facebook.Le Narrateur a écrit :Je vais même dire: c'est comme Facebook.
On se plaint de voir sur FB pleins de gens raconter n'importe quoi.
Ce n'est pas FB qui est à blâmer. Ni les gens d'ailleurs: on a juste offert un canal pour que les gens s'expriment librement, et ce qu'ils en font n'est pas un "effet retors de Facebook" mais bel et bien la nature de ces gens qui remonte à la surface.
ça n'a rien à voir avec des circuits de promotion et de diffusion de culture de masse tels que la télévision et la radio.
Donc, j'insiste, la magie de l'internet qui met la connaissance à portée de clic, c'est le radeau de la méduse.
C'est toujours la même conclusion, et je la trouve naïve ou cynique (naïve dans ton cas).Le Narrateur a écrit :Ce ne sont même pas des cons. Ce sont des gens qui ont fait un choix: celui de la vie tranquille et du divertissement.
Ce n'est pas le mien.
Et je la reformule pour que ce soit clair : "les gens n'ont qu'à être aussi cool que moi, et si ils ne le font pas c'est qu'ils l'ont décidé, tant pis pour eux c'est pas mon problème."
Même son de cloche du côté de @Mr.Smooth:
Désolé de reformuler vos paroles les gars, mais décidément ce que je lis c'estMr.Smooth a écrit :De même, mes parents ne m'ont jamais empêché de regarder tel ou tel programme.
C'est juste que mes parents me proposaient sans arrêt de regarder des trucs vraiment cools.
A neuf ans mon père m'as dit "je vais te montrer un film super cool", c'était Matrix. On en a parlé pendant une semaine et ça m'as ouvert aux genres un peu plus sérieux de science fiction.
Enfin ça n'esr qu'un exemple mais quand tes parents passent leur temps a te montrer les choses qu'ils aiment et des trucs cools, la telerealité et Hannah Montana tu passes vite à côté.
"Les gens n'ont qu'à avoir eu des parents aussi éclairés que les miens"
On est proche de "les gens n'ont qu'à avoir eu un parcours de vie aussi favorable que le mien. Sinon c'est leur faute."
Je crois avoir démontré le contraire.Ça s'arrête la, je pense
On a tous pris nos responsabilités pour aller se chercher une éducation et la curiosité d'esprit qui va avec. On a tous fait des efforts, quels qu'ils soient.
Mais on a également bénéficié d'un ensemble de facteurs favorables. Et on a tous tendance à refaire l'histoire dans notre tête pour arriver à la conclusion que notre niveau d'éducation provient EXCLUSIVEMENT de notre valeur en tant que personnes. De notre sagesse. De notre volonté. De notre intelligence. Il y a un peu de ça, mais pas uniquement.
Cette réécriture de notre histoire personnelle et son utilisation comme point de comparaison avec nos contemporains est naturelle, ça relève d'une pensée "réflexe".
Mais ça contient une grosse dose de condescendance latente face à nos concitoyens les plus fragiles. Et c'est là que j'affirme qu'il faut arrêter de prendre de haut nos concitoyens et se mettre à avoir un regard sans complaisance sur les actes et les responsabilités des dealers d'opium du peuple.
Je le sais très bien je l'ai vécue cette façon de penser. Je l'ai vue autour de moi aussi. J'en ai eu des pulsions de condescendance, de chacun pour soi et Dieu pour tous, à l'égard des beaufs (à défaut de trouver un meilleur terme).
Mon avis sur la question a évolué et je vous invite à faire évoluer votre avis dans le même sens que moi.
Je comprends bien que je n'ai pas forcément raison mais c'était peut-être pas mal que je rajoute toutes ces précisions.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Pertinent le 05.01.15, 17h51 par Rickhunter
- [+2] Post responsable le 05.01.15, 17h53 par Poivron
- [+2] C'est pas faux le 06.01.15, 10h37 par splifstarz
C'est surtout ça qui m'ennuyait dans ce sujet. Cet amalgame entre le support et le programme, provenant en grande partie de ceux qui n'ont sans doute plus regardé la télévision depuis longtemps.J'en veux pour preuve, si besoin il était de le prouver encore et encore, que nous en sommes arrivés au point de ne plus regarder la télévision du tout, comme un bon nombre d'entre vous, ou de se réfugier comme je le fais sur quelques programmes triés sur le volet (c'est pour ça que je dis que les programmes enrichissants sont enfermés dans un ghetto)
Et on s'est fait baiser le cerveau tellement en profondeur qu'on a accepté l'idée folle que c'est la télévision qui est mauvaise à la base.
Non, la télévision n'est pas mauvaise à la base. C'est un média formidable.
Peut-être que certains savent qu'il existe, par exemple, une émission justement nommée "Voyage au bout de la nuit" (https://www.facebook.com/VABDLN), consistant à de la simple lecture par un jeune homme ou une jeune femme dans une pièce blanche et agréable sur ... D8, la chaîne de "Touche Pas à Mon Poste". A 3 heures du matin, certes, la culture n'est pas "accessible" (je considère qu'un programme qui passe en semaine à 3 heures du matin n'est pas accessible), mais elle est parfois, en petite quantité, présente.
Et avec une vision élargie en terme de culture, des exemples, on en trouve plutôt pas mal quand même.
C'est parfois dommage d'accompagner un bon conseil d'une vérité générale moisie.Après sur FTS, effectivement on fait un peu secte d'illuminés qui se sont débranchés de la matrice, et tant mieux.
C'est un peu ça le problème, qui se pose d'ores et déjà à propos d'Internet. On cherche de la gratuité, mais quand il faut "payer", par la pub, on se dédouane avec AdBlock. Du coup, on fait quoi ?Et pour la télé que je rêverai, je sais pas trop. Un télé dégagée entièrement de tout annonceur. C'est utopique car elle a besoin d'argent pour fonctionner, donc c'est soit la télé à péage (avec ses mêmes effets pervers), soit la télévision d'état (au secours), soit la télé commerciale avec annonceurs.
Non, finalement, les vieux conteurs au coin du feu du néolithique, c'était pas mal en fait.
Dans l'absolu, sans doute, tout comme en règle général le fumeur choisit de fumer, le droguer de se droguer et l'obèse de trop et mal mangé.Le Narrateur a écrit :Les gens choisissent de regarder la télé.
Si c'est sans doute une bonne chose de se réapproprier la responsabilité de nos choix (condition à mon sens nécessaire pour les changer), on sais que le 99% du temps, la volonté ne suffit pas. Il nous arrive tout de céder à notre "côté obscur".
A cela s'ajoute le fait qu'en plus, certains font tout pour que la population n'ai pas toutes les cartes en main pour choisir en toute connaissance de cause. Tout comme l'industrie a longtemps nié la nocivité du tabac.
Je trouve donc la comparaison faite par Terrigan entre Endomol et un dealer comme tout à fait justifiée. Ceci dit, cette comparaison peut également s'appliquer à une bonne partie de l'industrie (par exemple la malbouffe).
Non, la culture se transmets de parents à enfants parce que les parents cultivés savent que la culture c'est passionnant et on envie de la transmettre à leurs enfants.Bouba a écrit :Oui la culture est source de pouvoir. La culture se transmet de parents à enfants dans les familles dans un soucis de conserver leurs positions.
Tout comme les parents sportifs (qui peuvent aussi être cultivés) ont envie de transmettre leur passion du sport.
Il faut arrêter d'inverser les causes et effets.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Ca va mieux en le disant le 06.01.15, 10h14 par splifstarz
- [0] Merci ! :) le 06.01.15, 10h55 par Rickhunter
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Tout ça pour dire quoi ? le 06.01.15, 10h53 par Rickhunter
J'avoue, je n'ai pas tout bien lu mais j'avais mes boots Timberland aux pieds alors j'ai voulu mettre un coup de pied dans la fourmilière.
Je suis d'accord avec les facteurs sociaux et éducatifs et la manipulation qui ont été énoncés mais (ben ouais sinon c'est pas marrant) il me semble qu'il y a un facteur qui a été oublié, c'est le confort.
Je m'explique.
Quand je demande aux gens pourquoi regardent-ils ces émissions que eux même trouvent stupides, la réponse qui revient dans la plupart des cas est: "Ben ouais mais ils sont trop cons/bêtes, ça me fait rire".
Je suis intimement persuadé qu'il y a autre chose d'inavouable là dessous: ça les rassure. Sur leur propre degrés d'intelligence/stupidité.
Comme ça a été di, les gens manquent de culture et de réflexion. Alors quoi de plus rassurant que de regarder d'autres gens encore plus débiles à la télé? C'est tellement plus facile de se moquer des autres que de se remettre en question et d'évoluer. Et ça marche comme ça depuis la cour d'école.
Et c'est fait exprès.
C'est un système vicieux qui vise à rendre la masse populaire de plus en plus bête, incapable de la moindre réflexion sur le monde ou sur elle-même. Et pourquoi? Pour leur vendre de plus en plus de merde de plus plus cher.
Ben oui, quoi de plus facile que de manipuler des moutons qui broutent ce qu'on leur donne sans même regarder l'herbe du pré d'à côté? Rien. Alors pourquoi s'en priver?
Et tout ça arrange bien la classe politique et économique, le travail leur est mâché par la télé. Donc ça n'est pas prêt de changer les copains.
J'avais écrit un jour: "C'est complexe mais en fait je crois que je me complaît dans mes complexes."
C'est exactement ça. Les gens se demandent à quoi ça sert d'évoluer, minimisent leurs carences (car pour moi, le manque de culture est une véritable carence dans un monde qui va à 200 à l'heure) et se rassurent comme ils peuvent en étant témoin d'une débilité qu'on préfère croire généralisée plutôt que de se positionner réellement dans le monde.
De mon point de vue, les gens avalent allègrement la merde qu'on leur sert par pur confort.
Je suis aussi d'accord avec les posts de Terrigan et Venusian mais aussi avec ceux de Smooth.
Ok sur le fait que les gens sont manipulés par des programmes qui sont faits pour ça. Mais il faut aussi les responsabiliser à un moment donné. La victimisation n'a jamais rien apporté de constructif.
C'est trop facile de dire que ce n'est pas de leur faute. Il y a un moment où, comme on le rabâche tout le temps en séduction, faut se sortir les doigts du cul, évoluer dans son mode de pensée et essayer de s'en sortir avec ce qu'on a.
Mais c'est comme en séduction, les gens attendent une recette miracle qu'on leur servira au JT de 20h. Un truc bien propre a appliquer au pied de la lettre. Et pourquoi?
Parce que c'est tellement plus simple de laisser les autres penser pour soi. Les gens sont habitués à ça, par les médias, internet et toutes ces conneries. Les gens ne savent plus faire le tri des informations, ils gobent ce qu'on leur donne. Ils sont conditionnés pour ça.
Mais attendez, je tourne en rond là, non?
Non parce qu'on peut encore faire bouger les choses. Pas en sortant de la matrice comme le dit Venusian mais en y implantant des virus. Et les virus c'est nous. On peut parler avec les gens et leur faire comprendre qu'ils ne gagnent rien en laissant les autres penser à leur place, on le fait bien pour la séduction. C'est sûr que nous n'avons pas l'exposition médiatique nécessaire et que c'est le combat du pot de fer contre le pot de chambre, mais changer le monde commence se changer soit même. Soyons utopistes.
Stop the TV, think by yourself. C'est le slogan d'un forum de téléchargement. Bordel, même eux l'ont compris.
Mais les gens sont stupides pour beaucoup. Regardez le film Avatar, qui est une superbe métaphore intemporelle de l'évolution et de la vanité de l'humanité. Plein de thèmes y sont abordés comme la colonisation, l'avenir de la planète, l'abus des ressources vitales par de riches entrepreneurs sous couvert d'actions militaires, ect.... Et les gens, la masse populaire, ils ont retenu quoi du film? Des bonhommes bleus en 3D. Si ça c'est pas de la stupidité flagrante.
Comme le dit Raven, la culture est à portée de main, même à la télé. Ça coûterait quoi d'éteindre sa télé pendant la merde et de l'allumer pendant les émissions intéressantes? Ça forcerait les programmateurs à revoir leur grille, ne serait-ce que pour leur audience. Mais ça force aussi les gens à se rendre compte qu'ils ne sont pas si cultivés que ça, à se remettre en question. Et ça, ça les dérange, ça les sort de leur zone de confort.
Dire que les gens sont manipulés, OUI.
Dire que ce n'est pas de leur faute, NON.
Voilà, c'était mon quart d'heure de misanthropie, teintée d'espoir.
Je suis d'accord avec les facteurs sociaux et éducatifs et la manipulation qui ont été énoncés mais (ben ouais sinon c'est pas marrant) il me semble qu'il y a un facteur qui a été oublié, c'est le confort.
Je m'explique.
Quand je demande aux gens pourquoi regardent-ils ces émissions que eux même trouvent stupides, la réponse qui revient dans la plupart des cas est: "Ben ouais mais ils sont trop cons/bêtes, ça me fait rire".
Je suis intimement persuadé qu'il y a autre chose d'inavouable là dessous: ça les rassure. Sur leur propre degrés d'intelligence/stupidité.
Comme ça a été di, les gens manquent de culture et de réflexion. Alors quoi de plus rassurant que de regarder d'autres gens encore plus débiles à la télé? C'est tellement plus facile de se moquer des autres que de se remettre en question et d'évoluer. Et ça marche comme ça depuis la cour d'école.
Et c'est fait exprès.
C'est un système vicieux qui vise à rendre la masse populaire de plus en plus bête, incapable de la moindre réflexion sur le monde ou sur elle-même. Et pourquoi? Pour leur vendre de plus en plus de merde de plus plus cher.
Ben oui, quoi de plus facile que de manipuler des moutons qui broutent ce qu'on leur donne sans même regarder l'herbe du pré d'à côté? Rien. Alors pourquoi s'en priver?
Et tout ça arrange bien la classe politique et économique, le travail leur est mâché par la télé. Donc ça n'est pas prêt de changer les copains.
J'avais écrit un jour: "C'est complexe mais en fait je crois que je me complaît dans mes complexes."
C'est exactement ça. Les gens se demandent à quoi ça sert d'évoluer, minimisent leurs carences (car pour moi, le manque de culture est une véritable carence dans un monde qui va à 200 à l'heure) et se rassurent comme ils peuvent en étant témoin d'une débilité qu'on préfère croire généralisée plutôt que de se positionner réellement dans le monde.
De mon point de vue, les gens avalent allègrement la merde qu'on leur sert par pur confort.
Je suis aussi d'accord avec les posts de Terrigan et Venusian mais aussi avec ceux de Smooth.
Ok sur le fait que les gens sont manipulés par des programmes qui sont faits pour ça. Mais il faut aussi les responsabiliser à un moment donné. La victimisation n'a jamais rien apporté de constructif.
C'est trop facile de dire que ce n'est pas de leur faute. Il y a un moment où, comme on le rabâche tout le temps en séduction, faut se sortir les doigts du cul, évoluer dans son mode de pensée et essayer de s'en sortir avec ce qu'on a.
Mais c'est comme en séduction, les gens attendent une recette miracle qu'on leur servira au JT de 20h. Un truc bien propre a appliquer au pied de la lettre. Et pourquoi?
Parce que c'est tellement plus simple de laisser les autres penser pour soi. Les gens sont habitués à ça, par les médias, internet et toutes ces conneries. Les gens ne savent plus faire le tri des informations, ils gobent ce qu'on leur donne. Ils sont conditionnés pour ça.
Mais attendez, je tourne en rond là, non?
Non parce qu'on peut encore faire bouger les choses. Pas en sortant de la matrice comme le dit Venusian mais en y implantant des virus. Et les virus c'est nous. On peut parler avec les gens et leur faire comprendre qu'ils ne gagnent rien en laissant les autres penser à leur place, on le fait bien pour la séduction. C'est sûr que nous n'avons pas l'exposition médiatique nécessaire et que c'est le combat du pot de fer contre le pot de chambre, mais changer le monde commence se changer soit même. Soyons utopistes.
Stop the TV, think by yourself. C'est le slogan d'un forum de téléchargement. Bordel, même eux l'ont compris.
Mais les gens sont stupides pour beaucoup. Regardez le film Avatar, qui est une superbe métaphore intemporelle de l'évolution et de la vanité de l'humanité. Plein de thèmes y sont abordés comme la colonisation, l'avenir de la planète, l'abus des ressources vitales par de riches entrepreneurs sous couvert d'actions militaires, ect.... Et les gens, la masse populaire, ils ont retenu quoi du film? Des bonhommes bleus en 3D. Si ça c'est pas de la stupidité flagrante.
Comme le dit Raven, la culture est à portée de main, même à la télé. Ça coûterait quoi d'éteindre sa télé pendant la merde et de l'allumer pendant les émissions intéressantes? Ça forcerait les programmateurs à revoir leur grille, ne serait-ce que pour leur audience. Mais ça force aussi les gens à se rendre compte qu'ils ne sont pas si cultivés que ça, à se remettre en question. Et ça, ça les dérange, ça les sort de leur zone de confort.
Dire que les gens sont manipulés, OUI.
Dire que ce n'est pas de leur faute, NON.
Voilà, c'était mon quart d'heure de misanthropie, teintée d'espoir.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Ca va mieux en le disant le 06.01.15, 10h58 par Rickhunter
- [+1] En effet le 06.01.15, 11h33 par Sathinelilly
- [+2] A lire le 06.01.15, 12h46 par Iskandar
- [+1] 100% d'accord le 13.01.15, 01h15 par tibdeconne
@Bouba : c'est bien gentil Bourdieu, mais il faudrait avoir une sacrée dose de recul et surtout bien digérer ses thèses avant d'en faire un dogme.
D'autant plus que son idée de capital culturel a été critiquée de toutes parts, tant les contre-exemples sont nombreux.
D'autant plus que son idée de capital culturel a été critiquée de toutes parts, tant les contre-exemples sont nombreux.