[Débat] Pourquoi les gens accordent leur attention à de la merde ?

Note : 86

le 29.12.2014 par Iskandar

124 réponses / Dernière par Acherus le 10.03.2015, 02h19

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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J’ai ce topic en tête depuis un moment, mais un post dans le Troll touche en plein dans le mille le problème, et je me suis dis que ça pourrait être cool comme point de départ. On parlait de la « télé poubelle » (le fait que ce soit désormais un terme courant n'est pas anodin pour le sujet qui nous intéresse).
Outkast a écrit :(...)c'était histoire de dire que c'est en disant qu'il faut pas prendre ça au sérieux et que c'est pas grave si on te montre des cons de compétition comme des modèles qu'on en arrive à te faire accepter n'importe quelle merde.
Juste un aparté avant de commencer le sujet. Je pense que la remarque d’Outkast ci-dessus est totalement vraie si vous laissez vos gamins devant le poste de télé. Et le point de vue que je vais développer dans le sujet faux les concernant. Ils n’ont pas du tout la maturité des adultes, et là où un adulte ne prendra pas les cons de compétition comme modèle, un gamin en revanche... Et si rien pour corriger n’est fait, la conséquence sera… Bon, mais volontairement, on laisse le cas de gamins de côté. Venons-en au sujet.

J’ai un problème récurrent. Je ne sais pas si vous aussi, ça vous arrive, mais dans mes cercles, parfois, la discussion prend un tour assez détestable pour moi. Par exemple, j’ai un cercle qui parfois, se lance, au détour d’une conversation, dans une discussion franchement scatophile. Ou parfois, certains qui vont parler des malheurs d’untel, ou alors raconter des anecdotes plus ou moins glauque, mais sur un mode clairement médisant. Là, tout de suite, j’ai pas en tête d’exemple concret. Mais en gros, c’est du « journalisme » niveau Closer ( Closer rentre d'ailleurs aussi dans la "merde" dont je parle), en clairement médisant par contre. En tout cas, bien plus que ce que les « journalistes » de ces magazines se permettent d’écrire (mais pas nécessairement de ce qu’ils veulent que leurs lecteurs pensent…).

En tout cas, je ne supporte pas ça. Ça m’est vraiment pénible. Quand j’étais ado, cet inconfort me poussait à réagir. Ensuite, avec l’âge, j’ai pris l’habitude de partir. Et puis, un jour, j’ai réalisé un truc.

Mes réactions, si je les ai, c’est parce que leur conversation m’est désagréable, comme je viens de l’expliquer. Je l’ai réalisé surtout grâce à un changement (plutôt, une amélioration) dans mon fonctionnement grâce à un coaching avec Blusher. Bon, mais tous ces pléonasmes pour dire quoi ?

J’en suis venu à une autre conclusion sur laquelle j'aimerais des avis: si ça arrive de manière récurrente, c’est parce que les gens dans mes cercles aiment le sujet dont ils parlent. Ça leur est agréable, d’une certaine manière. Pas qu’ils jugent ce dont ils sont en train de parler de manière positive, mais ils aiment ça.

Et donc ça nous conduit au post dont je parlais :
Pour le passage sur la real tv c'était histoire de dire que c'est en disant qu'il faut pas prendre ça au sérieux et que c'est pas grave si on te montre des cons de compétition comme des modèles qu'on en arrive à te faire accepter n'importe quelle merde.
C'est le raisonnement de ceux qui regardent de dire "c'est pas grave, c'est rigolo, vous prenez trop ça au sérieux alors que ça fait pas de mal". Ah oui, ça fait pas de mal depour montrer aux gens qu'ils n'ont rien à faire dans la vie qu'être d'une pauvreté d'esprit qui repousserait n'importe qui de normalement constitué, d'être égoïste, vénals, malhonnêtes, obsédés par leur apparence, et de le montrer sur écran et tabloïd pour réussir?
J'ai jamais été très persuadé par le fait que les gens voient les cons de compétition comme modèle. Notamment quand tu observes l’impuissance des cours à changer les mentalités. Je veux dire, je me rappelle, au lycée, à de concepts en cours qui allaient contre les mentalités de certains. Pour en avoir discuté avec eux par la suite, vous pensez vraiment que ça a réellement changé leur manière de voir par la suite ?

Et ma conviction est encore plus forte depuis ce que j’expliquais plus haut.

En fait, les gens sont "scatophiles" (c'est une image: ils aiment la merde). Mais ce n’est pas parce qu'ils regardent qu'ils ne considèrent pas ce qu'ils voient comme de la merde, comme par exemple je le juge. Voire, des fois, leur jugement sur ce qu'ils regardent est encore plus sévère que le mien, qui refuse de regarder parce que je pense que c’est de la merde. Je veux dire, je considère comme de la merde ce que faisait un gars comme Michael Vendetta. Mais j’ai pas spécialement ri lorsque Cauet, un animateur de télé et de radio-poubelle à la vulgarité assez rare, comme le soulignait Drucker, lui a fait ce dans quoi il s’était spécialisé : l’humilier en pleine émission. Beaucoup de gens trouvent ça comique, preuve d’un certain manque de compassion pour Vendetta, ce qui n’est pas anodin. Dans la même veine, la manière dont se "défend" Enora Malagré de son travail avec Cauet montre le niveau d'estime qu'elle, une professionnelle des médias, pense que les auditeurs accordaient à son travail. Alors qu'elle avait de l'audimat.

De mon expérience, un truc que je retire, c'est qu'il semble bel et bien que pour beaucoup de gens, l'attention qu'ils vont accorder à quelque chose n'est pas nécessairement lié à un jugement positif sur la chose. En clair, ce n'est pas parce qu'ils vont t'accorder de l'attention ( et même investir sur toi quelques euros de manière très limitée) qu'ils vont te juger comme positif. Ça peut même être tout l'inverse. Et ils ne vont pas nécessairement le reconnaître, même à leurs propres yeux. D'où le genre de raisonnements foireux:
Outkast a écrit : "c'est pas grave, c'est rigolo, vous prenez trop ça au sérieux alors que ça fait pas de mal".
Ils n'assument pas, c'est tout. Ils savent que c'est de la merde et le juge comme tel (pour la plupart, en tout cas), mais ne vont pas assumer qu'il regarde de la merde, qu'ils y accordent une certaine quantité d'attention. Assumer leur côté "scatophile" quoi. D'où aussi que c'est aussi compliqué à spotter. A comparer au porno, ou le phénomène est beaucoup moins subtil, plus caricatural, donc beaucoup plus facile à capter. Est-ce parce qu’ils regardent que beaucoup de gens ne méprisent pas au plus haut point le porno et ses acteurs ? Aux USA, il est très facile de se lancer dans une chasse sorcière anti-porno, au point où il y a quelque mois, pour je ne sais quelle raison (peut-être un caprice d'ailleurs, ce qui en dirait long), des banques ont lancé une campagne pour empêcher les acteurs de disposer d’un compte en banque (je ne sais pas si ça continue actuellement). Pourtant, il semble que les pages pornographiques soient bel et bien parmi les pages les plus consultées du web. La comparaison est fallacieuse ? Comparez aux devenir des candidats de télé-réalité: les ressemblances sont troublantes.

Le "bad buzz" est basé sur ça. Et contrairement à ce que j'ai cru jusqu'à il y a quelques mois, c'est une pratique marketing super ancienne. Regardez la fiche wikipédia de La Nouvelle Justine de Sade, avec le concept de « dénonciation publicitaire ».

Et si ça, c'est pas du bad buzz (prendre le temps de faire une gravure...):

Image
(Napoléon jetant au feu son exemplaire de La Nouvelle Justine)

En clair, tu "consommes" parce que c'est répréhensible. Mais ce n’est pas parce que tu "consommes" que ton opinion dessus s'améliore. et si tu consommes justement parce que c'est répréhensible, tu en as une fort mauvaise image.

D’où que finalement, les merdes que peuvent diffuser la télé poubelle ne sont pas spécialement nocives pour des adultes, je pense. Du moins, pas de ce point de vue. D'abord parce que les merdes qui ressortent de programmes dits "sérieux" et "d'information' sont bien plus dangereuses. Contrairement aux programmes qui assument diffuser de la merde, comme la télé-poubelle, la barrière:
Outkast a écrit : "c'est pas grave, c'est rigolo, vous prenez trop ça au sérieux alors que ça fait pas de mal".
disparaît. Tu ne regardes pas un "débat" télévisé parce que c'est "rigolo" (enfin, j'ai un pote qui oui, et a donc dessus le même regard plus ou moins que certains sur la télé-réalité. Mais bref, autre histoire...). Tu es même incité à estimer ce qui passe ("si c'était de la merde pure, ça ne passerait pas sur cette chaîne, à cette heure"). Et même en tant qu'adulte, tu n'as pas nécessairement la culture et le recul nécessaire pour comprendre à quel point tu es en train de te faire bombarder de merde dans ce type d'émissions.

Ensuite parce l’intérêt pour le business de ce type de programme n’est pas là. L'intérêt pour le business, c'est plus que par exemple, les candidats auront eu des consignes pour ne parlez que d'un certain sujet. Que concernera la coupure de pub. Eh oui, d'après vous, comment se fait-il que jamais un candidat de tél-réalité n'ait abordé de sujet politique ? Leur conversations sont guidées: ils ont des thèmes interdits, et parfois des thèmes vers lesquels amener la conversation. Ce qui explique parfois la nullité atteinte dans certaines séquences. Parfois...

La télé poubelle fait appel aux pulsions uniquement, pour reprendre à nouveau les explications des émissions que Venusian conseillait dessus. Sauf qu’un certain nombre de pulsions ne s’assument normalement pas. Le pornophile qui s’assume et parle librement de « creampies » et autres joyeusetés (j’avais lu un forumeur de FTS qui en avait côtoyé un), c’est pas si courant… Le mec qui regarde du porno en revanche…

Je ne sais pas pourquoi, mais pour moi, ça ne marche pas pareil. Pas que je sois le pornophile qui s’assume, hein Splifstarz :) :| :p (H.S: Au fait, pour finir par arriver à écrire ton blaze correctement, j'ai décomposé, quand j'ai remarqué les composés: un splif, des étoiles) . Ce que je veux dire, c'est que oui, j’ai tendance à estimer ce à quoi j’accorde de l’attention. Sauf exception. Comme la violence. Je ne sais pas pourquoi, mais la « scatophilie » dont je parlais me concerne aussi, mais, de ce que j’ai pu constater pour l’instant, uniquement sur le thème de la violence physique. C’est-à-dire que je ne valorise pas les armes, mais je resterai à écouter et à parler d’incidents concernant les agressions, les armes blanches ou les armes à feu, pour peu qu’il ne s’agisse pas d’un détail anecdotique de l’histoire.

Donc voilà. Comme je disais, je souhaiterais avoir votre avis sur la question.

Et peut-être aussi vous demander si vous avez des astuces pour changer de sujet lorsqu’une conversation tend vers un sujet qui me dérange.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Pas clair le 30.12.14, 12h00 par wayl
  • [0] Du grand n'importe quoi le 30.12.14, 15h00 par Bouba
Je ne sais pas trop quel est ton questionnement. Personnellement je suis arrivé à fréquenter un cercle social ou les discussions ne tombent au même niveau de bassesse que toute la merde télévisuelle ou people dont tu parles.

Après, si on cherche à comprendre pourquoi les gens regardent ce qu'ils rejettent profondément, et bien c'est à mon avis encore et toujours cette idée de pulsions. Les gens savent que c'est de la merde. Je pense pas qu'il y ait beaucoup de gens qui considèrent "les anges de la télé-réalité" comme l'émission phare de la dernière décennie. La preuve : lors de sondages, les gens déclarent regarder Arte en majorité (!!).
Alors qu'on sait bien que les audiences les plus fortes sont sur le caca télévisuel.

Ces émissions sont de véritables chevaux de Troie infaillibles pour cerveau, et c'est surtout de ça que ces gens là n'ont pas conscience et pensent inoffensifs. D'ou le "oh ça va, on regarde pas ça au premier degré", etc.

Il faut juste rappeler à ces gens là que toutes ces émissions, et même la presse people, ne sont que des forceps pour t'ouvrir la tête et y faire rentrer les messages des annonceurs.
Et ils ont les meilleurs chercheurs en neurosciences payés à prix d'or avec eux, donc c'est pas la peine d'essayer de lutter.

Le meilleur moyen est encore ne pas les regarder. Voir, de jeter la télé.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Pertinent le 29.12.14, 18h17 par Rickhunter
Venusian a écrit : La preuve : lors de sondages, les gens déclarent regarder Arte en majorité (!!).
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Ah, l'effet de désirabilité sociale... :)

En fait, l'argument que je défendais, c'est que comme, comme tu le dis:
Venusian a écrit :Les gens savent que c'est de la merde.
C'est pourquoi je tends à penser qu'en fait, le raisonnement suivant:
Venusian a écrit :Ces émissions sont de véritables chevaux de Troie infaillibles pour cerveau, et c'est surtout de ça que ces gens là n'ont pas conscience et pensent inoffensifs. D'ou le "oh ça va, on regarde pas ça au premier degré", etc.
est plutôt faux. Plutôt faux dans le sens où le fait que c'est de la merde tend à laisser une certain barrière dans ton esprit. Barrière qui par contre, sur d'autres types d'émissions, s'effondre.

En clair, je pense qu'effectivement ce sont plutôt les émissions où le télé-spectateur est le moins (pas n'est pas) susceptible de se faire "rincer la cervelle". Il y en a beaucoup d'autres où là, par contre... Par exemple, sur les chaînes d'information.

L'avantage de la télé-poubelle, c'est qu'en jouant sur les pulsions, tu peux faire de l'audimat sans effort. Rapport qualité-prix très intéressant. Mais l'aspect sur lequel on joue, c'est le prix.

L'inconvénient pour le spectateur, c'est que c'est comme le goût alimentaire: tu éduques ton goût culturel à n'apprécier qu'un certain nombre d'éléments très limité.

Et moi en plus, derrière, je me posais des questions sur comment subtilement changer le sens d'une conversation quand elle ne me plaît pas. Dans le sens où, apparemment, je n'ai pas vraiment les mêmes goûts que la moyenne.
Bon, je vais reposter un truc que j'avais mis dans le sujet sur la pornodépendance. C'est une Ted Talk (sous-titres disponibles en français). Et Libé à publié récemment la retranscription en français ici. Bref, ça vient d'un article sur le porno au départ. Mais là ça explique pourquoi la merde qu'on absorbe a bien une incidence sur nos désirs et nos pensées.
Permettez-moi de vous donner un court exemple tiré d’un domaine non sexuel. L’autre soir, je suis rentré à la maison, et ma bien-aimée regardait une quelconque connerie culturelle, une émission de karaoké, des auditions… On n’a pas de télé à la maison, d’accord ? On n’a pas de télé à la maison mais seulement parce que ça nous permet de nous présenter faussement comme des gens très profonds. «Ah ? Oh, non, je ne connais pas… Mastectomie, hmmm ? Non, non, on n’a pas la télé.» On regarde toutes les conneries culturelles possibles et imaginables, d’accord ? Ni moi ni elle ne passons notre temps à contempler l’existence ; non, on télécharge des trucs. Et notamment tout ce qu’il y a comme connerie culturelle. Bon, alors je regarde cette émission de karaoké pendant vingt minutes, et c’est tellement ennuyeux, fastidieux, voyez, ils passent deux minutes à chanter et quatre minutes à blablater dessus, au bout de vingt minutes, je perds patience et je pars me doucher. Et le truc intéressant, c’est sous la douche.

Ce que j’ai découvert là, c’est le moi le plus pathétique que j’ai jamais… Je vais vous le montrer, j’ai envie de sentir que vous m’aimez et m’acceptez vraiment, donc il faut que je vous montre mon moi le plus pathétique, et comme ça vous serez obligés de l’accepter. Bref, j’ai mis cinq, non sept, non, peut-être dix minutes à me rendre compte que j’étais là, sous ma douche, à me demander avec une gravité extrême : «Quelle chanson aurais-je choisi pour les auditions ? Eh ! Attention ! Quelque chose de très profond ! Moi je ne vais pas faire Rihanna ou Lady Gaga, moi je vais faire Mercedes Sosa… (Como un pájaro libre) La couverture de Blind Willie McTell de Bob Dylan. C’est pas follement profond, ça ?» Il fallait que je prenne la mesure de ma bêtise, car je n’ai aucun talent pour la musique. Non seulement ça, mais je n’ai jamais eu envie d’être musicien ni auteur de chanson, ça n’a jamais fait partie de mon monde intérieur de désirs, d’accord ? Mais je suis un être humain, et que faire ? J’ai regardé ça pendant vingt minutes, c’est entré dans mon cerveau pendant un moment.
Donc pour moi, ce n'est pas un problème pour les enfants, c'est un problème pour tout le monde.

Moi en particulier j'avais développé une addiction malsaine aux Prince de l'amour (un truc que je n'avouerai jamais dans un dîner mondain, mais c'est la triste réalité). Et parfois je m'imaginais participer à l'émission. Sauf que moi, je ne serai pas comme toutes les greluches. Je m'indignerai, je montrerai les rouages, je montrerai du doigt la connerie des gens je ferai exploser ce système pervers. Alors qu'en réalité ça n'aurait probablement jamais marché. Les producteurs sont bien trop malins pour ne pas savoir exploiter la moindre remise en question de leurs concepts foireux.

Bref, on est tous bourrés de grands discours, mais la force de la merde c'est que même en la regardant "au second degré" en se disant qu'on vaut mieux que tous ces débiles, on s'en imprègne quand même toujours un peu.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] +1 le 29.12.14, 18h02 par Rickhunter
  • [0] Il y'a du vrai... le 30.12.14, 09h51 par Iskandar
  • [0] Prends un peu de recul le 30.12.14, 15h02 par Bouba
C'est le moment de jouer à Monsieur Télé, et après on parle de choses sérieuses.
Le meilleur moyen est encore ne pas les regarder.
Tout-à-fait. Et sous aucun prétexte. La simple idée qu'un type puisse me comptabiliser comme quelqu'un lui rapportant du fric grâce à de la téléréalité me dégoûte. Même pour voir la gueule du programme, je refuse catégoriquement de le visionner.
Voir, de jeter la télé.
Quand la question du physique intervient, il y a souvent un avis à contre-courant, auquel j'adhère, qui est celui de Smooth. Sur la télévision, j'aimerais rendre hommage à notre danseur bobo bio et l'imiter.

Parce que sincèrement, je me demande parfois si ceux qui sont le plus virulents à propos de la télévision savent encore ce que c'est. Si vous parlez uniquement de télépoubelle, que Dieu vous bénisse, ne regardez jamais ces conneries. Mais la télévision, ce n'est pas "que" ça. Il y a beaucoup de merde, mais pas que. Donc sur le principe, c'est juste un amalgame parmi tant d'autres.

En fait, il faudrait être vigilent. Bien sélectionner ses programmes, et veiller à ne pas regarder la télévision par "dépit", parce qu'il y a quand même pratiquement toujours mieux à faire. Sauf quand NT1 passe Retour vers le futur.
Et moi en plus, derrière, je me posais des questions sur comment subtilement changer le sens d'une conversation quand elle ne me plaît pas. Dans le sens où, apparemment, je n'ai pas vraiment les mêmes goûts que la moyenne.
Change de cercle ? Explique-leur en douceur ton point de vue ?

Ce n'est pas "facile", mais comme le dit ma mère depuis qu'elle a peur que je choppe une MST "Mieux vaut être seul que mal accompagné".



Sujet du message: [Débat] Pourquoi les gens accordent leur attention à de la merde ? Répondre en citant le message
J’ai ce topic en tête depuis un moment, mais un post dans le Troll touche en plein dans le mille le problème, et je me suis dis que ça pourrait être cool comme point de départ. On parlait de la « télé poubelle » (le fait que ce soit désormais un terme courant n'est pas anodin pour le sujet qui nous intéresse).

Outkast a écrit:
(...)c'était histoire de dire que c'est en disant qu'il faut pas prendre ça au sérieux et que c'est pas grave si on te montre des cons de compétition comme des modèles qu'on en arrive à te faire accepter n'importe quelle merde.


Juste un aparté avant de commencer le sujet. Je pense que la remarque d’Outkast ci-dessus est totalement vraie si vous laissez vos gamins devant le poste de télé. Et le point de vue que je vais développer dans le sujet faux les concernant. Ils n’ont pas du tout la maturité des adultes, et là où un adulte ne prendra pas les cons de compétition comme modèle, un gamin en revanche... Et si rien pour corriger n’est fait, la conséquence sera… Bon, mais volontairement, on laisse le cas de gamins de côté. Venons-en au sujet.

J’ai un problème récurrent. Je ne sais pas si vous aussi, ça vous arrive, mais dans mes cercles, parfois, la discussion prend un tour assez détestable pour moi. Par exemple, j’ai un cercle qui parfois, se lance, au détour d’une conversation, dans une discussion franchement scatophile. Ou parfois, certains qui vont parler des malheurs d’untel, ou alors raconter des anecdotes plus ou moins glauque, mais sur un mode clairement médisant. Là, tout de suite, j’ai pas en tête d’exemple concret. Mais en gros, c’est du « journalisme » niveau Closer ( Closer rentre d'ailleurs aussi dans la "merde" dont je parle), en clairement médisant par contre. En tout cas, bien plus que ce que les « journalistes » de ces magazines se permettent d’écrire (mais pas nécessairement de ce qu’ils veulent que leurs lecteurs pensent…).

En tout cas, je ne supporte pas ça. Ça m’est vraiment pénible. Quand j’étais ado, cet inconfort me poussait à réagir. Ensuite, avec l’âge, j’ai pris l’habitude de partir. Et puis, un jour, j’ai réalisé un truc.

Mes réactions, si je les ai, c’est parce que leur conversation m’est désagréable, comme je viens de l’expliquer. Je l’ai réalisé surtout grâce à un changement (plutôt, une amélioration) dans mon fonctionnement grâce à un coaching avec Blusher. Bon, mais tous ces pléonasmes pour dire quoi ?

J’en suis venu à une autre conclusion sur laquelle j'aimerais des avis: si ça arrive de manière récurrente, c’est parce que les gens dans mes cercles aiment le sujet dont ils parlent. Ça leur est agréable, d’une certaine manière. Pas qu’ils jugent ce dont ils sont en train de parler de manière positive, mais ils aiment ça.

Et donc ça nous conduit au post dont je parlais :

Citation:
Pour le passage sur la real tv c'était histoire de dire que c'est en disant qu'il faut pas prendre ça au sérieux et que c'est pas grave si on te montre des cons de compétition comme des modèles qu'on en arrive à te faire accepter n'importe quelle merde.
C'est le raisonnement de ceux qui regardent de dire "c'est pas grave, c'est rigolo, vous prenez trop ça au sérieux alors que ça fait pas de mal". Ah oui, ça fait pas de mal depour montrer aux gens qu'ils n'ont rien à faire dans la vie qu'être d'une pauvreté d'esprit qui repousserait n'importe qui de normalement constitué, d'être égoïste, vénals, malhonnêtes, obsédés par leur apparence, et de le montrer sur écran et tabloïd pour réussir?

J'ai jamais été très persuadé par le fait que les gens voient les cons de compétition comme modèle. Notamment quand tu observes l’impuissance des cours à changer les mentalités. Je veux dire, je me rappelle, au lycée, à de concepts en cours qui allaient contre les mentalités de certains. Pour en avoir discuté avec eux par la suite, vous pensez vraiment que ça a réellement changé leur manière de voir par la suite ?
Surprise, les jeunes ne fonctionnent pas du tout de la façon dont l'éducation nationale le conçoit. Y'a jamais eu autant de séminaires à la con pour te dire de pas toucher un joint, et j'ai jamais vu autant de shit ou de skeud circuler dans les lycées. C'est presque pathétique de voir des mômes de 15 te proposer un joint à l'inter-classe quand tu passes voir un Prof' avec qui tu restes en contact.

Ce que les jeunes doivent voir, c'est la réalité. On s'en fout des Martine qui bossent dans une assoc'. J'ai rencontré une fois dans ma vie un mec qui a choppé une hépatite à force de se piquer, son témoignage m'a ôté toute envie de tester une quelconque drogue dure. Je ne le ferais jamais, j'en suis sur. Parce que j'ai vu dans cet homme quelque chose qui m'a effrayé pour le restant de mes jours. J'ai vu celui qui a décidé de franchir la barrière, de toucher du doigt l'interdit, et j'ai vu, de mes yeux, cet Icare se brûler les ailes. J'ai vu les conséquences de ses actes.
D’où que finalement, les merdes que peuvent diffuser la télé poubelle ne sont pas spécialement nocives pour des adultes, je pense. Du moins, pas de ce point de vue. D'abord parce que les merdes qui ressortent de programmes dits "sérieux" et "d'information' sont bien plus dangereuses.
Je connais pas un seul mec ou une seule nana de 20 ans environ, qui regarde des débats d'hommes politiques, ou le Journal de TF1. En fait, le Journal de TF1, c'est un peu l'ennemi fantôme. On lui crache beaucoup dessus, mais finalement, il ne peut même pas être aussi nocif qu'il le voudrait parce que ... Ah bah j'suis con, y'a plus de jeunes qui regardent ça. D'un côté, à 20h, y'a la concurrence d'autres divertissements, type Simspons, qui raflent une plus grosse part d'audience chez des jeunes. En fait, le seul cas où je vois vraiment un jeune exposé à un journal type 20h, c'est celui qui dîne avec ses parents à cet horaire, et qui va se le taper.

Mais clairement, j'pense pas que Jean-Pierre Pernault soit une si grande menace pour la jeunesse.

La téléréalité beaucoup plus. Déjà parce que c'est des gens plus jeunes. Donc plus à même de refléter une jeune génération. Ensuite, ils sont plus présents sur les réseaux sociaux. Et enfin, ils connaissent "en partie" les codes. Claire Chazal s'en fout, des codes de notre génération, parce qu'elle a déjà son business, et que ça n'a rien à voir. Mais ceux qui veulent percer doivent s'imprégner de tout ça.

Du coup, un avis global de ma part, avec humilité, ça serait ... Heu ... Je sais pas trop.

En fait, je pense que si j'étais un papa (ou un daron wesh), je dirais à mon gamin que je pense que c'est pas bon pour lui. Je lui proposerais ensuite une activité épanouissante, et pas trop conne à la place, pour l'occuper. Qu'il sorte avec ses potes, ou encore qu'il aille se faire un babyfoot avec moi, ce genre de trucs.

En gros, associer la critique à une proposition.

Après, j'suis encore convaincu que la meilleure façon d'empêcher les gamins de succomber à la drogue, c'est de les laisser y approcher, pour la démystifier. Je suis persuadé que si la transgression associée à la drogue légère (skeud, shit), est plus dangereuse que le fait de laisser des jeunes essayer. Certaines cultures se servaient de la drogue, et la ritualisaient. Et je n'ai pas souvenir d'avoir entendu parler d'une civilisation dont les individus étaient des zombies drogués.

Faire les choses bien plutôt qu'interdire, en somme.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] A lire le 29.12.14, 18h24 par Rickhunter
Marrant pour la drogue:
Je pense que mon non attrait pour les drogues c'esr justement le fait que mes parents m'en aient parlé comme un truc démystifié, qui peut être cool mais qui est farouchement articiel et très dangereux si on tomba dans un à rapport de besoin.

Pourtant j'ai essayé. Bah ça ne m'éclate pas. Enfin si c'est rigolo mais j'ai mieux et surtout mieux pour ma santé.

Je n'ai jamais eu aucune interdiction.

Pareil pour la cigarette: mon père m'a proposé de fumer quand j'avais 4 ans parce que je lui avais dit "pourquoi tu fumes papa?"
J'ai testé et c'était horrible.

De même, mes parents ne m'ont jamais empêché de regarder tel ou tel programme.
C'est juste que mes parents me proposaient sans arrêt de regarder des trucs vraiment cools.
A neuf ans mon père m'as dit "je vais te montrer un film super cool", c'était Matrix. On en a parlé pendant une semaine et ça m'as ouvert aux genres un peu plus sérieux de science fiction.

Enfin ça n'esr qu'un exemple mais quand tes parents passent leur temps a te montrer les choses qu'ils aiment et des trucs cools, la telerealité et Hannah Montana tu passes vite à côté.
Et Miley Cirrus est bonne. D'ailleurs. Haters gonna hate.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 29.12.14, 19h31 par Fate
  • [+1] Intéressant le 30.12.14, 10h02 par Iskandar
  • [+1] Intéressant le 30.12.14, 11h41 par Sathinelilly
Pourquoi les gens regardent de la merde?

Parce que la raison du plus fort est toujours la meilleure.

Les vendeurs de merde sont les plus fort, tant en termes de moyens financiers qu'en termes d'efficacité de promotion, sans compter les retours sur investissement.

Et aussi parce que la puissance des vendeurs de merde s'étend jusqu'à l'idée-même de vérité, puisqu'ils ont récupéré à leur compte les techniques de propagande inventées par l'Allemagne nazie et à la Russie Stalinienne.

Le simple fait que personne ne parle de l'utilisation de ces techniques de propagande par les entreprises culturelles et artistiques est déjà une victoire éclatante.

Mais je vais vite en besogne. Parlons un peu des contenus :

Deux liens pour commencer (1), puis une anecdote (2)

1a) Ridicule, d'Etienne Chatilliez. 1996.

[youtube][/youtube]

1b) Le dîner de cons (film ou pièce de théâtre). Le célèbre film est signé Francis Weber et est sorti en 1998

[youtube][/youtube]

:arrow: Avec ces deux films on a déjà une grande part de la production télévisuelle de merde.

- RIdicule, l'émission.
A savoir les talks shows avec de multiples intervenants qui rivalisent de talent pour se couper la parole pour un bon mot, se ridiculiser les uns-les-autres, et (comble de l'insolence, stade ultime de l'évolution humaine), se moquer du ou des invités. (touche pas à mon poste, les émissions de Ruquier, etc...)

- Le dîner de cons, l'émission
Ici la moquerie est à la fois suggérée et partagée avec le spectateur, dans une connivence entre lui et les professionnels de l'audiovisuel qui ont fait l'émission. On touche ici à une extase fusionnelle, entre le petit peuple et les aparachiks des médias, qui confère à la délégation de pouvoir et à la transe mystique (toutes les émissions de télé réalité, notamment les sublimissimes "tellement vrai" et "confessions intimes")

2) Parce qu'une fois qu'on a violé sa victime, on a encore l'indécence triomphante de dire que c'est parce qu'elle le voulait

Je me souviens d'une année où la ferme des célébrités ne marchait pas. Pas du tout. Audience proche de zéro.

Pendant des semaines et des semaines cette émission pourtant moribonde a fait la une de tous les journaux télé et people, et aussi de tous les talks shows.

Tous les médias de masse français se sont mobilisés pour faire comme si cette émission était de la plus grande importance. Pour bien faire comprendre aux Français que les enjeux entre ses intervenants (que personne ne regardait) étaient d'une importance cruciale.

Finalement l'audience a fini par remonter. L'extraordinaire travail de propagande de la maison de production a porté ses fruits. Du grand art.

Et à la fin du processus on aboutit à ça :

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C'est bon? Vous avez compris?

Il est donc devenu interdit de dire que le grand public n'avait pas envie à la base qu'on flatte ses plus bas instincts.

Alors arrêtez de dire que la merde c'est de la merde, sinon ça signifiera que vous insultez les français qui la regardent EN MASSE et en toute innocence, et de leur propre initiative.

La guerre est finie, et c'est endémol production qui a gagné.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] A lire le 30.12.14, 10h04 par Iskandar
Raven a écrit :Tout-à-fait. Et sous aucun prétexte. La simple idée qu'un type puisse me comptabiliser comme quelqu'un lui rapportant du fric grâce à de la téléréalité me dégoûte. Même pour voir la gueule du programme, je refuse catégoriquement de le visionner.
Je ne pense pas que ce soit " utile " d'être aussi radicale. On parle ici de télé poubelle, tout le monde va y aller de sa petite critique en s'arguant du fait que c'est de la grosse merde et on sera tous d'accord. Mais comment critiquer un système télévisuel qui a des répercutions sur le comportement social si on jette sa télé a la poubelle. C'est effectivement de la grosse merde... mais il suffit de les prendre sous l’œil de l'analyse.

J'ai bien compris qu'on aime pas trop parler politique sur FTS... mais cette question ne peut pas se dissocier de la société de consommation et du capitalisme. De mémoire, il me semble que Jacque Seguala ( publicitaire qui a instauré les techniques de communication " marchande " a l'américaine dans la politique Française ) disait que la stupidité d'un programme télévisé était mise en place pour préparer le cerveau humain au page de publicité qui allait suivre. Allant jusqu’à parler de temps de cerveau humain disponible.

Plus globalement, le problème vient de la télévision en elle même, on est dans une acculturation avec un délaissement total de la littérature au bénéfice du spectacle ( la societé du spectacle de guy debord ). Et l'acculturation véhiculé par ces émissions s'englobe, par calcule ou non, dans une optique de consommation et de " contrôle ". On est typiquement dans la théorie des jeux de gladiateur pour divertir la foule, ce mécanisme est une réalité historique. Plus une personne se divertis et moins elle se cultive, plus une personne est acculturé et plus elle est maniable et consommatrice.

Pour répondre a la question " pourquoi les gens aiment la merde ". Je dirais que c'est surtout parce que c'est ce qui est le plus simple et le plus accessible pour eux. C'est pas donné a tous le monde d'avoir la volonté d'ouvrir un livre aprés une journée de huit a dix heures de boulot a l'usine, c'est tellement plus simple de comater devant une vielle émission débile. La raison est simple et s’appelle la " la fatigue ". Et je ne blâmerais personne pour cela.

Enchaîner un travail abrutissant, rentrer du boulot trop fatigué pour se cultiver, regarder des émissions légère et se trouver sous perfusion de message publicitaire. Consommer les weekends et retourner travailler la semaine sans se poser des questions. Cela fait écho au sujet sur la " génération chochotte " auquel j'ai pas pris part. Le problème n'ais pas tant que notre génération est une génération de chochotte incapable de se rebeller, notre problème est que notre génération a perdu le gout a la littérature au bénéfice du plaisir constant, de l'immédiateté, du spectacle et de la consommation.
Mr.Smooth a écrit : Et Miley Cirrus est bonne. D'ailleurs. Haters gonna hate.
Moins depuis ses cheveux courts et son attitude pas très sexy non ?
Terrigan a écrit :Les vendeurs de merde sont les plus fort, tant en termes de moyens financiers qu'en termes d'efficacité de promotion, sans compter les retours sur investissement.
Voilà, malheureusement, c'est tellement ça...
Y a qu'à voir l'industrie du tabac. On sait très bien que la cigarette c'est la pire merde du monde, que ça tue plus que toutes les guerres réunies, pourtant même à 7€ le paquet ça se vend encore et, pire que tout, c'est valorisé socialement, les fumeurs sont souvent avantagés sur les non-fumeurs quand il s'agit de créer le contact dans une soirée, fumer fait "cool", etc.
Et même l'interdire n'aurait pas un effet si positif : ça se vendrait sous le manteau, développerait encore plus l'économie mafieuse...

Et c'est pareil pour tout : Coca Cola pour la boisson, etc.
Boire du coca fait plus cool que de boire de l'eau, au Mexique parait-il le Coca est moins cher que l'eau (imaginez les conséquences...), le Coca est addictif, la force marketing de Coca est absolument dingue ... et le groupe Coca Cola c'est pas seulement le Coca mais tout un tas d'autres boissons sucrées et autres immondices.
Rappelez-vous de la dernière campagne de pub coca : "buvez un coca avec un ami", "buvez un coca avec machin", ...
=> Boire un coca est devenu un acte social, si vous allez chez un ami vous y allez avec un coca, si tu ne bois pas de coca c'est que tu n'as pas d'amis

On est habitué depuis tout petit à cette merde la. Parce qu'on sait que c'est plus facile de formater des enfants.
Et c'est foutrement traitre parce que si tu empêches tes gamins de regarder la télé réalité et de boire du coca, tu en fais des cas sociaux incompris de leurs camarades.
Gamin je me suis déjà senti à l'écart parce que j'étais le seul du groupe à ne pas regarder les dessins animés le matin et le midi en semaine.

Et toute cette merde là se cache derrière le "une fois de temps en temps ça ne fait pas de mal", d'une s'il est vrai que rarement consommé ça ne fait pas vraiment de mal, ça ne fait absolument pas de bien non plus, d'autre part on sait très bien que les gens deviennent accros et donc consomment plus que "de temps en temps" : c'est vrai pour le tabac, la nourriture, la télé...
Les gens ne regardent pas juste un épisode de secret story par an, ne se font pas un seul écart au mcdo par an, ...

Quant à savoir pourquoi les gens aiment la merde : c'est moins cher, plus facile d'accès, socialement valorisé, c'est ce qui est le mieux marketé, etc.

Ca me fout vraiment la rage de parler de tout ça, haha
Ce que je trouve le plus inquiétant dans le fait que les gens consomment de la merde, c'est que plus ils s'en consomme, indépendamment des raisons, plus la tendance à ne produire que ça va augmenter.

Ceux qui voudrait y échapper n'ont alors plus le choix ou s'excluent de la société.
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  • [+1] C'est pas si simple le 30.12.14, 10h11 par Iskandar
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