Ceci n'est pas un carnet de séducteur.
J'ai longtemps eu cette impression de dismorphobie.
Je l'ai toujours en atténué. Je reçois beaucoup de remarque comme quoi je suis beau mec, mais j'ai toujours eu l'impression qu'on se fichait de moi.
Ca s'est atténué avec l'expérience et la raison : si j'ai attiré des filles qui me plaisaient, facilement et en quantité, quelque part c'est que ça marche, surtout si on me fait des compliments sur mon apparence.
Si t'es comme moi, c'est que t'es esthète, et que t'as l'impression que tout le monde a les meme standards esthétiques que toi, à fortiori les personnes que toi tu trouves belles.
Sinon fait cet exercice : si on te disais "t'es moche" tu le croirais vraiment? Moi a une époque oui, maintenant plus du tout. Meme si on me disait que j'étais moyen je passerai outre. Ca viendra avec de l'expérience et plus de solidité mentale! T'en fais. Le reste c'est essayer d'être rationel et serrer les dents et les fesses quand tu fais tes crises.
Pour être sincère j'ai fait une crise comme ça il y a 2 mois et ça faisais longtemps. Le lendemain c'était parti.
Je suis vraiment pas trop d'accord avec ce qui dit Diek sur le subjectif. C'est ce qu'on dit souvent, mais les subjectifs se rejoignent, encore plus quand c'est pas des cas d'écoles et que c'est en live en soirée ou quoi.
Je l'ai toujours en atténué. Je reçois beaucoup de remarque comme quoi je suis beau mec, mais j'ai toujours eu l'impression qu'on se fichait de moi.
Ca s'est atténué avec l'expérience et la raison : si j'ai attiré des filles qui me plaisaient, facilement et en quantité, quelque part c'est que ça marche, surtout si on me fait des compliments sur mon apparence.
Si t'es comme moi, c'est que t'es esthète, et que t'as l'impression que tout le monde a les meme standards esthétiques que toi, à fortiori les personnes que toi tu trouves belles.
Sinon fait cet exercice : si on te disais "t'es moche" tu le croirais vraiment? Moi a une époque oui, maintenant plus du tout. Meme si on me disait que j'étais moyen je passerai outre. Ca viendra avec de l'expérience et plus de solidité mentale! T'en fais. Le reste c'est essayer d'être rationel et serrer les dents et les fesses quand tu fais tes crises.
Pour être sincère j'ai fait une crise comme ça il y a 2 mois et ça faisais longtemps. Le lendemain c'était parti.
Je suis vraiment pas trop d'accord avec ce qui dit Diek sur le subjectif. C'est ce qu'on dit souvent, mais les subjectifs se rejoignent, encore plus quand c'est pas des cas d'écoles et que c'est en live en soirée ou quoi.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 22.04.18, 09h15 par Hillel
- [0] Du grand n'importe quoi le 22.04.18, 11h28 par Onmyoji
Je ne sais pas si c'est vraiment le terme psychologique applicable.Mr.Smooth a écrit :J'ai longtemps eu cette impression de dismorphobie.
La dysmorphophobie, c'est plus sur des choses objectives, du genre "ce bras t'appartient bien, ton genre biologique est bien mâle même si tu penses que cette bite est en trop sur ton corps, et tu n'es pas grosse parce que tu pèse 40kg pour un mètre soixante-dix".
Pour ce qui est de la beauté, c'est plus de la dissonance cognitive entre l'image qu'on de nous les autres et nous renvoient, et ce qu'on estime être nous même. Mais c'est pas intrinsèquement pathologique. Là tu fais avec, Hillel aussi, il y a des gens qui ne le font pas, c'est plus lié à des contextes comme la dépression où effectivement ce genre de névroses vont prendre plus d'importance. Mais c'est loin d'être comme la dysmorphophobie, où là tu n'as pas le choix de fonctionner ou pas, ou de trouver même si c'est pas un choix des choses dans ton environnement qui te prouvent le contraire de ce que tu penses. Le dysmorphophobe, si tu lui dis que tous les gens ont 2 bras 2 jambes, il te dira que tous les gens sont imparfaits comme ça ou qu'il n'est pas un humain standard. C'est un peu comme si tu prouvais 2+2=4 à un fou qui pense que 2+2=5. Vous (et moi) vous êtes plus dans le cas 2+2=4,5, mais comme des gens vous disent que c'est 4, vous pouvez bien abandonner la virgule pour jouer le jeu des règles mathématiques.
Après, pour les gens en dissonance cognitive, les choses se lissent avec plus de stabilité et de sérénité -je suppose qu'on peut y raccrocher ton terme de solidité-, mais ça n'a rien à voir avec la raison et le fait de le vouloir fortement, puisqu'on est toujours dans le domaine de l'impression. Et être très raisonnable ne veut pas dire que pour autant, on a plus d'aptitude à contrôler ses impressions.
De la même manière que les addictions, on ne les contrôle pas à la volonté, parce que c'est justement un des éléments de l'addiction de ne pas avoir le contrôle sur ses impulsions, parce que les changements neurochimiques changent l'influencent des zones néocorticales qui permettent la prise de la décision sur les zones "réflexes" qui agissent sur le contrôle de l'impulsion et la réponse aux incitations.
En gros, la dissonance ne s'estompe que si tu trouves une manière biaisée de fonctionner, par exemple en te disant que tu joues le jeu -comme Hillel-, ou en te disant qu'en fait, tu as changé et que maintenant tu exploites les standards de la société et tu es un meilleur toi -comme toi, alors que je suis pas sûr que tu aies changé de visage ou de taille par exemple, et on ne trouve pas quelqu'un beau uniquement pour ses abdos qu'on voit pas ou ses 20 kgs en trop en moins-. Et cela vous apporte plus de confiance car plus d'impression de contrôle, et donc vous projetez une meilleure image de vous plus valorisante. Ce qui te donne l'impression que plus de confiance corrige la dissonance, alors que ça ne fait que renforcer, et fournir une base de stabilité.
Mais on peut être très confiant en soi, et pourtant se détester sur certains points malgré des avis externes unanimes, et malgré une grande expérience.
Pour ça on est d'accord sur un des mécanismes, mais je sais pas si c'est être esthète ou manquer de recul sur nos congénères.Mr.Smooth a écrit : Si t'es comme moi, c'est que t'es esthète, et que t'as l'impression que tout le monde a les meme standards esthétiques que toi, à fortiori les personnes que toi tu trouves belles.
Si tu estimes que c'était une crise, c'est que le problème existe encore, quand bien même tu récupères plus vite.Pour être sincère j'ai fait une crise comme ça il y a 2 mois et ça faisais longtemps. Le lendemain c'était parti.
Tu as plus de résilience mais la faille subsiste.
Ce genre de choses, à mon sens, sont néfastes, parce que tant que ça persiste au fond et qu'on avance "en crabe", avec des solutions bancales, en se rassurant dans le regard des autres, puis dans une vision qu'on entretient par des conceptions de plus en plus alambiquées ou tranchées, ça reste la braise qui peut nous consumer un jour où on se sent comme du papier mâché au lieu de simplement faire une poussée de flammes sur une bûche qu'un évènement lui aura jetée.
Alors qu'en fait, c'est pas normal de se sentir moche au point où ça devrait nous empêcher de faire ce qu'on a envie. Parce que c'est pas un critère. Et même si c'est pas obligatoire ni même sain de se trouver parfait, ne pas s'aimer en intégralité, ça reste nocif, quand bien même on apprécie pas certaines choses.
Là, faudrait faire comme avec certains objets, vous aimez pas tel truc dans votre bagnole parce que c'est un peu tape cul, mais vous en changeriez pour rien au monde. Votre corps, c'est pareil.
C'est là où du travail sur soi peut être plus que nécessaire.
Oui, là où il y a subjectivité, il y a forcément des consensus, ce qui fait qu'on aura une échelle basée sur des normes intrinsèque à ce qui est jugé, et à des normes extrinsèques qui les influencent (la culture, etc).Je suis vraiment pas trop d'accord avec ce qui dit Diek sur le subjectif. C'est ce qu'on dit souvent, mais les subjectifs se rejoignent, encore plus quand c'est pas des cas d'écoles et que c'est en live en soirée ou quoi.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Instructif le 23.04.18, 19h20 par Hillel
Merci pour les conseils!
@Diek:
Disons que "arriver à s'aimer, s'accepter", je me demande ce que ça donne dans les faits, dans les actions.
En vrai c'est difficile d'être objectif sur soi-même, donc, j'imagine qu'il faut parvenir à être subjectif et se mentir en disant "mais oui t'es belle". Haha. Éprouver un genre de bienveillance. J'ai surtout été amené à me dire qu'en fait, "être pas beau", c'est pas grave, ça arrive et que si en étant moche tu plais à ceux que tu veux plaire, pourquoi est-ce que tu demandes à être belle en fait? Pour quel objectif? Est-ce que le but c'est que la Terre entière te trouve bonne? C'est ça qui m'apaise le plus. Mais ça tient pas sur le long terme quand je me retrouve face à quelqu'un.
Des fois je regarde les filles qui me plaisent et je me demande pourquoi elles m'attirent autant. Mais la comparaison, ça n'a rien de constructif parce que, quand je regarde ces filles, il y a de l'attirance que je n'éprouve pas pour moi. En prime, impossible de me comparer aux filles qui me plaisent parce que la plupart de ces filles sont caucasiennes (pas que, mais la plupart), même si "plastiquement" je peux trouver des filles comme moi jolies (et c'est ce qui me fait dire que j'ai rien de canon), j'ai du mal à ressentir de l'attirance pour des filles qui me ressemblent. C'est con mais j'aurai l'impression de sortir avec moi-même ou ma soeur et ça me bloque. Surmoi coucou!
Des fois je leur demande, quand j'ai pas trop peur de passer pour la nana qui manque total de confiance en elle et de perdre de la valeur à leur yeux. Genre: Ok, tu me trouves belle, mais, en quoi? Sauf que c'est pas rationnel. Le truc qui ressort le plus de façon verbale, ce sont mes yeux, ma voix, ma personnalité ou ce genre de truc subjectif. Hors, j'ai l'impression que les yeux, c'est un truc qu'on sort aux moches. Haha. Que moi, quand je me base sur de belles femmes, j'arrive plus ou moins à ressentir leur "aura" et à faire ressortir les détails de leur beauté, à le verbaliser. Donc, que c'est toujours mon job à moi d'identifier chez l'autre le facteur "attirant" dans mon physique.
Du genre, je fais de la photographie amateure, ponctuellement, et c'est un truc que j'adore faire, quand on accepte de s'y soumettre, les portraits (et les nus mais bon ça c'est autre chose...!). Pour la raison qu'il y a des gens que je trouve beaux et que je veux leur montrer comment je les perçois. Qu'en matant le résultat, les gens se trouvent effectivement plus beaux que ce qu'ils perçoivent d'eux-même parce qu'ils se voient avec mon regard. En fait, je joue avec la réalité pour transmettre exactement à l'identique l'aura qu'ils produisent chez moi. Donc que j'ai l'oeil pour trouver la beauté de quelqu'un.
Donc finalement, wé: comment savoir si on remplit les critères esthétiques/d'attirances des autres si eux-même n'arrivent pas à rationaliser et se penser? Et finalement, quand il y a des critères aussi flous et pas identifiables pour les autres, comment parvenir à se dire "mais oui t'es belle"? Moi j'aimerai bien des aspects physiques concrets, pour savoir si plus ou moins je m'en rapproche ou à quel point je m'en éloigne, parce que je n'ai guère envie de me mentir.
La seule façon que j'ai de me "sentir belle" finalement, c'est quand je me vois dans un regard sexuel. Quand je sens que je suis désirable aux yeux de quelqu'un. Parce que pour moi le désir outrepasse la question de beauté. Et forcément, plus on multiplie le facteur rencontre-désir sexuel, plus on est en phase avec l'idée d'être attirante.
Donc oui, que j'ai besoin des autres pour me sentir belle donc que c'est chiant.
D'ailleurs maintenant que j'y pense, peut-être que je pourrai utiliser Belle-Gueule vu que c'est la belle gueule que je vis et lui demander de me dire objectivement et sans élan d'affection ce qu'il pense de mon physique et comment il pense que je pourrai me mettre mieux en valeur à ses yeux de mecs à belle gueule?
Bon, j'ai déconné en pavé, puis, j'ai rendez-vous et je vais me préparer, en me soumettant et testant entièrement le désir de quelqu'un, ça va me rebooster.
A plus!
Edit: Je viens de voir que tu as répondu Onmyoji, j'y jetterai un oeil plus tard!
@Diek:
Merci pour le rappel. Et là je me dis: Mais oui en fait. Je crois que je suis tellement tombée dans la rationalisation des interactions-relations que je suis dans un genre de perfectionnisme (mais ça c'est limite structurel chez moi) à outrance et l'esthétisme en fait partie.D'abord essayer de se sentir beau c'est plus pertinent qu'essayer d'être beau.
[...]
Donc le fait que tu te sens laide c'est plus ça le vrai souci. Physiquement c'est suffisant d'être normale. Et comme tu le disais plus haut apparemment tu n'es pas laide puisque tu plais. Il faut que tu arrives à t'aimer, t'accepter. Peut-être également dépasser cette conception purement physique de la séduction.
Disons que "arriver à s'aimer, s'accepter", je me demande ce que ça donne dans les faits, dans les actions.
En vrai c'est difficile d'être objectif sur soi-même, donc, j'imagine qu'il faut parvenir à être subjectif et se mentir en disant "mais oui t'es belle". Haha. Éprouver un genre de bienveillance. J'ai surtout été amené à me dire qu'en fait, "être pas beau", c'est pas grave, ça arrive et que si en étant moche tu plais à ceux que tu veux plaire, pourquoi est-ce que tu demandes à être belle en fait? Pour quel objectif? Est-ce que le but c'est que la Terre entière te trouve bonne? C'est ça qui m'apaise le plus. Mais ça tient pas sur le long terme quand je me retrouve face à quelqu'un.
Des fois je regarde les filles qui me plaisent et je me demande pourquoi elles m'attirent autant. Mais la comparaison, ça n'a rien de constructif parce que, quand je regarde ces filles, il y a de l'attirance que je n'éprouve pas pour moi. En prime, impossible de me comparer aux filles qui me plaisent parce que la plupart de ces filles sont caucasiennes (pas que, mais la plupart), même si "plastiquement" je peux trouver des filles comme moi jolies (et c'est ce qui me fait dire que j'ai rien de canon), j'ai du mal à ressentir de l'attirance pour des filles qui me ressemblent. C'est con mais j'aurai l'impression de sortir avec moi-même ou ma soeur et ça me bloque. Surmoi coucou!
Des fois je leur demande, quand j'ai pas trop peur de passer pour la nana qui manque total de confiance en elle et de perdre de la valeur à leur yeux. Genre: Ok, tu me trouves belle, mais, en quoi? Sauf que c'est pas rationnel. Le truc qui ressort le plus de façon verbale, ce sont mes yeux, ma voix, ma personnalité ou ce genre de truc subjectif. Hors, j'ai l'impression que les yeux, c'est un truc qu'on sort aux moches. Haha. Que moi, quand je me base sur de belles femmes, j'arrive plus ou moins à ressentir leur "aura" et à faire ressortir les détails de leur beauté, à le verbaliser. Donc, que c'est toujours mon job à moi d'identifier chez l'autre le facteur "attirant" dans mon physique.
Du genre, je fais de la photographie amateure, ponctuellement, et c'est un truc que j'adore faire, quand on accepte de s'y soumettre, les portraits (et les nus mais bon ça c'est autre chose...!). Pour la raison qu'il y a des gens que je trouve beaux et que je veux leur montrer comment je les perçois. Qu'en matant le résultat, les gens se trouvent effectivement plus beaux que ce qu'ils perçoivent d'eux-même parce qu'ils se voient avec mon regard. En fait, je joue avec la réalité pour transmettre exactement à l'identique l'aura qu'ils produisent chez moi. Donc que j'ai l'oeil pour trouver la beauté de quelqu'un.
Donc finalement, wé: comment savoir si on remplit les critères esthétiques/d'attirances des autres si eux-même n'arrivent pas à rationaliser et se penser? Et finalement, quand il y a des critères aussi flous et pas identifiables pour les autres, comment parvenir à se dire "mais oui t'es belle"? Moi j'aimerai bien des aspects physiques concrets, pour savoir si plus ou moins je m'en rapproche ou à quel point je m'en éloigne, parce que je n'ai guère envie de me mentir.
La seule façon que j'ai de me "sentir belle" finalement, c'est quand je me vois dans un regard sexuel. Quand je sens que je suis désirable aux yeux de quelqu'un. Parce que pour moi le désir outrepasse la question de beauté. Et forcément, plus on multiplie le facteur rencontre-désir sexuel, plus on est en phase avec l'idée d'être attirante.
Donc oui, que j'ai besoin des autres pour me sentir belle donc que c'est chiant.
Donc je pense, finalement, que je dois expérimenter la réalité des garçons sur ce qu'une fille attirante est (en dehors du physique), pour savoir exactement la réalité de mes insécurités et entamer un travail dessus pour mettre en valeur les qualités que j'ai et pas focaliser sur les défauts?Te rendre compte que tu peux séduire avec ce que tu es plus que juste avec un physique. Et travailler sur tes insécurités. Travailler à avoir le meilleur état d'esprit possible. Essayer d'être belle de l'intérieure en somme.
Je ne sais pas si je suis esthète, mais si t'es pur esthète, et que t'as de haut standard esthétique, je devrais peut-être me soumettre à validation. Haha.Si t'es comme moi, c'est que t'es esthète, et que t'as l'impression que tout le monde a les meme standards esthétiques que toi, à fortiori les personnes que toi tu trouves belles.
D'ailleurs maintenant que j'y pense, peut-être que je pourrai utiliser Belle-Gueule vu que c'est la belle gueule que je vis et lui demander de me dire objectivement et sans élan d'affection ce qu'il pense de mon physique et comment il pense que je pourrai me mettre mieux en valeur à ses yeux de mecs à belle gueule?
Beh... la réponse est peut-être con mais oui, d'ailleurs c'est le seul truc que je croirais. Haha. Du coup -> "Ca viendra avec de l'expérience et plus de solidité mentale!"Sinon fait cet exercice : si on te disais "t'es moche" tu le croirais vraiment?
Bon, j'ai déconné en pavé, puis, j'ai rendez-vous et je vais me préparer, en me soumettant et testant entièrement le désir de quelqu'un, ça va me rebooster.
A plus!
Edit: Je viens de voir que tu as répondu Onmyoji, j'y jetterai un oeil plus tard!
Je vois l'idée, mais je trouve la réponse vraiment exagérée, dans la mesure où ça arrive à n'importe qui de se sentir moins bien dans sa peau à un moment donné.Si tu estimes que c'était une crise, c'est que le problème existe encore, quand bien même tu récupères plus vite.
Tu as plus de résilience mais la faille subsiste.
Le bonheur béat à 100% n'existe pas.
Ce qui différencie une personne forte d'une personne plus fragile c'est aussi comment elle répond à ce genre de moments qui sont inévitables, même quand objectivement t'as tout dans ta vie. C'est bien la notion de résilience, qui est très importante.
L'autre élèment c'est évidemment à quel point tu "t'attaques" via tes pensées et l'emprise qu'elles ont sur toi. Quand c'est faible, et très peu courant (en gros moi je m'étais coupé les cheveux trop courts alors que je les avait long et j'ai du m'habituer à mon nouveau look, que je préfère au final) il n'y a pas de quoi s'inquiéter.
En gros c'est toujours la même chose, c'est pas une histoire de principe mais d'éfficacité. Je suis constamment en recherche d'amélioration, je m'arrête jamais. Est-ce que de temps en temps je me trouve "pas assez"? Oui. Mais avec ce que j'ai vécu et que personne peut m'enlever, je sais être résilient d'une part tout en réduisant l'impact d'autre part.ne pas s'aimer en intégralité, ça reste nocif, quand bien même on apprécie pas certaines choses.
La contre partie de cet état d'esprit c'est que ça te donne l'envie de sans arrêt avancer, parce que c'est cool et plaisant, et aussi parce que tu te mets une pression pour être plus fort et meilleur.
En ce sens, je suis sûr que Hillel a de ses bases là, pour preuve sa constante analyse d'elle même. Le tout c'est d'arriver à en faire un truc utile, un moteur, qui reste maitrisable et bénéfique.
Ouais mais si t'as un visage bien de base et que tu perds ce qui te tires vers le bas..bah ? Enfin je comprends pas le sens de ta remarque.En gros, la dissonance ne s'estompe que si tu trouves une manière biaisée de fonctionner, par exemple en te disant que tu joues le jeu -comme Hillel-, ou en te disant qu'en fait, tu as changé et que maintenant tu exploites les standards de la société et tu es un meilleur toi -comme toi, alors que je suis pas sûr que tu aies changé de visage ou de taille par exemple, et on ne trouve pas quelqu'un beau uniquement pour ses abdos qu'on voit pas ou ses 20 kgs en trop en moins-.
La dissonnance s'estompe parce que :
>t'as du succès (le résultat)
>parce qu'objectivement t'es mieux
>parce qu'effectivement t'as aussi une pensée positive. Sauf que les pensées positives elles viennet plus facilement quand t'as du succès parce qu'objectivement t'es mieux.
Là faudra aussi m'éclairer sur ce qu'est ce fameux "travail sur soi" si c'est pas ce que j'ai dit avant.C'est là où du travail sur soi peut être plus que nécessaire.
Yep!Oui, là où il y a subjectivité, il y a forcément des consensus, ce qui fait qu'on aura une échelle basée sur des normes intrinsèque à ce qui est jugé, et à des normes extrinsèques qui les influencent (la culture, etc).
T'as surement une image de toi tel que tu aimerais être. Essaie de l'atteindre.Donc finalement, wé: comment savoir si on remplit les critères esthétiques/d'attirances des autres si eux-même n'arrivent pas à rationaliser et se penser? Et finalement, quand il y a des critères aussi flous et pas identifiables pour les autres, comment parvenir à se dire "mais oui t'es belle"? Moi j'aimerai bien des aspects physiques concrets, pour savoir si plus ou moins je m'en rapproche ou à quel point je m'en éloigne, parce que je n'ai guère envie de me mentir
Personellement, quand je dis que je suis beau gars, au fond, j'en ai aucune idée. Vraiment.
Mais j'ai eu suffisament de preuves pour pouvoir m'estimer du bon côté de la barrière qui pique, donc je ne me pose plus la question. J'y vais avec le sourire quand je me rends à une date. Je peux parfaitement accepter de pas plaire ponctuellement, parce que je sais sur base de résultats que je peux trouver une personne qui me plait et me correspondra sans trop d'efforts.
Donc à un moment, la question ne se pose plus trop dans ton rapport à l'autre, et tu sais maitriser les rares moments de doutes.
Par contre la question se posera toujours de toi vis à vis de toi même, mais à mesure que tu apprends à compartimenter, ça te gênera plus trop dans ton rapport à l'autre.
Pour le toi vis à vis de toi, vois ça comme Sisyphe. Fais en une force pour toujours aller plus loin; On a que ça à foutre avant de crever.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] C'est pas si simple le 28.04.18, 09h27 par Onmyoji
Satine : De la relation humaine au vivant.
J'ai vu Satine, pour la première fois. Je le savais hein, mais j'en étais pas sûre sûre parce qu'il faut toujours rester un poil rationnel pour éviter le trop plein de projection et les déceptions. Mais elle m'a plu. Beaucoup. Je ne dirai pas trop parce que c'était bien assez, mais très.
J'ai même pas envie de raconter les évènements ou le déroulé de notre rencontre. Il y a des trucs que je pourrai ressortir pour souligner le jeu de séduction et peut-être en faire profiter à d'autres, mais là juste, j'ai pas cette envie là. J'ai envie de laisser ça comme tel, sans analyse. J'ai juste envie de parler avec mon émotion.
Juste que ce que j'en tire, c'est qu'à son contact, je me suis sentie vivante. Pas genre "c'est la femme de ma vie et je vais tout quitter pour elle". Juste l'état, "vivante". Qui de l'état d'esprit ou bien de la personne était là la première, je ne sais pas. Mais quand on a couché ensemble, ce n'était pas juste physique ou spirituel ou sensitif comme c'est le cas depuis un moment avec les filles depuis Emilie. Mais émotionnel-vivant. Je m'attendais à de la baise sauvage, dans le sens du SM, ça l'a pas été. C'était sauvage en son sens, qu'on en avait toutes les deux diablement envie. Les gestes étaient lents et doux, parfois tendre et parfois moins, mais pas contenu ni doucereux. Je ne voulais pas juste baiser avec elle ou éprouver du plaisir ou en donner. Je voulais la sentir, partout, entièrement, savourer chacun de mes sens, chacun des siens. Je pourrai dire que j'étais dans un état amoureux, et peu importe les mœurs, peu importe ce que je pense de ce que c'est d'être "amoureux", pas dans le sens du commun, j'ai juste ressenti plein d'amour. Et plus on le faisait, deux fois, trois, quatre, plus je lâchais prise, et plus elle me faisait ce qu'elle a envie là tout de suite maintenant, et plus je la saisissais à mon tour pour lui faire ce que j'avais envie de faire, et plus on perdait le contrôle, et plus j'éprouvais de plaisir, et plus elle hurlait, et plus je fondais sous ses doigts, et plus j'avais envie de la regarder dans les yeux, vraiment, et plus on se rendait de sourire, et plus on était sensuelle et moins on était sexuelle.
Ce qu'on a fait, dont j'ai pas eu l'envie depuis longtemps, c'était de me reposer auprès d'elle. C'était de me coller à son corps encore chaud et moite alors qu'elle m'avait fait jouir, et de me lover dans son cou, dans ses seins, ou sur son épaule, ou sur ses jambes. Dessiner les contours de sa peau, lui donner de nouvelles envies. Découvrir ses cicatrices, ses marques, ses particularités. J'avais plus vraiment vraiment regarder une fille avec autant d'attention. Je voulais pas oublier, je voulais me rappeler de ce moment là.
Puis ce n'était pas que du sexe. C'était de l'humain, c'était une rencontre, c'était de l'intime. Je ne me projette pas, dans rien, avec elle. Déjà, parce que je sais pertinemment les limites de notre relation, et que justement parce qu'il y a ces limites, il n'y en a aucune. Et quand bien même, c'est pas de ça dont j'ai envie avec elle. Et je ne savais plus vraiment ce que j'attendais des autres, de nos échanges, de ce qui me manquait, mais là, en sa présence, j'ai su que c'était ça maintenant et pour toujours que je voulais vivre avec les autres. Je saurai pas le décrire en vrai.
J'ai aussi découverte une autre moi. Plus libre, moins prise dans les questionnements, plus dans le présent, en laissant de côté tout ce qui n'a en fait pas d'importance, mais dont je mettais des enjeux fondamentaux. Il y a des choses, je ne sais pas pourquoi j'ai réagi comme ça. Et puis en fait on s'en fou, c'est comme ça que j'ai réagi.
J'ai pas réfléchi à si j'avais bien fait ou pas ou si j'avais été nulle et comment j'aurai pu faire. Il y a eu des moments où je me sentais bien et d'autres où je me sentais mal dans ma peau. Habituellement, une rencontre comme ça, je me serai posée des tas de questions et ça m'aurait fait me sentir mal (blocage, mécanisme de défense). Puis là non. Juste, j'ai accueilli, j'ai ressenti, je me suis imprégnée du sentiment que j'avais à l'instant T après cette rencontre.
J'aurai pu craindre qu'elle ne veuille pas me revoir, me demander si elle avait ressenti tout comme moi pareillement, par mécanisme de défense, par enjeu de l'égo ou du sentiment. Puis là, en fait, non. C'était pas ça qui importait. Ce qui importe c'est que c'était bien. C'était déjà tellement que je ne suis pas en état de demander quoi que ce soit de plus. J'étais émue, je suis émue.
Je lui ai dis ce que j'ai ressenti de cette rencontre, je lui ai dis ce dont j'avais envie, et même, que si c'était juste ça, comme ça, là, ce qu'on avait vécu, ça m'allait, c'est chouette, et je le garderai avec moi et ça me ferait sourire et que c'était suffisant. Elle, elle m'a dit ses mots à elle, puis ça : "Reste dans ma vie".
Et tout ça, c'est elle qui me l'a appris. Je n'ai pas de doute là-dessus, que ce que j'ai vécu venait d'elle. Ou de nous deux, mais d'elle envers moi. Et j'ai eu cette sensation étrange, que Satine, et parce que j'ai rencontré C., m'ont donné à elles deux le puzzle manquant à mon histoire, à ma construction, à mon développement présent et à venir. Ce qui fait que je suis en capacité maintenant de comprendre ce que sont les relations, la relation, entre les humains, dans leur essence. Qu'en fait, on a beau théorisé, apprendre de l'expérience, des erreurs, des réussites, être même très intuitif et lucide à soi-même et à soi seul, il y a un truc qui me parait indéniable, c'est que les relations que nous créons et entretenons avec les autres nous apprennent presque tout, parce qu'on apprend du vivant.
Que si on loupe ce vivant là, si on omet une histoire, une rencontre, si on se créée des blocages suffisants pour s'empêcher de les vivre, alors nous occultons une part importante de notre apprentissage, de soi, et il se peut que les actes que nous auront manqués, les relations que nous avons refusées, les rencontres que nous n'avons pas su vivre, seront et resteront les puzzles manquants à notre histoire.
J'ai vu Satine, pour la première fois. Je le savais hein, mais j'en étais pas sûre sûre parce qu'il faut toujours rester un poil rationnel pour éviter le trop plein de projection et les déceptions. Mais elle m'a plu. Beaucoup. Je ne dirai pas trop parce que c'était bien assez, mais très.
J'ai même pas envie de raconter les évènements ou le déroulé de notre rencontre. Il y a des trucs que je pourrai ressortir pour souligner le jeu de séduction et peut-être en faire profiter à d'autres, mais là juste, j'ai pas cette envie là. J'ai envie de laisser ça comme tel, sans analyse. J'ai juste envie de parler avec mon émotion.
Juste que ce que j'en tire, c'est qu'à son contact, je me suis sentie vivante. Pas genre "c'est la femme de ma vie et je vais tout quitter pour elle". Juste l'état, "vivante". Qui de l'état d'esprit ou bien de la personne était là la première, je ne sais pas. Mais quand on a couché ensemble, ce n'était pas juste physique ou spirituel ou sensitif comme c'est le cas depuis un moment avec les filles depuis Emilie. Mais émotionnel-vivant. Je m'attendais à de la baise sauvage, dans le sens du SM, ça l'a pas été. C'était sauvage en son sens, qu'on en avait toutes les deux diablement envie. Les gestes étaient lents et doux, parfois tendre et parfois moins, mais pas contenu ni doucereux. Je ne voulais pas juste baiser avec elle ou éprouver du plaisir ou en donner. Je voulais la sentir, partout, entièrement, savourer chacun de mes sens, chacun des siens. Je pourrai dire que j'étais dans un état amoureux, et peu importe les mœurs, peu importe ce que je pense de ce que c'est d'être "amoureux", pas dans le sens du commun, j'ai juste ressenti plein d'amour. Et plus on le faisait, deux fois, trois, quatre, plus je lâchais prise, et plus elle me faisait ce qu'elle a envie là tout de suite maintenant, et plus je la saisissais à mon tour pour lui faire ce que j'avais envie de faire, et plus on perdait le contrôle, et plus j'éprouvais de plaisir, et plus elle hurlait, et plus je fondais sous ses doigts, et plus j'avais envie de la regarder dans les yeux, vraiment, et plus on se rendait de sourire, et plus on était sensuelle et moins on était sexuelle.
Ce qu'on a fait, dont j'ai pas eu l'envie depuis longtemps, c'était de me reposer auprès d'elle. C'était de me coller à son corps encore chaud et moite alors qu'elle m'avait fait jouir, et de me lover dans son cou, dans ses seins, ou sur son épaule, ou sur ses jambes. Dessiner les contours de sa peau, lui donner de nouvelles envies. Découvrir ses cicatrices, ses marques, ses particularités. J'avais plus vraiment vraiment regarder une fille avec autant d'attention. Je voulais pas oublier, je voulais me rappeler de ce moment là.
Puis ce n'était pas que du sexe. C'était de l'humain, c'était une rencontre, c'était de l'intime. Je ne me projette pas, dans rien, avec elle. Déjà, parce que je sais pertinemment les limites de notre relation, et que justement parce qu'il y a ces limites, il n'y en a aucune. Et quand bien même, c'est pas de ça dont j'ai envie avec elle. Et je ne savais plus vraiment ce que j'attendais des autres, de nos échanges, de ce qui me manquait, mais là, en sa présence, j'ai su que c'était ça maintenant et pour toujours que je voulais vivre avec les autres. Je saurai pas le décrire en vrai.
J'ai aussi découverte une autre moi. Plus libre, moins prise dans les questionnements, plus dans le présent, en laissant de côté tout ce qui n'a en fait pas d'importance, mais dont je mettais des enjeux fondamentaux. Il y a des choses, je ne sais pas pourquoi j'ai réagi comme ça. Et puis en fait on s'en fou, c'est comme ça que j'ai réagi.
J'ai pas réfléchi à si j'avais bien fait ou pas ou si j'avais été nulle et comment j'aurai pu faire. Il y a eu des moments où je me sentais bien et d'autres où je me sentais mal dans ma peau. Habituellement, une rencontre comme ça, je me serai posée des tas de questions et ça m'aurait fait me sentir mal (blocage, mécanisme de défense). Puis là non. Juste, j'ai accueilli, j'ai ressenti, je me suis imprégnée du sentiment que j'avais à l'instant T après cette rencontre.
J'aurai pu craindre qu'elle ne veuille pas me revoir, me demander si elle avait ressenti tout comme moi pareillement, par mécanisme de défense, par enjeu de l'égo ou du sentiment. Puis là, en fait, non. C'était pas ça qui importait. Ce qui importe c'est que c'était bien. C'était déjà tellement que je ne suis pas en état de demander quoi que ce soit de plus. J'étais émue, je suis émue.
Je lui ai dis ce que j'ai ressenti de cette rencontre, je lui ai dis ce dont j'avais envie, et même, que si c'était juste ça, comme ça, là, ce qu'on avait vécu, ça m'allait, c'est chouette, et je le garderai avec moi et ça me ferait sourire et que c'était suffisant. Elle, elle m'a dit ses mots à elle, puis ça : "Reste dans ma vie".
Et tout ça, c'est elle qui me l'a appris. Je n'ai pas de doute là-dessus, que ce que j'ai vécu venait d'elle. Ou de nous deux, mais d'elle envers moi. Et j'ai eu cette sensation étrange, que Satine, et parce que j'ai rencontré C., m'ont donné à elles deux le puzzle manquant à mon histoire, à ma construction, à mon développement présent et à venir. Ce qui fait que je suis en capacité maintenant de comprendre ce que sont les relations, la relation, entre les humains, dans leur essence. Qu'en fait, on a beau théorisé, apprendre de l'expérience, des erreurs, des réussites, être même très intuitif et lucide à soi-même et à soi seul, il y a un truc qui me parait indéniable, c'est que les relations que nous créons et entretenons avec les autres nous apprennent presque tout, parce qu'on apprend du vivant.
Que si on loupe ce vivant là, si on omet une histoire, une rencontre, si on se créée des blocages suffisants pour s'empêcher de les vivre, alors nous occultons une part importante de notre apprentissage, de soi, et il se peut que les actes que nous auront manqués, les relations que nous avons refusées, les rencontres que nous n'avons pas su vivre, seront et resteront les puzzles manquants à notre histoire.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Merci ! :) le 23.04.18, 21h40 par Onmyoji
- [+1] Intéressant le 24.04.18, 17h39 par Moumane
Musique du moment. Insomnie du moment. Vous me permettez d'étendre mes pensées?
03:32.
Je sais qu'il fait encore noir, dehors. Réveil nocturne. Insomnies du moment. Je danse mais il n'est pas l'heure. J'ai des nuits courtes. Je pense et dois penser à des tas, pleins, de choses. Ma vie est bien remplie aussi, alors, j'ai pris le rythme. J'ai un genre de pulsion de vie. 3h, 4h, 5h de sommeil, c'est mon quotidien en ce moment. Ça m'arrive périodiquement. Je le ressens hein. Je m'épuise. Mon corps me le dit, ça s'accumule dans le dos. Je rêve d'un massage. En même temps je me sens bien, dans cette fatigue chronique. J'ai l'impression que tant que je suis fatiguée, c'est le signe que je joue aux meufs vivantes.
3:50.
Doubt mes petits. Avec Satine ça se passe bien. Je crois, elle me contredira si ce n'est pas le cas. On s'est revue. On continue de se découvrir. Elle aspire à ce que je sois à ses côtés, vraiment dans sa vie plus que juste "là". Mais il y a un truc qui ressort en ce moment chez elle que je n'imaginais pas au premier abord. Je pense qu'elle joue la nana qui a confiance en elle mais que ce n'est pas si simple dans les faits. Je suis arrivée, sereinement, toute heureuse de la retrouver, crève d'envie de l'embrasser. Mais elle m'évite. Non, en fait, elle me fuit. Froideur, distance, elle fait comme si je n'étais pas là. J'ai tenté une, deux trois approches, même réaction. Au bout d'un moment, j'ai bloqué mon élan, je me suis dit "Oh?". Je ne suis pas rentrée dans ce jeu là. Je suis restée naturelle, bien dans ma peau, même si j'étais franchement désorientée. Si on devait "juste" passer un bon moment ensemble sans qu'il n'y ait d'enjeu sensuel ou sexuel, faisons le comme ça.
Elle se détend petit à petit. Je fais des pas vers elle, tacticité, pour lui dire "hey, tout va bien", elle se laisse faire. Mais elle ne fait pas de pas vers moi. Tant pis. Je me retrouve à faire la cuisine. Elle se met derrière moi et me dépose soudainement des baisers dans le cou, des caresses dans le dos. What? Frissons. Je ne réagis pas. Elle me fait comprendre qu'elle aimerait que je reste auprès d'elle cette nuit. Je lui dis que je pense qu'il valait mieux que je parte après. Pas tant pour faire la nana vexée plutôt que ça ne me paraissait pas logique dans ce sens là. Elle se met à avoir les larmes aux yeux. Toutes ses angoisses remontent. Elle m'en parle, d'abord de tout sauf de nous deux. Je la contiens, la regarde bien dans les yeux et tente de trouver des mots tout doux pour l'apaiser. Puis la faire rire. Toujours dans la peau d'une bonne copine. Puis elle me parle de sa réaction avec moi aujourd'hui. De sa distance. Je lui ai dis que oui, elle a mit une barrière et que je l'ai ressenti, mais que si elle veut qu'on reste amie, ce n'est pas si grave. Elle me dit les mots "Peur de l'abandon".
Elle me fait penser à moi il y a quelques années en arrière, du coup. Celle qui a tellement peur d'être abandonnée qu'elle va pile dans ce qu'il faut faire pour être "abandonnée". C'est un genre de "droit de contrôle" qu'on pose sur l'incontrôlable. Un genre de test des limites de l'autre aussi: "Je vais me prouver et te prouver que ma peur est réelle et que tout le monde part un jour". Je lui dis:
Après ça allait mieux. On a fait l'amour. Putain, qu'est-ce que j'aime sentir sa peau, me coller à son corps. Je crois que je ressens en fait bien plus de satisfaction à faire preuve de tendresse que de sexualité. D'avoir ce moment privilégié avec elle, comme suspendu dans le temps, où je me mets juste à fouiller les trésors que recèlent les particularité de ses formes.
03:32.
Je sais qu'il fait encore noir, dehors. Réveil nocturne. Insomnies du moment. Je danse mais il n'est pas l'heure. J'ai des nuits courtes. Je pense et dois penser à des tas, pleins, de choses. Ma vie est bien remplie aussi, alors, j'ai pris le rythme. J'ai un genre de pulsion de vie. 3h, 4h, 5h de sommeil, c'est mon quotidien en ce moment. Ça m'arrive périodiquement. Je le ressens hein. Je m'épuise. Mon corps me le dit, ça s'accumule dans le dos. Je rêve d'un massage. En même temps je me sens bien, dans cette fatigue chronique. J'ai l'impression que tant que je suis fatiguée, c'est le signe que je joue aux meufs vivantes.
3:50.
Doubt mes petits. Avec Satine ça se passe bien. Je crois, elle me contredira si ce n'est pas le cas. On s'est revue. On continue de se découvrir. Elle aspire à ce que je sois à ses côtés, vraiment dans sa vie plus que juste "là". Mais il y a un truc qui ressort en ce moment chez elle que je n'imaginais pas au premier abord. Je pense qu'elle joue la nana qui a confiance en elle mais que ce n'est pas si simple dans les faits. Je suis arrivée, sereinement, toute heureuse de la retrouver, crève d'envie de l'embrasser. Mais elle m'évite. Non, en fait, elle me fuit. Froideur, distance, elle fait comme si je n'étais pas là. J'ai tenté une, deux trois approches, même réaction. Au bout d'un moment, j'ai bloqué mon élan, je me suis dit "Oh?". Je ne suis pas rentrée dans ce jeu là. Je suis restée naturelle, bien dans ma peau, même si j'étais franchement désorientée. Si on devait "juste" passer un bon moment ensemble sans qu'il n'y ait d'enjeu sensuel ou sexuel, faisons le comme ça.
Elle se détend petit à petit. Je fais des pas vers elle, tacticité, pour lui dire "hey, tout va bien", elle se laisse faire. Mais elle ne fait pas de pas vers moi. Tant pis. Je me retrouve à faire la cuisine. Elle se met derrière moi et me dépose soudainement des baisers dans le cou, des caresses dans le dos. What? Frissons. Je ne réagis pas. Elle me fait comprendre qu'elle aimerait que je reste auprès d'elle cette nuit. Je lui dis que je pense qu'il valait mieux que je parte après. Pas tant pour faire la nana vexée plutôt que ça ne me paraissait pas logique dans ce sens là. Elle se met à avoir les larmes aux yeux. Toutes ses angoisses remontent. Elle m'en parle, d'abord de tout sauf de nous deux. Je la contiens, la regarde bien dans les yeux et tente de trouver des mots tout doux pour l'apaiser. Puis la faire rire. Toujours dans la peau d'une bonne copine. Puis elle me parle de sa réaction avec moi aujourd'hui. De sa distance. Je lui ai dis que oui, elle a mit une barrière et que je l'ai ressenti, mais que si elle veut qu'on reste amie, ce n'est pas si grave. Elle me dit les mots "Peur de l'abandon".
Elle me fait penser à moi il y a quelques années en arrière, du coup. Celle qui a tellement peur d'être abandonnée qu'elle va pile dans ce qu'il faut faire pour être "abandonnée". C'est un genre de "droit de contrôle" qu'on pose sur l'incontrôlable. Un genre de test des limites de l'autre aussi: "Je vais me prouver et te prouver que ma peur est réelle et que tout le monde part un jour". Je lui dis:
Elle le sait. Elle pleure. Je saisis son visage, j'essuie ses larmes, je l'embrasse, tendrement, affectueusement, je la regarde, je lui souris, et me comporte simplement comme si j'avais entre les mains une enfant qui s'est faite un bobo sur le genou. Quand une personne me fait part de ses angoisses, je n'ai plus tant envie que ça d'aller dans le sens de ses angoisses. Je ne cherche pas à l'alimenter. J'ai juste envie de montrer à quel point la vie est simple et légère. Qu'il n'y a pas de raison d'être si sérieux, si grave. "Tout va bien".Hillel a écrit :Mais Satine, ta peur te dicte exactement quoi faire pour que les autres aille dans son sens.
Après ça allait mieux. On a fait l'amour. Putain, qu'est-ce que j'aime sentir sa peau, me coller à son corps. Je crois que je ressens en fait bien plus de satisfaction à faire preuve de tendresse que de sexualité. D'avoir ce moment privilégié avec elle, comme suspendu dans le temps, où je me mets juste à fouiller les trésors que recèlent les particularité de ses formes.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 28.04.18, 15h03 par Moumane
- [+1] Très intéressant le 29.04.18, 21h43 par Avalanche
On dirait qu'il y a comme une forme d'apaisement. Chez toi je veux dire. Cool.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Yep le 28.04.18, 16h52 par Hillel
Bridget veut grandir et prendre un peu plus de place.
Je ne suis pas pareille lorsque je suis en mode "Hillel", et lorsque je suis "Bridget". Hillel vous la connaissez. Elle est plus expérimentée, plus sérieuse, plus mature, paisible, introvertie, mais aussi dans l'hyper-contrôle, parfois ou souvent calculatrice, dominatrice, avec un sacré caractère de chiotte et a 40 balais dans sa tête. Bridget, j'en ai parlé de temps à autre.
Ma part Bridget n'a pas confiance en elle, genre vraiment pas, ni en sexe, ni en love. Elle est femme-enfant, immature. Elle est bourrée de complexe, mais elle est trop inconsciente de ses appâts sexuels pour s'en soucier vraiment. Elle est celle qui me fait agir et se rapproche le plus de la norme. Elle est maladroite, mais plus extravertie, peut tantôt provoquer l'attachement chez l'autre dans sa spontanéité, tantôt l'exténue. Elle joue les nanas naïves et innocentes mais en réalité, elle ne l'est pas tant que ça. C'est juste que ce trop plein de naïveté lui permet de ne pas montrer ce qu'il y a de trop dark en elle, et qu'elle préfère que vous l'ignorez. Elle préfère la vie à la mort. Elle est ma facette un peu superficielle, frivole, insouciante, et déjantée. Elle est aussi un poil hystérique.

Belle-Gueule la définirait, je cite:
Peut-être qu'avec le temps, je trouverai un compromis, un équilibre entre les deux.
Vous, les hommes.
Alors ok, je sais, j'avais dit que je fouinerai pas sur le net les mecs, et, je pense toujours que je n'ai pas besoin de ça si je me donnais un peu les moyens. En tout cas, c'est ce que dirait Hillel. MAIIIS je me rends compte que je n'ai honnêtement pas assez confiance en moi pour me lancer (dixit crise existentielle), que je n'ai pas tant de belles gueules autour de moi et que visiblement, devant une belle gueule (dixit coach) je m'écrase comme un caca.
Je suis vraiment très curieuse d'être dans un contexte de séduction avec les mecs et je suis pleine d'impatience parce que j'ai très très envie de vous (merci Belle-Gueule).
Alors OK LES GARS, je franchis le cap, je me mets officiellement sur le marché. Tranquillement.
Ça sera sûrement très lent, progressif, je vais certainement fuir au premier rendez-vous, le deuxième je me poserai la question, le troisième je me lancerai. Conclusion: Ne soyez pas dans les premiers.
Je veux voir comment vous vous débrouilleriez pour me donner envie de vous voir. Je vais jouer à la nana innocente et naïve qui ne sait rien de vos "méthodes" et faire comme si moi-même je n'avais jamais séduit de femmes.
Voir comment vous me séduiriez. Où est-ce que vous m'emmèneriez la première fois. Si vous m'embrasseriez au premier, deuxième, ou troisième rencard. Ou jamais. Si vous m'inviteriez à monter chez vous.
Si j'arrive à vous trouver intéressant ou attachant ou touchant au delà d'un physique.
Si je parviendrais à vous séduire comme je parviendrai à séduire une femme. Combien de temps vous serez capable de me résister, et combien de temps je mettrai pour vous dégoûter.
Comment vous réagirez quand je vous dirai "Tu sais que jusqu'à maintenant j'ai couché uniquement avec des filles?", si vous allez partir en courant, baver comme un obsédé, me dire des conneries homophobes, vous mettre au défi, faire comme si je vous avais annoncé qu'aujourd'hui je suis allée chercher du pain, ou pourquoi pas, que vous avez déjà couché avec des mecs et que c'était cool.
Voir comment vous chercherez à inscrire plus d'intimité entre nous. Comment au dernier instant, vous m'amèneriez à me convaincre de vous laisser entrer en moi, ou au contraire, comment vous prendrez ma main dans la figure, ou mes pieds dans vos couilles si vous me contraignez trop, et trop vite et que vous jouez les connards parce que je ne me laisserai plus jamais faire.
Si vous arrivez à dealer avec le fait que je suis une femme indépendante et libre et que je n'ai pas besoin de vous. Si vous acceptez de laisser une place aux femmes dans ma vie et si vous jouerez aux jaloux, ou bien, si vous proposeriez un plan à trois.
Je suis hésitante. Je n'ose pas. Je suis fébrile. Je me dis "merde, je ne suis pas sûre de vouloir que ça soit concret" et en même temps j'ai vraiment envie de franchir le pas.
J'ai eu mes premiers matchs, là. La première chose que je peux vous dire, c'est que c'est vachement agréable et plaisant de ne pas être momentanément du côté de celle qui doit séduire et de vous laisser galérer. Je vous fait un compte rendu de l'expérience dans un mois? Et ponctuellement si quelque chose d'intéressant se passe d'ici là.
Et là, c'est le moment où vous pouvez balancer vos conseils d'hétéros les coupains!
Je ne suis pas pareille lorsque je suis en mode "Hillel", et lorsque je suis "Bridget". Hillel vous la connaissez. Elle est plus expérimentée, plus sérieuse, plus mature, paisible, introvertie, mais aussi dans l'hyper-contrôle, parfois ou souvent calculatrice, dominatrice, avec un sacré caractère de chiotte et a 40 balais dans sa tête. Bridget, j'en ai parlé de temps à autre.
Ma part Bridget n'a pas confiance en elle, genre vraiment pas, ni en sexe, ni en love. Elle est femme-enfant, immature. Elle est bourrée de complexe, mais elle est trop inconsciente de ses appâts sexuels pour s'en soucier vraiment. Elle est celle qui me fait agir et se rapproche le plus de la norme. Elle est maladroite, mais plus extravertie, peut tantôt provoquer l'attachement chez l'autre dans sa spontanéité, tantôt l'exténue. Elle joue les nanas naïves et innocentes mais en réalité, elle ne l'est pas tant que ça. C'est juste que ce trop plein de naïveté lui permet de ne pas montrer ce qu'il y a de trop dark en elle, et qu'elle préfère que vous l'ignorez. Elle préfère la vie à la mort. Elle est ma facette un peu superficielle, frivole, insouciante, et déjantée. Elle est aussi un poil hystérique.

Belle-Gueule la définirait, je cite:
Parce que oui, Bridget se met en mode "on" face à la gente masculine, particulièrement celle qui l'intrigue, l'attire ou au contraire, la terrifie. Elle est celle que j'ai cultivée lorsque j'étais adolescente.T'es complètement barrée comme nana.
Peut-être qu'avec le temps, je trouverai un compromis, un équilibre entre les deux.
Vous, les hommes.
Alors ok, je sais, j'avais dit que je fouinerai pas sur le net les mecs, et, je pense toujours que je n'ai pas besoin de ça si je me donnais un peu les moyens. En tout cas, c'est ce que dirait Hillel. MAIIIS je me rends compte que je n'ai honnêtement pas assez confiance en moi pour me lancer (dixit crise existentielle), que je n'ai pas tant de belles gueules autour de moi et que visiblement, devant une belle gueule (dixit coach) je m'écrase comme un caca.
Je suis vraiment très curieuse d'être dans un contexte de séduction avec les mecs et je suis pleine d'impatience parce que j'ai très très envie de vous (merci Belle-Gueule).
Alors OK LES GARS, je franchis le cap, je me mets officiellement sur le marché. Tranquillement.
Ça sera sûrement très lent, progressif, je vais certainement fuir au premier rendez-vous, le deuxième je me poserai la question, le troisième je me lancerai. Conclusion: Ne soyez pas dans les premiers.
Je veux voir comment vous vous débrouilleriez pour me donner envie de vous voir. Je vais jouer à la nana innocente et naïve qui ne sait rien de vos "méthodes" et faire comme si moi-même je n'avais jamais séduit de femmes.
Voir comment vous me séduiriez. Où est-ce que vous m'emmèneriez la première fois. Si vous m'embrasseriez au premier, deuxième, ou troisième rencard. Ou jamais. Si vous m'inviteriez à monter chez vous.
Si j'arrive à vous trouver intéressant ou attachant ou touchant au delà d'un physique.
Si je parviendrais à vous séduire comme je parviendrai à séduire une femme. Combien de temps vous serez capable de me résister, et combien de temps je mettrai pour vous dégoûter.
Comment vous réagirez quand je vous dirai "Tu sais que jusqu'à maintenant j'ai couché uniquement avec des filles?", si vous allez partir en courant, baver comme un obsédé, me dire des conneries homophobes, vous mettre au défi, faire comme si je vous avais annoncé qu'aujourd'hui je suis allée chercher du pain, ou pourquoi pas, que vous avez déjà couché avec des mecs et que c'était cool.
Voir comment vous chercherez à inscrire plus d'intimité entre nous. Comment au dernier instant, vous m'amèneriez à me convaincre de vous laisser entrer en moi, ou au contraire, comment vous prendrez ma main dans la figure, ou mes pieds dans vos couilles si vous me contraignez trop, et trop vite et que vous jouez les connards parce que je ne me laisserai plus jamais faire.
Si vous arrivez à dealer avec le fait que je suis une femme indépendante et libre et que je n'ai pas besoin de vous. Si vous acceptez de laisser une place aux femmes dans ma vie et si vous jouerez aux jaloux, ou bien, si vous proposeriez un plan à trois.
Je suis hésitante. Je n'ose pas. Je suis fébrile. Je me dis "merde, je ne suis pas sûre de vouloir que ça soit concret" et en même temps j'ai vraiment envie de franchir le pas.
J'ai eu mes premiers matchs, là. La première chose que je peux vous dire, c'est que c'est vachement agréable et plaisant de ne pas être momentanément du côté de celle qui doit séduire et de vous laisser galérer. Je vous fait un compte rendu de l'expérience dans un mois? Et ponctuellement si quelque chose d'intéressant se passe d'ici là.
Et là, c'est le moment où vous pouvez balancer vos conseils d'hétéros les coupains!
Bon ok, j'ai clairement sous-estimé la fréquence de l'expérimentation. Si je vous fais un retour dans un mois, je pense que je vais devoir sortir un e-book. Donc je vais mettre mes pensées en forme progressivement.Je vous fais un compte rendu de l'expérience dans un mois?
Je vais tenter d'aller dans le sens du constructif pour vous filer mes impressions et faire un retour sur "vos" façons de dragouiller une nana en plus de ce que je ressens (qui est assez chaotique de prime abord). D'abord l'impression "rencontre par internet", puis, quand j'aurai des rendez-vous, puis quand "vous" conclurez. Et quand vous conclurez pas. Considérez moi comme une presque infiltrée, mais dans votre camp.
N.B: Je pense être plus exigeante qu'une nana lambda. Juste parce que de base je suis homosexuelle, qu'aussi je connais assez bien comment séduire une femme pour "formuler" cette exigence, et que je mets la barre un poil plus haute pour avoir un rapport avec un homme. Ça fait beaucoup, je sais. Ça vouera peut-être à évoluer, c'est mes premiers pas. En même temps, je pense être plus compatissante aussi. Parce que je sais que c'est dur pour vous, pour nous, de séduire une femme, et que j'ai moins d'inconscience sur les pas que vous faites vers moi.
Compte rendu de Bridget. Jour 1,5.

Je me suis mise sur le "marché" hier soir donc.
Comme je l'avais déjà expérimenté, les "like" montent vachement plus vite que pour les filles. Je me sens inondée d'opportunité. Ce qui est un peu effrayant dans l'idée.
Pour optimiser, j'ai pris la version où je peux voir les likes. Ça me permet : 1/De voir le genre de gars que je peux intéresser. 2/De gagner du temps, parce que je me rends compte que j'ai suffisamment d'opportunité pour trouver un mec plaisant. 3/Je suis une feignasse parce qu'il existe trop de profil hétéro et que ça m'épuise d'avance.
J'ai effleuré quelques 293 profils, en diagonal, depuis. J'ai dû momentanément bloquer la visibilité aux mecs. Ça fait trop à gérer pour moi et ça me déstabilise. Keep calm.
Parmi eux, un gars que j'ai reconnu que je croise au boulot assez peu, mais assez, et qui n'est jamais venu vers moi. Ça m'a étonné venant de lui. Le peu de fois où je l'ai croisé, il était d'une froideur incommensurable avec moi. Totale indifférence à mon égard, presque fuyant. Je ne comprends pas pourquoi on like une nana sur une appli alors que tu as la possibilité de lui parler directement.
Pour ceux que j'exclus d'entrée de mes interactions :
- Il y a les mecs entre 45 et 60 ans. Autant je n'ai rien contre les gens plus âgés, autant là, ça me met vachement mal à l'aise.
- Il y a ceux entre 18 et 21 ans. C'est con mais, j'ai l'impression d'intéresser des collégiens-lycéens, ne serait-ce que dans leur visage un poil trop lisse.
- Il y a les mecs que je ne trouve pas beaux, tout simplement.
- Il y a les mecs qui ne savent pas faire une phrase, même la plus simple et inintéressante du monde, sans faute d'orthographe dans leur profil.
- Il y a les mecs un peu trop fleur bleue et gentillet, du type "relation sincère" blablabla.
- Il y a ceux que j'appelle "kékés". Les gars qui se la joue bad-boy/cailleras/beaux gosses.
- Les gars que je connais.
- Il y a les beaux gosses de base, bien bâtis, qui, s'ils attirent les premiers mon oeil, dans les faits, m'effraient dans leur carrure et m'impressionnent un peu trop. J'avais malgré tout commencé à entamer une conversation avec l'un d'entre eux, mais son trop plein de confiance en lui et de narcisse inonde ma messagerie. Puis, on ne balance pas des negs de beaux gosses maladroits à une fille si tu ne sais pas son niveau de confiance en elle, même si tu penses que c'est ce qu'il faut faire avec les filles que tu trouves jolies (ou juste que t'es un péteux mais que j'ai un vrai caractère de merde et que j'ai horreur des matchos).
- Il y a les mecs mignons, choupinet. Par contre, j'ai l'impression qu'ils sont vraiment très timides, pas confiants. Ils t'abordent une première fois puis, n'ose pas s'assumer durant la conversation. Avec eux, il faut creuser, sinon...
- Il y a les mecs intellos et intéressants, mais un peu plat plat et mou du genoux que je suis obligée de mouvementer pour bousculer. Pas max de sensualité, de jeu. Ce qui me donne moyen envie de pousser les choses. Les mecs... soyez pas si sérieux. Votre intelligence, je la verrai et la sentirai sans que vous n'ayez à la verbaliser.
1/Les belles-gueules (mais pas BCBG, fashion).
2/Les sportifs.
3/Les barbus.
4/Les tatoués.
5/Les globes-trotteurs.
6/Les intellos.
7/Ceux qui font preuve d'humour.
8/Les gars dont la simplicité inspire.
9/Les jolis sourires.
10/Les jolis yeux bleus/verts (mais pas que).
11/Les musiciens.
Je me rends compte que je suis très (trop?) offensive et/ou active avec les mecs qui m'abordent. Relans d'Hillel. Je n'arrive pas vraiment à me laisser faire passivement. Déjà parce que la plupart sont mous, et parce que sinon je m'ennuie. Je ressens que ça fait bloquer et/ou grimper le manque d'assurance chez les mecs. Même pour ceux qui en avaient au prime abord, ils tiennent difficilement sur la longueur. On me suggère que ça pourrait être cool d'aller se boire des verres, mais sans l'assumer vraiment vraiment (par peur du râteau?). Ou bien on me parle pendant 20 plombes, on joue au faux interrogatoire qui traîne en longueur sans jamais proposer de concret. Ce qui me donne libre champ pour éviter que ça arrive. Là je rationalise, mais instinctivement, c'est ce que je ressens: ça ne me donne pas envie.
J'attendrais plutôt d'un mec qu'il me propose rapidement de se voir une fois qu'on voit que l'interaction se passe bien.
Il y avait un mec qui ne gérait pas trop mal, qui commençait même très bien, mais qui traîne en longueur. Je vous montre l'interaction :
Je ne sais donc pas si à ce stade, je reprends les rennes en lui donnant mon numéro et en lui montrant qu'en fait, il y a plus simple que sa proposition bidon. Ce qui implique d'être active. Ou bien si je lâche l'affaire parce que je ne suis pas tant stimulée/curieuse que ça.Anthony: Je suis probablement le mec le plus cultivé de tinder. Si tu es réellement sapiosexuelle alors prépare tes mouchoirs.
Bridget : Anthony, tu es terriblement prétentieux, en plus d'être un pervers. Mais comme tu es le premier à me faire rire, je te pardonne gracieusement.
Anthony: Tu m'as tuée ahah.
Anthony: Je suis mort.
Anthony: Bref que lis tu en ce moment ? ?
Bridget : Je pourrai te le dire mais après, c'est moi qui risque de passer pour une perverse... tu me cites le tien en premier ?
Anthony: Avec zizir. (cite les livres) A toi
Bridget : Et bien, c'est très très sérieux. Toi aussi tu les comptes par trois? Sur ma table de chevet trône "Lolita" de Nabokov, "L'éducation sentimentale" de Flaubert, et "La philosophie dans le boudoir ou Les instituteurs immoraux" de Sade.
Anthony: Hum, ça me plairait que tu m'en parles un jour, autour d'un café, portant une veste en tweed. Tu tinteresses à la philosophie donc ?
Bridget : Pas vraiment. Ma philosophie s'arrêterait bêtement à "Bouffe la vie".
Anthony: Bouffe la vie, dans quel sens ?
Bridget : Bouffer la vie... l'aimer, vivre sans faire semblant, à fond, sans concession, des remords mais pas de regrets, rire très fort et beaucoup, faire suinter les corps, savoir que j'ignore tout et apprendre, prendre soin de moi, de ma tête, de mon corps, prendre soin des autres aussi, juste, être là, maintenant, tout de suite, et pas demain. Comment toi tu verrais ça?
(là, j'ai honnêtement fait un effort pour lui retourner la question)
Anthony: Pour résumer, en profiter totalement en ayant la force que la confiance en soit procure pour s'épanouir réellement. J'aime bien. Je dirai que je retire de la vie ce que j'ai envie d'en retirer mais sans tendance boulimique. J'ai envie d'apprendre, de découvrir, ne pas arriver à un âge avancée en me disant que je n'ai rien vu et rien su, que j'ai été frustré et haineux sans m'en rendre compte et surtout ne pas me dire que j'ai vécu la vie d'une manière qui fait qu'il me serait impossible d'en prendre conscience a un âge avancé, car cela serait la réalisation que je suis passé complètement a côté.
(ce qu'il m'a dit là, ça m'a plu. Ça renvoie l'image d'un gars sain, équilibré, et bon vivant)
Anthony: Ne m'en veut pas si tout ceci te semble être dis sans usage de jolie mots et de belles lettres mais disons que je n'aime pas me forcer. J'aime quand les choses comme ça me viennent naturellement, dans le moment.
Bridget : Je n'ai pas fait attention à tes lettres, c'est dommage que tu penses que ce ne sont pas de jolis mots. Moi je les trouvais jolis. La force, la confiance, apprendre, découvrir, ne pas être frustré et haineux, avoir du vécu, ne pas passer à côté, c'est déjà très chouette, non?
Anthony: Vu dans ce sens là, ça l'est, effectivement.
Anthony: J'en déduis que tu es quelqu'un qui fait un travail sur lui même, je me trompe ?
Anthony: Qui cherche l'accomplissement de soi peut être.
Bridget : Si ça te va, je te répondrai une autre fois? Là je fatigue et j'ai les yeux qui clignotent comme des stores vénitiens... ahah. Je te souhaite une belle nuit Anthony!
Anthony: Pas de problèmes. Bonne nuit
Anthony: C'est ça le problème de la masturbation intellectuelle, c'est chant et fatiguant.
Anthony: Au pire si tu as messenger, file le moi.
(Raison A : tu veux me jauger davantage physiquement. Raison B : Tu veux prolonger la conversation en dehors de Tinder dans un autre espace virtuel ce qui est con. Raison C : T'as pas eu les couilles de me demander mon numéro, de m'appeler un jour, et d'aller boire ce verre dans une veste en tweed.)
J'en viens aussi à me demander à quel moment je suis censée parler de mon côté libre, ouverte, homosexuelle + en relation avec des femmes. Je trouve que ce n'est pas anodin. J'imaginais en faire part davantage durant un rendez-vous, dans la continuité d'une conversation. Est-ce que c'est le genre d'info que vous aimeriez avoir très tôt ou vous vous en foutez dans les faits?
CONCLUSION
Beh, passer du côté des hétéros, ça a l'air en fait vachement simple. Limite, j'imagine qu'en tant que femme qui assumerait sa sexualité avec les hommes, un poil plus expérimentée, je pourrai avoir un plan cul tous les quatre matins en gérant à peu près bien. A ce stade, une rencontre tous les quatre matins. A confirmer en IRL. C'est soulageant d'être "prise pour cible" plutôt que de "viser la cible". Les mecs ont vachement plus de propension à t'aborder en premier et jouer avec toi que les nanas.
Il y a une sorte de "manque d'intérêt" à voir qu'il y a autant de mecs qui viennent vers toi. Alors que quand tu as un nombre plus restreint de possibilité, t'as plus tendance à accorder de l'attention aux gens. Je ne sais pas comment je vais gérer ça. Comment je vais faire le tri.
Qu'aussi, c'est dingue comme les mecs, même super mignons et qui ont tout pour plaire n'ont pas confiance en eux et ne s'assument pas. Je pensais que ce serait moi qui manquerait de confiance et que je galèrerai, mais force est de croire que les mecs se mettent très (trop) vite la pression et me mettent rapidement en position "du prix". Je commence donc vachement plus à rendre réel ce que je lis ici. Je vous comprends un peu mieux les gars.
Malgré tout, c'est difficile pour moi de jouer les "passives". J'ai envie d'attaquer et de prendre le relais très rapidement, mais je vais apprendre à me contenir puisque visiblement, ça effraie. Je vais donc plus essayer de tendre de grosses perches implicites pour qu'ils les saisissent et gérer mes frustrations.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 29.04.18, 12h17 par Moumane
- [+1] Cool le 29.04.18, 19h04 par THS
- [+2] A lire le 29.04.18, 21h39 par Allandrightnow
- [+1] Intéressant le 05.05.18, 12h03 par Jalapeno
Tu lui rentres littéralement dedans
c'est cool, ça à le mérite d' initier le jeu au moins et lui ne bronche pas Mec tu as pas mal de ficelles, me*** alors , niveau charisme il peut revoir la copie.
L'ultime tentative qui sort de nulle part : Au pire si tu as messenger, file le moi.
Tu es attiré par un gars comme ça au vu de la conversation ? ça vole pas haut niveau estime/confiance/charisme, l'idée de reprendre " contact " te titille, on dirait ? .

L'ultime tentative qui sort de nulle part : Au pire si tu as messenger, file le moi.
Tu es attiré par un gars comme ça au vu de la conversation ? ça vole pas haut niveau estime/confiance/charisme, l'idée de reprendre " contact " te titille, on dirait ? .
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] ??? le 29.04.18, 19h50 par Mr.Smooth
- [0] Tout ça pour dire quoi ? le 29.04.18, 21h40 par Allandrightnow
- [0] C'est pas faux le 29.04.18, 22h19 par Hillel
- [0] Lol le 29.04.18, 23h00 par Lulla