A femme fatale, mec mortel ?

(encore un post dans les brumes d'un samedi matin)

Bientôt 2007 et en me retournant sur l'année passée je sens un pincement au coeur en repensant aux femmes fatales et autres veuves noires, black mamba & consorts que j'ai pu croiser. Vous savez le genre de fille à vous sortir des :

- "Je suis une castratrice..."
- "Je peux tuer un mec en le frappant deux fois..."
- etc...

Bref, le plan "tu m'approches t'es mort"... alors qu'elles sont souvent des filles charmantes et pleines de vie ! La première fois c'est un peu déstabilisant, mais ca sent le bluff alors, ante up, je relance de 10.

"Respect. Fais voir comment tu t'y prends pour castrer / tuer / etc ?"

En général elle se retranche dans les menaces, mais parfois elle te fait la démonstration devant les potes. Et là, je relance de 100 de façon paradoxale :

(se lover contre elle en la prenant dans ses bras) "Avec toi je me sens en sécurité !" (puis se retirer) "Non j'déconne" (et l'ignorer).

C'est un move au timing assez difficile, parfois je me vautre lamentablement, mais j'ai toujours un rush d'adrénaline extraordinaire.

Pour la petite histoire, le coup du "Avec toi je me sens en sécurité" m'a été inspiré par une fille de quelques années ma cadette, qui m'indifférait complètement et un jour - avant ma découverte de FTS - m'a teasé par MSN :

E - "avec toi je me sens en sécurité..."
M - "quoi !?"
E - "tu es safe"
M - "tu te fous le doigts dans l'oeil, je ne suis pas safe du tout !"

A cette époque je ne comprenais pas pourquoi elle ne me lâchait plus après ! Maintenant c'est devenu une routine grosso modo dans le genre
1 - "ne m'approche pas je suis un mec dangereux" - la tentation de tester les limites est toujours là donc :
2 - "si tu franchis encore une fois la ligne, je ne réponds de rien" - au premier doigt de pied de l'autre côté de la ligne :
3 - serrage rapide contre le mur, les deux mains plaquées au niveau des épaules, EC en silence, puis long sniffage du cou comme un fauve renifle une proie. Elle général elle fait mine de se plaindre. Attendre un peu ; se retirer et annonce en gentleman, avec le sourire, "dernier avertissement". Lui offrir un verre de jus de fruit ne gâte rien.

Ca m'a pris un peu de temps pour bien calibrer le tout.

Bon c'est pas tout, j'ai de la famille qui vient et à 11h30 je n'ai pas pris mon petit déjeuner. Ca la fout mal.

PS : Merci Diams pour le titre