[L] Plus jamais le game ne vous quittera

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le 14.05.2007 par Lanzana

1 réponses / Dernière par arcalion le 14.05.2007, 12h15

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Non loin est l'époque où je postais des posts longs et chiants.
Non loin est l'époque où je postais des FRs dont l'histoire, pourtant bien partie, était en cours de réalisation, et qui, au final, échouait.
Non loin est l'époque où je me suis éloigné de FTS, où j'ai pensé que le game n'était pas pour moi, la sarge inadaptée à mes besoins, l'envie de devenir un PUA ayant évolué en celle de devenir un homme.
Non loin est l'époque où, pensant me consacrer entièrement à ma vie et sa réalisation, je n'ai jamais autant régressé, sur quasiment tous les plans.
Non loin est l'époque où le player qui est en moi a sonné l'alarme.


Ce jour là, il est 10h du matin, je me rendais à la gare et me posais sur un banc face au rails. Je n'avais pas le moral, j'étais mal rasé et mal habillé. Je n'avais pas rencontré une seul HB, je n'avais pas cherché, j'avais l'esprit ailleurs. J'entendais deux filles parler derrière moi. Deux grunges. Je ne me suis pas retourné pour savoir si elles étaient mignonnes, je n'aimais pas leurs voix. Le train arriva. Je montais. Je m'assayais. J'attendais.

Ce jour là, je ne descendais pas à mon arret habituel, mais à un arret plus tôt. Oui, j'allais m'inscrire à une nouvelle université. Le temps passait, les années d'études aussi. Dans le train, je me rappelais qu'à une époque, je les aurais sûrement abordées ces grunges, juste pour ce bon vieu LFG, façon crash&burn. Mais ce LFG n'était plus là. Le game ne m'apportait plus satisfaction. Le game ne m'apportait plus rien.

Aujourd'hui, je ne prenais plus le tramway. Je prenais un nouveau bus pour une nouvelle destination. Ma carte imagin'R' ne fit pas bipper le moulin me libérant de la gare et m'empêchant l'accès au bus, cette dernière étant encore défectueuse. L'une des deux grunges passait par le moulin juste à ma gauche et se retourna:
Elle (sourire) - Ce moulin ne marche pas, essait un autre.
Aujourd'hui, quelque chose fut différent. Une petite voix au fond de moi me répètait des phrases inlassablement. Je connaissais cette petite voix, je connaissais ces phrases, j'en avais le souvenir. Elle me criait que l'attraction n'est pas un choix, que la proximité n'est pas un hasard, qu'une fille qui te parle en souriant s'intéresse à toi. Je ne l'écoutais pas, j'avais un bus à prendre, je ne voulais pas être en retard.

Ce jour, je pris ce bus. Dans ce bus, je regarda dehors. En regardant dehors, je réfléchissa. En réfléchissant, cette petite voix lointaine se fit de plus en plus proche. Et là, tout fût clair: une opportunité ne se présente qu'une fois.

Le bus s'arrête. Nous sommes arrivés à l'université. Tout le monde descend. Cette grunge aussi... juste devant moi. En une fraction de seconde, des tas de choses me reviennent en tête.
Lanza - Excuses-moi, je suis un peu perdu ici, j'ai besoin de prendre un dossier pour m'inscrire en économie. Tu peux me dire où je peux trouver ça ?
Elle - Euh, je connais pas trop. (voyant que sa copine est partie devant) Mais si tu veux, je peux t'accompagner.
LFG = 1

On passe devant les machines à café.
Elle - Attend j'aimerais prendre un café. Mais je n'ai pas d'argent. Je vais en demander à ma copine. Attends-moi là, j'arrive.
Lanza - Préviens ta copine que tu es avec un mec qui t'intéresse, que tu la rejoinds plus tard. Et par la même occasion, demandes-lui 50 centimes, histoire que tu parraîsses crédible devant lui.
LFG = 2

Elle revient.
Elle - Je t'en proposerait bien un, mais je n'ai pas d'argent.
Lanza - Non, c'est gentil mais je ne bois pas de café le matin. De l'alcool parfois mais c'est tout. :)
LFG = 3

On se perd donc complètement dans l'université, pour finallement échouer devant le bon bureau.
Lanza - Tu m'attend devant l'entrée ? Ca va prendre 5 minutes. Bon, en général, ça prend 30 minutes... Et ça, tout le monde le sait.
Elle - Mmmh, ok. :? Merde je vais attendre au moins 20 minutes...
LFG = 4

Je rentre dans le bureau, demande un dossier. La professionnelle, derrière son bureau, en bonne professionnelle, m'envoie gentiment balader en me disant que non, les professionnels n'imprime plus de dossier, que non il n'est plus possible de les retirer sur place. Elle me tend professionnellement un post-it sur lequel est écrit (pas son numéro) l'adresse d'un site internet, et me dit, avec profesionnnalisme, de me démerder pour télécharger et imprimer le dossier. Je sors donc du bureau, bien heureux d'être venu quasiment pour rien (le fait que je sache qu'un dossier classique n'est pas adapté à la situation, évitant ainsi de me faire recaler au dernier moment, celui de l'inscription, sauve un peu les meubles).
Elle - Alors ?
Lanza - 10 minutes qu'on galère pour trouver son bureau, et je repars avec un post-it...
Elle - Ah ouais, pas cool.
Lanza - Bon, je vais y aller. Comment je peux te remercier de m'avoir aidé ?
Elle - Tu peux déjà rester avec moi un peu dehors pour que je ne fume pas ma clope toute seule...
LFG = 5

On sort, elle fume, je numclose, je m'éjecte:
Lanza - Bien, encore merci pour tout, et surment à un de ces quatre.
LFG = HB7, yeux bleus qui m'ont fait fondre, un décolleté sympathique, un visage aux traits fins, une taille de guêpe, je (oneitis :mrgreen:) rappelerais !

Leçon à retenir: le game ne vous lachera plus.

Une fois que vous aurez mis assez le nez dedans pour en être imprégné, à chaque fois qu'une occasion se présentera, cela risque bien d'être plus fort que vous: vous aller open. Vous pouvez penser que ce n'est pas pour vous. Vous pouvez penser que vous vous êtes trompés sur les enseignements de FTS. Vous pouvez penser que vous n'aurez jamais de succès avec les femmes.

Puis vous vous rappelerez qu'avant FTS, vous n'étiez pas forcément capable d'aborder une fille à froid, de l'intéresser, de l'attirer, et de trouver le moyen de garder le contact pour assurer le future d'une façon fluide, évidente. C'est ça "Love this Fucking Game".
j'arrive aux mêmes constatations que toi.

à un moment donné, à force d'opener, de chopper des numéros à tour de bras et parfois de placer des dates... on en oublie qui est qui, ce que sont ces filles, ce qu'elles représentent... et au final!

perte d'empathie, perte de spontanéité, perte d'affect', total! En ressort un profond vide...

PUIS, le game revient... les ressources reviennent... quand la vie nous surprend ou quand on voit une fille avec laquelle quelque chose, vraiment, peut se passer...

cool! ton post!
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