PUA/PUG: The Sacrifice

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le 07.07.2007 par Deepvertigo

9 réponses / Dernière par PULP le 14.07.2007, 18h33

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Hello,

this is a post addressed to all players who started as AFCs. I don't think half-naturals are really concerned, except if you teach other guys.

As me and Gem were saying in a book review, most AFCs wants success with women for a main reason : become happy.
They think they will be happy if they can have a lot of girls or a girlfriend. Of course a woman to support you is a nice and important thing. And the problem is this is not the most important thing in your happiness.
To have as much girls as you want will not really influence your hapiness. It will just make you target correctly your lake of happiness.
I hope most fo you by reading this post will be aware that hapiness is something else than women. You just have to do what is really good for you. Do what you really like to do, despite it can hurts people around you. Be proud of your ideas and your interests.
I really hope you will realize it before becoming very good with pick-up to avoid what most of advanced players (Mystery had this problem too) experienced once :

Once we woke up with one of our ONS. She is still sleeping and you go out of your bed and look at her and start to think :
" Fuck! I don't give a shit about her. I don't give a shit about all theses other girls I fucked! I am fucking lonely despite a hot woman is in my bed. In fact I am not more happy than before the game. I just opened my eyes!"

It happened to me few months ago. And I worked on it. Now I have an amazing girlfriend who makes me feel alive and happy. My belief regarding women completly changed.

A bientot

Deepvertigo
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Life 's a bitch, with or without woman...

As an AFC I don't think that a woman will me make me happy
BUT, the Game will keep myself entertained
Being successful with G it just a part of that entertainment.

A+
Eldiablo, je te pique ce magnifique paragraphe et je l'affiche en post-it sur mon blog 8) je pense que tu résume tout à fait la façon saine de voir le game.
I think what you say is definitely true...
That's why I think there's a time where everybody should stop the game and start looking for a wife or a LTR at least...
I know everyone has his own conception of happiness but this is my point of view... Seducing girls is , like eldiablo said , an "entertainment" and in my opinion , once a certain age is reached , we should start thinking of engage ourselves in order to taste another kind of happiness :)
Je suis assez d'accord avec eldiablo, pour moi coucher avec plein de femmes ce n'est pas LE bonheur, d'ailleurs je trouve ce concept de bonheur considéré comme un état permanent peu en phase avec la réalité : pour moi le bonheur ce sont des moments, heureux et agréables que l'on passe au milieu d'une vie qui l'est beaucoup moins.

Coucher avec des filles fait partie de ces moments de bonheur, et je suis plus heureux quand j'ai une période sexuelle active qu'en période de disette, parce que le sexe me manque et je ressens de la frustration.

Mais coucher avec plein de filles pour atteindre une sorte de béatitude idéale qui ferait que l'on se baladerai sans cesse le sourire aux lèvres et heureux de soi ? Pouah, que nenni, je réfute cette vision séclorante de la sarge et de la naïveté globalisante des players qui la pratiquerait ainsi.

Après, il y a autre chose : pour des AFC pur jus, apprendre à gamer prend un temps énorme et demande un investissement personnel considérable, qui aurait pu être employé autrement. Il est possible que, à un moment donné, quand on a atteint un certain niveau et que la phase de progression la plus intense est derrière soi, que l'on se rende que 1) On préfère progresser dans une discipline que la maîtriser parce qu'on aime le fait de repousser sans cesse ses limites intérieures et/ou 2) finalement maintenant qu'on maîtrise on aurait peut-être préféré s'investir dans une autre activité.
Stephen R. Covey a écrit : Il est très facile de se laisser prendre au piège d'une activité, de ce que propose la vie, et de travailler de plus en plus pour gravir les échelons de la réussite, pour finalement découvrir que l'échelle ne s'appuie pas sur le bon mur. Il est possible d'entreprendre beaucoup sans pour autant produire quoi que ce soit.
On remporte souvent des victoires vides de sens, des succès pour lesquels on a sacrifié certaines choses qui, on s'en aperçoit plus tard, nous étaient en définitive bien plus précieuses.
Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'ils entreprennent
Donc oui, il est important de réfléchir à ses objectifs réels et de consacrer du temps à la réussite de ceux-ci.
Mais NON, le game n'est pas forcément la quête d'un bonheur illusoire, il peut être fait en âme et conscience et sans (trop) d'idéalisme et s'inscrire dans un choix de vie, dans un processus de développement personnel parfaitement compatible avec l'épanouissement d'une personnalité.
Si toi tu penses que ta progression dans le game n'était qu'une échelle qui ne s'appuyait pas sur le bon mur, parfait. Mais ne généralise pas aux autres. Cela te rassure peut-être, mais c'est à mon avis illusoire : certains peuvent penser qu'ils ont appuyés l'échelle sur le bon mur et qu'ils n'ont pas à regretter les choix qu'ils ont fait.

Pour ma part, je ne regrette vraiment pas de mettre engagé dans le game, en commençant la sarge en SPU ce 17 juin 2006, et faisant récemment le choix de continuer. Suis-je plus heureux ? Indubitablement ? Est-ce la panacée ? Bien sûr que non.
Le game m'a apporté énormément de choses.
Rétrospective de quasi 1 an de pratique tiré de mon dernier FR :
Mais, quels changements depuis un an ! Depuis que j’ai quitté ma LTR de 2 ans et que, ayant peur de vivre une période de disette, je me suis inscrit sur Meetic, bien décidé à faire le plus de rencontres possibles. Je m’y étais inscrit parce que je ne me voyais pas draguer en soirée (et encore moins dans la rue) et que ça me permettait de squizzer la phase d’abordage qui me posait énormément de problèmes. Quand je me rappelle de cela, et de mon état émotionnel d’alors, je mesure tout le chemin parcouru.

Un an de pratique épisodique, mais régulière, m’a donné une confiance en moi et des qualités relationnelles que je ne pouvais que rêver auparavant (et je ne partais pas non plus du fond du trou), une capacité de leadership, de communication, de socialisation, d’affirmation de soi qui ne me sont pas uniquement utiles en sarge, mais aussi fondamentales dans le business et dans de nombreux autres aspects de la vie. J’ai abordé en un an autant de femmes que j’en aurai croisées en deux décennies, sans doute, et cela a changé le regard que je porte sur moi, sur elles et sur le monde, et ainsi changé le regard que l'on me porte.
Curieux, avide de savoir et passionné de sociologie, j’ai pu comprendre réellement la différence entre la théorie et la pratique, et initier une synergie vertueuse entre l’expérience, le savoir et sa mise en application, pour en apprendre beaucoup sur moi-même, sur la société, sur les autres, dans une passionnante aventure pour comprendre les mécanismes sous-jacente de la matrice. Et ce n’est que le début…
Bref, je commence à comprendre le sens de « développement personnel » et la sarge est au final pour moi une voie royale d’épanouissement, qui a en plus le mérite d’être parfois infiniment drôle et fendarde, surtout avec les copains wings qui deviennent à la longue de vrais amis (bisou à Lebriquet) et les méga soirées que l’on apprécie de plus en plus au fur & à mesure que le temps passe…
HISTOIRE D’UN BON BRAMIN (1759) Voltaire


Je rencontrai, dans mes voyages, un vieux bramin, homme fort sage, plein d’esprit et très savant; de plus, il était riche, et, partant, il en était plus sage encore; car, ne manquant de rien, il n’avait besoin de tromper personne. Sa famille était très bien gouvernée par trois belles femmes qui s’étudiaient à lui plaire; et, quand il ne s’amusait pas avec ses femmes, il s’occupait à philosopher.

Près de sa maison, qui était belle, ornée et accompagnée de jardins charmants, demeurait une vieille Indienne, bigote, imbécile et assez pauvre.

Le bramin me dit un jour: « Je voudrais n’être jamais né. » Je lui demandai pourquoi; il me répondit: « J’étudie depuis quarante ans, ce sont quarante années de perdues; j’enseigne les autres, et j’ignore tout: cet état porte dans mon âme tant d’humiliation et de dégoût, que la vie m’est insupportable. Je suis né, je vis dans le temps, et je ne sais pas ce que c’est que le temps: je me trouve dans un point entre deux éternités, comme disent nos sages, et je n’ai nulle idée de l’éternité: je suis composé de matière; je pense, je n’ai jamais pu m’instruire de ce qui produit la pensée: j’ignore si mon entendement est en moi une simple faculté, comme celle de marcher, de digérer, et si je pense avec ma tête comme je prends avec mes mains. Non seulement le principe de ma pensée m’est inconnu, mais le principe de mes mouvements m’est également caché: je ne sais pourquoi j’existe; cependant on me fait chaque jour des questions sur tous ces points: il faut répondre; je n’ai rien de bon à dire; je parle beaucoup, et je demeure confus et honteux de moi-même après avoir parlé.

« C’est bien pis quand on me demande si Brama a été produit par Vitsnou ou s’ils sont tous deux éternels. Dieu m’est témoin que je n’en sais pas un mot, et il y paraît bien à mes réponses. « Ah! mon révérend père, me dit-on, apprenez-nous comment le mal inonde toute la terre. » Je suis aussi en peine que ceux qui me font cette question; je leur dis quelquefois que tout est le mieux du monde; mais ceux qui ont été ruinés et mutilés à la guerre n’en croient rien, ni moi non plus: je me retire chez moi accablé de ma curiosité et de mon ignorance. Je lis nos anciens livres, et ils redoublent mes ténèbres. Je parle à mes compagnons: les uns me répondent qu’il faut jouir de la vie et se moquer des hommes; les autres croient savoir quelque chose, et se perdent dans des idées extravagantes: tout augmente le sentiment douloureux que j’éprouve. Je suis prêt quelquefois de tomber dans le désespoir, quand je songe qu’après toutes mes recherches, je ne sais ni d’où je viens, ni ce que je suis, ni où j’irai, ni ce que je deviendrai. »

L’état de ce bonhomme me fit une vraie peine: personne n’était ni plus raisonnable, ni de meilleure foi que lui. Je conçus que, plus il avait de lumières dans son entendement et de sensibilité dans son coeur, plus il était malheureux.

Je vis, le même jour, la vieille femme qui demeurait dans son voisinage; je lui demandai si elle avait jamais été affligée de ne savoir pas comment son âme était faite. Elle ne comprit seulement pas ma question: elle n’avait jamais réfléchi un seul moment de sa vie sur un seul des points qui tourmentaient le bramin; elle croyait aux métamorphoses de Vitsnou de tout son coeur, et, pourvu qu’elle pût avoir quelquefois de l’eau du Gange pour se laver, elle se croyait la plus heureuse des femmes.

Frappé du bonheur de cette pauvre créature, je revins à mon philosophe, et je lui dis: « N’êtes-vous pas honteux d’être malheureux dans le temps qu’à votre porte il y a un vieil automate qui ne pense à rien et qui vit content? — Vous avez raison, me répondit-il; je me suis dit cent fois que je serais heureux si j’étais aussi sot que ma voisine, et cependant je ne voudrais pas d’un tel bonheur. »

Cette réponse de mon bramin me fit une plus grande impression que tout le reste: je m’examinai moi-même, et je vis qu’en effet je n’aurais pas voulu être heureux à condition d’être imbécile.

Je proposai la chose à des philosophes, et ils furent de mon avis. « Il y a pourtant, disais-je, une furieuse contradiction dans cette manière de penser; car, enfin, de quoi s’agit-il? d’être heureux. Qu’importe d’avoir de l’esprit ou d’être sot? Il y a bien plus: ceux qui sont contents de leur être sont bien sûrs d’être contents; ceux qui raisonnent ne sont pas si sûrs de bien raisonner. Il est donc clair, disais-je, qu’il faudrait choisir de n’avoir pas le sens commun, pour peu que ce sens commun contribue à notre mal-être. » Tout le monde fut de mon avis; et cependant je ne trouvai personne qui voulût accepter le marché de devenir imbécile pour devenir content. De là je conclus que, si nous faisons cas du bonheur, nous faisons encore plus cas de la raison.

Mais, après y avoir réfléchi, il paraît que de préférer la raison à la félicité, c’est être très insensé. Comment donc cette contradiction peut-elle s’expliquer? Comme toutes les autres. Il y a là de quoi parler beaucoup.
noname35 a écrit :HISTOIRE D’UN BON BRAMIN (1759) Voltaire


Je rencontrai, dans mes voyages, un vieux bramin, homme fort sage, plein d’esprit et très savant; de plus, il était riche, et, partant, il en était plus sage encore; car, ne manquant de rien, il n’avait besoin de tromper personne. Sa famille était très bien gouvernée par trois belles femmes qui s’étudiaient à lui plaire; et, quand il ne s’amusait pas avec ses femmes, il s’occupait à philosopher.

Près de sa maison, qui était belle, ornée et accompagnée de jardins charmants, demeurait une vieille Indienne, bigote, imbécile et assez pauvre.

Le bramin me dit un jour: « Je voudrais n’être jamais né. » Je lui demandai pourquoi; il me répondit: « J’étudie depuis quarante ans, ce sont quarante années de perdues; j’enseigne les autres, et j’ignore tout: cet état porte dans mon âme tant d’humiliation et de dégoût, que la vie m’est insupportable. Je suis né, je vis dans le temps, et je ne sais pas ce que c’est que le temps: je me trouve dans un point entre deux éternités, comme disent nos sages, et je n’ai nulle idée de l’éternité: je suis composé de matière; je pense, je n’ai jamais pu m’instruire de ce qui produit la pensée: j’ignore si mon entendement est en moi une simple faculté, comme celle de marcher, de digérer, et si je pense avec ma tête comme je prends avec mes mains. Non seulement le principe de ma pensée m’est inconnu, mais le principe de mes mouvements m’est également caché: je ne sais pourquoi j’existe; cependant on me fait chaque jour des questions sur tous ces points: il faut répondre; je n’ai rien de bon à dire; je parle beaucoup, et je demeure confus et honteux de moi-même après avoir parlé.

« C’est bien pis quand on me demande si Brama a été produit par Vitsnou ou s’ils sont tous deux éternels. Dieu m’est témoin que je n’en sais pas un mot, et il y paraît bien à mes réponses. « Ah! mon révérend père, me dit-on, apprenez-nous comment le mal inonde toute la terre. » Je suis aussi en peine que ceux qui me font cette question; je leur dis quelquefois que tout est le mieux du monde; mais ceux qui ont été ruinés et mutilés à la guerre n’en croient rien, ni moi non plus: je me retire chez moi accablé de ma curiosité et de mon ignorance. Je lis nos anciens livres, et ils redoublent mes ténèbres. Je parle à mes compagnons: les uns me répondent qu’il faut jouir de la vie et se moquer des hommes; les autres croient savoir quelque chose, et se perdent dans des idées extravagantes: tout augmente le sentiment douloureux que j’éprouve. Je suis prêt quelquefois de tomber dans le désespoir, quand je songe qu’après toutes mes recherches, je ne sais ni d’où je viens, ni ce que je suis, ni où j’irai, ni ce que je deviendrai. »

L’état de ce bonhomme me fit une vraie peine: personne n’était ni plus raisonnable, ni de meilleure foi que lui. Je conçus que, plus il avait de lumières dans son entendement et de sensibilité dans son coeur, plus il était malheureux.

Je vis, le même jour, la vieille femme qui demeurait dans son voisinage; je lui demandai si elle avait jamais été affligée de ne savoir pas comment son âme était faite. Elle ne comprit seulement pas ma question: elle n’avait jamais réfléchi un seul moment de sa vie sur un seul des points qui tourmentaient le bramin; elle croyait aux métamorphoses de Vitsnou de tout son coeur, et, pourvu qu’elle pût avoir quelquefois de l’eau du Gange pour se laver, elle se croyait la plus heureuse des femmes.

Frappé du bonheur de cette pauvre créature, je revins à mon philosophe, et je lui dis: « N’êtes-vous pas honteux d’être malheureux dans le temps qu’à votre porte il y a un vieil automate qui ne pense à rien et qui vit content? — Vous avez raison, me répondit-il; je me suis dit cent fois que je serais heureux si j’étais aussi sot que ma voisine, et cependant je ne voudrais pas d’un tel bonheur. »

Cette réponse de mon bramin me fit une plus grande impression que tout le reste: je m’examinai moi-même, et je vis qu’en effet je n’aurais pas voulu être heureux à condition d’être imbécile.

Je proposai la chose à des philosophes, et ils furent de mon avis. « Il y a pourtant, disais-je, une furieuse contradiction dans cette manière de penser; car, enfin, de quoi s’agit-il? d’être heureux. Qu’importe d’avoir de l’esprit ou d’être sot? Il y a bien plus: ceux qui sont contents de leur être sont bien sûrs d’être contents; ceux qui raisonnent ne sont pas si sûrs de bien raisonner. Il est donc clair, disais-je, qu’il faudrait choisir de n’avoir pas le sens commun, pour peu que ce sens commun contribue à notre mal-être. » Tout le monde fut de mon avis; et cependant je ne trouvai personne qui voulût accepter le marché de devenir imbécile pour devenir content. De là je conclus que, si nous faisons cas du bonheur, nous faisons encore plus cas de la raison.

Mais, après y avoir réfléchi, il paraît que de préférer la raison à la félicité, c’est être très insensé. Comment donc cette contradiction peut-elle s’expliquer? Comme toutes les autres. Il y a là de quoi parler beaucoup.
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Pour moi cet etat d'ame ne provient pas d'une plus grande capacité de raisonement ou d'une elevation des connaissances. La maniere dont on concoit le monde et l'idee que l'on se fait de ses engrenages, c'est une chose. Ce que ce spectacle provoque en toi, c'en est une autre.
Enrichir son savoir permet de changer le regard que tu peux porter sur ce qui t'entoure et donc augmenter ta sensibilité.
La sensibilité c'est par là que l'on souffre, on que l'on ressent de grandes joies.
Le type alpha comme un cowboy, insensible et froid, a une vision etriquée du monde. Si il avait ouvert plus de romans, il n'arborerait pas cette attitude fiere et glaciale.
A l'oposée, Proust. Le monde exterieur lui infligeait une telle avalanche d'emotions, du fait de sa tres grande sensibilité, qu'il ne pouvait quitter son lit et y passait son temps pour ecrire.

Le bramin est triste car son ingnorance le touche. Son ame, avec son savoir, a grandit. C'est un homme sensible.



ce raisonnement est tiré de: "Comment Proust peut changer votre vie" Allain de Botton
Ce que j'ai compris ces derniers mois c'est que je pourrais être mort d'une minute à l'autre, et au moment d'expirer, qu'est-ce-que j'aurais fait? J'aurais passé mon temps à essayer de serrer de jolies femmes?

Pathétique.


Là je vis comme je l'entends, tout ce que j'ai à faire, c'est répandre ma vibe autour de moi, en faisant absolument ce que je veux, et en prenant bien garde d'agir pour moi, et pas en réaction aux autres.Paradoxalement , je n'ai jamais autant closé.

3 points cruciaux de Tyler:

1- LIVE YOUR LIFE.

2- ENJOY THE WOMEN'S COMPANY, but DONT BE NEEDY FOR IT.

3- ASSUME ABSOLUTELY NOTHING.

La mienne:

FUCK THE WORLD ,NOBODY CAN TAKE AWAY MY POWER.

Pure Juice,

T.B.
Faut-il être imbécile pour être heureux ? Doit-on renoncer à la sagesse pour éviter les angoisses d'une curiosité insatiable ?

La question oublie à mon sens une donnée fondamentale : ces philosophes, qui ne semblent pas prêts à troquer leur érudition contre le bonheur, sont (et se voient) comme des acteurs, du moins des sujets, d'une société qui les regarde, les observe, les juge.

Sur un île déserte, renoncerait-on au savoir pour être heureux ? N'est-il pas ironique que personne ne puisse répondre à cette question ? car le fait même qu'elle soit posée implique un échange, une interaction.

Enfin, est-ce autrui qui motive notre soif de connaissances ou bien tout simplement l'amour propre ?

Toutes ces questions résonnent autour du titre même de ce topic...

Concluons en empruntant ces quelques mots à Shakespeare, qui par la bouche d'Hamlet exprimait tout ce que la vie (le game ?) comporte de sacrificiel :
Ainsi la conscience fait de nous tous des lâches. Ainsi les couleurs natives de la résolution blêmissent sous les pâles reflets de la pensée. Ainsi les entreprises importantes et de longue portée se détourne de leur cours à cette idée, et perdent le nom d'action.
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