Partie I: la rencontre
Je vous préviens tout de suite les gars (et... les filles... oui, les filles, je sais que vous venez sur ce site par dizaines pour lire, frémissantes et moites, nos FR, et rêver de rencontrer ces super-héros de notre temps que sont les players), il ne sera pas question d'oeil dans ce FR, et encore moins de dragon. Vous ne comprendrez ce titre que peu avant la fin du FR. En langage scénaristique, c'est ce qu'on appelle un "hook"(1). Prenez vos cahiers.
Donc, il était grill'heure... Non, il était moins que ça. Mais c'était au jardin du Luxembourg, et avec Who?<--ceci n'est pas une fin de phrase on avait gamé depuis la matinée.
C'était en aout, 2006. On venait d'éjecter, ou de se faire éjecter d'un set de deux Flamandes. Tu te souviens, Who?<--ceci n'est pas une fin de phrase, de ce set de Flamandes? J'ai encore leur photo. Parfois je me branle avec.
Bref, on s'asseoit sur des chaises en fer -eh! Normal, y'a que ça- le palais du Lux derrière nous, et on repose nos jambes meutries par autant de marche, et c'est vrai, le séjour de Who?<--ceci n'est pas une fin de phrase au Projet m'aura laissé quelques ampoules. Pause.
Nous méditons sur la sarge, les bassins à eau, le sens de la vie et les chapeaux trop petits.
C'est alors que nous voyons arriver cette fille, qui était brune, mais brune, genre comme une japonaise, alors qu'elle était pas du tout orientale -d'ailleurs elle était quoi? Je ne saurai que plus tard qu'elle est un vrai mélange de peuples qui ont les cheveux noirs-, et avec ça plein plein plein de cheveux, on croirait qu'elle porte une perruque en nylon. (En fait non.)
Sa jupe aussi elle a l'air en nylon. En fait il est évident qu'elle est Américaine, pas par sa tête, comme je l'ai dit, qui est assez difficile à situer, mais par ses vêtements et son BL. Elle commence à photographier le palais du Luxembourg. Je me lève.
SG-(en anglo-américain, mais je vous le traduits en français) Eh mademoiselle, vous n'avez pas le droit de prendre des photos de moi comme ça!
HBDragon-Quoi? Pourquoi vous me parlez en anglais, j'ai pas l'air d'une Française?
SG-(Je contiens difficilement mon hilarité face à cette idée.) C'est vrai que vous en êtes pas loin... Mais non, c'est pas possible. C'est vos vêtements.
HBD-J'ai pas le chic français?
SG-Un jour,tu me donneras beaucoup d'argent, et on ira dans les magasins, je te coacherai sur
ta manière de t'habiller.
Je sais pas trop ce que je lui ai dit d'autre comme connerie. Son téléphone sonne. Aïe, c'est un piège classique, ça. Il ne faut pas rester à proximité comme un con, mais je veux pas la peeeerdre! Je retourne m'asseoir à côté de Who?<--ceci n'est pas une fin de phrase.<--mais ça, oui.
(1) Scénarios modèles, modèles de scénarios, Francis Vanoye, Nathan
[FR]L'Oeil du Dragon: parties I à V
J'aime beaucoup ton style d'écriture désinvolte, limite "foutage de gueule". 
Rassure-nous, il s'arrête pas là ton FR... ?
En général, il est de coutume d'écrire à suivre... à la fin, justement quand ce n'est que le début de la fin, ou la fin du début. Et un peu de mise en forme ne ferait pas de mal, "plaisir des yeux" comme ils disent!
Rassure-nous, il s'arrête pas là ton FR... ?
En général, il est de coutume d'écrire à suivre... à la fin, justement quand ce n'est que le début de la fin, ou la fin du début. Et un peu de mise en forme ne ferait pas de mal, "plaisir des yeux" comme ils disent!
Mon FR s'arrête là, pardon, j'aurais dû le préciser.
Tu veux vexer mon poulain ou quoi, d'après le grand conseil il y aura une suite...
et si tu lis attentivement le début...
et si tu lis attentivement le début...
Avez-vous compris l'expression "Oeil du Dragon"? Si oui, envoyez vos suggestions de solutions, qu'on voie si vous suivez bien.
Partie II: le style Grogro
Donc me revoilà assis à côté de Who (on laisse tomber le point d’interrogation OK ?) qui comprend bien pourquoi j'ai quitté le "set": j'allais pas rester les bras ballants à côté d'elle, non?
Rétrospectivement, je me dis que j'aurais pu faire des choses: prendre mon téléphone et faire une parodie de sa conversation, par exemple, ou faire un truc pour la perturber pendant son coup de fil (bon, faut déjà avoir un certain niveau de rapport). Aller aborder une autre fille sous ses yeux... Passons, c'est fait, n'y pensons plus.
Nous voilà donc assis l'un à côté de l'autre, Who et moi, et je compte bien la ré-aborder à la fin de son coup de fil. Là se produit un phénomène que je n'avais pas prévu... Tout en parlant au téléphone, elle s'éloigne de nous. Oh, pas très vite, mais chaque pas qu'elle fait rendra mon ré-abordage plus artificiel: il faudra que j'aille la rejoindre, elle va me voir venir à des kilomètres, etc... Ca va être le sommet du paradoxe du PUA, qui est qu'on va aborder les Créatures tout en feignant de ne pas être intéressé (auquel cas, on se demande pourquoi on décolle de sa chaise).
Et lorsqu’elle décide de terminer son coup de fil, elle est sur le point de quitter la zone du bassin. Pire encore: elle semble avoir décidé qu'elle en a terminé avec ce jardin, et reprend sa marche d'un bon pas.
SG - Qu'est-ce que je fais, là? J'y vais? Ca va faire louche.
Who? - Mais vas-y, vas-y, rattrape-la!
Je me lève, je cours dans sa direction, pour le coup je vais vraiment paraître louche. Mais on s'en fout! Je la rattrape. Par derrière bien sûr!
SG - Mademoiselle! Vous avez oublié de me payer pour les photos de moi!
S’ensuit un dialogue de fous dont je ne me souviens pas très bien. Eh, c’était y’a presque un an, hein ?:roll: Ce dont je me souviens c’est qu’elle a vraiment été surprise de me voir débouler derrière elle, limite je lui ai fait peur. Mais de quoi je lui ai parlé, aucune idée, pas du coaching en look en tous cas. Il se trouve qu’elle s’appelle Shauna. Là-desssus arrive Who de son grand pas, je présente Shauna.
Shauna - Et toi, comment tu t’appelles ?
Who se penche vers elle en pressant son pouce contre son index, tel le prof qui va révéler le cri du caribou à une classe de sous-doués qui s’en fout :
Who ? – Listen to me… My name is… Jacques… (pause) Chirac !!!
Là elle éclate de rire, elle se plie en deux, elle a failli tomber par terre.
Et moi aussi en un sens: je suis stupéfait de l'efficacité de cette réplique.
La leçon du jour
Ca a été ma grande leçon par Who. On peut répondre ce genre de conneries. En fait il faut répondre ce genre de conneries. Bizarre,non? Plus tard il me dira :
-C’est DHV, ça, en fait c’est ça de DHVer, tu racontes un truc comme ça, tu la fais rire, voilà. C’est pas compliqué.
Ca a été une révélation. Pour moi jusqu’à ce moment, les DHV c’était des trucs qui rétrospectivement me paraissent artificiels, et qui me paraissaient sans doute déjà artificiels, d’ailleurs, à ce moment là : c’était les tours de magie à la Mystery, ou des storytellings avec DHV implicite, genre, « Jeu seurtais du Royal Deauville avec ma copine danseuse étoile… ». Des tours de magie, j’en faisais, mais ça peut vraiment tomber comme un cheveu sur la soupe. Franchement, est-ce que un naturel ferait ça ? Une histoire sur ma copine danseuse étoile, fût-elle vraie, serait arrivée beaucoup trop tôt, là, pour qu’elle veuille bien l’écouter. Même lorsqu’une histoire de ce genre est racontée dans le bon moment de la sarge, c’est à dire quand la fille a assez d’intérêt pour vous pour vous écouter… Méfiance. Ca peut vraiment faire « mec qui se vante » (et pour cause), même si l’histoire est vraie.
Or là… Force est de constater que ça avait marché. Dans les jours qui suivront, Who me fera d’autres démonstration de la puissance de cette technique : tu déconnes, tu racontes n’importe quoi juste pour la faire marrer, et bien sûr tu rentres pas dans son jeu : quand tu réponds « Jacques Chirac », tu fais pas ce qu’elle attend de toi (ce qui ferait tomber l’interaction). Penser à calibrer selon le niveau d’énergie de la cible, cependant.
Shauna - Alors, comme ça vous passez votre journée dans les parcs à harceler les filles ?
SG –Yeah. We bite their ass!
A nouveau, elle se plie en deux de rire ! Putain, ça marche ces conneries !
Suit un moment où je lui raconte je ne sais plus quoi (n’importe quoi, probablement), mais je me souviens bien de l’expression sur son visage : elle est charmée, curieuse, elle veut en entendre plus. C’est le moment que choisit Who, qui en principe me coache, pour se placer derrière moi et me dire, pas du tout à voix basse:
-Sunday, I am Mystery, begin the kino escalation.
Quoi? Il me donne des conseils à voix haute devant elle, et en faisant explicitement référence à Mystery et en utilisant le jargon de la communauté ? Mais il veut faire foirer le truc ou quoi ? A cette époque, j’étais conscient que Mystery avait déjà une certaine célébrité aux USA, que des magazines féminins en avaient parlé, etc… Et je m’inquiétais de la possibilité qu’une nana américaine ne reconnaisse les techniques de la communauté. Je n’aurais vraiment pas aimé entendre:
-Are you one of those pick-up guys?
Et voilà l’autre grand con qui commence à tout déballer devant elle!
Peu importe, je garde mon sang froid. Je fais comme si il n’avait rien dit. Quoi que. Attends. Il a dit de passer à l’escalade du kino ? Devrais-je suivre son conseil ? C’est le bon moment ? Interdit, je n’ose pas.
Plus tard, Who et moi on aura une discussion là-dessus.
SG – T’étais sérieux ? Fallait vraiment faire l’escalade du kino à ce moment-là ?
Who – Non, j’ai dit ça comme ça. J’ai dit n’importe quoi, je faisais comme Mystery, c’est tout.
Sympa. Le mec révèle quasiment à la nana que tu es un player de la communauté, avec tout ce que ça implique potentiellement de destructeur (m’est avis qu’une fille serait moins séduite si elle s’imaginait que tout ce que je dis est un script pré écrit - même si ça n’en est pas un – et que j’utilise des techniques maléfiques de manipulation mentale), mais en plus il vient te donner des conseils à l’oreille qui n’ont rien à voir avec la situation, juste pour faire comme Mystery dans le bouquin! Et tout ça sans le moindre état d’âme, une véritable calamité ambulante. C’est ça la méthode Who : tu dis n’importe quoi, à l’instinct et ça passe. Bef, pour ceux qui connaissent, c’est la technique Grogro.
Onze mois après, c'est encore une source de fou-rire entre nous. Et c'est pour ça qu'on est dans le game. (Et pour les calins aussi, faut pas exagérer.)
Revenons au fil de notre récit.
Là elle commence à se qualifier, nous raconte qu’elle vient de passer x jours à visiter Paris, qu’elle adore, elle songe même à emménager (wow ! ‘tain, on a été bons !) Elle a visité plein d’autres pays avant la France, elle bosse dans la finance ou une connerie comme ça, et après elle part en Espagne. Elle nous dit qu’elle est dans un hôtel dans le quartier des Champs Elysées, qu’il est fréquenté par le gratin, les vedettes de cinéma, du sport, elle y a même fait la connaissance de Tony Parker. Là sa tentative de DHV tombe à l’eau, du moins en ce qui me concerne, à l’époque je ne savais pas qui était Tony Parker (hihihi ! Ignorance is bliss::)). Who, qui a un peu le physique, m’explique que c’est un basketteur. Je refuse d’être impressionné.
SG – Ah, le basket ? Le truc avec les grands types, là ?…
Eh, oui, ma fille, faudra rencontrer un prix Nobel la prochaine fois. (En l’occurrence, j’ai rencontré une nana une fois qui était très proche d’un grand scientifique, et ça m’avait vraiment impressionné, mais ce sera pour un autre FR)
Ah, Tony…
Bref, elle nous kiffe, il est question qu’on se revoie, échange de numéros de téléphone.
Nous repartons, Who et moi, vers de nouvelles aventures, même si nous avons mal aux pieds.
Who – Tu verras, celle-la tu vas la fuck-closer.
SG – Ah, tu crois ?
Who – C’est du solide.
Je crois qu'elle lui plaisait plus qu'à moi. Souvenirs, souvenirs...
Et nous voilà partis, bras dessus, bras dessous, dans le quartier St Michel, faire nos œuvres par cette belle après-midi d’été (oui, à l’époque il faisait beau à Paris en été).
Donc me revoilà assis à côté de Who (on laisse tomber le point d’interrogation OK ?) qui comprend bien pourquoi j'ai quitté le "set": j'allais pas rester les bras ballants à côté d'elle, non?
Rétrospectivement, je me dis que j'aurais pu faire des choses: prendre mon téléphone et faire une parodie de sa conversation, par exemple, ou faire un truc pour la perturber pendant son coup de fil (bon, faut déjà avoir un certain niveau de rapport). Aller aborder une autre fille sous ses yeux... Passons, c'est fait, n'y pensons plus.
Nous voilà donc assis l'un à côté de l'autre, Who et moi, et je compte bien la ré-aborder à la fin de son coup de fil. Là se produit un phénomène que je n'avais pas prévu... Tout en parlant au téléphone, elle s'éloigne de nous. Oh, pas très vite, mais chaque pas qu'elle fait rendra mon ré-abordage plus artificiel: il faudra que j'aille la rejoindre, elle va me voir venir à des kilomètres, etc... Ca va être le sommet du paradoxe du PUA, qui est qu'on va aborder les Créatures tout en feignant de ne pas être intéressé (auquel cas, on se demande pourquoi on décolle de sa chaise).
Et lorsqu’elle décide de terminer son coup de fil, elle est sur le point de quitter la zone du bassin. Pire encore: elle semble avoir décidé qu'elle en a terminé avec ce jardin, et reprend sa marche d'un bon pas.
SG - Qu'est-ce que je fais, là? J'y vais? Ca va faire louche.
Who? - Mais vas-y, vas-y, rattrape-la!
Je me lève, je cours dans sa direction, pour le coup je vais vraiment paraître louche. Mais on s'en fout! Je la rattrape. Par derrière bien sûr!
SG - Mademoiselle! Vous avez oublié de me payer pour les photos de moi!
S’ensuit un dialogue de fous dont je ne me souviens pas très bien. Eh, c’était y’a presque un an, hein ?:roll: Ce dont je me souviens c’est qu’elle a vraiment été surprise de me voir débouler derrière elle, limite je lui ai fait peur. Mais de quoi je lui ai parlé, aucune idée, pas du coaching en look en tous cas. Il se trouve qu’elle s’appelle Shauna. Là-desssus arrive Who de son grand pas, je présente Shauna.
Shauna - Et toi, comment tu t’appelles ?
Who se penche vers elle en pressant son pouce contre son index, tel le prof qui va révéler le cri du caribou à une classe de sous-doués qui s’en fout :
Who ? – Listen to me… My name is… Jacques… (pause) Chirac !!!
Là elle éclate de rire, elle se plie en deux, elle a failli tomber par terre.
Et moi aussi en un sens: je suis stupéfait de l'efficacité de cette réplique.
La leçon du jour
Ca a été ma grande leçon par Who. On peut répondre ce genre de conneries. En fait il faut répondre ce genre de conneries. Bizarre,non? Plus tard il me dira :
-C’est DHV, ça, en fait c’est ça de DHVer, tu racontes un truc comme ça, tu la fais rire, voilà. C’est pas compliqué.
Ca a été une révélation. Pour moi jusqu’à ce moment, les DHV c’était des trucs qui rétrospectivement me paraissent artificiels, et qui me paraissaient sans doute déjà artificiels, d’ailleurs, à ce moment là : c’était les tours de magie à la Mystery, ou des storytellings avec DHV implicite, genre, « Jeu seurtais du Royal Deauville avec ma copine danseuse étoile… ». Des tours de magie, j’en faisais, mais ça peut vraiment tomber comme un cheveu sur la soupe. Franchement, est-ce que un naturel ferait ça ? Une histoire sur ma copine danseuse étoile, fût-elle vraie, serait arrivée beaucoup trop tôt, là, pour qu’elle veuille bien l’écouter. Même lorsqu’une histoire de ce genre est racontée dans le bon moment de la sarge, c’est à dire quand la fille a assez d’intérêt pour vous pour vous écouter… Méfiance. Ca peut vraiment faire « mec qui se vante » (et pour cause), même si l’histoire est vraie.
Or là… Force est de constater que ça avait marché. Dans les jours qui suivront, Who me fera d’autres démonstration de la puissance de cette technique : tu déconnes, tu racontes n’importe quoi juste pour la faire marrer, et bien sûr tu rentres pas dans son jeu : quand tu réponds « Jacques Chirac », tu fais pas ce qu’elle attend de toi (ce qui ferait tomber l’interaction). Penser à calibrer selon le niveau d’énergie de la cible, cependant.
Shauna - Alors, comme ça vous passez votre journée dans les parcs à harceler les filles ?
SG –Yeah. We bite their ass!
A nouveau, elle se plie en deux de rire ! Putain, ça marche ces conneries !
Suit un moment où je lui raconte je ne sais plus quoi (n’importe quoi, probablement), mais je me souviens bien de l’expression sur son visage : elle est charmée, curieuse, elle veut en entendre plus. C’est le moment que choisit Who, qui en principe me coache, pour se placer derrière moi et me dire, pas du tout à voix basse:
-Sunday, I am Mystery, begin the kino escalation.
Quoi? Il me donne des conseils à voix haute devant elle, et en faisant explicitement référence à Mystery et en utilisant le jargon de la communauté ? Mais il veut faire foirer le truc ou quoi ? A cette époque, j’étais conscient que Mystery avait déjà une certaine célébrité aux USA, que des magazines féminins en avaient parlé, etc… Et je m’inquiétais de la possibilité qu’une nana américaine ne reconnaisse les techniques de la communauté. Je n’aurais vraiment pas aimé entendre:-Are you one of those pick-up guys?
Et voilà l’autre grand con qui commence à tout déballer devant elle!
Peu importe, je garde mon sang froid. Je fais comme si il n’avait rien dit. Quoi que. Attends. Il a dit de passer à l’escalade du kino ? Devrais-je suivre son conseil ? C’est le bon moment ? Interdit, je n’ose pas.
Plus tard, Who et moi on aura une discussion là-dessus.
SG – T’étais sérieux ? Fallait vraiment faire l’escalade du kino à ce moment-là ?
Who – Non, j’ai dit ça comme ça. J’ai dit n’importe quoi, je faisais comme Mystery, c’est tout.
Sympa. Le mec révèle quasiment à la nana que tu es un player de la communauté, avec tout ce que ça implique potentiellement de destructeur (m’est avis qu’une fille serait moins séduite si elle s’imaginait que tout ce que je dis est un script pré écrit - même si ça n’en est pas un – et que j’utilise des techniques maléfiques de manipulation mentale), mais en plus il vient te donner des conseils à l’oreille qui n’ont rien à voir avec la situation, juste pour faire comme Mystery dans le bouquin! Et tout ça sans le moindre état d’âme, une véritable calamité ambulante. C’est ça la méthode Who : tu dis n’importe quoi, à l’instinct et ça passe. Bef, pour ceux qui connaissent, c’est la technique Grogro.
Onze mois après, c'est encore une source de fou-rire entre nous. Et c'est pour ça qu'on est dans le game. (Et pour les calins aussi, faut pas exagérer.)
Revenons au fil de notre récit.
Là elle commence à se qualifier, nous raconte qu’elle vient de passer x jours à visiter Paris, qu’elle adore, elle songe même à emménager (wow ! ‘tain, on a été bons !) Elle a visité plein d’autres pays avant la France, elle bosse dans la finance ou une connerie comme ça, et après elle part en Espagne. Elle nous dit qu’elle est dans un hôtel dans le quartier des Champs Elysées, qu’il est fréquenté par le gratin, les vedettes de cinéma, du sport, elle y a même fait la connaissance de Tony Parker. Là sa tentative de DHV tombe à l’eau, du moins en ce qui me concerne, à l’époque je ne savais pas qui était Tony Parker (hihihi ! Ignorance is bliss::)). Who, qui a un peu le physique, m’explique que c’est un basketteur. Je refuse d’être impressionné.
SG – Ah, le basket ? Le truc avec les grands types, là ?…
Eh, oui, ma fille, faudra rencontrer un prix Nobel la prochaine fois. (En l’occurrence, j’ai rencontré une nana une fois qui était très proche d’un grand scientifique, et ça m’avait vraiment impressionné, mais ce sera pour un autre FR)
Ah, Tony…
Bref, elle nous kiffe, il est question qu’on se revoie, échange de numéros de téléphone.
Nous repartons, Who et moi, vers de nouvelles aventures, même si nous avons mal aux pieds.
Who – Tu verras, celle-la tu vas la fuck-closer.
SG – Ah, tu crois ?
Who – C’est du solide.
Je crois qu'elle lui plaisait plus qu'à moi. Souvenirs, souvenirs...
Et nous voilà partis, bras dessus, bras dessous, dans le quartier St Michel, faire nos œuvres par cette belle après-midi d’été (oui, à l’époque il faisait beau à Paris en été).
Je dois être con, j'avais envie de verser une larme en lisant ça.
Elle avait quand même de ces nichons la bougresse, et la bouche à p--- du siècle.
"it is a great tribute Sunday, you are welcome to Las Vegas project"
congrats poto!
Continue la rédaction Sunday, c'est un régal, j'ajouterais si besoin est des détails.
Elle avait quand même de ces nichons la bougresse, et la bouche à p--- du siècle.
"it is a great tribute Sunday, you are welcome to Las Vegas project"
congrats poto!
Continue la rédaction Sunday, c'est un régal, j'ajouterais si besoin est des détails.
Oh, putain, je me rappelle maintenant d'un truc que je lui ai dit!Who? a écrit :Elle avait quand même de ces nichons la bougresse, et la bouche à p--- du siècle.
Elle nous raconte qu'elle vit à L.A., et l'un d'entre nous, je crois que c'est Who, lui demande ce qu'elle fait comme boulot:
SG - Tu travailles dans le cinéma? T'es pas actrice en tous cas!
Shauna - Pourquoi?
SG - Les nichons sont vrais.
De nouveau elle s'écroule de rire par terre. Elle a dû vivre notre irruption dans sa vie comme un ouragan!
YU
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Who? tu es aussi déstabilisant que ton pseudo, que ce soit pour ton partenaire que pour votre target ;)