[D] Comment accepter la fatalité ?

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le 07.12.2007 par Azro

3 réponses / Dernière par DonDiego le 09.12.2007, 17h21

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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On en prend plein notre égo quand on entreprend quelque chose (en dehors de la séduction), que ça ne marche pas, et qu'on n'y est pour rien. C'est vexant, démotivant, j'ai même envie de dire que c'est déprimant parce qu'on se sent impuissant. Alors comment faire quand on fait tout pour atteindre un objectif, qu'on peut se dire qu'on n'aurait rien pu faire de plus, et qu'à la fin, c'est un "non". Quand je me goure quelque part, j'assume, mais quand j'y peux rien, comment l'accepter ?
Hum beh tu ne devrait pas te remettre en question si tu n'y étais pour rien, ce sentiment de culpabilité et de remise en question n'a pas lieu d'être. Une fois que tu aura ancré ça au fond de toi ça ira mieux. Si je n'y suis pour rien je n'ai pas à m'en vouloir ni à y réfléchir, on réessaye, on retente.
Ne réfléchi pas sur des choses ou des facteurs que tu ne peut pas contrôler, oublie les, tu devrai même être satisfait d'avoir fait le maximum.

Dans le film 187 code meurtre (extrait de la bible je pense, peu importe) :

"Seigneur accorde moi la sérénité d'accepter ce que je ne peut changer, le courage de changer ce qui peut l'être, et assez de discernement pour connaitre la différence"
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Il y'a du vrai... par Azro
Ca pourrait être stoïcien autrement...
Alors comment faire quand on fait tout pour atteindre un objectif, qu'on peut se dire qu'on n'aurait rien pu faire de plus
Ben justement, tu devrais avoir l'esprit tranquille. Très peu de gens peuvent se targuer de dire, même rarement, qu'ils ont vraiment fait tout ce qu'il faut pour obtenir quelque chose. Tu sais que tu as bien agi, ne tombe pas dans la tentation de croire que tu peux tout (si tu n'arrive pas à accepter la fatalité, n'est-ce pas qu'au fond de toi tu te demandes si c'est bien la fatalité?). Fais-autre chose, tu auras sûrement l'occasion d'obtenir cette chose plus tard...ou d'autres, tout aussi intéressantes!
C'est un sujet quand même intéressant, parce que c'est un passage obligé dans un développement.

De manière générale, dans notre existence on se heurte à des pièges, des situations où nous sommes mis à l'épreuve. Imagine une porte qui symbolise la porte de tes rêves. J'avais lu cette image quelque part mais je ne saurait te dire où.Ton désir c'est de passer la porte, c'est ton projet. Seulement il y'a deux pièges:

D'abord le piège de la porte ouverte que tu crois fermée. C'est à dire la tentation de vite baisser les bras, parce que la situation ne tourne pas comme on le souhaite, ou parce qu'on passe par des moments de doutes du fait de situations imprévues qu'on rencontre, des petits échecs.
Le piège c'est le manque de regard objectif sur la situation. Trop pris dans ton problème, ton échec, tu ne vois pas que tu pourrais rebondir, que la partie n'est pas terminée, que t'as encore des cartes à jouer. C'est frustrant parce que ce piège non seulement te fait renoncer à ce rêve, mais en plus la porte était encore ouverte à ce moment là, c'est le genre de situation qui débouchent sur des regrets.

Apres t'as un autre piège, d'autant plus redoutable qu'il peut ressembler à la précédente: c'est le piège de la porte fermée, qu'on pense encore ouverte. Tu te mens à toi même, tu refuses de penser que tu ne pourras pas y arriver, que tu as épuisé toute tes cartes. Précisement parce que tu as conscience que le premier piège existe, tu ne veux pas de regret. Mais pendant que tu perds ce temps à lutter contre une porte qui ne s'ouvrira plus, tu oublies de regarder les autres chemins qui s'offrent à toi et qui t'apporteront autant de satisfactions. Il ne s'agit pas de concession il s'agit d'alternatives.

Ces situations sont pas facile à voir, il faut parfois quand c'est nécessaire prendre un peu de recul et réflechir à la situation en posant le tout. Regarder aussi les " signes".C'est à toi de voir dans quelle situation tu te trouves, si dans ton cas la porte est fermée ou encore ouverte.

Tiens celui là du Hagakuré Livre des Samourais je te le dédicasse:
"Si l'on possède valeur martiale et détermination, alors même la tête tranchée, on ne meurt pas."
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