[fr]/[J temporaire] Le rat des villes et le rat des champs
Posté : 07.04.08
Amis sargeurs, me voici confronté à un épineux dossier (en tous les cas, selon mon point de vue). Cela commence comme dans un rêve et se termine (pour l'instant) en prise de tête analytique. Il s'agit d'une piece en deux actes principaux et en un appendice/conclusion. Vos avis seront, je vous assure, les bienvenus, ça pourrait m'être d'une grande utilité. Et oui, on ne chasse vraiment pas le rat des champs comme le rat des villes. Le rat des villes, bien qu'encore plein de petites subtilités à découvrir, ne présente plus, malgré l'apparente diversité de son espèce, d'énigmes qui me semblent insurmontables, voire incohérentes. Ce qui ne veut pas dire que je ne me plante pas. Mais au moins, puisque cela fait 8 ans desormais que je suis citadin, je suis en terrain connu.
Premier acte: les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas... ou... de la non prolifération des armes de destruction massive
Contexte
Habitant dans une ville de 400 000 habitants (Strasbourg, pour ne pas la citer), je suis redescendu dans mon village d'origine, à 220 bornes environ ( tout petit bled de 260 habitants ), à l'occasion des municipales. Un membre de ma famille se présentant au poste de maire, j'ai été présent à toutes les étapes du scrutin: 1er tour, 2eme tour, election du maire. Laps de temps: trois semaines. Sociologiquement, c'etait assez intéressant.
Cible
Une petite A+ toute mignonne de 24 ans que je n'avais pas vu, avant ce scrutin fatidique, depuis environ 7 ans (vu que je ne redescendais que très rarement). Situation: célibataire depuis août 2007, 2 ans avec un jerk qui l'a quitté pour une ex alors qu'ils habitaient ensemble depuis environ un an. En raison de chemins scolaires et professionnels totalement différents, nous n'avions jamais été en contact régulier. Timide aux premiers abords, mais caractère trempé quand on la chatouille. Assistante sociale depuis deux ans. Marion sera son nom d'emprunt.
Game
"Ce que j'apprécie énormément chez les nanas, c'est la classe, l'absence de vulgarité, ce côté un peu petite bourgeoise bien éduquée"
L'ayant remarqué lors d'une premiere réunion publique, je n'ai pas voulu "l'attaquer" devant l'ensemble de l'assemblée, je vous rappelle que dans les agglomérations
de 260 habitants, tout se sait immédiatement. 3 semaines de suite à juste lui taper la bise, le bonjour bonsoir traditionnel, en somme, j'ai rongé mon frein.
Au final, le processus electoral se terminant, nous nous retrouvâmes attablés avec des membres de nos familles respectives (bonjour le field....), dont nos "pater familias".
L'attract naturel aidant (gars de la ville, études supérieures, blabla) je remarquai assez rapidement quelques ioi, mais d'intensité faible (regards fuyants, petite gêne bien caractéristique, tension palpable etc.). Ne voulant pas la draguer ouvertement, comme précédemment indiqué, je me suis contenté d'un banal : " ah, tiens, la prochaine fois que je redescendrai, on pourra peut être essayer de se voir. je te redonnerai mes dates par téléphone. Tiens, files moi ton numéro". Numclose immédiat et solidité garantie, comme j'ai pu le constater par la suite.
Les plus jeunes étant motivés pour finir la soirée de manière un peu plus animée, on se retrouva rapidement une petite dizaine autour d'une sono, d'olives, de cornichons, de tequilas, d'une soupe à l'oignon (si, si...
) chez un habitant, on va dire pour le coup, bienveillant. Tout ceci jusque 5 heures du matin. La petite A+ avait eu la (bonne?) idée de ramener avec elle une sorte de CB ambulant de par son statut: son frère. j'ai donc passé la majeure partie de ma soirée à m'assurer la bienveillance du frère en le paternant sur des sujets liés au judo (il a ou avait, je ne sais plus très bien, le niveau France), au dopage et tutti quanti. Numclose du frère.
Je me mets à danser, à jeun, au milieu des gens qui commençaient tous à voir les fonds de leurs bouteilles dangereusement se rapprocher. Ec brefs à ma cible avec petit sourire en coin. Elle ne me renvoie pas le sourire, mais détourne le regard ou baisse les yeux. C'est indéniable, il y a un petit quelque chose de tennesse dans l'atmosphere
Cependant, durant toute la soirée, je n'ai du m'adresser que 4 ou 5 fois à elle, toujours de manière assez breve (la durée des échanges fut aussi en partie conditionnée par sa retenue naturelle). Donc, pas moyen de faire plus que de l'attract avec des potes d'enfance autour de moi (notoirement afc et qui n'hésitent pas à vous tirer dessus au gros sel sitôt que l'un se déclare en chasse. Lutte pour la survie et sélection naturelle, nous allons dire cela comme ça).
La soirée se termine, la tournée des bises et des poignées de mains se fait, la derniere personne à me présenter ses salutations etant la demoiselle, que je sens alors un peu émoustillée, et par la tequila, et par le fait de calquer les levres sur mes joues.
Donc, jusque là, tout roule.
Je laisse passer le lendemain (gueule dans le cul et tout le toutim) dans son intégralité. Je me questionne juste sur le fait de savoir si cela vaut le coup de dérouler tout un game dans un milieu si restreint et apparemment, si différent du field citadin (les "on-dits" ont ici bien plus d'impact et l'usage du neg ou du dhv est apparemment à faire avec moults précautions, au risque de passer pour un peteux imbu de sa personne). La réponse est positive, je continue, j'aime trop ce fumet de mystere et ce côté 'sauvage' qui se dégage de Marion.
Avant de remonter sur Strasbourg, je passe en voiture devant son appartement puisque celui ci figure sur mon chemin. Malgré de vagues souvenirs d'enfance, je ne la connais pas... A moitié porté par une montée soudaine d'adrénaline, signalée par la hausse des battements de mon palpitant, je toque chez elle deux fois. Pas de réponse. Je commence à partir lorsque soudain la porte s'ouvre avec une Marion apparemment en piteux état. Grippe carabinée. Je viens de la réveiller.
En gros, voici l'échange. Très rapide puisque je mets tout de suite une contrainte de temps: je dois me taper mes 200 kms pour retourner dans la capitale alsacienne
"Salut Marion. Je te réveille ou quoi, tu m'as l'air dans le coton, tu dormais ?"
- Non je somnolais, je couve une crève blablabla
" Ecoute, je n'ai pas eu du tout le temps de discuter avec toi la soirée passée, je te propose d'y remédier en prenant un café dans 15 jours. Tu seras là ? "
-euuuhhh... à première vue, oui, pas de problemes blablabla.
" Ok, on dit à dans 15 jours. On bougera un peu d'ici, je passerai te prendre en caisse et j'improviserai" fluff sans importance
- d'accord blablabla. A dans 15 jours blablibloblou.
Fin du premier acte.
Premier acte: les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas... ou... de la non prolifération des armes de destruction massive
Contexte
Habitant dans une ville de 400 000 habitants (Strasbourg, pour ne pas la citer), je suis redescendu dans mon village d'origine, à 220 bornes environ ( tout petit bled de 260 habitants ), à l'occasion des municipales. Un membre de ma famille se présentant au poste de maire, j'ai été présent à toutes les étapes du scrutin: 1er tour, 2eme tour, election du maire. Laps de temps: trois semaines. Sociologiquement, c'etait assez intéressant.
Cible
Une petite A+ toute mignonne de 24 ans que je n'avais pas vu, avant ce scrutin fatidique, depuis environ 7 ans (vu que je ne redescendais que très rarement). Situation: célibataire depuis août 2007, 2 ans avec un jerk qui l'a quitté pour une ex alors qu'ils habitaient ensemble depuis environ un an. En raison de chemins scolaires et professionnels totalement différents, nous n'avions jamais été en contact régulier. Timide aux premiers abords, mais caractère trempé quand on la chatouille. Assistante sociale depuis deux ans. Marion sera son nom d'emprunt.
Game
"Ce que j'apprécie énormément chez les nanas, c'est la classe, l'absence de vulgarité, ce côté un peu petite bourgeoise bien éduquée"
L'ayant remarqué lors d'une premiere réunion publique, je n'ai pas voulu "l'attaquer" devant l'ensemble de l'assemblée, je vous rappelle que dans les agglomérations

Au final, le processus electoral se terminant, nous nous retrouvâmes attablés avec des membres de nos familles respectives (bonjour le field....), dont nos "pater familias".
L'attract naturel aidant (gars de la ville, études supérieures, blabla) je remarquai assez rapidement quelques ioi, mais d'intensité faible (regards fuyants, petite gêne bien caractéristique, tension palpable etc.). Ne voulant pas la draguer ouvertement, comme précédemment indiqué, je me suis contenté d'un banal : " ah, tiens, la prochaine fois que je redescendrai, on pourra peut être essayer de se voir. je te redonnerai mes dates par téléphone. Tiens, files moi ton numéro". Numclose immédiat et solidité garantie, comme j'ai pu le constater par la suite.
Les plus jeunes étant motivés pour finir la soirée de manière un peu plus animée, on se retrouva rapidement une petite dizaine autour d'une sono, d'olives, de cornichons, de tequilas, d'une soupe à l'oignon (si, si...

Je me mets à danser, à jeun, au milieu des gens qui commençaient tous à voir les fonds de leurs bouteilles dangereusement se rapprocher. Ec brefs à ma cible avec petit sourire en coin. Elle ne me renvoie pas le sourire, mais détourne le regard ou baisse les yeux. C'est indéniable, il y a un petit quelque chose de tennesse dans l'atmosphere

La soirée se termine, la tournée des bises et des poignées de mains se fait, la derniere personne à me présenter ses salutations etant la demoiselle, que je sens alors un peu émoustillée, et par la tequila, et par le fait de calquer les levres sur mes joues.
Donc, jusque là, tout roule.
Je laisse passer le lendemain (gueule dans le cul et tout le toutim) dans son intégralité. Je me questionne juste sur le fait de savoir si cela vaut le coup de dérouler tout un game dans un milieu si restreint et apparemment, si différent du field citadin (les "on-dits" ont ici bien plus d'impact et l'usage du neg ou du dhv est apparemment à faire avec moults précautions, au risque de passer pour un peteux imbu de sa personne). La réponse est positive, je continue, j'aime trop ce fumet de mystere et ce côté 'sauvage' qui se dégage de Marion.
Avant de remonter sur Strasbourg, je passe en voiture devant son appartement puisque celui ci figure sur mon chemin. Malgré de vagues souvenirs d'enfance, je ne la connais pas... A moitié porté par une montée soudaine d'adrénaline, signalée par la hausse des battements de mon palpitant, je toque chez elle deux fois. Pas de réponse. Je commence à partir lorsque soudain la porte s'ouvre avec une Marion apparemment en piteux état. Grippe carabinée. Je viens de la réveiller.
En gros, voici l'échange. Très rapide puisque je mets tout de suite une contrainte de temps: je dois me taper mes 200 kms pour retourner dans la capitale alsacienne
"Salut Marion. Je te réveille ou quoi, tu m'as l'air dans le coton, tu dormais ?"
- Non je somnolais, je couve une crève blablabla
" Ecoute, je n'ai pas eu du tout le temps de discuter avec toi la soirée passée, je te propose d'y remédier en prenant un café dans 15 jours. Tu seras là ? "
-euuuhhh... à première vue, oui, pas de problemes blablabla.
" Ok, on dit à dans 15 jours. On bougera un peu d'ici, je passerai te prendre en caisse et j'improviserai" fluff sans importance
- d'accord blablabla. A dans 15 jours blablibloblou.
Fin du premier acte.