Les émotions et sensation

Les émotions et sensations.

Les émotions ne sont pas seulement une matière malléable, dont le changement n’a pas de réelle importance. Elles sont toutes le résultat d’une combinaison chimique particulière et chacune d’entre elle amène certaines zones du cerveau à s’activer aux détriments d’autres. Petit récapitulatif des différentes sensations et de leur utilités diverses.

Le stress :

Assurément l’émotion la moins productive. Si c’est une notion facile a ressentir, elle reste difficile a décrire scientifiquement car englobant beaucoup de situations. Si pour certaines personnes il amène une tension propice au dépassement et a une plus grande efficacité générale, le stress reste très désagréable à vivre et pour la majorité des individus, il nivèle leur performance vers le bas. Il apparait lorsque l’on fait face à une situation à laquelle on ne pense pas pouvoir faire face correctement et est globalement synonyme de déséquilibre. Il peut mener à thermes à des dépressions voir à un dérèglement de la sérotonine (neurotransmetteur dont le dysfonctionnement est la cause de maladies mentales).
Il faut combattre le stress !! Cependant de nombreuses méthodes pour le combattre telles que la PNL, la sophrologie et d’autres encore ont montré de tres grandes insuffisances a cela. Le meilleur moyen de le combattre reste de faire du sport et de pratiquer le hatha-yoga.

L’euphorie (mojo)

L’euphorie est assurément une belle sensation. On observe que sous l’effet de l’euphorie, les mécanismes cognitifs s’accélèrent, les calculs, raisonnement et déductions sont plus rapides et la confiance en soi boostée. De plus les individus sont plus sociables et plus sympathiques. Cependant cette confiance en soi exacerbée et cet accélérèrent cognitifs s’accompagnent paradoxalement par une baisse de la capacité de concentration, de la créativité et une mauvaise estimation des risques et possibilités d’échecs.

La mélancolie

Elle est selon Freud le résultat d’un manque inconscient. La mélancolie s’accompagne d’une baisse des performances cognitives au profit d’une plus grande créativité artistique. Elle pousse a la solitude Cependant, elle permet une meilleure estimation des difficultés quotidiennes et peut favoriser l’envie de réussir et de se dépasser.

Je continuerais plus tard

Salut,

elle permet une meilleure estimation des difficultés quotidiennes et peut favoriser l’envie de réussir et de se dépasser.

Et comme Freud est mort en 1939, il lui manque l'expérience avec les dépressifs pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Lorsque les bombes tombaient, l'on pouvait trouver parmi ceux qui courraient aux caves les pires psychotiques, schizophrènes et paranos. Les dépressifs, eux, devaient être portés.

(pratique, non?)

Ce n'est que beaucoup plus tard que toutes ces choses ont été bien analysées et répertoriées. Les hypothèses de Freud sur la mélancholie sont largement dépassées aujourd'hui. Va voir plutôt du côté de Seligman et de la "learned helplessness" pour une application plus réaliste à la vie de tous les jours.

Le stress aussi: Recherche un peu du côté de Hans Seyle, du Syndrome général d'adaptation, des mécanismes de "coping", Robert Zanjoc aussi...

Tu y retrouveras du plus "moderne". Ceci dit, j'aime bien les efforts que tu fais...

bàt
Celestin

Bah en faite je me base sur ce que j'ai lu a droite a gauche sur les sites spécialisés et sur ce que je sais de la these des docteurs Ratey et Johnson ( 1997 Shadow syndrome ) qui analyse l'humeur , ces troubles et ses conséquences.

Hans seil

J'aimes pas trop ces personnes qui s'auto-proclament maitre en communication et qui peuvent changer le cours d'une vie en trois séminaires .
Seligman a l'air déja bcp plus intéréssant .

Si t'a des pdf a ce sujet , je suis preneur .

Je pense que tu fais tort au cher Hans Seyle, endocrinologue et fondateur de la théorie du stress et mort en 1982...

Ratey et Johnson ( 1997 Shadow syndrome )

Ok, je commence à comprendre tes renvois réguliers à la créativité. Ils parlent de la cyclothymie, du trouble maniaco-dépressif, de troubles bipolaires et d'autres maladies graves, mais qui parfois ne se présenteraient que de manière atténuée et passeraient donc inaperçues.

Tiens, un exemple intéressant de ce toi tu cible est dans le film Mr. Jonesavec Richard Gere: Un maniaco-dépressif à phases maniaques extrêmement riches.

Nous sommes cependant loin ici de tous les états plus ou moins "normaux" que nous passons tous. En général, un déprimé/dépressif est juste trop abattu pour faire quoi que ce soi.

Pour le reste, cherche un peu avec les différents mots clés que je t'ai donnés.

C.