On parle souvent du problème de se fixer des buts, et de se les représenter sensoriellement, de s'en faire une image la plus précise possible (Robbins + PNL, The Secret), et qu'une fois la vision achevée intérieurement, hum, le souhait se réalisera comme par magie.
IL m'arrive souvent de visualiser mes buts, et de faire des listes des choses que je veux obtenir ou atteindre. Par contre, si je ne fais que ça, je me retrouve en écart par rapport à la réalité, qui, elle, n'a pas changé, et je subis une baisse de mojo.
Une expérimentation intéressante, du coup, est de parvenir
1. à dissocier les rêves, les objectifs, de la situation présente (cad éviter d'être déprime parce qu'on n'en est pas où on voudrait être - coton, ça, déjà)
2. inclure également dans la rêverie une image, ou une représentation du CHEMIN à parcourir pour arriver jusque-là. Ne pas seulement rêver à des états finis, mais à des tracés, des parcours. En effet, bien souvent je me représente ce que je pourrais être, mais pas des actions concrètes qui me permettraient de m'en approcher. Je fais très clairement une différence entre deux types d'actions: celles qui seraient d'un intérêt en elles-même, à savoir celles que j'aurais plaisir à faire, même si elles sont exigeantes, et celles que je m'impose pour atteindre un but, et qui n'ont d'autre existence que le but fixé au préalable. Celles-ci sont sensiblement plus fragiles dans l'esprit, quoique fulgurantes, car elles dépendent uniquement du but, et si celui-ci semble inatteignable, ou tout à coup moins attractif que précédemment (la réaction habituelle de l'organisme étant de rabaisser la valeur du but à mesure que l'énergie personnelle diminue: pour se sauvegarder, on aura tendance à rejeter un but trop difficile, trop fatigant en se le représentant comme négatif, ou pas si important qu'on le pensait, etc..), notre motivation à accomplir ladite action disparaîtra aussitôt.
J'avais trouvé une idée liée à ça dans Robbins, mais ne l'avais jamais appliquée auparavant: il disait s'être fixé des buts éloignés (10 ans), et d'avoir ensuite construit le chemin qui l'aurait mené là à reculons, c'est-à-dire en partant de l'état accompli, et en reculant depuis ce futur hypothétique jusqu'à l'état où il se trouvait, en établissant ainsi une "échelle", un "chemin" qui serait le plus facile, le plus insensible possible.
À l'époque je trouvais ce travail assez irréalisable. Il me semblait difficile de concevoir comment réussir à m'arrêter de faire tout ce que je voulais faire dans ma vie, toutes ces choses si pressantes qu'il "fallait" faire pour parvenir au but recherché - et que je n'arrivais généralement pas à faire, d'où paradoxe et déprime -, de m'arrêter, donc, et de ne faire que "rêver" à tout ça. D'autant plus que rêver à un but que je voyais par essence impossible, c'était, en plus de la perte de temps, une cause de déprime en soi!
Une réalisation récente est qu'il faut redonner à la pensée - stratégie, rêve, etc.. - la place centrale qu'elle mérite. Je ne signifie pas par là qu'il faille ne rien faire, abandonner "l'action", mais qu'il faut tenter d'éviter, autant que faire ce peut, le piège d'être poursuivi par ce démon "je dois agir tout de suite tout le temps", qui mène à des tentatives irréfléchies et peu efficaces, à une inconstance dans la méthode et les essais - source indéniable de découragement.
(Avec l'idée de pensée centrée sur le parcours autant que sur la fin, on serait alors dans un autotélisme positif, cette fois, le focus, le but, étant le moyen de parvenir au but, mais cette fois-ci dans une perspective qui permet le développement, et non pas le bloque)
Planification et Projection
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