Merci à Arsene Lupin pour sa participation.
Paris, Lyon, Marseille, Melun… non pas Melun, en voila de jolies destinations sargistiques. De vastes étendues peuplées de potentielles poupounes, où l’on peut marcher pendant des heures sans passer deux fois au même endroit.
Seulement, la sarge ne se passe pas *forcement* dans une grande ville. Qu’en est il de la sarge dans les environnements plus restreints ? (villes jusqu'à 120 000 voir 150 000 habitants). Sans vouloir être exhaustif, voyons quelques points à prendre en compte si par hasard, on a décidé de s’adonner a une activité sargistique dans une petite ville.
Où sarger ?
Comme d’habitude, à peu près partout. La rue principale, souvent piétonne, est le lieu de prédilection dans notre cas. Elle est bordée de magasins (nickel pour le mall PU) et les bars ne sont pas loin (de toute façon, rien n’est jamais très loin dans une petite ville).
N'hésitez pas à délaisser de temps en temps le centre ville : les villes de 100.000 âmes et plus ont en périphérie des centres commerciaux ou des regroupements de grands magasins de vêtements, de décoration, etc.
Ces zones marchandes périphériques ont comme public une partie des "rurbains" qui ne vivent pas en centre-ville, mais dans les petites communes de la communauté d'agglomération.
Pour les métropoles, on conseil aussi souvent les squares et jardins publiques. C’est aussi vrai ici, mais ils sont je trouve relativement peu peuplés dans les villes plus modestes. J’ai souvent l’impression d’y perdre mon temps.
Il existe en revanche dans chaque ville un lieu où de manière assez naturelle, beaucoup de monde transite ou se rassemble : gare SNCF, une place, des marches d’un édifice publique, un espace naturel tel qu’un lac... trouver le.
Passez en mode furtif
Dans vos approches :
Ben oui… c’est pas grand et tout le monde connait tout le monde. Les ragots se propagent vite, les faits sont déformés et amplifiés. Si vous ne voulez pas devenir rapidement le mec affiché, il va falloir la jouer serré. Exit donc l’enquillage industriel d’approches en Direct game en SPU. Dans une ville de 50 000 habitants, vous aurez tôt fait de cramer l’ensemble de vos cibles et de vous forger un anti social proof bien collant. En bar/ boite, méfiance aussi.
Privilégiez donc des approches plus fines en indirect. Elles vous permettront de ne pratiquement jamais cramer de set, et vous les retrouverez fatalement en soirée. La glace sera déjà brisée et tout sera plus simple. Bien sur, les openers circonstanciels sont bienvenus.
Si la prudence est donc le maître mot, l'observation n'en demeure pas moins un allié de taille.
Arsene Lupin a écrit : Exemple : une jeune fille qui rentre dans un magasin et qui ne porte pas de sac a de bonnes chances d'être une vendeuse revenant de sa pause. Le player la recroisera encore et encore lorsqu'il sargera le samedi après-midi dans la rue hébergeant la boutique, puis la reverra en boîte le samedi soir !
Autre solution : le HDDG.
A première vue, c’est pire que le DG pour se faire repérer. Simplement, il faut se rendre compte que le côté un peu théâtral montre une certaine spontanéité. Ça vous détache du dragueur si vite repéré (ce n’est pas le seul avantage du HDDG, mais on se limite à ce qui peut influer sur la sarge dans les petites villes).Arsène Lupin a écrit : Hard Dramatic Direct Game ?
C'est du Direct Game avec de la mise en scène hollywoodienne. Genre croiser la fille, revenir sur ses pas et balancer de l'émotion à fond.
Ou alors la spotter en voiture, garer sa voiture en double file et la courser à pieds pour la draguer.
Si il existe un Lair dans votre ville et que vous en faîtes partis, pas de mission ratissage en règle. 7 gugus qui descendent une artère piétonne sappés chez Givenchy et marchant au pas avec les talons de bottine qui sonnent le pavé… il manque plus que la 30-30 en bandoulière. Divisez vous en binômes (de deux) et ne sargez pas a 10m les uns des autres.
Pour ce qui est des discutions, sans vouloir trop généraliser, une fille un peu cloitrée dans un microcosme aime parler de voyage. Pensez y donc.
Tentez de trouver des sujets de discussion "locaux" pour pouvoir lancer des banalités qui vont un minimum intéresser votre interlocutrice.
Dans votre apparence :
Vous aimez peut être votre pantalon violet et votre veste orange fluo, d’ailleurs, vous êtes méchamment pie coq dedans. Mais bon en SPU, laissez tomber le peacocking. Dans une petite ville, mettre une veste Zara, c’est déjà suffisant (d’ailleurs, c’est déjà peacock).
Bien entendu, il y a toujours des sessions particulières pour faire n’importe quoi, mais c’est différent puisque l’on affiche clairement le fait que l’on s’amuse.
Evitez plus qu’ailleurs tout ce qui sonne dragueur également, donc : la ceinture bling bling DG achetée sur ebay, les fausses lunettes de soleil et même la golf thunée ou la new beattle. Si vous voulez une voiture puissante et discrète, prenez une 106 (certains diront une 206 grise : ça marche aussi).
Avoir une voiture anonyme est un élément relativement important. Cela permet en effet de ne pas trop attirer les regards, ce qui est pour le moins assez pratique lorsque l'on veut transporter des poupounes, alors que plusieurs dossiers sont en cours de traitement (voir finalisés). Rappelez vous, vous pouvez croiser une tête connue n'importe où et n'importe quand!
Molo sur les gadgets un peu exclusifs et facilement identifiables (iphone et autre ipod touch). Comme je l’ai déjà dit, le nombre de cibles est restreint et prenez le moins de risque possible concernant les recoupements des infos entre poupounes.
Ne sortez pas non plus votre carnet avec couverture en cuir et votre stylo Mont blanc à 500 euros pour numcloser. Misez sur le recyclage. Le prospectus que la vendeuse pénible d'orange vous a collé dans les mains, et que vous avez pris (le prospectus, pas la vendeuse) pour vous débarrasser d'elle peut très bien servir de support pour le numclose.
Un carnet rhodia orange (80 pages, 80 centimes) avec quelques gribouillis et quelques pages arrachées fera l'affaire, quoique celà reste moins naturel.
Bien entendu, le téléphone reste de mise, quoique j'aime bien avoir le bout de papier avec l'écriture de la fille dessus.
Chouchoutez votre social proof
Il vous le rendra bien. Que ce soit en date, mais aussi pour vous faire valider ensuite. Si la date se rend compte que vous avez des connaissances communes, ne vous inquiétez pas, elle ira en parler à ces tierces personnes. Et là, c’est quitte ou double.
Aller hop tout l’monde à la campagne.
Une petite ville, c’est souvent entouré par la campagne. Vous pouvez profiter de la situation. Amenez vos date en pique nique et autre ballade en barque. Ca la changera du macumba et du rancho. (enfin screenez votre poupoune avant quand même. Si c’est une party girl... allez quand même au macumba).
Toutefois, pour ce genre de date, attendez un peu le day 2 ou 3 quand même. Je pense qu’aller trop vite dans le non conventionné est risqué et pas spécialement nécessaire dès le début.
Ainsi, vous l'aurez donc compris, lorsqu'il s'agit de sarge en milieu restreint, le social proof et la discrétion sont les deux principaux facteurs à prendre en compte, plus qu'ailleurs.
Ils permettent à la fois d'éviter les problèmes de promiscuité, parfois de manque de cibles (pour le social proof), et de moeurs relativement conservatrices quand à tout ce qui peut venir "des grandes villes" (tenues vestimentaires notament).