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Mots clés: barrières/limites, timidité, personnalité, societé, enfance, analyse de soi


Bonjour,

Je voudrais vous faire part de mes reflexions récentes sur la vraie personnalité de chacun.
J'ai fait quelques recherches sur des mots comme "timidite", "soi", "être soi ", "personnalité", je n'ai rien trouvé de satisfaisant.



Anecdote 1
Il y a quelques jours, j'etais bêtement en pénurie de mes vêtements courants, j'ai donc remis des vêtements un peu plus vieux.
J'ai alors eu un flash: "ces vêtements ne correspondent pas du tout à ma personnalité, j'ai lair d'un putain de gentil!!!"
(gentil: mot que je déteste, vous allez comprendre pourquoi)



Anecdote 2
Dès mon plus jeune âge Jusqu'aux premières années de collège, j'étais un rebelle, un original.
Doté d'une forte personnalité, je n'hésitais pas a dire ce qui me passait par la tête, ce dont j'avais envie, à n'importe qui (à aussi bien une connaissance qu'un parfait inconnu qui passait dans le coin).
Couplée à une forte énérgie vous imaginez les dégats.
Résultat, je "m'heurtais" aux gens assez souvent, qui devaient surement me voir d'un oeil particulier, mais je m'en foutais comme de ma première chaussette!
Or, dès la fin du collège, un changement notable se produisit: je devins un énorme timide.
Etait-ce la société qui avait reussi à me faire rentrer dans le cadre en me timorant? L'essentiel est qu'elle avait réussi!
Ainsi, je rentrais dans la norme, je devins même effacé, compléxé, timoré, et donc désarmé face aux railleries et moqueries des gens.
Quelques années plus tard, je repris tout de même un peu confiance en moi, suffisament pour ne plus me faire marcher sur les pieds, mais la victoire de la société était toujours omniprésente en moi. Ce n'est que lorsque la goutte déborda le vase (cf ma présentation) que je décidai de me prendre en main.
Mais hélas encore aujourd'hui, ils subsiste des restes de barrières limitantes, vestiges d'une remise en place violente.



Premier Point
Le premier point que je désire aborder est donc logiquement le rapport entre sa vraie personnalité et la timidité.
Je suis convaincu que la timidité efface notre vraie personnalité. Les raisons semblent évidentes.
En effet,
Elle vous empêche de dire ce que vous voudriez dire réellement.
Elle vous empêche d'agir comme vous le voudriez réellement.
Elle vous empêche de vous sentir comme vous le seriez normalement.
Ses armes: la peur, la rationnalisation
Dans ce cadre, il apparaît clairement pourquoi il est impossible d'être soi-même. L'esprit n'est pas calme, le corps est perturbé.

Si vous en doutez, demandez vous dans chaque situation ce que vous voudriez faire réellement, sans vous soucier du regard d'autrui, et sans penser aux conséquences ni aux excuses pour ne pas le faire.
Vous auto-empêchez vous de realiser ce dont vous avez vraiment envie? car oui, c'est vous qui vous empêchez et non les autres.

Vous timide, ce n'est pas vous, ce n'est pas un trait de votre caractère, vous n'êtes pas comme ca!
Je repete tellement je trouve ça essentiel: la timidité n'est pas un trait de votre caractère, ni une fatalité!

Pourquoi passer à coté de qui vous êtes vraiment?
Alors avant de penser que vous passez à coté de superbes filles, réalisez que vous passez peut-être à coté de vous-mêmes.



Deuxième point
Le deuxième point concerne le problème d'etre "soi-même" ("Croire qu’une fille va vous aimer pour ce que vous êtes").
Je crois qu'il y a là un recadrage a faire.
En effet, on dit aux gens qui arrivent sur le forum qu'il ne faut pas rester comme ils sont actuellement, ce qui est vrai, mais il ne faut pas comprendre "ne pas rester soi-même" dans le sens de "changer son soi profond" (je ne parle pas des exceptions).
Il ne faut pas confondre "rester soi-même" avec "ne pas changer".
Non, on doit s'optimiser, c'est-à-dire laisser les choses de merde de coté, et chercher les trucs en soi qui sont en vous mais que vous ne ressortez pas pour x raisons, timidité etc.
Redécouvrez-vous, et utilisez cela ensuite comme base à développer.
Par exemple (à titre indicatif)
Si vous êtes quelqu'un qui aime faire de l'humour et avec beacoup d'énergie, developpez votre C&F.
Si vous aimez jouer, travaillez votre ton playfull, push&pull et jeux
Si vous êtes plutot calme et posé et, développez votre charisme et magnétisme
Si vous aimez parler, développez vos routines et storytelling
Etc

Ce qui ne doit pas quand même vous empêcher de vous entrainer dans d'autres parties du game, mais il doit y avoir une tendance qui se prononce en fonction de votre personnalité.




Conclusion
N'ayez plus peur d'être vous mêmes.
Votre VRAIE personnalité doit dicter votre style de game.
Votre VRAIE personnalité doit ressortir dans votre style vestimentaire.
Votre VRAIE personnalité doit se ressentir en vous, autour de vous, et guider votre vie.
Affirmez vous, virez ces barrières limitantes à la con. Vous aimez être vous et cela doit se voir.


Alors evidemment tout n'est pas bon a faire dans sa vraie personalité, c'est pour cela que je pense qu'il faut d'abord vraiment se poser la question de qui on est VRAIMENT.
Refaites-vous le film de votre vie, voyez a chaque moment si vous avez aimé/adoré/joui de vos actions et inactions, si vous ne les avez pas aimées/détestées/regretté/été frustré, et pourquoi.
Puis travaillez sur vos barrieres et pensées limitantes



Autres
Autres liens qui se rapprochent plus ou moins de ce sujet:
Devenez vous-même
devenez-vous-meme-vt14420.html?highlight=personalité

Personalités les plus efficaces pour le game
personnalites-les-plus-efficaces-pour-l ... ersonalité




Débat
A vous.

Super Post.
J'étais justement en pleine période de réfléxion sur mon évolution depuis l'enfance, (Oula, trés profond ce que je dis ) car il m'est arrivé a peu prés la même chose.

De la primaire jusqu'en 6ème, j'étais hyper-populaire, hyper-entreprenant, hyper-actif. J'était elu président de la classe 3 fois de suite, J'avais parlé a la directrice de l'école pour monter un groupe d'élève avec qui on empècherai les autres de se battre en patrouillant dans la cour, ça avait marché.
J'avais en plus beaucoups de succés avec les filles, j'étais hyper-sur de moi. J'étais un garçon calme et posé, surrement assé charismatique avec les autres élèves. Je participais toujours en classe, cherchait toujours à poser une colle au prof, m'interressait à tout.

C'est aujourd'hui une personnalité que j'aimerais retrouver. Elle a été cassée à mon entrée au collège. Je me suis mis à moins parler en classe et à "rentrer dans le moule".
Effectivement, la timidité est apparue pour moi aussi...
J'ai eu l'impression d'avoir été vaincu.

Ton post m'aide à apporter des réponses. Il y a d'autres personne à qui ça arrive. Ill y a également un moyen d'y remédier ? Super !
Merci beaucoups.

Intéressant.

La timidité viendrait de la tension entre les comportements à avoir pour vivre en société et ce qu'on voudrait faire véritablement. Cette tension amènerait à se renier un peu, à nier ses vrais désirs et ses pulsions dans le but que les autres nous acceptent.

Moi-même j'alterne entre les périodes ou je suis plus réservé et les périodes où je me fous de tout. Je suis bien plus heureux dans ces périodes d'insouciance. Je remarque qu'elles surgissent plus facilement quand j'ai + d'éléments pour être heureux (des succès, une copine, pas de problèmes majeurs dans mes relations, un esprit sain, des passions).

On peut s'en foutre un peu de tout, c'est bénéfique pour nous et pour les autres finalement, tout le monde y gagne. C'est le fameux "détachement". Mais ça doit rester un minimum correct, c'est-à-dire que notre comportement ne doit pas faire trop de mal autour de nous.

Je me souviens qu'avant, ma timidité venait en partie du fait que j'avais peur de blesser les autres, car j'avais moi-même beaucoup souffert. Cette peur était utile mais déplacée. Utile parce qu'elle m'alertait, je devais optimiser certains comportements. Déplacée car ne blesser personne c'est impossible. Tout simplement parce le fait qu'une personne soit blessée par nos paroles ou nos actes ne dépend pas entièrement de nous, mais aussi et surtout de la personne même. C'est son interprétation qui compte.

Exemple : j'ai une copine qui est assez naïve. Elle gobe tout. Moi je sais bien que ça pourrait lui causer du tort dans la vie, et je décide de jouer avec ça pour qu'elle comprenne qu'elle doit faire gaffe. Je le fais en douceur en lui racontant un ou deux bobards, elle les gobe et deux minutes plus tard je lui dis avec le sourire que c'était pas vrai.
Elle peut réagir de 2 façon :
- accepter la blague car elle assume son défaut, elle sait qu'elle est naïve, et même parfois elle se soigne
- se vexer et ne plus vouloir me parler

Si elle choisit la 2e façon, je ne peux rien faire, c'est elle qui a décidé de se vexer toute seule, c'est elle qui fait une erreur, mon intention n'était pas de me moquer d'elle ou de la faire souffrir. Tant pis pour elle.

Tout ça pour dire qu'il y a des limites à la gentillesse. Avant au lieu de jouer avec sa naïveté, j'aurais fais le gentil mais ça aurait été hypocrite. Je me sens beaucoup mieux quand j'ai l'intention de la faire corriger son défaut par elle-même. Etre gentil, c'est pas toujours l'idéal.

La société nous bassine avec par exemple ce genre de trucs, "sois gentil", "sois discret", "n'en fais pas des tonnes". Certes, ces comportements sont utiles pour s'intégrer dans la société européenne, on a pas le choix car la majorité des gens sont comme ça, et si on ne s'adapte pas ce sera pour notre pomme car on va subir du rejet, de l'indifférence, du mépris, ...
Regardez à côté la société américaine, beaucoup plus bling-bling. Dans cette société on est moins discret, il n'y a pas de problème à faire du bruit et à se montrer, tout le monde y est habitué. En Chine, c'est le contraire, tout le monde se doit d'être hyper discret et personne ne doit faire de vagues sous peine d'être montré du doigt.

La pression de la société est inévitable, où que l'on vive, et elle est utile. Le problème, c'est qu'elle limite notre vraie personnalité. Exprimer notre vraie personnalité demande un certain détachement, c'est pour cela que tout le monde n'y arrive pas. Un enfant se fout de ce qu'on pense de lui car il n'est pas responsable et n'a pas encore appris qu'il pouvait blesser les autres avec certaines remarques par exemple. Un adulte a intégré toute une série de règles de ce qui se fait en société pour être convenable et ne pas blesser les autres. Et dans ces règles, un tri est nécessaire. Ce tri devient plus facile à faire quand on comprend que les autres seront blessés ou pas, d'abord en fonction de leur interprétation des choses. Ensuite, il existe surement un tas d'autres idées qui permettent de se détacher du regard des autres, d'exprimer sa vraie personnalité tout en sachant qu'on est dans son bon droit. Quelles sont-elles ? A nous de les découvrir...

En tous les cas, avec le temps, je deviens de plus en plus moi-même, même si ce n'est pas toujours facile car c'est parfois dur au niveau émotionnel et au niveau psychologique. Il faut aussi savoir rester sobre et se doter d'un large éventail de défense, pour ne pas se laisser déborder par l'émotion quand on est soi-même. Car je crois qu'être + soi-même, c'est aussi baisser ses défenses et être plus exposé aux attaques des autres et de l'extérieur. De bonnes techniques défensives sont donc bien utiles et permettent d'exprimer un peu plus sa vraie personnalité et dans la paix. C'est une mission périlleuse, longue et difficile. Un peu à la manière d'un camp militaire, s'il décide d'être plus ouvert vers l'extérieur, il doit poster plus de gardes à l'entrée pour être paré en cas d'attaque ennemie. Une défense utile et nécessaire

Ah je me retrouve parfaitement dans ce que vous dites.
Ce fameux passage primaire -> collège qui vous castre, ce qui reste encore un mystère pour moi.

Je me rappel encore les petites classes jusqu'au CM2, j'étais toujours à bloc, populaire, j'arrivais largement en tête dans les suffrages quand il s'agissait d'élire quelqu'un. Exactement comme toi ChikiChiki, je m'intéressais à tout, me foutait royalement des avis des autres et ça me réussissais bien. C'est une période ou j'ai rencontré beaucoup de succès. J'y ai plus de bon souvenirs que pendant mes années collèges. Même au niveau scolaire a proprement dit, je cartonnais.

Et le passage en 6eme m'a complètement refermé, je suis devenu timide et non confiant, le jour et la nuit.

Je n'ai jamais vraiment réussis a définir d'où est venu cette régression si subite.

Dans ce cas il faudrais nous expliquer d'ou sa viens !

parce que moi aussi j'étais pareille en primaire :

les profs se souviennent toujours de moi
on voulais m'élir délégue a chaque fois
les filles se battais a la cantine pour manger avec moi
personne voulais que je change de table ...

a cette époque j'étais insouciant

ensuite vin le collège :

l'enfer

le lycée pareille

et a la fin du lycée retour a la classe ultime !
j'avais de la tune, pas de prob, un bon job et meme une copine ...

l'insouciance dans tout sa ? le détachement, l'esprit zen ? a voir

bonne soirée

Peut-être (c'est une piste sur un avis purement personnel) qu'en primaire, on est moins ouvert à la pression de la société... le milieu reste un peu protégé (peut-être l'est-il de moins en moins ?).

Quand j'étais à la primaire, on se foutait bien de tes fringues et du reste, tandis qu'au collège, ça n'était pas le cas. Beaucoup de jugement de la part des autres, chose que je rencontrais beaucoup moins en primaire (quasi-inexistant).

Serait-ce aussi dû à la crise d'adolescence, qui rend un peu con par moment ? Les gravures de modes, le standing, etc... les ados ont du mal à se trouver, alors ils essaient de rentrer dans un carcan pour se rassurer ? Et c'est p-e pas toujours facile de s'assumer à cet âge-là.

A creuser !

Franchement, posez vous la question: a quel moment les filles sont passées d'un objet de rejet à un objet de convoitise? Pour moi, et pour la plupart de mes potes, au début du collège...
=> A partir de là, les jugements, les cassages en live, les rejets... ont pour seul but de se soulever au dessus de la masse. Les mâles commencent à se réveiller, et comme les jeunes sont les plus hargneux, ça lutte sec.

Dans ce cas là, ce qui étais génial a cette époque là c'est que je pense qu'on s'en fouttais royalement des jugements, regards et avis des autres ... c'étais vraiment l'esprit de : je suis moi je fais ce que moi je veut

Dans ce cas là, ce qui étais génial a cette époque là c'est que je pense qu'on s'en fouttais royalement des jugements, regards et avis des autres ... c'étais vraiment l'esprit de : je suis moi je fais ce que moi je veut

Et c'est bien cet état d'esprit qu'il faut retrouver, assumer ce que l'on est, et se défaire du regard des autres.

Avec du recul, c'est bien cela qui me pose problème aujourd'hui, et ce sur quoi je travail.

Si l'on a été populaire ces années là (même si c'est peu comparable) c'est qu'il y a une raison.