[A] La foi - Avoir confiance en soi

Note : 18

le 02.02.2009 par TheKid

2 réponses / Dernière par blutch le 21.02.2009, 20h53

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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  • Introduction
Le topic que vous allez lire est tiré de l’E-book « Oser avoir confiance en vous » écrit par Orison S.Marden et Eric Cordier. Il est téléchargeable en format PDF sur le lien http://confiance.changer-votre-vie.com/oser.zip. Si j’ai choisi de le partager avec vous, c’est parce qu’il m’a vraiment marqué. Et aussi, je trouve que beaucoup débutent en ayant une faible estime d’eux même...
Bonne lecture :wink:
  • Avoir confiance en soi
La foi est optimiste parce qu’elle voit le chemin. Le doute est pessimiste parce qu’il l’ignore, et craint de ne pas être capable d’affronter l’inconnu.
La foi fraye la voie au talent et développe la supériorité.
L’habitude d’attendre beaucoup de nous-mêmes entraine ce qu’il y a de meilleur en nous.
La foi est le divin messager envoyé pour guider l’homme aveuglé par le doute et le péché.

  1. Nous avançons toujours dans la direction de notre conviction

Quel succès pourrait obtenir un dompteur qui entrerait pour la première fois dans une cage de lions ou de tigres remplie de crainte, de doute et d’incertitude ? Qu’arriverait-il s’il se disait : “C’est une entreprise passablement hasardeuse pour un être humain que de se mesurer avec un tigre. Je veux essayer de dompter ces bêtes féroces, mais pourrai-je y arriver ?”

Si cet homme se présentait en une telle attitude de faiblesse, de doute et de crainte devant les bêtes féroces, il serait certainement mis en pièces. Une fière audace seule peut le sauver. Il doit les fasciner par son regard ; par les effluves qui s’échapperont de ses yeux, il les maintiendra sous sa domination, car le moindre instant de défaillance lui serait fatal et pourrait lui coûter la vie.

En réalité, un homme ne peut avoir la ferme volonté qui conduit au succès qu’en étant persuadé de réussir dans son entreprise.

Comment serait-il possible à un jeune homme de devenir un bon négociant si, dans son for intérieur, il ne se reconnaît pas les aptitudes nécessaires ? Une telle attitude mentale ne peut rien produire de bon.

L
’intelligence doit dominer ; le modèle doit être créé avant que la navette du tisserand reproduise le dessin; l’idéal doit toujours inspirer et guider.

Nous avançons toujours dans la direction de notre conviction. C’est ce que nous nous croyons capables de faire que nous accomplissons.

Comment serait-il possible à un jeune homme de faire fortune, s’il ne croit pas avoir quelque aptitude à gagner de l’argent, et s’il se lance dans les affaires avec la conviction que quelques-uns seulement réussissent à s’enrichir, que la plupart restent pauvres, et qu’il fait probablement partie de cette dernière catégorie ?

C
omment serait-il possible à un garçon de réussir au collège, s’il se croit incapable de mener à bien ses études, s’il se plaint constamment de ne pas avoir de chance, pas d’argent, personne pour l’aider ?

Comment serait-il possible à un jeune homme sans travail de trouver un bon emploi, s’il ne se croit pas capable de remplir les obligations qu’il lui imposerait, et s’il répète tout le temps : à quoi bon ?
  • Ayez une foi absolue en vos compétences

J’ai connu des jeunes gens désireux de devenir avocats, médecins ou négociants, mais dont la volonté était si faible, si vacillante, qu’ils ont été vaincus à la première difficulté.

J’ai connu d’autres jeunes gens qui ont choisi leur vocation avec une telle ardeur et une telle virilité que rien n’a pu ébranler leur décision, tant elle était ancrée dans leur mentalité.

Si nous analysons les grandes, les belles actions, et les hommes qui les ont accomplis, la qualité qui ressort le plus est la confiance en soi même. L’homme qui a une foi absolue en sa capacité de mener à bien ce qu’il entreprend, détient la clef de la réussite, même si sa confiance semble aux autres audacieuse, sinon insensée.

Ce n’est pas seulement l’effet subjectif de cette confiance en eux-mêmes qui rend de tels hommes capables de réussir, c’est aussi, pour une large part, l’effet que cette confiance produit sur les autres.

Quand un homme a le sentiment de sa valeur, quand il est certain de pouvoir dominer gens et choses, il inspire la confiance, il dissipe les craintes ; chacun est persuadé qu’il réussira dans ce qu’il entreprendra, car tout le monde croit en celui qui croit en la victoire.

Certaines personnes nous impressionnent à première vue par leur attitude victorieuse. Nous croyons en leur puissance parce qu’elle émane de tout leur être.
  • Le monde accepte vos compétences sans se poser de question

Dans toute espèce d’industrie ou d’affaire, nous sommes dépendants de l’opinion qu’ont les autres de nos capacités à faire des plans, à produire du bon travail, à diriger des employés, à faire les mille choses que réclament les patrons et le public.

La vie est trop courte pour permettre de minutieuses investigations sur la valeur réelle de celui qui s’affirme capable de faire telle ou telle chose ; c’est pourquoi le monde accepte vos compétences sans se poser de question, jusqu’à ce que vous trahissiez sa confiance.

Un médecin n’a pas à démontrer à chaque patient qu’il a fait les études nécessaires pour être apte à le soigner. Si un jeune homme arbore un diplôme, le monde tient pour acquis qu’il est bien préparé pour sa profession, à moins que dans la pratique il ne prouve le contraire.

Dans un groupe de jeunes gens, amis ou condisciples d’étude, de capacités et d’éducation pareilles, vous remarquerez que les uns marchent et avancent rapidement dans la vie, tandis que les autres attendent que quelqu’un les découvre.

Le monde est trop occupé pour aller à la chasse au mérite, et tient pour acquis ce que vous pouvez faire, ce dont vous vous déclarez capables jusqu’à ce que vous montriez votre incapacité.
  • Étudiez l’impression que vous ferez sur les autres
Reconnaître un manque de compétence, se laisser, même temporairement, envahir par le doute, c’est donner autant d’avantages à l’insuccès. Nous ne devrions jamais permettre à notre confiance en nous-même de vaciller un seul instant, quelque sombre que le chemin puisse paraître. Rien ne détruira plus rapidement la confiance que les autres ont en nous que notre manque de confiance en nous-même.

Beaucoup de personnes échouent parce qu’elles communiquent leur découragement à leur entourage.

Si vous vous sous estimez, les autres ne prendront pas la peine de vérifier si vos compétances sont supérieur à ce que vous montrez.

Votre estimation de vous-même, de vos capacités, de votre position, l’apparence que vous avez dans ce monde s’extériorisera dans votre vie quotidienne.

Si vous avez des sentiments vulgaires, votre apparence sera vulgaire. Si vous ne vous respectez pas vous-même, cela se lira sur votre visage. Si vous vous sentez pauvre, si vous avez une opinion désavantageuse de vous-même, vous pouvez être sûr que rien de bien riche ne se manifestera en vous.

Quelles que soient les qualités que vous vous attribuiez, vous les manifesterez par l’impression que vous ferez sur les autres.
  • Pensez constamment aux qualités que vous désirez posséder

D’autre part, si vous pensez toujours aux qualités que vous désirez posséder, elles feront petit à petit partie de vous-même, et vous les manifesterez par toute votre attitude. Il faut que la supériorité soit dans vos pensées, avant qu’elle puisse s’exprimer sur votre visage et dans vos manières.

La confiance est à la base de toute oeuvre. Il y a une puissance extraordinaire dans la conviction que l’on peut faire une chose.

L’homme qui a une grande confiance en lui-même est délivré de toute incertitude quant à la place qu’il occupe, de tout doute quant à son habileté, et de toute crainte quant à l’avenir.

En d’autres termes, l’homme protégé par sa foi est délivré de beaucoup de soucis et d’anxiétés qui terrassent ceux qui ne possèdent pas cette foi. Il a la liberté de ses facultés ; il a la liberté de ses actions, ces 2 libertés nécessaires pour qu il puisse donner toute sa mesure.
  • Chassez les soucis de votre esprit et remplacez-les par la foi

Nul homme ne peut fournir tout ce dont il est capable quand son esprit est entravé par les soucis, l’anxiété, la crainte ou l’incertitude, pas plus, qu’on ne peut travailler physiquement quand les membres sont crispés par la crampe.

Une complète liberté est absolument nécessaire au travail cérébral. L’incertitude et le doute sont les grands ennemis de cette concentration qui est le secret de toute force.

La confiance a toujours été une clef de voûte ; elle a accompli des miracles dans tous les types d’efforts.

Qui pourra jamais estimer la merveilleuse influence de la foi dans les actions héroïques, cette sorte de foi qui surmonte les obstacles, qui renverse les montagnes de difficultés ?

La Bible nous rappelle constamment que c’est par la foi qu’Abraham, Moïse et tous les grands caractères furent capables d’accomplir des miracles. Elle insiste sur l’importance de la foi. “Qu’il te soit fait selon ta foi”, tel est le motto des Évangiles.

Il nous est dit que la foi double notre puissance et multiplie nos forces, et que sans elle nous ne pouvons rien faire. Combien un homme fort est vite dépouillé de sa puissance lorsqu’il perd confiance en lui-même ou en son habileté !

La foi est le lien qui unit notre conscience à notre subconscience. C’est la foi qui pénètre dans les profondeurs de notre être intérieur, le lieu très saint de notre vie, et éveille en nous le divin. La foi ouvre la porte de la vraie source de la vie, et c’est par elle que nous entrons en communication avec le Pouvoir infini.

Notre vie est héroïque ou veule, grande ou inutile, en proportion de la profondeur et de la force ou de la faiblesse de notre foi.
  • Qu’est-ce que la foi ?

Beaucoup de personnes ne se doutent pas de l’importance de la foi parce qu’elles ne savent pas ce qu’elle est ; elles la confondent avec la fantaisie ou l’imagination, tandis qu’elle est la voix d’une puissance intérieure en communion avec l’Omnipotence. C’est une faculté spirituelle qui sait, car elle voit le chemin que les autres facultés ne peuvent discerner.

C’est une connaissance aussi réelle que celle que nous obtenons par nos sens.

La foi est un puissant levier pour le caractère ; elle a une merveilleuse influence sur la formation de notre idéal ; elle nous élève sur les hauteurs et nous donne un avant-goût de la terre promise. C’est la lumière de la vérité et de la sagesse.
  • Les parents et les instituteurs doivent aider les enfants à avoir confiance en eux-mêmes

Il est criminel de détruire chez un enfant la confiance en lui-même, en lui disant qu’il n’arrivera jamais à rien, qu’il ne pourra jamais faire ce que les autres font. Les parents et les instituteurs comprennent peu combien les jeunes intelligences sont impressionnables, et combien les suggestions d’infériorité ou d’incompétence les troublent et les découragent. La suggestion d’infériorité a causé plus de naufrages, de tragédies et d’insuccès que toute autre chose.

Le docteur Luther H. Gulick, médecin-inspecteur des écoles de la ville de New-York, dit qu’un grand nombre de garçons et de fillettes ne réussissent pas à achever leurs études parce qu’ils ont une vue ou une ouïe défectueuses, de mauvaises dents ou une nourriture insuffisante. Ces enfants ne s’en rendent pas compte ; ils deviennent moroses, déprimés et humiliés de leur insuccès, et leur intelligence s’en ressent à tel point que chaque année un certain nombre d’entre eux terminent leur existence par le suicide.

Même le meilleur cheval de course ne peut gagner le prix si son assurance est détruite. Les entraîneurs ont grand soin d’entretenir cet instinct, car la certitude qu’a l’animal d’arriver le premier est un des grands facteurs de sa victoire.
  • La foi est le meilleur substitut du génie

Tout ce qui accroît notre confiance en nous-même accroît notre pouvoir. Les hommes qui font de grandes choses en ce monde sont caractérisés par une grande foi en eux-mêmes, foi en leur puissance, foi en l’avenir de la civilisation.

La foi invincible en eux-mêmes, et l’assurance de pouvoir accomplir tout ce qu’ils avaient entrepris, ont été les principes fondamentaux de tous les grands inventeurs. Souvent ils ont débuté dans la pauvreté ; ils ont traversé des années sombres, sans espoir de réaliser leur rêve. Ils ont continué à travailler, et cru que, tôt ou tard, le chemin s’ouvrirait devant eux.

Pensez à ce que cette attitude d’espoir des grands inventeurs a fait pour le monde ! La lumière n’aurait probablement jamais jailli pour eux sans leur confiance, leur assurance et leurs efforts persévérants.

Nous jouissons aujourd’hui d’une foule d’avantages, de confort et de facilités qui nous ont été acquis par ces âmes résolues, souvent obligées de rester sourdes aux supplications de ceux qu’elles aimaient le mieux, tandis que, pendant des années, elles luttaient dans le besoin et le malheur, sans posséder la sympathie ou la confiance de leurs proches.

La foi est le meilleur substitut du génie. En réalité, elle est intimement liée au génie.

La foi est le grand leader de toute oeuvre grandiose. Elle est la faculté, l’instinct qui sait, parce qu’elle voit les possibilités intérieures ; elle n’hésite pas à nous inciter à entreprendre de grandes choses, parce qu’elle voit les ressources qui sont en nous et qui nous rendront capables de les accomplir.
  • Vous pourriez accomplir infiniment plus de choses grâce à la foi

Personne n’a encore pu nous donner une explication de la philosophie de la foi. Qu’est-ce qui retient un homme à sa tâche, lui donne le courage et l’espoir dans les conditions les plus terribles, le rend capable d’endurer vaillamment, même avec joie, toutes espèces de souffrances, les angoisses de la pauvreté ?

Qu’est-ce qui le soutient et le rassure, même après la perte de son dernier franc, quand ses amis, sa famille et ceux qu’il aime le mieux le méconnaissent ou ne croient plus en lui ? Qu’est-ce qui le soutient et l’encourage de telle sorte qu’il peut endurer ce qui le tuerait cent fois s’il ne le possédait pas cette confiance ?

Le monde est saisi d’étonnement devant les héros qui, en apparence, perdent toute chose, sauf leur foi.

La foi nous pousse toujours en avant. C’est un sens de l’âme, une prescience spirituelle qui voit plus loin que la vision physique, un courrier qui prépare le chemin, qui ouvre les portes closes, qui voit au-delà des obstacles, et indique la voie que les facultés moins spirituelles ne peuvent discerner.

C’est une foi superbe, plus grande que tous les obstacles, qui a fait les grandes découvertes, qui a été le grand inventeur, le grand ingénieur, l’inspirateur de tout effort humain.

Il n’y a aucune crainte à avoir pour l’avenir d’un jeune homme qui a en lui-même une foi bien ancrée. La confiance en soi-même a toujours été plus qu’une alliée dans les difficultés ; elle a été l’amie du pauvre, son meilleur capital. Des hommes, sans autre fortune qu’une foi colossale en eux-mêmes, ont accompli des miracles.

Si vous pouviez mesurer la foi d’un homme, vous auriez une assez bonne estimation de ses capacités. Nul ne peut faire de grandes choses avec une petite foi.
François Rabelais a écrit :La valeur d'un homme se mesure
à l'estime qu'il a de lui même.
Si nous avions une conception plus large de ce qui nous est possible de faire, si nous avions une plus grande confiance en nous-mêmes, nous pourrions accomplir infiniment plus de choses. Et si nous comprenions mieux l’origine de notre passage sur terre, nous aurions cette confiance.
  • Apprenez à avoir une bonne opinion de vous-même

Nous sommes entravés par la vieille doctrine que l’homme est dépravé par la nature. Il n’y a aucune infériorité, ni dépravation, dans l’homme tel que Dieu l’a créé. La seule infériorité en nous est celle que nous nous infligeons. Nous sommes devenus des caricatures de l’homme que Dieu a créé. Nous nous déprécions nous-mêmes, nous nous voyons faibles et inférieurs, au lieu de nous élever vers les hauteurs où réside la supériorité.

U
n des dogmes les plus malencontreux de l’ancienne théologie est celui de la dépravation de l’homme, l’anéantissement de son origine divine. La vérité est que l’homme que Dieu a créé n’est pas descendu de son pied destale; c’est l’homme que le péché a fait qui est tombé. C’est par l’infériorité de ses pensées, par sa criminelle façon de se déprécier que l’homme a perdu de sa valeur et s’est condamné à la médiocrité.

L’ancienne théologie nous a appris à nous considérer comme conçus et nés dans le péché. Mais rien dans la Bible n’indique que l’homme doit s’anéantir et ramper devant son Créateur comme un esclave. Il ne peut résulter de cette dépréciation de lui-même que la démoralisation. Il y a trop de servilité dans notre attitude ; trop d’anéantissement, de prosternation devant certaines idées soi disantes bien pensantes.

L
’homme n’a pas été créé pour l’humiliation et la honte, mais pour réaliser son origine divine. Dieu l’a créé pour qu’il se tienne debout et puisse regarder toute chose et tout le monde en face, même son Créateur, car il a été fait à son image.

Un prince qui a du sang royal dans les veines doit manifester son rang avec fierté, virilité, dignité et assurance.

Le mal est que nous ne savons pas assez voir le bien qui est en nous ; si nous le faisions, nous aurions une meilleure expression, et nous révélerions notre origine divine.

Relevez donc la tête, et apprenez à avoir une bonne opinion de vous-même et de votre capacité pour mener à bien ce que vous entreprenez. Si vous ne le faites pas, personne ne le fera pour vous.
  • Vous n’êtes pas inférieurs

La pauvreté qui règne dans la classe ouvrière est en grande partie due à son propre sentiment d’infériorité. Au lieu d’avoir une attitude de virilité et d’indépendance, les travailleurs tiennent pour acquis qu’ils sont inférieurs. S’il y a une chose que détestent les patrons, c’est la servilité chez leurs employés. Ils aiment ceux qui leur font sentir qu’ils sont des hommes et entendent être traités comme tels.

Que nous le sachions ou non, nous ne sommes jamais plus forts que notre conviction ; nous n’entreprenons jamais de plus grandes choses que celles que nous inspire notre confiance en nous-mêmes.
  • Vous possédez plus de puissance que vous n’en usez

L’habitude d’exercer notre foi en nous-mêmes, de nous sentir conscient de posséder une plus grande habileté et plus de puissance que nous n’en usons, a une extraordinaire influence pour élargir et développer nos facultés mentales. Notre foi en nous-mêmes est rarement assez grande pour tirer parti de nos ressources intérieures.

E
n règle générale, le plus grand drame dans l’homme est le manque de confiance en lui-même.

Prenez un être timide, sensible, craintif, et apprenez-lui à croire en lui-même, montrez-lui toutes les ressources qu’il possède, dites-lui qu’il peut devenir un homme de valeur, développez sa confiance en lui-même jusqu’à ce qu’elle devienne forte et robuste, et non seulement son courage sera accru, mais toutes ses autres qualités mentales seront fortifiées.

Le processus vital reproduit constamment le modèle mental, l’opinion que nous avons de nous-mêmes. L’habileté d’un général peut être très grande ; elle ne sera effective que lorsque ses efforts seront inspirés par la croyance en son habilité.

Un homme ne possédant qu’un talent, mais pleins de confiance en lui, accomplit souvent infiniment plus de choses qu’un homme possédant 10 talents qui ne croit pas en lui-même.
  • Ayez une haute idée de vous-même et de vos capacités

Je ne connais rien qui protége mieux de la bassesse et de la vulgarité qu’une haute idée de soi-même et de ses capacités.

La foi vivifie toutes nos facultés, son influence est salutaire, tandis que le doute et la crainte démoralisent. Il n’y a rien qui fortifie un homme, qui renforce ses moindres facultés comme une foi robuste, foi en lui-même, foi dans les autres et en toutes choses, foi qu’il existe une force magnifique dans la civilisation, dans les affaires humaines, qu’il existe un courant qui entraîne vers Dieu.

P
lus notre foi est grande, plus notre union avec la puissance universelle devient intime.

La foi est la pierre fondamentale sur laquelle repose tout ce qui forme un grand caractère ; aussi l’homme qui possède une foi invincible dans sa mission, en lui-même et en son Dieu, est puissant dans le monde.

Nous croyons en un homme qui a une grande foi, qu’il nous soit sympathique ou non, parce que la foi représente la force, la stabilité, le caractère. Nous croyons en un homme proportionnellement à sa constance de ses principes, de sa fermeté de sa foi en sa mission.
  • Vos facultés sont à vos ordres

La plupart des hommes que j’ai connus et qui ont réussi s’attendaient à ce que les choses tournent bien ; quelque sombres et décourageantes que fussent les apparences, ils gardaient avec ténacité leur confiance dans le résultat final.

L’habitude de garder une attitude expectative attire à nous, par quelque mystère inconnu, les choses que nous désirons.

Nos facultés sont à nos ordres ; elles produisent ce que nous attendons d’elles. Si nous attendons beaucoup, elles nous aideront beaucoup. Si, d’autre part, nous n’avons pas assez de confiance pour les stimuler, si nous hésitons ou doutons, nos facultés perdront courage, et leur effort sera faible et impuissant.

Je ne connais pas d’habitude qui donne plus de valeur à notre vie que celle de croire toujours au bien plutôt qu’au mal, et de tenir pour acquis que nous réussirons dans tout ce que nous entreprendrons.

L’habitude de s’appesantir sur les difficultés en les exagérant, affaiblit le caractère et paralyse l’initiative, à tel point qu’elle peut même empêcher d’entreprendre quoi que ce soit. Celui qui voit avant tout les difficultés, ne fera jamais rien de grand. L’homme qui réussit est celui qui voit le but et défie les obstacles.

Si les Alpes avaient paru aussi formidables à Napoléon qu’à ses généraux, il ne les aurait jamais traversées en plein hiver. On aurait aussi bien pu essayer de remuer Gibraltar que d’essayer de détourner Napoléon de sa voie ou de changer ses décisions lorsqu’il avait prononcé son ultimatum.
  • Le succès appartient aux forts

La foi nous a été donnée pour nous soutenir, pour nous rassurer, quand nous ne pouvons plus voir la lumière, ni résoudre nos problèmes. Elle est pour l’individu ce qu’est la boussole pour le navigateur qui ne perd jamais son assurance, même pendant l’orage, parce que la boussole le dirige sûrement vers le port.

Le succès appartient aux forts. Ce qui fait trébucher l’homme faible et hésitant n’existe pas pour l’homme déterminé, vigoureux et positif. Les difficultés sont grandes ou petites en proportion de notre grandeur ou de notre petitesse. Devant les uns, elles s’élèvent comme des montagnes, devant les autres, elles s’abaissent comme des taupinières.

N
’ayez pas peur des responsabilités ; il n’y a pas de plus grande erreur que d’ajourner les responsabilités actuelles en pensant que nous serons mieux préparés à les assumer plus tard. Les accepter comme elles nous viennent est la meilleur des préparations, car nous ne pouvons faire aucune chose facilement, si nous ne l’avons faite assez souvent pour en avoir pris l’habitude.
  • Ayez confiance en vous-même

De la résolution de faire ce qui est le mieux pour vous, quelque désagréable et humiliant que cela puisse paraitre, et sans vous inquiéter des souffrances que cela pourrait vous infliger, dépend le développement de votre personnalité.

Des puissances insoupçonnées surgiront à votre appel. “Aie confiance en toi-même.” Tout cœur vibre à cette exhortation. Beaucoup de personnes semblent se laisser aller jusqu'à subir une défaite humiliante. Cet insuccès dégage alors de la profondeur et leur donne des forces qui les rendent capables de faire des merveilles.

Q
uand un homme se voit à terre, et sent que son entourage le méprise ou le blâme, il prend souvent la résolution de se relever avec courage, et tout en lui tend vers le bien. Il semble alors se dire : “À mon prochain Waterloo, je serai un Wellington et non un Napoléon.”
  • Savoir dire non

Un indice du manque de confiance en soi est de ne pas oser dire non. Ce qui entraine souvent une suractivité puisque même si vous n’en avez pas envie, par soi disant politesse, vous acceptez de rendre service. Comment faire pour exprimer un refus ?

C
ertaines personnes vous diront qu’il ne faut pas se justifier pour exprimer un refus. Pourtant, Il est indispensable avant de répondre par la négative de réfléchir au motif que vous allez donner ? Cela vous aidera beaucoup à éviter de dire oui alors que vous n’en avez pas envie. De plus, le refus sera nettement mieux accepté par l’autre.

U
ne autre astuce est de refuser, mais en trouvant une solution à son problème : « Je suis vraiment désolé je ne peux pas t’aider, mais tu ne peux pas demander à untel ? »

Gardez aussi à l’esprit que lorsque vous acceptez, vous vous engagez à quelque chose qui peut être rompu, car vous n’aurez pas eu le temps de tenir votre engagement. Vous pouvez donc perdre un(e) ami(e) ce qui est cher payé pour faire plaisir et rendre service.
  • Exercices pratiques

Le problème quand on ne s’aime pas et que l’on manque de confiance en soi, on se critique à longueur de journée. On retient, on note ce que l’on fait de négatif, le positif passe presque inaperçu et vous enfoncer dans une spirale dont il est difficile de s’en sortir. Pour changer l’estime que vous avez de vous et changer votre vie, il suffit donc de changer certaines habitudes.

Obligez-vous au moins une fois par jour à vous complimenter. Je sais, au début vous n’en aurez pas envie, forcez-vous, et trouvez ce que vous avez fait de bien dans la journée. Écrivez le le soir avant de vous coucher, le support papier est important pour graver dans votre esprit.

Si vous aimez faire la cuisine, alors complimentez-vous lorsque vous savourez votre oeuvre, demandez aussi au convié leurs avis sur le plat. Vous êtes un passionné d’informatique où vous passez beaucoup de temps devant un écran d’ordinateur, complimentez-vous sur ce que vous avez réalisé, photo, lettre, commande, etc. Sachez que ce que vous avez effectué, quantité de personnes ne savent pas le faire pourtant ils ont une meilleure estime de soi que vous. Quelque soit vos activités, vous trouverez forcément des compliments à vous faire. On est toujours meilleurs que quelqu’un d’autre dans un domaine.

F
aites-vous plaisir ! Vous avez envie de lire un livre, choisissez en un optimiste. Si c’est un roman, les « happy end », une biographie, préférez les histoires « partir de rien pour arriver en haut de l’affiche » etc. Si vous regardez un film, préférez les films comiques que les drames.

Vous avez sûrement assisté autour d’un repas avec amis des discussions sur l’avenir du monde, que vont devenir nos enfants, je suis pessimiste, tout augmente, la vie est dure etc. Ces personnes sont des adeptes des informations télévisuelles, du JT de 20 heures qui annoncent catastrophe sur catastrophe.

F
uyez ce genre de personne capable de vous mettre le moral à zéro, ou bien apporter leur des arguments que tout n’est pas aussi négatifs dans ce monde. Dites leur des choses que vous aimez dans ce siècle. Qu’auraient dit ces personnes, s’ils avaient vécu pendant la seconde guerre mondiale ? Que la France serait devenue un état allemand ? Considérez comme un défi d’apporter des éléments positifs dans toutes les discussions que vous entendrez. C’est un excellent exercice et comme il a été dis plus haut, l’estime des autres vers vous s’en trouvera grandie.
  • La timidité
Il existe des personnes qui souffrent de timidité maladive comme moi j’ai souffert lorsque j’étais plus jeune. Dans ce cas, c’est difficilement contrôlable puisque la timidité est avant tout émotionnelle.

J
e suis une preuve vivante que la timidité peut être vaincue. Étant enfant un voisin de palier de mes parents m’appelait « Bonjour non ! ». Ce qui prouve comment je recevais les personnes que je croisais lorsque j’allais chercher une baguette. Je peux vous dire que j’habitais au 5e étage sans ascenseur, mais je les montais très vite afin de ne croiser personne dans les escaliers.

Mais le pire de tout pour un timide n’est pas de côtoyer les personnes qu’il connaît déjà, mais d’aborder un inconnu pour demander sa route par exemple. Pour ceux qui connaissent cela, c’est un véritable calvaire, le timide préfère perdre un temps fou plutôt que demander un renseignement. C’est donc un véritable handicap.
  • Comment faire pour la surmonter ?

Disons-le tout de suite c’est un travail de longue haleine, mais si vous suivez les conseils ci-dessous chaque jour vous gagnerez en confiance en vous jusqu'à devenir un très mauvais souvenir.

L
e problème du timide est qu’il réagit sans en prendre conscience à des situations passées, des humiliations qu’il a eues dans son enfance et qui selon les situations reviennent plus ou moins fortement dans son esprit. Ce qui se traduit par des rougeurs, des tremblements, de la transpiration ou des bégaiements donc une impossibilité à se maîtriser.

Mais et c’est là que le serpent se mort la queue, plus le timide prend conscience de cette monté émotionnelle, plus il essaye de la contrôler et plus l’effet recherché est inverse. Il s’enfonce de plus en plus dans l’émotion et le résultat est catastrophique.

Or qu'est-ce qui contrôle les émotions ? Qu'est-ce qui s’accélère ou qui devient irrégulier lorsque les situations sont embarrassantes ? La respiration qui est la base de tout système de relaxation, comme la sophrologie est un passage obligatoire pour toute maîtrise de soi.

Il est donc conseillé si vous n’avez pas la possibilité de vous inscrire dans des cours de yoga ou sophrologie, de pratiquer des techniques respiratoires ou mieux de la relaxation chez vous au moins une fois par jour. Si vous pouvez plus c’est mieux il n’y a pas de limite à la détente.

Le principe est de respirer non pas avec la cage thoracique, mais avec le ventre. Lors de l’inspiration, l’abdomen doit se creuser, et lors de l’expiration se gonfler ce qui libère le plexus solaire. Ne pas oublier d’inspirer profondément et d’expirer tout l’air que vous pouvez, en mettant une main sur votre ventre pour bien sentir ce phénomène. Faites cet exercice au moins une fois par jour par série de 20.

Plus vous pratiquerez et plus la relaxation sera profonde. Vous pouvez pratiquer l’exercice en écoutant une musique douce sans paroles c’est mieux pour ne pas vous distraire.

Lorsque vous vous retrouvez dans des situations embarrassantes ou que vous devez vous adresser à une personne, prenez l’habitude de faire cet exercice juste avant ou pendant, quand votre état émotionnel commence à déborder.

Pour résumer, ne luttez pas contre vos signes de timidité, mais apprivoisez-les, laissez-les se manifester et pratiquez la respiration. Cela doit devenir un réflexe.
  • Le comportement corporel

Le timide a beaucoup de difficulté à regarder dans les yeux. Un bon exercice est de vous entraîner devant une glace comme si que celui que vous regardez est une personne à part entière. Regardez-vous dans les yeux le plus longtemps possible, fixez votre propre regard. Comme le cerveau ne fait pas la différence entre l’imaginaire et le réel lorsque vous allez vous retrouver devant une vraie personne, votre esprit va se remémorer les exercices que vous pratiquez une fois par jour et vous pourrez soutenir votre regard plus longtemps.

E
ssayez aussi de sourire à chaque personne que vous rencontrez et forcer vous au « contact » avec les autres même si vous allez chercher une baguette. Regardez-la dans les yeux et vous pouvez dire : « Votre pain est excellent ». Aidez-vous de la respiration si vous avez le trac. La répétition de différente petite situation comme cela créera et remplacera les mauvaises situations, origine de votre manque de confiance en vous. Retenez que les petits pas créés de grandes oeuvres. Une guerre se gagne avec plusieurs batailles.
  • La pensée positive

Suivez tous les conseils dites plus haut, habituez-vous à voir les côtés positifs de la vie. En étant timide vous avez déjà une mauvaise estime de vous alors ne l’alimenter pas, par des gens ou des pensées négatives.

La clef est de prendre conscience de vos penser dévalorisantes et de les remplacer immédiatement par des pensées positives. Par exemple, si vous vous dites « c’est de ma faute, j’aurai du… ça ne se serait jamais produit. » Remplacez-la par, « j’ai confiance en moi, je suis fort, je maitrise les situations ». Chaque pensée doit donc être automatiquement remplacée par son contraire.

Comme il a été dit plus haut, le cerveau ne fait pas la différence entre la réalité et l’imagination cela est reconnu par le monde scientifique.

Il suffit donc de visualiser chaque jour la personne que vous désirez devenir lorsque vous faites des séances de respiration par exemple. Vous vous voyez parler à quelqu’un avec aisance, aborder une personne du sexe opposé, parler dans un groupe, etc. Et ces images s’imprégneront dans votre subconscient. Votre cerveau s’y habituera et lors de certaines situations, ces images remplaceront peu à peu les anciennes pour laisser place à une image de vous avec de l’assurance.

Relisez ce topic tous les jours pour que chaque idée, chaque phrase pénètrent dans votre esprit. Les règles édictées ont fait leurs preuves et permettront d’augmenter votre confiance en vous. Et lisez encore et encore des livres de développement personnel.

Si vous faites chaque jour les exercices de ce topic vous vous débarrasserez petit à petit de cet handicap qui paralyse votre vie et qui bloque tout processus d’évolution de votre personnalité.
  • Les plantes

Certaines plantes peuvent vous aider à vaincre la timidité. Elles n’agissent pas sur un plan psychologique, mais sur un plan physiologique.

Elles permettent de lutter contre la nervosité, l’angoisse et les palpitations cardiaques. Si vous baissez ces 3 éléments, vos réactions inconscientes seront plus maitrisables, car votre corps sera plus détendu.

Il suffit donc d’aller à votre pharmacien et de demander des Phytogélules à base d’aubépine ou de coquelicot. Les deux plantes les plus efficaces pour la nervosité.
  • Homéopathie

L’homéopathie donne aussi de bons résultats à condition de faire un traitement de longue durée. Le meilleur est Pultsatilla à 15 ou 30 CH, 3 ou 5 granules par jour.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Tout à fait par Serpico
  • [+3] Merci ! :) par Magister
  • [+3] Constructif par Nostress
  • [+1] Tout à fait par Dawood
  • [+3] A lire par ?Anonyme?
  • [+1] Absolument le 07.04.12, 15h26 par Arsenic
Bienvenue

Merci pour ce post, voila par quoi on devraient tous commencé quand on arrive sur FTS .

Lire l'article de BOB pour ce prendre une bonne claque dans la gueule .

Enchainé avec ce post pour avoir une patate d'enfer et attaqué la vie sous un autre angle .

Je sais pas vous mais je me suis senti boosté après cette lecture et je pense que ce texte va devenir un de mes classiques .

Merci TheKid . :D
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] De rien par TheKid
C'est vraiment un très bon article qui passe en revue beaucoup d'aspects sur la confiance en soi!

J'ai beaucoup aimé les idées développées par l'auteur sur la foi que chacun devrait avoir en ses capacités.

La lecture de ce texte est, en effet, à conseiller à tous les débutants: Le fait d'avoir la foi en soi-même permet de relativiser les rateaux ou bien de ne plus attendre un quelconque signe d'intérêt de la fille pour aller vers elle...
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