Maintenant, il faut pas tout mettre sur le dos des mères, elles n'ont du pouvoir que parce qu'on leur en donne. C'est vrai dans n'importe quelle relation, d'ailleurs.
Et c'est justement ce qui différencie l'homme de l'enfant : la possibilité de faire un choix sur la place que l'on accorde aux autres... incluant la mère et la femme ! C'est aussi la base pour séduire une femme d'ailleurs... d'où toutes les techniques de neg, de prizing, de recadrage et le lien avec le développement personnel !
Le problème (pour les femmes) est qu'il y a beaucoup d'enfants que d'hommes... et que c'est aussi leur moyen privilégié de "prendre le pouvoir" dans une relation sans en assumer la responsabilité !
Le point positif (pour les hommes) est... qu'il y a donc une forte demande de la part des femmes !!!
:-))
Cela dit, on considère généralement que c'est à l'adulte d'éduquer et d'aider l'enfant... une mère qui rendrait confortable la dépendance de son fils envers elle au lieu de l'inciter à s'émanciper participerait de fait à castrer son enfant. Et le pire... c'est que ces mères le savent, culpabilisent, s'en plaignent (version Tanguy)... mais sont au fond d'elles heureuses d'avoir au moins un "homme" qui ne les quittera pas, qui sera ce qu'elles souhaitent qu'il soit...
Donc... tout mettre sur le dos des mères... non ! Beaucoup... surement !!!
Et cela nous amène à la place du père dans l'éducation des enfants, et dans le rôle de séparation qu'il a entre la mère et le fils...
Le père est avant tout un exemple (normalement) pour le fils. Y compris dans sa relation avec les femmes, et en particulier avec la mère... Si cette relation est mal vécue, cela déteindra nécessairement sur le fils... (principe du mauvais exemple) sauf si ce dernier peut avoir d'autres figures paternelles dans son entourage lui offrant un meilleur exemple associé à une plus grande réussite.
Sur ce dernier point, il faut noter qu'un oncle dragueur névrotique pour compenser son insécurité mais ayant des résultats sera - me semble-t-il - un exemple plus pris en compte qu'un père soumis par sa femme et socialement amoindri. En fait, j'imagine que dans ce contexte, le fils aurait tendance à vouloir "venger" le père en adoptant le comportement de l'oncle mais... je ne suis pas psy !!! :-)
Cette place du père dans l'éducation de l'enfant repose, comme toujours, sur la place que lui laisse la mère (père passif) ou sur celle qu'il décide de prendre (père actif).
A titre personnel, j'ai eu un père passif et je déconseille... ce qui m'incite à devenir un père actif (un de mes axes de developpement perso que m'a inspiré FTS) même si, ayant une fille, la problématique est un peu différente.