fétichisme
dans mes rencontres, je suis souvent confrontée au fétichisme ;
parfois c'est supportable, d'autres fois c'est très gênant, surtout par le fait qu'une partie de mon corps seulement est excitante, adulée, sacralisée ;
je me sens une femme-objet, je suis inquiète, surtout si un amour très fort naît de cette perversion ; je deviens la one-itis car je laisse faire ;
un exemple : mon ami devient accro à mes pieds et m'adore parce que je rentre dans son fantasme, les parant d'accessoires, d'escarpins, les mettant en valeur ;
il les admire, les caresse, les lèche, il en est fou ;
lui-même ne quitte pas ses chaussures, ne met pas ses pieds à nu, sauf si j'insiste ; impossible d'y toucher par contre ;
j'avoue jouer le jeu par curiosité, sympathie, empathie même, pour comprendre ;
ça m'effraie un peu, voire beaucoup, ça me déplait de me préparer, j'aime la spontanéité ;
et parfois, j'ai le fou-rire (imaginez un mec qui baise avec ses chaussures !)
en plus j'ai une formation très stricte sur l'hygiène et ça me bloque, les chaussures au lit ;
autre exemple :j'ai dû annuler un rendez-vous car le jeune homme insistait bcp pour que je porte des collants;
c'était vraiment son trip, mais disait-il, pour sublimer la féminité, pas pour faire de la femme un objet ; comme il était vraiment focalisé sur collants et non sur sous-vêtements et bas ou accessoires féminins, sur le fait de caresser les jambes, j'ai zappé, cause : "fétichiste des jambes" ;
comme j'en ai entendu bcp, mais avec bas à coutures en général ;
heureusement, en général, leur folie est si forte qu'ils préviennent avant la rencontre ;
je ne peux plus supporter cette pression à présent, et c'est la première chose que je demande, quitte à passer pour bizarre moi-même : "accouche tes fantasmes !"
ce que tout le monde fait avec bonheur, pour mon malheur ;
y-a-t-il encore des mecs normaux, simples, sains, gais, naturels ?
c'est peut-être me priver d'un plaisir de caresses incomparables ?
que se passe-t-il dans leur tête docteur ? c'est grave ?
est-ce que les femmes ont avec vous la même attitude, excitées par les muscles, les mains, les cheveux, les sous-vêtements ?
parfois c'est supportable, d'autres fois c'est très gênant, surtout par le fait qu'une partie de mon corps seulement est excitante, adulée, sacralisée ;
je me sens une femme-objet, je suis inquiète, surtout si un amour très fort naît de cette perversion ; je deviens la one-itis car je laisse faire ;
un exemple : mon ami devient accro à mes pieds et m'adore parce que je rentre dans son fantasme, les parant d'accessoires, d'escarpins, les mettant en valeur ;
il les admire, les caresse, les lèche, il en est fou ;
lui-même ne quitte pas ses chaussures, ne met pas ses pieds à nu, sauf si j'insiste ; impossible d'y toucher par contre ;
j'avoue jouer le jeu par curiosité, sympathie, empathie même, pour comprendre ;
ça m'effraie un peu, voire beaucoup, ça me déplait de me préparer, j'aime la spontanéité ;
et parfois, j'ai le fou-rire (imaginez un mec qui baise avec ses chaussures !)
en plus j'ai une formation très stricte sur l'hygiène et ça me bloque, les chaussures au lit ;
autre exemple :j'ai dû annuler un rendez-vous car le jeune homme insistait bcp pour que je porte des collants;
c'était vraiment son trip, mais disait-il, pour sublimer la féminité, pas pour faire de la femme un objet ; comme il était vraiment focalisé sur collants et non sur sous-vêtements et bas ou accessoires féminins, sur le fait de caresser les jambes, j'ai zappé, cause : "fétichiste des jambes" ;
comme j'en ai entendu bcp, mais avec bas à coutures en général ;
heureusement, en général, leur folie est si forte qu'ils préviennent avant la rencontre ;
je ne peux plus supporter cette pression à présent, et c'est la première chose que je demande, quitte à passer pour bizarre moi-même : "accouche tes fantasmes !"
ce que tout le monde fait avec bonheur, pour mon malheur ;
y-a-t-il encore des mecs normaux, simples, sains, gais, naturels ?
c'est peut-être me priver d'un plaisir de caresses incomparables ?
que se passe-t-il dans leur tête docteur ? c'est grave ?
est-ce que les femmes ont avec vous la même attitude, excitées par les muscles, les mains, les cheveux, les sous-vêtements ?
Le fétichisme c'est une fixation envahissante, tu décris très bien ta réaction de gêne et de fascination face à cela. Mais beaucoup plus généralement il y a des fixations moins lourdes sur des détails, bien sûr, et ce qui est toujours amusant c'est que ça change selon les femmes. On comprend vite l'importance que tel détail a pu prendre lorsqu'on les écoute, du style "j'adore tes bras, depuis toute petite j'aime les bras des hommes, j'aime qu'on me prenne dans les bras..."marie a écrit :est-ce que les femmes ont avec vous la même attitude, excitées par les muscles, les mains, les cheveux, les sous-vêtements ?
Je me suis rendu compte de cette manière que beaucoup de femmes sont sexuellement excitées par ce que l'une d'elle appelle "la puissance intellectuelle" ! Là, je ne vois aucune correspondance dans la sexualité masculine... Mais c'est autre chose que du fétichisme.
les femmes sont attirées par le pouvoir en général, politique, financier, etc.. donc intellectuel aussi bien sûr ;okapi a écrit : beaucoup de femmes sont sexuellement excitées par ce que l'une d'elle appelle "la puissance intellectuelle" !
c'est mon cas, il faut que j'estime et admire intellectuellement mon partenaire, que je le respecte ..
j'apprécie le savoir, lié à l'intelligence autant qu'à faire..
attention à la pression, là !!
(je déconne, je préfère dominer.. heu non, je déconne encore ! en fait j'en sais rien, je m'en fous, ça vient par magie le feeling, ..)
Pour conclure, et confirmer le post d'Okapi...
Karl Kraus, contemporain de Freud, a dit en 1908 : " Il n'y a pas d'être plus malheureux sous le soleil qu'un fétichiste qui languit après une bottine et qui doit se contenter d'une femme entière."
D'autre part, Binet reconnaît que "tout le monde est plus ou moins fétichiste en amour" ;
Il est amené à distinguer le "petit fétichisme" du "grand fétichisme", réservant à ce dernier sa portée pathologique ;
la "pathologie" commence quand l'amour d'un détail quelconque devient prépondérant au point d'effacer tous les autres.
Que signifie ce "culte" incongru d'une partie du corps (sein, nattes, main, nez), de qualités physiques (volumes du corps, infirmités, couleur cheveux), d' actions (se peigner, uriner), de qualités psychiques (cruauté par ex) ?
Freud ne cessera de se référer à Binet quand il mentionnera le fétichisme comme une perversion: "on revient toujours à ses premières amours" dit-il.
Il souligne le fait que la fixation fétichiste prend sa source dans "certaines impressions d'enfance" précoces.
Si le fétichiste répugne à désirer l'individu tout entier de l'autre sexe, c'est qu'une inhibition lui interdit cette synthèse.
Il y a étiolement de la portée psychique et sociale de l'appétit sexuel. Étant enfant, il n'a pas consenti à admettre l'inexistence du phallus chez la mère,
par peur de la castration que cette absence suggérait à son narcissisme inquiet.
Le fétiche est un heureux recouvrement du pénis perdu.
Il y a un lien entre fétichisme et masochisme.
-Le fétichiste du pied est un voyeur secret masochiste.
-Le fétichiste du vetement adore ce qui l'empeche de voir, refoulement du plaisir de regarder.
Le fétiche est un objet mixte, compromis entre refoulement et idéalisation.
La perversion a un style" idéaliste". Le fétiche est "adoré".
C'est une religion privée avec sa liturgie, ses rituels, ses objets sacrés.
Il existe un fétichisme collectif en Chine, on vénére le pied mutilé de la femme comme un fétiche.
Freud parle de l'homme uniquement.
Le fétichisme féminin est différent, puisque la femme n'a pas ce problème face à la castration.
C'est pourquoi vous ne m'avez pas fourni d'exemples. . normal !
il y a, mais rarement : les pieds, la bouche, et les uniformes de l'homme.
Le fétichisme féminin est essentiellement vestimentaire, et qualifié de normal.
Dans le fétichisme féminin, c'est l'ensemble du corps qui est mis en jeu, et non un organe.
C'est moins une perversion qu'un destin obligé par rapport au regard de l'homme, (ex des chinoises).
Il révèle la position de la femme dans le social, la mode, la civilisation.
Vous n'avez rien remarqué, car toutes les femmes le sont, et essentiellement des vetements.
Pour une fois qu'on n'est pas chiantes !! il fallait le dire, non ?
Karl Kraus, contemporain de Freud, a dit en 1908 : " Il n'y a pas d'être plus malheureux sous le soleil qu'un fétichiste qui languit après une bottine et qui doit se contenter d'une femme entière."
D'autre part, Binet reconnaît que "tout le monde est plus ou moins fétichiste en amour" ;
Il est amené à distinguer le "petit fétichisme" du "grand fétichisme", réservant à ce dernier sa portée pathologique ;
la "pathologie" commence quand l'amour d'un détail quelconque devient prépondérant au point d'effacer tous les autres.
Que signifie ce "culte" incongru d'une partie du corps (sein, nattes, main, nez), de qualités physiques (volumes du corps, infirmités, couleur cheveux), d' actions (se peigner, uriner), de qualités psychiques (cruauté par ex) ?
Freud ne cessera de se référer à Binet quand il mentionnera le fétichisme comme une perversion: "on revient toujours à ses premières amours" dit-il.
Il souligne le fait que la fixation fétichiste prend sa source dans "certaines impressions d'enfance" précoces.
Si le fétichiste répugne à désirer l'individu tout entier de l'autre sexe, c'est qu'une inhibition lui interdit cette synthèse.
Il y a étiolement de la portée psychique et sociale de l'appétit sexuel. Étant enfant, il n'a pas consenti à admettre l'inexistence du phallus chez la mère,
par peur de la castration que cette absence suggérait à son narcissisme inquiet.
Le fétiche est un heureux recouvrement du pénis perdu.
Il y a un lien entre fétichisme et masochisme.
-Le fétichiste du pied est un voyeur secret masochiste.
-Le fétichiste du vetement adore ce qui l'empeche de voir, refoulement du plaisir de regarder.
Le fétiche est un objet mixte, compromis entre refoulement et idéalisation.
La perversion a un style" idéaliste". Le fétiche est "adoré".
C'est une religion privée avec sa liturgie, ses rituels, ses objets sacrés.
Il existe un fétichisme collectif en Chine, on vénére le pied mutilé de la femme comme un fétiche.
Freud parle de l'homme uniquement.
Le fétichisme féminin est différent, puisque la femme n'a pas ce problème face à la castration.
C'est pourquoi vous ne m'avez pas fourni d'exemples. . normal !
il y a, mais rarement : les pieds, la bouche, et les uniformes de l'homme.
Le fétichisme féminin est essentiellement vestimentaire, et qualifié de normal.
Dans le fétichisme féminin, c'est l'ensemble du corps qui est mis en jeu, et non un organe.
C'est moins une perversion qu'un destin obligé par rapport au regard de l'homme, (ex des chinoises).
Il révèle la position de la femme dans le social, la mode, la civilisation.
Vous n'avez rien remarqué, car toutes les femmes le sont, et essentiellement des vetements.
Pour une fois qu'on n'est pas chiantes !! il fallait le dire, non ?
...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant par marie
je sais pas si on peut parler de fétichisme, mais j'ai croisé plusieurs femmes qui devenaient addict à mon odeurmarie a écrit : est-ce que les femmes ont avec vous la même attitude, excitées par les muscles, les mains, les cheveux, les sous-vêtements ?

La dernière n'arrêtait pas de me demander de lui donner un tshirt porté et sentant bien la transpiration pour dormir avec (même quand j'étais là...)
J'ai envie de dire homme ou femme chacun a de drôles de trips...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Yesssss! par marie
!!
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] +1 par Lossenia
j'en avais déjà entendu parler (phéromones et cie), mais ça fait bien bizarre quand une fille trouve que notre transpiration sent trop bon
Mais bon, je vais pas me plaindre, il y a pire comme comportement

Mais bon, je vais pas me plaindre, il y a pire comme comportement

merci pour vos réponses très complètes et instructives, qui me rassurent que le fétichisme est courant ;
depuis que j'étudie la question de près, j'ai beaucoup moins de peur et de rejet ;
voire même une attirance..
on dit que ce qui "énerve" chez l'autre est un comportement que l'on a soi-même, et que l'on ne maîtrise pas; (en abrégé) ; l'autre est un reflet de soi..
donc je me suis examinée aussi, en constatant que mes dernières rencontres posent encore le même souci (surtout sous-vêtements) ;
ce n'est donc pas un hasard, bien que, comme vous le dîtes, tout le monde a "son trip", et c'est bien normal ;
je ne considère plus ces "vices" comme de la perversion à présent, mais comme un "plus" à exploiter, une petite folie sympa (si ça reste dans le raisonnable, et pas dans le "dominateur/trice").
moi aussi je suis accro aux t-shirts, vestes, écharpes, qui ont été portées ;
j'aime un homme qui "sent", une odeur naturelle et modérée ;
un peu de transpiration pendant l'amour suffit à redonner une identité à un corps passé au karcher..
et puis, quand on porte des collants, bas résille, etc.. on admet sa féminité, on se sent sexy, on assume ses désirs ;
j'ai fait des progrès, j'étais plutôt "garçon manqué", sportive cheveux courts (ce qui ne déplaisait pas à tous les hommes, lol), avant ma débauche de rencontres ;
j'expérimente de nouveaux styles, et c'est troublant..
sans adorer les pieds, j'ai toujours été portée à les masser, les regarder ; (j'ai appris ça au yoga en fait )
ça fait partie souvent de mes préliminaires, pour détendre, mais beaucoup de personnes n'aiment pas montrer leurs pieds, et encore moins qu'on y touche ;
à suivre..
depuis que j'étudie la question de près, j'ai beaucoup moins de peur et de rejet ;
voire même une attirance..
on dit que ce qui "énerve" chez l'autre est un comportement que l'on a soi-même, et que l'on ne maîtrise pas; (en abrégé) ; l'autre est un reflet de soi..
donc je me suis examinée aussi, en constatant que mes dernières rencontres posent encore le même souci (surtout sous-vêtements) ;
ce n'est donc pas un hasard, bien que, comme vous le dîtes, tout le monde a "son trip", et c'est bien normal ;
je ne considère plus ces "vices" comme de la perversion à présent, mais comme un "plus" à exploiter, une petite folie sympa (si ça reste dans le raisonnable, et pas dans le "dominateur/trice").
moi aussi je suis accro aux t-shirts, vestes, écharpes, qui ont été portées ;
j'aime un homme qui "sent", une odeur naturelle et modérée ;
un peu de transpiration pendant l'amour suffit à redonner une identité à un corps passé au karcher..
et puis, quand on porte des collants, bas résille, etc.. on admet sa féminité, on se sent sexy, on assume ses désirs ;
j'ai fait des progrès, j'étais plutôt "garçon manqué", sportive cheveux courts (ce qui ne déplaisait pas à tous les hommes, lol), avant ma débauche de rencontres ;
j'expérimente de nouveaux styles, et c'est troublant..
sans adorer les pieds, j'ai toujours été portée à les masser, les regarder ; (j'ai appris ça au yoga en fait )
ça fait partie souvent de mes préliminaires, pour détendre, mais beaucoup de personnes n'aiment pas montrer leurs pieds, et encore moins qu'on y touche ;
à suivre..
ahh le massage des pieds... un bonheur...
Tant que cela reste une petite folie et un jeu c'est clair que c'est un plus. Apres l'etape d'apres c'est aussi aimer les parties de soi qu'on n'aime pas. Car finalement, la demarche n'est pas si éloignée !
Tant que cela reste une petite folie et un jeu c'est clair que c'est un plus. Apres l'etape d'apres c'est aussi aimer les parties de soi qu'on n'aime pas. Car finalement, la demarche n'est pas si éloignée !