[ Q ] Ou comment laisser sortir ses emotions .
Bonjours . Je viens ici chercher conseils ou avis , qui pourraient me donner des pistes sur un problème quotidien qui commence à devenir assez lourd .
Pour commencer , je vais présenter une partie de moi même qui pourra expliquer ma question :
Description nécessaire pour comprendre le problème .
- Je suis quelqu'un de très très sociable mais qui en parallèle est totalement apte et aime parfois se retrouver seul .
- Quelqu'un de très rationnel , de très pragmatique et de très cartésien ; que ce soit due à mon caractère ou a mes études ( Économie et Science humaine ) ( Vous n'imaginez même pas , si vous n'en avez jamais fait à bon niveau , l'impact de la sociologie sur la vision de toute relation humaine . ) .
- De surcroit , avant de commencer toutes ses études , il y a 3 ans , je suis tomber sur FTS . ( Génial dans la mesure ou ça m'a radicalement changé , moins génial , dans la mesure ou mon interprétation des choses évoquées ici , même avec un recul suffisant , m'ont conforté dans mon pragmatisme ).
-- Dans un premier temps ; au début de mon apprentissage , j'étais quelqu'un apte à réagir à l'émotionnel .
-- Dans un second temps , je suis devenu un Gros JERK de base , toujours apte à réagir a l'émotionnel .
-- Dans un troisième temps , j'ai trouvé l'équilibre nécessaire pour être quelqu'un de stable .
-- Vien le quatrième temps , De nombreux " closes " , de nombreuses copines , un cercle social relativement grand , des AMIS , des potes , de nombreuses connaissances , une aisance .. Tout cela marque selon moi la fin de mon apprentissage sur FTS .
Le problème :
Cependant , l'équilibre du troisième temps dans ma façon d'être est aujourd'hui toujours là mais l'émotionnel n'est plus . Je ne réagis plus trop a l'émotionnel , je n'ai plus la moindre hésitation dans ce que je fais , dès lors que je me FOU littéralement de me retrouver tout seul , ou de perdre copine , pote , voir même amis . Je trouve ça assez dingue , pas " normal " .
Un des aspects que j'ai pu analyser est que je ne pense pas ne rien ressentir , mais que je refoule tout . En effet , par moments , quand je suis tout seul et que je regarde un film , une série ou que j'écoute de la musique ; il m'arrive d'avoir une Bouffée d'émotions assez énorme , incontrôlable , qui sort de nul part et qui parfois me fou au bord des larmes . Sans que je ne soit capable de l'expliquer .
Mon interprétation est que je refoule tout suite a une vision trop pragmatique des choses , mais pourtant bien réelle .
J'aimerais bien trouver une solution pour réagir à nouveau emotionellement , pour changer ma vision trop pragmatique du monde dans lequel on vit . Pour arrêter de refouler inconsciemment les émotions . Pour me sentir plus " normal " , plus " sain " .
Pour cela , je m'en remet aux conseils avisées de ceux qui se sentent capable de me répondre .
Si c'est pas le bon endroit pour poster , n'hésitez pas a déplacer , mais ça fait partie du développement personnel tout ça.
PS : je précise que mon équilibre est toujours la , je ne suis pas un jerk , ni un bob . Je sais m'intéresser aux autres et les apprécier , mais je n'arrive pas a m'y attacher au points d'avoir peur de les perdre . Là est le problème .
J'ai l'impression d'inconsciemment les fréquenter seulement par intérêt et que , lorsque je les perds , je perd des plans , des soirées , des bonnes parties de baises , Plus qu'un amis ou qu'une copine .
Et ça , c'est terriblement chiant .
EDIT : Je rajouterais même que là ou le problème s'accentue est que cette façon d'être me permet de choper mais vraiment comme un sagouin chaque week end et de me faire plein de potes , donc je m'autopersuade que je peux vivre avec . Alors qu'en fait j'ai la FORME mais pas le FOND . Et donc , ca pue , c'est moche et ca sert a rien car je ne me sent pas bien .
Pour commencer , je vais présenter une partie de moi même qui pourra expliquer ma question :
Description nécessaire pour comprendre le problème .
- Je suis quelqu'un de très très sociable mais qui en parallèle est totalement apte et aime parfois se retrouver seul .
- Quelqu'un de très rationnel , de très pragmatique et de très cartésien ; que ce soit due à mon caractère ou a mes études ( Économie et Science humaine ) ( Vous n'imaginez même pas , si vous n'en avez jamais fait à bon niveau , l'impact de la sociologie sur la vision de toute relation humaine . ) .
- De surcroit , avant de commencer toutes ses études , il y a 3 ans , je suis tomber sur FTS . ( Génial dans la mesure ou ça m'a radicalement changé , moins génial , dans la mesure ou mon interprétation des choses évoquées ici , même avec un recul suffisant , m'ont conforté dans mon pragmatisme ).
-- Dans un premier temps ; au début de mon apprentissage , j'étais quelqu'un apte à réagir à l'émotionnel .
-- Dans un second temps , je suis devenu un Gros JERK de base , toujours apte à réagir a l'émotionnel .
-- Dans un troisième temps , j'ai trouvé l'équilibre nécessaire pour être quelqu'un de stable .
-- Vien le quatrième temps , De nombreux " closes " , de nombreuses copines , un cercle social relativement grand , des AMIS , des potes , de nombreuses connaissances , une aisance .. Tout cela marque selon moi la fin de mon apprentissage sur FTS .
Le problème :
Cependant , l'équilibre du troisième temps dans ma façon d'être est aujourd'hui toujours là mais l'émotionnel n'est plus . Je ne réagis plus trop a l'émotionnel , je n'ai plus la moindre hésitation dans ce que je fais , dès lors que je me FOU littéralement de me retrouver tout seul , ou de perdre copine , pote , voir même amis . Je trouve ça assez dingue , pas " normal " .
Un des aspects que j'ai pu analyser est que je ne pense pas ne rien ressentir , mais que je refoule tout . En effet , par moments , quand je suis tout seul et que je regarde un film , une série ou que j'écoute de la musique ; il m'arrive d'avoir une Bouffée d'émotions assez énorme , incontrôlable , qui sort de nul part et qui parfois me fou au bord des larmes . Sans que je ne soit capable de l'expliquer .
Mon interprétation est que je refoule tout suite a une vision trop pragmatique des choses , mais pourtant bien réelle .
J'aimerais bien trouver une solution pour réagir à nouveau emotionellement , pour changer ma vision trop pragmatique du monde dans lequel on vit . Pour arrêter de refouler inconsciemment les émotions . Pour me sentir plus " normal " , plus " sain " .
Pour cela , je m'en remet aux conseils avisées de ceux qui se sentent capable de me répondre .
Si c'est pas le bon endroit pour poster , n'hésitez pas a déplacer , mais ça fait partie du développement personnel tout ça.
PS : je précise que mon équilibre est toujours la , je ne suis pas un jerk , ni un bob . Je sais m'intéresser aux autres et les apprécier , mais je n'arrive pas a m'y attacher au points d'avoir peur de les perdre . Là est le problème .
J'ai l'impression d'inconsciemment les fréquenter seulement par intérêt et que , lorsque je les perds , je perd des plans , des soirées , des bonnes parties de baises , Plus qu'un amis ou qu'une copine .
Et ça , c'est terriblement chiant .
EDIT : Je rajouterais même que là ou le problème s'accentue est que cette façon d'être me permet de choper mais vraiment comme un sagouin chaque week end et de me faire plein de potes , donc je m'autopersuade que je peux vivre avec . Alors qu'en fait j'ai la FORME mais pas le FOND . Et donc , ca pue , c'est moche et ca sert a rien car je ne me sent pas bien .
Il me semble que tu t'analyses bien toi même, et que dans ton post, tu as toi même à la solution à ton problème.
Je crois que tu as peur de souffrir, alors tu te blindes, mais un peu trop, si bien que tu as l'impression de te déshumaniser un peu au bout d'un moment de vie comme celle là.
Nous sommes poussés dans la vie par des contradictions : d'un coté, on voudrait ne jamais se sentir victime, se sentir puissant, avoir le controle de nos relations, de nos vie, on veut réussir, avoir du succès, être attirant et ça pousse à être rationnel, pragmatique, de se controler soi même, se maitriser, dominer ses émotions; de l'autre on voudrait être humain, vivre nos émotions à fond, aimer, et ça nécessite de s'ouvrir aux autres, de s'oublier un peu son égo et recevoir l'autre, de prendre le risque de s'ouvrir en baissant sa garde et ses barrieres, de se laisser aller.
Le fond de tout ça pour moi est toujours la peur. On veut se persuader qu'on a pas peur, j'ai pas peur de perdre les autres, .... , pourtant tout ça peut cacher une autre peur, c'est la peur de souffrir.
Je ne suis pas sur d'avoir bien compris ou éclairer un peu ton probleme; ce que je t'explique est ce que je vis et ressent un peu en ce moment depuis quelques mois ...
Je crois que tu as peur de souffrir, alors tu te blindes, mais un peu trop, si bien que tu as l'impression de te déshumaniser un peu au bout d'un moment de vie comme celle là.
Nous sommes poussés dans la vie par des contradictions : d'un coté, on voudrait ne jamais se sentir victime, se sentir puissant, avoir le controle de nos relations, de nos vie, on veut réussir, avoir du succès, être attirant et ça pousse à être rationnel, pragmatique, de se controler soi même, se maitriser, dominer ses émotions; de l'autre on voudrait être humain, vivre nos émotions à fond, aimer, et ça nécessite de s'ouvrir aux autres, de s'oublier un peu son égo et recevoir l'autre, de prendre le risque de s'ouvrir en baissant sa garde et ses barrieres, de se laisser aller.
Le fond de tout ça pour moi est toujours la peur. On veut se persuader qu'on a pas peur, j'ai pas peur de perdre les autres, .... , pourtant tout ça peut cacher une autre peur, c'est la peur de souffrir.
Je ne suis pas sur d'avoir bien compris ou éclairer un peu ton probleme; ce que je t'explique est ce que je vis et ressent un peu en ce moment depuis quelques mois ...
Avant , ça pouvait être ça ; Mais au jour d'aujourd'hui , c'est bien pire.Le fond de tout ça pour moi est toujours la peur. On veut se persuader qu'on a pas peur, j'ai pas peur de perdre les autres, .... , pourtant tout ça peut cacher une autre peur, c'est la peur de souffrir.
Je ne suis pas sur d'avoir bien compris ou éclairer un peu ton probleme; ce que je t'explique est ce que je vis et ressent un peu en ce moment depuis quelques mois ...
Je penses , pour ma part, sans me voiler la face qu'il n'y a aucune peur chez moi . Je ne me persuade pas que je n'ai pas peur de perdre les autres ou de souffrir. Je n'ai vraiment pas peur de ça je pense .
Le problème que j'ai , c'est que j'ai ancré en moi même une vision du monde vraiment vraiment particulière et extrémiste . Ou l'homme et ses faits peuvent être analyser de manière très simple , les faits sociaux peuvent être analyser de manière très simple , on peut influer sur chaque situation , chaque personne à sa guise .
Un espèce de monde ou tout est super fade . Un monde ou je pourrais me suffire a moi même en quelque sorte et dans lequel je n'ai " BESOIN " de personne .
Un monde ou , tu peux te passer de chaque personne , tu peux avoir près de toi n'importe quelle personne . Un monde sans truc enivrant .
En me relisant ,j'ai l'impression d'être un énorme narcissique . J'aimerais limiter cette attitude et ma vision du monde et en fait , plus j'avance , moins j'y arrive .
Je suis conscient que j'explique très très mal ce que je ressent et je m'en excuse .
Et ce qui me permet de cerner un problème chez moi , c'est le paradoxe énorme entre ce que je fais . ( Sociable , pleins de potes , d'amis , de meufs ) et ce que je pense au fond de moi . ( Si demain je ne dois plus le revoir , je m'en fou , je trouverais d'autres plans etc .. )
Ici en tout cas, tu exprime très bien le paradoxe dans mes Envies . Cependant , même en baissant barrière et en me laissant aller , impossible de vivre a fond des émotions etc ..Nous sommes poussés dans la vie par des contradictions : d'un coté, on voudrait ne jamais se sentir victime, se sentir puissant, avoir le controle de nos relations, de nos vie, on veut réussir, avoir du succès, être attirant et ça pousse à être rationnel, pragmatique, de se controler soi même, se maitriser, dominer ses émotions; de l'autre on voudrait être humain, vivre nos émotions à fond, aimer, et ça nécessite de s'ouvrir aux autres, de s'oublier un peu son égo et recevoir l'autre, de prendre le risque de s'ouvrir en baissant sa garde et ses barrieres, de se laisser aller.
Je cherche la petite chaleur quand une fille te plait vraiment beaucoup sur tous les points , le fait de rentrer chez toi enjoué quand tu l'a chopé . Alors qu'a l'heure actuelle , je m'en tape littéralement. Je cherche aussi a me dire que mes potes et amis sont importants et que les perdre me ferait chier , mais rien n'y fait , je peux couper les ponts avec n'importe qui , a n'importe quel moment sans état d'âme
.
De surcroit , j'ai l'impression que mes critères ont TELLEMENTS augmentés avec le temps , que je peux de moins en moins sentir ce sentiment de chaleur , de kiff .
Au final , ca donne pas mal de relations ( pas toute encore heureux ) superficielles de Mon point de vue .
Peut être as tu besoin pour trouver ton équilibre de passer par une phase d'indépendance totale ( pour te connaitre mieux, te retrouver totalement , savoir tes limites ) pour pouvoir radoucir ta position apres. Alors tu évites ne serait ce qu'un peu d'attachement, de besoin de quelqu'un, de petite dépendance ...
Je pense que l'on peut avoir des relations profondes sans attachement. Le cas de tes amis par exemple ( et non de tes potes ou copains). Par définition, un ami est quelqu'un que l'on connait profondément, et que l'on estime et apprécie pour la valeur qu'on lui donne. Mais comme dans toute relation, l'attachement ne vient qu'avec le temps et la quantité de souvenir commun. Je me suis fait récemment des amis, pour lesquels j'ai beaucoup d'estime, mais bizarrement, je me rends compte qu'il me serait plus facile de couper les ponts avec eux qu'avec des anciens copains pour qui j'ai au fond moins d'estime, mais plus d'attachement. C'est un peu comme la famille; tu la choisis pas, des fois tu peux même ne pas en apprécier certains, pourtant le repère et l'attachement qu'ils représentent est difficile à couper. Je crois que quand on se fait un ami ( que l'on considère comme tel ) à un âge un peu avancé, l'attachement ne viendra que si on a une démarche un peu active à vouloir entretenir le lien suffisament longtemps pour que l'attachement vienne. Sinon, le lien est peut être profond, mais il reste fragile.
Je pense que l'on peut avoir des relations profondes sans attachement. Le cas de tes amis par exemple ( et non de tes potes ou copains). Par définition, un ami est quelqu'un que l'on connait profondément, et que l'on estime et apprécie pour la valeur qu'on lui donne. Mais comme dans toute relation, l'attachement ne vient qu'avec le temps et la quantité de souvenir commun. Je me suis fait récemment des amis, pour lesquels j'ai beaucoup d'estime, mais bizarrement, je me rends compte qu'il me serait plus facile de couper les ponts avec eux qu'avec des anciens copains pour qui j'ai au fond moins d'estime, mais plus d'attachement. C'est un peu comme la famille; tu la choisis pas, des fois tu peux même ne pas en apprécier certains, pourtant le repère et l'attachement qu'ils représentent est difficile à couper. Je crois que quand on se fait un ami ( que l'on considère comme tel ) à un âge un peu avancé, l'attachement ne viendra que si on a une démarche un peu active à vouloir entretenir le lien suffisament longtemps pour que l'attachement vienne. Sinon, le lien est peut être profond, mais il reste fragile.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Absolument le 17.01.10, 22h39 par Artback
Je vois un peu ce que tu veux dire. J'ai vécu comme ça un petit moment, à ne rien voir génial en rien, du gris partout. Pas de fun, pas de couleurs.EmotionalPunk a écrit : Un espèce de monde ou tout est super fade . Un monde ou je pourrais me suffire a moi même en quelque sorte et dans lequel je n'ai " BESOIN " de personne .
Un monde ou , tu peux te passer de chaque personne , tu peux avoir près de toi n'importe quelle personne . Un monde sans truc enivrant .
Je pose l'hypothèse que cela provient d'un relativisme un peu trop poussé, sur le monde et aussi sur les personnes. Voir toutes les personnes comme des personnes lambda, interchangeable ne donne pas de raison particulière de s'y attacher autrement que pour ce qu'elles peuvent nous apporter.
Pour ma part depuis que j'ai des passions et que je bosse dur dessus je vois le monde beaucoup plus beau, peut-être parce que je fait ce que j'aime, peut-être en partie aussi parce que j'ai changer mon point de vue sur pas mal de choses, notamment les relations humaines.
A vrai dire ce sujet me concerne grandement. Au niveau des personnes, je ne m'amuse plus avec mes amis depuis pas mal de temps, et ça ne me gènerai pas plus que ça de couper les ponts avec eux. Je vois aussi même des fois mes parents comme des gens banals, pas vraiment spécial, et j'ai cette impression, que tu décrit, que ce n'est pas normal (bon sur mes parents et ma famille très proche ça va encore, mais c'est vrai que je ne suis pas vraiment investis émotionnellement avec mes amis/potes).
Tu soulève le point de la non dépendance vis à vis de tes pairs et il me semble important ici de dire que c'est quelque chose d'impossible (j'ai pas vu into the wild, mais je crois que ça parle de ça). C'est quelque chose que j'ai recherché, et heureusement je me suis rendu compte que ce n'était ni possible, ni profitable. Depuis que je vois les humains comme des êtres tous interdépendant le monde est plus coloré, peut-être parce qu'il y a une sorte d'esprit du "je donne et reçoit des autres". Dans ce cheminement je pense que mes études ont joué un rôle, dans le fait qu'elles m'ont permis de voir croitre mes compétences et que je peux maintenant faire des choses que d'autres pensent impossible pour eux.
Même cas pour moi, mais je vois ça comme une qualité. Je pense que ça ne fait pas partie du problème, en tout cas que ce n'est quelque chose contre lequel tu dois lutter mais plutôt que c'est un trait de personnalité à prendre en compte dans la résolution du problème.- Je suis quelqu'un de très très sociable mais qui en parallèle est totalement apte et aime parfois se retrouver seul .
[...]
Je ne réagis plus trop a l'émotionnel , je n'ai plus la moindre hésitation dans ce que je fais , dès lors que je me FOU littéralement de me retrouver tout seul , ou de perdre copine , pote , voir même amis . Je trouve ça assez dingue , pas " normal " .
Lisant ça je ne comprend pourquoi tu n'en profite pas. Je veux dire (je pense moi même qu'un homme peut changer radicalement sa vie et son entourage, en faire ce qu'il veut), pourquoi partant de ce principe que te laisse le choix de construire ce que tu veux tu ne semble pas en profiter? Si le monde qui t'entoure te parait fade, n'est-il pas en ton devoir de lui donner de la saveur?EmotionalPunk a écrit : on peut influer sur chaque situation , chaque personne à sa guise .
Mes conseils s'arrêtent là, en espérant qu'il puisse te servir à quelquechose.
Je continue mon poste en détaillant mon problème (très similaire au tiens ; non c'pas du détournement narcissique de post) en espérant que ça aide quelqu'un à dégager une logique un tant soit peu générale de nos compte rendu.
En bref, je me ressent pas vraiment d'émotion. Du plaisir, pas souvent, pareil pour la joie ou la tristesse. La peur de temps en temps mais je sais passer outre. La colère fait exception, me mettre en colère est quelque chose d'assez facile, surtout quand j'ai envie d'être seul pour bosser sur mes projets.
L'autre jour j'ai daté une fille dont j'avais pris le numéro avec une facilité qui m'avait étonné. J'ai complètement foiré la date, perdu tout espoir de pouvoir la chopper alors même qu'elle semblait intéressée. Mais là n'est pas mon propos (rater le premier rencard de sa vie ne me semble pas quelque de surrréaliste).
Non le problème c'est le faible investissement émotionnel que j'avais dans ce plan. Cette fille me plaisait, mais elle me plaisait parce qu'elle était jolie, qu'on partage un but commun et que tout comme moi elle à une vie très remplie. Bref, une sorte de "je veux sortir avec elle" mais qui viens de la tête, pas du coeur ni de ma bite.
J'en discutais avec un ami sur msn, et il me sors "arroche toi, struggle for fuck man", et je vois répondre que je m'en foutait un peu de baiser.
Pas de charge émotionnelle, pas quelque chose de physique, juste un sentiment d'échec purement rationnel qui se résume à "si j'avais pas foiré ma date j'aurai une copine, ce qui implique ceci cela, ce qui peut-être cool". Et l'envie de répondre "pourquoi perdre mon temps avec des filles? j'ai déjà pas le temps de faire bien tout ce que je veux faire".
Hum, je viens de repenser [lors de la relecture avant de poster] qu'en début d'année j'ai commencé à faire un one-itis sur une fille. Là j'avais des émotions, qui viraient du mieux au pire, et j'ai jugé ça mauvais pour mes études (et pour mon épanouissement, le one-itis c'est pas pour rien que c'est le premier truc qu'on apprend à combattre sur FTS) donc j'ai décidé de placer ça dans un trou noir. Et ça a marché, le lendemain je pouvais voir cette fille sans penser à rien de positif ou négatif à son propos.
Mon hypothèse est que mon âge émotionnel n'est pas en adéquation avec mon âge intellectuel et physique. J'ai physiquement 20 ans et j'estime à 22 ans mon âge mental *.
Par contre pour mon âge émotionnel je pense être un gamin. Je pourrait pas chiffrer l'âge, mais il bien avoir une bonne dizaine d'année de retard. Je n'ai pas d'idée quand à la raison de ce fait.
Toujours est-il que je pense que c'est ce que fait que je me coupe des mes émotions : à 20 réagir comme un enfant n'est pas socialement acceptable, donc pour éviter d'être blessé je doit inconsciemment refouler et m'interdire l'accès à mes émotions.
En conclusion, comme EmotionalPunk, je souhaiterai me remettre en contact avec mes émotions.
* je m'entends souvent mieux avec des personnes un peu plus âgé que moi, ou des adultes.
Wikipédia : "le QI Classique (ou « en âge mental »). C'est le rapport entre l'âge « mental » que donne le résultat du test sur l'âge réel, multiplié par 100."
Avec un QI d'environ 130 (établi par un psy) je pense que ça donne un bon fondement à ce que je raconte.
mouais a ta place j'eviterai ce genre d'hypothese. tu ne te construira pas ton identitée sur de tels critères. ton QI ton age social/mental/reel. Ne sont pas des criteres inherent a toi, mais inherent à la société qui te juge. susciter l'adhesion de la société te reglera peut etre des probleme relationnel, mais cela ne te rendras pas forcement heureux.MKU a écrit : Mon hypothèse est que mon âge émotionnel n'est pas en adéquation avec mon âge intellectuel et physique. J'ai physiquement 20 ans et j'estime à 22 ans mon âge mental *.
Par contre pour mon âge émotionnel je pense être un gamin. Je pourrait pas chiffrer l'âge, mais il bien avoir une bonne dizaine d'année de retard. Je n'ai pas d'idée quand à la raison de ce fait.
Toujours est-il que je pense que c'est ce que fait que je me coupe des mes émotions : à 20 réagir comme un enfant n'est pas socialement acceptable, donc pour éviter d'être blessé je doit inconsciemment refouler et m'interdire l'accès à mes émotions.
Salut EmotionalPunk,
Je pense que tu mets le doigt sur l'un des traits de caractère les plus dominants parmi les personnes qui ont une vie amoureuse pauvre : Esprit trop rationnel, ne se laisse pas facilement aller.
J'ai justement le même questionnement que toi depuis quelques jours.
Depuis petit j'ai une tendance à l'autocontrôle, et à la rationalisation.
Je me suis aperçu que le point fondamental qui différenciait les mecs qui ont tout le temps une copine, de ceux qui n'en ont jamais, c'est que les premiers "se lâchent" plus facilement, alors que les seconds sont plus dans l'autocontrôle.
Pour simplifier :
- Un mec qui a peu d'autocontrôle, il va être au désespoir lorsqu'il n'aura pas de copine. Trouver une copine sera sa priorité numéro 1. Il appliquera la loi des grands nombres, en tombant amoureux de toutes les femmes, jusqu'à ce qu'il y en ait une qui accepte. Dans sa vie il ne cherche pas à relever de défi particulier. Il suit le courant.
- Une autre version du mec qui a peu d'autocontrôle, c'est celui qui se sent mal dès qu'il n'a pas couché depuis une semaine. Il sera tellement omnubilé par sa queue qu'il mettra tout en oeuvre pour assouvir ses pulsions.
- A l'inverse, un mec qui s'autocontrôle à l'excès, il sera triste lorsqu'il n'aura pas de copine. Mais il va chercher à "se redresser". Il se préoccupera plus de sa dignité et se dira qu'il n'est pas du genre à être needy, etc... Dans sa vie, son autocontrôle lui permettra de réaliser des choses qui demandent une grande persévérance et beaucoup d'autodiscipline (monter une boite, maitriser un instrument de façon poussée, faire du sport régulièrement, lire régulièrement, être maitre de son destin en travaillant sur soi, ne jamais prendre le volant en ayant bu plus que deux verres, résoudre un problème fastidieux, etc etc...)
Les deux caractères (autocontrôle et laisser-aller) ont des avantages et des inconvénients. L'idéal est de faire preuve d'autocontrôle dans sa vie professionnelle, dans son hygiène de vie, et se laisser aller dans sa vie amoureuse et amicale.
La majorité des membres de FTS ont une tendance à l'autocontrôle et à la rationalisation, car la simple lecture des articles du site et topic du forums nécéssitent de la patience, et écrire un post sur le forum nécéssite un esprit rationnel et structuré (d'autant que la charte oblige à une bonne mise en forme des messages).
Alors, comment apprendre à se laisser-aller ?
Je n'ai pas la réponse, mais pour ma part, je vais moins souvent sur le forum (car ça évite d'entretenir l'esprit dans une analyse permanente de tout). En l'absence de danger physique (c'est à dire à 99% du temps), j'essaye de faire ce dont j'ai envie, et non ce que je devrais, sans penser aux conséquences.
Ou lorsqu'un proche me demande comment ça va, j'essaye de lui dire mes contrariétés du moment, au lieu de dire "ça va" de façon stoïque. Un exercice plus difficile qu'il n'y parait quand on a été habitué à ne jamais se plaindre.
Notez qu'on ne peut pas travailler sur son "laisser-aller", c'est un non-sens
.
Je pense que tu mets le doigt sur l'un des traits de caractère les plus dominants parmi les personnes qui ont une vie amoureuse pauvre : Esprit trop rationnel, ne se laisse pas facilement aller.
J'ai justement le même questionnement que toi depuis quelques jours.
Depuis petit j'ai une tendance à l'autocontrôle, et à la rationalisation.
Je me suis aperçu que le point fondamental qui différenciait les mecs qui ont tout le temps une copine, de ceux qui n'en ont jamais, c'est que les premiers "se lâchent" plus facilement, alors que les seconds sont plus dans l'autocontrôle.
Pour simplifier :
- Un mec qui a peu d'autocontrôle, il va être au désespoir lorsqu'il n'aura pas de copine. Trouver une copine sera sa priorité numéro 1. Il appliquera la loi des grands nombres, en tombant amoureux de toutes les femmes, jusqu'à ce qu'il y en ait une qui accepte. Dans sa vie il ne cherche pas à relever de défi particulier. Il suit le courant.
- Une autre version du mec qui a peu d'autocontrôle, c'est celui qui se sent mal dès qu'il n'a pas couché depuis une semaine. Il sera tellement omnubilé par sa queue qu'il mettra tout en oeuvre pour assouvir ses pulsions.
- A l'inverse, un mec qui s'autocontrôle à l'excès, il sera triste lorsqu'il n'aura pas de copine. Mais il va chercher à "se redresser". Il se préoccupera plus de sa dignité et se dira qu'il n'est pas du genre à être needy, etc... Dans sa vie, son autocontrôle lui permettra de réaliser des choses qui demandent une grande persévérance et beaucoup d'autodiscipline (monter une boite, maitriser un instrument de façon poussée, faire du sport régulièrement, lire régulièrement, être maitre de son destin en travaillant sur soi, ne jamais prendre le volant en ayant bu plus que deux verres, résoudre un problème fastidieux, etc etc...)
Les deux caractères (autocontrôle et laisser-aller) ont des avantages et des inconvénients. L'idéal est de faire preuve d'autocontrôle dans sa vie professionnelle, dans son hygiène de vie, et se laisser aller dans sa vie amoureuse et amicale.
La majorité des membres de FTS ont une tendance à l'autocontrôle et à la rationalisation, car la simple lecture des articles du site et topic du forums nécéssitent de la patience, et écrire un post sur le forum nécéssite un esprit rationnel et structuré (d'autant que la charte oblige à une bonne mise en forme des messages).
Alors, comment apprendre à se laisser-aller ?
Je n'ai pas la réponse, mais pour ma part, je vais moins souvent sur le forum (car ça évite d'entretenir l'esprit dans une analyse permanente de tout). En l'absence de danger physique (c'est à dire à 99% du temps), j'essaye de faire ce dont j'ai envie, et non ce que je devrais, sans penser aux conséquences.
Ou lorsqu'un proche me demande comment ça va, j'essaye de lui dire mes contrariétés du moment, au lieu de dire "ça va" de façon stoïque. Un exercice plus difficile qu'il n'y parait quand on a été habitué à ne jamais se plaindre.
Notez qu'on ne peut pas travailler sur son "laisser-aller", c'est un non-sens

- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Il y'a du vrai... par Shakur
- [+2] Intéressant par EmotionalPunk
Tu as posé un concept sur quelque chose que je ne savais pas expliqué ; rien que pour ça je te remercie .
Tu as tapé dans le mille , j'ai l'impression que c'est EXACTEMENT ça .
Il faudrait donc atténuer l'auto contrôle sans travailler un laissé aller qui n'est pas fondamentalement " naturel " chez certain .
Hmmm , il faudrait savoir être saoul quand on le veut , sans une goutte d'alcool
.
en tout cas , je suis relativement d'accord avec ce que tu dis , je pense qu'a partir du moment ou tu prend conscience que tu te contrôle trop et qu'il faut te laisser aller , tu peux rentrer dans une phase ou tu te laisse aller .
Cependant les contrariétés suite à un " ça va " , pour ma part , je développerais plus les cotés positifs au lieu de m'attarder sur les négatifs .
Je connais un type parle tout le temps de ses galères quand tu lui demande ça va , qu'est ce que c'est chiant .
PS : D'ailleurs , ça me fait m'interroger sur les limites et la perversité de FTS qui alimente et encourage cet auto-contrôle sur des types qui , s'ils intègrent tout comme tu dis , s'auto contrôle déjà pas mal . Faut vraiment garder sa personnalité et son naturel qui peuvent combler un manque de laisser allé , et ça , beaucoup l'oublie je pense.
Tu as tapé dans le mille , j'ai l'impression que c'est EXACTEMENT ça .
Il faudrait donc atténuer l'auto contrôle sans travailler un laissé aller qui n'est pas fondamentalement " naturel " chez certain .
Hmmm , il faudrait savoir être saoul quand on le veut , sans une goutte d'alcool

en tout cas , je suis relativement d'accord avec ce que tu dis , je pense qu'a partir du moment ou tu prend conscience que tu te contrôle trop et qu'il faut te laisser aller , tu peux rentrer dans une phase ou tu te laisse aller .
Cependant les contrariétés suite à un " ça va " , pour ma part , je développerais plus les cotés positifs au lieu de m'attarder sur les négatifs .
Je connais un type parle tout le temps de ses galères quand tu lui demande ça va , qu'est ce que c'est chiant .
PS : D'ailleurs , ça me fait m'interroger sur les limites et la perversité de FTS qui alimente et encourage cet auto-contrôle sur des types qui , s'ils intègrent tout comme tu dis , s'auto contrôle déjà pas mal . Faut vraiment garder sa personnalité et son naturel qui peuvent combler un manque de laisser allé , et ça , beaucoup l'oublie je pense.
Je me suis tellement reconnu dans ta description que je vais lâcher mon premier message pour te répondre :
J'ai lu et je me reconnais totalement dans ta description, seulement je ne crois pas que ce soit un mal.
Cet état est comparable a ce que les Stoïciens appellent "le renoncement" ( en gros : apprécier ce que l'on possède sans que cela soit indispensable et avoir des objectifs sans que ceux ci soient une condition au bonheur).
Ce contrôle n'est pas directement et uniquement lié a tes études (j'ai moi même développé cette aptitude d'une manière totalement différente). Je pense que c'est développement normal d'un homme très rationnel (= athée. AMHA c'est un comportement absolument incompatible avec la religion), intelligent, s'étant un minimum penché sur la question du rapport aux autres.
Comme il a été dit il s'agit d'un "auto-contrôle", tu laisses aller ou réprimes (consciemment ou inconsciemment) tes émotions, selon la situation, pour que celle ci te soit la plus profitable. D'où ton exemple de la "bouffée d'émotions" lorsque tu regarde un film ou écoutes de la musique. Ici tu as contrôlé tes émotion positivement afin de profiter encore plus intensément de l'œuvre. Par ailleurs tu as su rapidement réprimer ces émotions une fois le film ou la chanson terminée. Il s'agit donc d'un mécanisme actif et non d'un blocage.
Revenons au contexte des relations sociales, si tu "choisis" de réprimer tes émotions, (AMHA) c'est qu'inconsciemment tu as calculé le rapport Bénéfices/Risque, et il était à l'avantage des risques.
As-tu une passion , un rêve, ou un projet professionnel que tu veux absolument réaliser ? Quelque chose dans laquelle tu es prêt à t'investir totalement, émotionnellement, intellectuellement et physiquement ?
Si oui, ce qui fait pencher la balance du coté "bénéfices" c'est son "unicité". (Par exemple tu veux faire tel métier parce que c'est le seul qui te permette de voyager et qui comble parfaitement toutes tes attentes.)
Encore une fois transposons ça aux relations sociales. Il faut faire penchez la balance du coté des avantages en trouvant "l'unique" au sein de chaque personne. Ça semble facile dit comme ça , mais c'est au contraire extrêmement difficile, surtout pour des personnes très rationnelles, pour qui la seule personne vraiment importante et unique est eux-même (c'est à mon avis une manière de penser très saine). De plus être rationnel implique de ne pas croire à des concepts New Age tel que l'"âme sœur" (c'est normalement le cas de tous les membres de FTS) et même, dans des cas extrêmes à l'amour, ce qui n'aide pas.
En revanche, en s'intéressant réellement à quelqu'un on peut aisément trouver un caractère unique à sa personnalité. Si on apprécie ce caractère, du fait de son unicité on peut avoir peur de le perdre.
Comme un enfant qui joue avec des cailloux et qui en trouve un particulier qu'il ne veut plus lâcher, il le montre à tout le monde, l'exhibant comme un "trésor", il va même pleurer lorsqu'il va le perdre. (J'me suis vraiment creusé la tête pour trouver cette métaphore
)

Prend exemple sur ce mioche
, il a su trouver l'unique parmi les cailloux, je suis persuadé que tu arriveras à le trouver dans des êtres humains. Une fois fait, tu peux alors, si tu en as envie, t'attacher "rationnellement" a cette particularité, et par conséquent t'attacher à la personne. Car si tu te prives de la personne, tu te prives également cette chose unique en elle, "le trésor parmi les cailloux", qui peut être pour toi une source d'inspiration, de bonheur ou même simplement d'étonnement.
Je ne peux pas te dire exactement quelles sont ces caractéristiques uniques, chacun attend des choses différentes des autres. Par contre je peux te donner en exemple mon cas en espérant que cela puisse t'aider.
Pour les amis, c'est une manière de penser "inédite", ou au contraire très similaire a la mienne.
Pour les amours, ce serait une douce folie, qui donnerait lieu a des situations, idées et comportements insolites, voire bizarres, mais dont je serais absolument sûr de l'unicité.
Jiggy
J'ai lu et je me reconnais totalement dans ta description, seulement je ne crois pas que ce soit un mal.
Cet état est comparable a ce que les Stoïciens appellent "le renoncement" ( en gros : apprécier ce que l'on possède sans que cela soit indispensable et avoir des objectifs sans que ceux ci soient une condition au bonheur).
Ce contrôle n'est pas directement et uniquement lié a tes études (j'ai moi même développé cette aptitude d'une manière totalement différente). Je pense que c'est développement normal d'un homme très rationnel (= athée. AMHA c'est un comportement absolument incompatible avec la religion), intelligent, s'étant un minimum penché sur la question du rapport aux autres.
Comme il a été dit il s'agit d'un "auto-contrôle", tu laisses aller ou réprimes (consciemment ou inconsciemment) tes émotions, selon la situation, pour que celle ci te soit la plus profitable. D'où ton exemple de la "bouffée d'émotions" lorsque tu regarde un film ou écoutes de la musique. Ici tu as contrôlé tes émotion positivement afin de profiter encore plus intensément de l'œuvre. Par ailleurs tu as su rapidement réprimer ces émotions une fois le film ou la chanson terminée. Il s'agit donc d'un mécanisme actif et non d'un blocage.
Revenons au contexte des relations sociales, si tu "choisis" de réprimer tes émotions, (AMHA) c'est qu'inconsciemment tu as calculé le rapport Bénéfices/Risque, et il était à l'avantage des risques.
As-tu une passion , un rêve, ou un projet professionnel que tu veux absolument réaliser ? Quelque chose dans laquelle tu es prêt à t'investir totalement, émotionnellement, intellectuellement et physiquement ?
Si oui, ce qui fait pencher la balance du coté "bénéfices" c'est son "unicité". (Par exemple tu veux faire tel métier parce que c'est le seul qui te permette de voyager et qui comble parfaitement toutes tes attentes.)
Encore une fois transposons ça aux relations sociales. Il faut faire penchez la balance du coté des avantages en trouvant "l'unique" au sein de chaque personne. Ça semble facile dit comme ça , mais c'est au contraire extrêmement difficile, surtout pour des personnes très rationnelles, pour qui la seule personne vraiment importante et unique est eux-même (c'est à mon avis une manière de penser très saine). De plus être rationnel implique de ne pas croire à des concepts New Age tel que l'"âme sœur" (c'est normalement le cas de tous les membres de FTS) et même, dans des cas extrêmes à l'amour, ce qui n'aide pas.
En revanche, en s'intéressant réellement à quelqu'un on peut aisément trouver un caractère unique à sa personnalité. Si on apprécie ce caractère, du fait de son unicité on peut avoir peur de le perdre.
Comme un enfant qui joue avec des cailloux et qui en trouve un particulier qu'il ne veut plus lâcher, il le montre à tout le monde, l'exhibant comme un "trésor", il va même pleurer lorsqu'il va le perdre. (J'me suis vraiment creusé la tête pour trouver cette métaphore


Prend exemple sur ce mioche

Je ne peux pas te dire exactement quelles sont ces caractéristiques uniques, chacun attend des choses différentes des autres. Par contre je peux te donner en exemple mon cas en espérant que cela puisse t'aider.
Pour les amis, c'est une manière de penser "inédite", ou au contraire très similaire a la mienne.
Pour les amours, ce serait une douce folie, qui donnerait lieu a des situations, idées et comportements insolites, voire bizarres, mais dont je serais absolument sûr de l'unicité.
Jiggy
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant par EmotionalPunk
C'est fou comme je comprend ce questionnement. J'ai vécu ça aussi et je pense que c'est une phase dans l'apprentissage.
Je suis moi même un pur cartésien et je faisais parfois peur avec mon analyse des dynamiques sociales.
Le truc c'est que a force de rencontrer des filles qui plaisent pour des raisons pragmatiques, a force on s'y perd.
Mais ces derniers mois je me suis questionné, j'ai fait une introspection. Je me suis dit "ow ne refoulé pas tes émotions, tu risque rien, tu n'as plus besoin d'elles et tu peux jouir pleinement de tes succès".
En parallèle de ça j'ai développé de nombreuses passions, créatives. je me connais beaucoup mieux et j'ai confiance en mes émotions.
Donc côté nanas j'en drague moins mais je recherche une vraie connexion émotionnelle, et très concrètement je ressens a nouveau un stress avant les dates, je refoule pas le fait qu'elle puisse me plaire, je ressens a nouveau de vraies envies de revoir certaines filles. En toute confiance avec moi même, et sans me poser la question si je suis needy ou pas.
Donc en gros tu as tué les besoins ça falloir maintenant que tu fasse un voyage intérieur pour savoir quelles sont tes vraies envies et faire confiance a tes émotions, tu risque rien.
Je suis moi même un pur cartésien et je faisais parfois peur avec mon analyse des dynamiques sociales.
Le truc c'est que a force de rencontrer des filles qui plaisent pour des raisons pragmatiques, a force on s'y perd.
Mais ces derniers mois je me suis questionné, j'ai fait une introspection. Je me suis dit "ow ne refoulé pas tes émotions, tu risque rien, tu n'as plus besoin d'elles et tu peux jouir pleinement de tes succès".
En parallèle de ça j'ai développé de nombreuses passions, créatives. je me connais beaucoup mieux et j'ai confiance en mes émotions.
Donc côté nanas j'en drague moins mais je recherche une vraie connexion émotionnelle, et très concrètement je ressens a nouveau un stress avant les dates, je refoule pas le fait qu'elle puisse me plaire, je ressens a nouveau de vraies envies de revoir certaines filles. En toute confiance avec moi même, et sans me poser la question si je suis needy ou pas.
Donc en gros tu as tué les besoins ça falloir maintenant que tu fasse un voyage intérieur pour savoir quelles sont tes vraies envies et faire confiance a tes émotions, tu risque rien.