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Deux différentes façons de faire

Posté : 16.12.09
par Fugojapon
Jour 1 : fête française. Une francophile (tain encore une autre ? mais varie quooiiii merde :mrgreen:), bonne discussion sympathique, contacts restreints. Gentillesse. Échange de numéro. Le lendemain, je maile "c'était sympa". Jamais répondu en une semaine. Fille disparue.

Jour 2, une semaine plus tard : sortie dans un bar avec une amie. Fugojapon mode bourrin, nafout. Faut que j'évacue la pression : recherche de boulot qui me pèse, envie de la femme. J'ai besoin de contacts humains, même sans aboutir aux closes. L'important : déconner !

J'apperçois un groupe de deux meufs mignonnes et un gars. Je sympathise avec eux et parle bien avec. Le mec est sympa et me laisse entrer dans le cercle. Mon amie avec qui je suis venue est complétement bourrée et rentre chez elle. Tellement en mode bourrin que ma peur pour elle sur le chemin du retour s'efface contre mon appétit sexuel. Je me suis promis de plus jamais le refaire parce que quand même, ma pote, quand elle est bourrée, elle est bourrée ! Et 15 minutes de marche jusque chez elle, bourrée, c'est 15 minutes de trop. Cette fois-là, elle n'a rien eu mais bon.

Enfin soit. Je le répète : je suis en mode bourrin, rinafout. "Japonaises, et alors ? Mon cul"
Je fais exactement n'importe quoi, je touche, je demande des bisous, ABSOLUMENT à proscrire... normalement (bof), je ris, fais mon bourrin, je drague. Je prends le numéro de la meuf la plus mignonne. T'as un pti ami ? Alleeeeeeeeeeeez pas grave, oublie-le quoi. Je suis là !

Ils rentrent chez eux, j'accompagne sur le pas de la porte. Alleeeeeeeeeez bisouuuuuuus. Veulent pas, bon bah les deux filles, bises alors... Gros bourrin tactile en plus. Ok, tite bise mignonne ohlàlà.

Le lendemain, la pression et retombée. J'envoie un mail. De t'manière, je les reverrai plus alors... Bof, ch'uis sympa. "Désolé hier, j'ai fait le con. Bonne continuation et oubliez moi hein". La meuf (à qui j'ai proposé de lacher son mec pour moi) de me répondre dans la journée :"meeeeuh non, c'était sympa ! T'inquiète pas hier, c'était cool alors relax. A la revoyure ;)!".

Gné ?

Je commence à comprendre de plus en plus :mrgreen:

(A ce propos, je me suis fait enguirlander par le personnel du bar, je crois que j'y remettrai plus les pieds. LOL)

Posté : 16.12.09
par Venusian
J'aimerai savoir le sentiment que tu as sur cette soirée. Le mode rienafout, pour moi c'est quelque chose de positif, une sorte de lâcher-prise total et ça c'est très très bon.

Après, qu'est-ce que tu en retire toi ?

Posté : 16.12.09
par Fugojapon
Mon sentiment, c'est qu'il faut savoir oublier tout ce qu'on a appris, en l'occurrence, c'était ici "le mode de pensée japonais". Je suis quelqu'un de tactile, j'aime faire la bise, que je fais même à mes meilleurs amis. Ici, le contact est limité voire proscrit. On peut passer plusieurs jours avant de ne toucher quelqu'un. Avant que ma tête n'explose, je me suis dit alors que c'était du gros foutage de gueule et que j'allais y aller avec un gros marteau dans la main et tout casser. Il faut savoir évacuer la pression.

Le mode bourrin, ce n'est pas quelque chose que je tenterai sur du long terme, par exemple ma target actuelle. Ou avec un entourage connu : par exemple, ces fêtes françaises auxquelles je suis habitué. Par contre si je vais en boite ou au bar (pas le même que précédemment, je le crains :mrgreen:), en total incognito avec un ou deux amis, je repasse dans ce mode.

Cette soirée m'a fait du bien.

Posté : 16.12.09
par Venusian
Voilà c'est exactement ça. Il faut savoir faire n'importe quoi de temps en temps, lacher complètement prise et laisser parler l'instinct.

Après faut assumer ce qu'on fait, et je mettrai un seul bémol : il faut être capable de le faire sans alcool bien sûr.

Posté : 16.12.09
par Fugojapon
Je ne bois pas, je suis naturellement bourré :mrgreen: . Ou des fois, je me saoule au sucre, ça aboutit à un résultat catastrophique.

Une autre précision : j'ai besoin d'amis (au moins un) pour sortir. Je suis pour l'instant incapable d'aller en bar ou en boite seul. Pas de social proof. Mais quand je suis lancé, ça va, je n'ai plus "besoin" d'eux et je sociabilise à tout va. Je m'en veux encore pour ma copine bourrée...