[A] Ce n'est pas parce qu'on a un marteau...
... que tout les problèmes sont des clous.
Préambule
J'ai décidé d'écrire cet article après une discussion fort intéressante avec un ami qui s'intéresse aux relations sociales, et accessoirement est thérapeute en PNL.
Cette citation tout mignonne cache une signification qui peut améliorer grandement la vie, et permettre une plus grande ouverture d'esprit.
Dans cette métaphore, le marteau est nos savoirs-faire, nos compétences, notre environnement. Ca constitue notre grille de lecture de la vie, notre vision.
Lorsque l'on n'a pas conscience que le marteau n'est que notre grille de lecture personnelle, on a l'impression que tout les problèmes sont des clous donc on tape dessus avec le marteau.
Cet article traite donc de cet écueil qui peut causer quelques désagréments en séduction, et dans la vie en général lors de nos interactions sociales.
Les problèmes ne sont pas tous des clous
Imaginez un développeur informaticien passionné. Il a un souci avec les filles, il comprend pas. En plus de ça, il a une vision restreinte des relations sociales, d'informaticien. Donc il va essayer de régler son souci avec son marteau, parce qu'il croit que c'est un clou (NB : attention, j'ai jamais dit que les informaticiens avaient tous des soucis avec les filles parce qu'ils ont le cerveau étroit hein). Il va essayer de décortiquer de façon séquentielle son souci, mettre des "if" "then" dans son analyse de la situation (je caricature) ce qui va irrémédiablement le mettre en échec, évidemment.
Il décide d'aller voir un coach en séduction. Ce coach, grand génie du marketing, sorti de HEC, a la solution a son problème. Il a monté une méthode de séduction révolutionnaire. Avec sa vision marketing. Pour lui les filles sont des parts de marché a gagner, ils faut se vendre.
Son marteau est le marketing, le problème avec les filles de l'informaticien est un clou, et il va donc taper sur le clou avec son marteau : la méthode de séduction avec sa vision marketing (NB : toute ressemblance avec un ou plusieurs coachs en séduction connus n'est que pure coïncidence...). Echec aussi.
A travers de ces deux exemples un peu caricaturaux, on comprend bien cet écueil qui consiste a essayer de voir tout nos problèmes, ou plus simplement des objectifs a atteindre avec notre vision développée le plus souvent avec ce qu'on sait faire. C'est une erreur a deux niveaux :
- On ne solutionne pas un souci d'ordinateur avec des recettes de cuisine.
- On comprend mieux quelqu'un qui a une autre grille de lecture que nous lorsque l'on prend conscience que justement il voit différemment de nous les choses.
Les clous ne sont pas tous des clous
A ce stade de l'article je suis sûr vous vous dites "ah mais évidemment, c'est logique". En fait non, on fait tous cette erreur plus ou moins.
Je pense que il suffit déjà d'en prendre conscience, et lorsque l'on analyse nos comportements il est aisé ensuite de détecter lorsque l'on utilise pas notre marteau a bon escient, c'est déjà un pas énorme.
Mais que faut-il faire lorsque le problème est une vis, me direz vous. Et bien on prend un tournevis ! Facile a dire, mais parfois il faut savoir se laisser guider par quelqu'un qui en a un.
On est plus a l'écoute de celui qui a un tournevis quand on conscience que il n'a pas un marteau, comme nous.
Le deuxième attrait puissant lorsque l'on prend conscience de cet écueil, est que ça améliore les interactions avec les autres. En effet, lorsque l'on sait que la personne avec qui on parle n'a pas la même grille de lecture que nous, et surtout qu'on connait la sienne forcément ça nous met d'abord plus a l'écoute et nous permet de mieux le comprendre.
En séduction, on peut constater ce souci lorsque certains players, souvent jeunes, ne voient leur vie qu'a travers le prisme de la séduction.
Les applications peuvent être très nombreuses, mais déjà prendre conscience de ce phénomène est énorme.
Préambule
J'ai décidé d'écrire cet article après une discussion fort intéressante avec un ami qui s'intéresse aux relations sociales, et accessoirement est thérapeute en PNL.
Cette citation tout mignonne cache une signification qui peut améliorer grandement la vie, et permettre une plus grande ouverture d'esprit.
Dans cette métaphore, le marteau est nos savoirs-faire, nos compétences, notre environnement. Ca constitue notre grille de lecture de la vie, notre vision.
Lorsque l'on n'a pas conscience que le marteau n'est que notre grille de lecture personnelle, on a l'impression que tout les problèmes sont des clous donc on tape dessus avec le marteau.
Cet article traite donc de cet écueil qui peut causer quelques désagréments en séduction, et dans la vie en général lors de nos interactions sociales.
Les problèmes ne sont pas tous des clous
Imaginez un développeur informaticien passionné. Il a un souci avec les filles, il comprend pas. En plus de ça, il a une vision restreinte des relations sociales, d'informaticien. Donc il va essayer de régler son souci avec son marteau, parce qu'il croit que c'est un clou (NB : attention, j'ai jamais dit que les informaticiens avaient tous des soucis avec les filles parce qu'ils ont le cerveau étroit hein). Il va essayer de décortiquer de façon séquentielle son souci, mettre des "if" "then" dans son analyse de la situation (je caricature) ce qui va irrémédiablement le mettre en échec, évidemment.
Il décide d'aller voir un coach en séduction. Ce coach, grand génie du marketing, sorti de HEC, a la solution a son problème. Il a monté une méthode de séduction révolutionnaire. Avec sa vision marketing. Pour lui les filles sont des parts de marché a gagner, ils faut se vendre.
Son marteau est le marketing, le problème avec les filles de l'informaticien est un clou, et il va donc taper sur le clou avec son marteau : la méthode de séduction avec sa vision marketing (NB : toute ressemblance avec un ou plusieurs coachs en séduction connus n'est que pure coïncidence...). Echec aussi.
A travers de ces deux exemples un peu caricaturaux, on comprend bien cet écueil qui consiste a essayer de voir tout nos problèmes, ou plus simplement des objectifs a atteindre avec notre vision développée le plus souvent avec ce qu'on sait faire. C'est une erreur a deux niveaux :
- On ne solutionne pas un souci d'ordinateur avec des recettes de cuisine.
- On comprend mieux quelqu'un qui a une autre grille de lecture que nous lorsque l'on prend conscience que justement il voit différemment de nous les choses.
Les clous ne sont pas tous des clous
A ce stade de l'article je suis sûr vous vous dites "ah mais évidemment, c'est logique". En fait non, on fait tous cette erreur plus ou moins.
Je pense que il suffit déjà d'en prendre conscience, et lorsque l'on analyse nos comportements il est aisé ensuite de détecter lorsque l'on utilise pas notre marteau a bon escient, c'est déjà un pas énorme.
Mais que faut-il faire lorsque le problème est une vis, me direz vous. Et bien on prend un tournevis ! Facile a dire, mais parfois il faut savoir se laisser guider par quelqu'un qui en a un.
On est plus a l'écoute de celui qui a un tournevis quand on conscience que il n'a pas un marteau, comme nous.
Le deuxième attrait puissant lorsque l'on prend conscience de cet écueil, est que ça améliore les interactions avec les autres. En effet, lorsque l'on sait que la personne avec qui on parle n'a pas la même grille de lecture que nous, et surtout qu'on connait la sienne forcément ça nous met d'abord plus a l'écoute et nous permet de mieux le comprendre.
En séduction, on peut constater ce souci lorsque certains players, souvent jeunes, ne voient leur vie qu'a travers le prisme de la séduction.
Les applications peuvent être très nombreuses, mais déjà prendre conscience de ce phénomène est énorme.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] +1 le 15.04.10, 09h56 par Llyandre
- [+1] Il y'a du vrai... le 16.04.10, 14h05 par Vafel
Article poétique
.
Mais as-tu remarqué que lorsque tu fais des travaux chez toi, l'outil optimal n'est jamais disponible ? Par exemple, tu as un meuble à monter. Tu vas chercher ta visseuse-dévisseuse électrique, et là, tu t'aperçois que t'as oublié de charger la batterie...
Comme t'as la flemme d'attendre plusieurs heures que la batterie soit chargée, tu pioches dans tes tournevis manuels :
Au bout d'une demi-heure de vaines recherches, tu prends un tournevis plat, qui fera bien l'affaire. Tu constates qu'il n'est pas à la bonne taille. C'est pas grave, en forçant un peu les vis tournent.
Et le meuble finit par être monté.
Et on branche la batterie de la visseuse électrique pour la prochaine fois !
Tout ça pour dire qu'il vaut mieux utiliser les outils imparfaits à notre disposition plutôt que de ne rien faire parce qu'on n'a pas le bon.
Signé celui qui utilise un couteau en guise de tournevis, qui utilise une porte en guise de table à tapisser, qui utilise des ciseaux en guise de pince à couper, qui tire une rallonge pour chercher une prise reliée à la terre, etc...

Mais as-tu remarqué que lorsque tu fais des travaux chez toi, l'outil optimal n'est jamais disponible ? Par exemple, tu as un meuble à monter. Tu vas chercher ta visseuse-dévisseuse électrique, et là, tu t'aperçois que t'as oublié de charger la batterie...
Comme t'as la flemme d'attendre plusieurs heures que la batterie soit chargée, tu pioches dans tes tournevis manuels :
Où ai-je mis mon tournevis cruciforme. Putain, il devrait être là pourtant !
Au bout d'une demi-heure de vaines recherches, tu prends un tournevis plat, qui fera bien l'affaire. Tu constates qu'il n'est pas à la bonne taille. C'est pas grave, en forçant un peu les vis tournent.
Et le meuble finit par être monté.
Et on branche la batterie de la visseuse électrique pour la prochaine fois !
Tout ça pour dire qu'il vaut mieux utiliser les outils imparfaits à notre disposition plutôt que de ne rien faire parce qu'on n'a pas le bon.
Signé celui qui utilise un couteau en guise de tournevis, qui utilise une porte en guise de table à tapisser, qui utilise des ciseaux en guise de pince à couper, qui tire une rallonge pour chercher une prise reliée à la terre, etc...
Chérie ! un tournevis ... y a pas ? bah un couteau pointu alors (G. El Maleh - Ikea)
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] J'allais le dire le 14.04.10, 21h58 par Identity
tu parles d'une forme d'empathie ok mais so what ?
Mouais... tout ça pour dire quoi ?
Que la carte n'est pas le territoire ? Déjà dit.
Que tout le monde à sa propre conception du monde qui l'entoure ? Déjà dit.
Que l'on a tous quelque chose à apprendre des autres ? Déjà dit.
Qu'il faut savoir s'adapter aux situations, se calibrer ? Déjà dit.
Bon, il y a le côté métaphore du marteau... C'est pas spécialement profond, mais ça a l'avantage d'être visuel.
Autant je soutiens l'effort de conception d'un article, autant j'apprécie moyennement quand il est vide de nouveautés, ou qu'il n'apporte pas une vision nouvelle d'un problème. Ton article m'a déçu. Te connaissant, je m'attendais à quelque chose de plus croustillant à me mettre sous la dent, tu est capable de bien mieux.
Que la carte n'est pas le territoire ? Déjà dit.
Que tout le monde à sa propre conception du monde qui l'entoure ? Déjà dit.
Que l'on a tous quelque chose à apprendre des autres ? Déjà dit.
Qu'il faut savoir s'adapter aux situations, se calibrer ? Déjà dit.
Bon, il y a le côté métaphore du marteau... C'est pas spécialement profond, mais ça a l'avantage d'être visuel.
Autant je soutiens l'effort de conception d'un article, autant j'apprécie moyennement quand il est vide de nouveautés, ou qu'il n'apporte pas une vision nouvelle d'un problème. Ton article m'a déçu. Te connaissant, je m'attendais à quelque chose de plus croustillant à me mettre sous la dent, tu est capable de bien mieux.
Cet article n'a pas la prétention d'apporter quelque chose d'innovant mais un rappel métaphoré qui peut être une piste d'amélioration des relations sociales pour certains.
Ceci dit, merci de ta franchise.
Ceci dit, merci de ta franchise.
Je te trouve dur Lanzana.
Rediger un article est :
1) Pas à la porté de tout le monde.
2) Compliqué.
3) Oser affirmer ses opinions.
Or, la tu bafoues ces 3 règles. J'ai trouvé l'article de Venusian très simple, mais en même temps très complexe.
T'as déjà lu la Bible ou un quelquon'que texte saint ?
Les métaphore de Jésus sont simples et imagées. Pourtant, difficile d'en comprendre la signification sans chercher plus profondément et sans solution.
Tu n'as tout simplement pas comprit le message que Vénusian veut faire passer qui est beaucoup plus profond qu'il n'y parait.
Certes, il n'y a rien de nouveau. Mais c'est quelque chose de rare qui vient de se passer là.
Il faut au moins avoir la décence de respecter le travail de l'autre.
La solution se trouve la dedans.
En même temps, il n'y a pas de fumée sans feu :p. ) ce qui m'intéresse est la partie du coach en séduction.
Autrement : Le coach a t'il raison ? Pourquoi a t'il tord ? Comment peut t'il se tromper a ce point avec un CV pareil ? A t'il connu des échecs avec tout ses étudiants ?
Et ça, excuse moi... Mais c'est nouveau.
Rediger un article est :
1) Pas à la porté de tout le monde.
2) Compliqué.
3) Oser affirmer ses opinions.
Or, la tu bafoues ces 3 règles. J'ai trouvé l'article de Venusian très simple, mais en même temps très complexe.
T'as déjà lu la Bible ou un quelquon'que texte saint ?
Les métaphore de Jésus sont simples et imagées. Pourtant, difficile d'en comprendre la signification sans chercher plus profondément et sans solution.
Tu n'as tout simplement pas comprit le message que Vénusian veut faire passer qui est beaucoup plus profond qu'il n'y parait.
Certes, il n'y a rien de nouveau. Mais c'est quelque chose de rare qui vient de se passer là.
Il faut au moins avoir la décence de respecter le travail de l'autre.
La solution se trouve la dedans.
Outre l'aspect un peut étriqué des informaticiens ( Mais pourquoi TOUJOURS un informaticien quoi ?Imaginez un développeur informaticien passionné. Il a un souci avec les filles, il comprend pas. En plus de ça, il a une vision restreinte des relations sociales, d'informaticien. Donc il va essayer de régler son souci avec son marteau, parce qu'il croit que c'est un clou (NB : attention, j'ai jamais dit que les informaticiens avaient tous des soucis avec les filles parce qu'ils ont le cerveau étroit hein). Il va essayer de décortiquer de façon séquentielle son souci, mettre des "if" "then" dans son analyse de la situation (je caricature) ce qui va irrémédiablement le mettre en échec, évidemment.
Il décide d'aller voir un coach en séduction. Ce coach, grand génie du marketing, sorti de HEC, a la solution a son problème. Il a monté une méthode de séduction révolutionnaire. Avec sa vision marketing. Pour lui les filles sont des parts de marché a gagner, ils faut se vendre.
Son marteau est le marketing, le problème avec les filles de l'informaticien est un clou, et il va donc taper sur le clou avec son marteau : la méthode de séduction avec sa vision marketing (NB : toute ressemblance avec un ou plusieurs coachs en séduction connus n'est que pure coïncidence...). Echec aussi.

Autrement : Le coach a t'il raison ? Pourquoi a t'il tord ? Comment peut t'il se tromper a ce point avec un CV pareil ? A t'il connu des échecs avec tout ses étudiants ?
Et ça, excuse moi... Mais c'est nouveau.
Sauf qu'en pédagogie, il faut savoir re-dire les choses de manière différente, les reformuler pour que cela soit compréhensible à tous, et la, on à une reformulation originale et non un vulgaire copier coller... De plus, ça fait toujours un rappel, et ça peut pas faire de mal.Lanzana a écrit :Mouais... tout ça pour dire quoi ?
Que la carte n'est pas le territoire ? Déjà dit.
Que tout le monde à sa propre conception du monde qui l'entoure ? Déjà dit.
Que l'on a tous quelque chose à apprendre des autres ? Déjà dit.
Qu'il faut savoir s'adapter aux situations, se calibrer ? Déjà dit.
Bon, il y a le côté métaphore du marteau... C'est pas spécialement profond, mais ça a l'avantage d'être visuel.
Autant je soutiens l'effort de conception d'un article, autant j'apprécie moyennement quand il est vide de nouveautés, ou qu'il n'apporte pas une vision nouvelle d'un problème. Ton article m'a déçu. Te connaissant, je m'attendais à quelque chose de plus croustillant à me mettre sous la dent, tu est capable de bien mieux.
Bref, ce n'est certes pas un article indispensable, mais il reste bien-vu et pertinent, d'autant plus que si j'ai le même marteau que l'auteur, alors c'est en écrivant cela, en mettant des mots à lui sur ses concepts qu'il en a profondément intégré la signification.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Merci ! :) le 23.04.10, 16h46 par Clement Rocknrolla
- [0] C'est pas faux le 26.04.10, 00h25 par Lanzana
En fait ça dépend du niveau d'abstraction des procédures utilisées par l'informaticien. Je suis quasiment sûr qu'une fonction assez abstraite puisse s'appliquer à résoudre un problème de programmation et un problème de séduction (il suffirai juste de passer les bon arguments à la dite fonction lors de chacun des 2 cas).Venusian a écrit : Imaginez un développeur informaticien passionné.
[...]
Il va essayer de décortiquer de façon séquentielle son souci, mettre des "if" "then" dans son analyse de la situation (je caricature) ce qui va irrémédiablement le mettre en échec, évidemment.
Ceci étant ça me donne à réfléchir sur quelque chose qui me titille l'esprit depuis quelques temps : les modifications nécessaire à la réutilisation de contenu acquis (connaissances ou compétences) à un autre domaine, mais de manière à quand même toujours pouvoir y trouver un utilité. [au mon dieu que c'est flou et peu compréhensible formuler comme ça!]
Quand je code je veux toujours faire en sorte de pouvoir réutiliser dans le plus de situations possible ce que j'ai fait, fussent-elles très différentes. Mais je me suis rendu compte d'un paradoxe. Plus le code est abstrait, plus il est réutilisable, mais il en devient aussi beaucoup moins utile, dans le sens où il va falloir coder plus pour le spécialiser et donc l'utiliser vraiment.
Il est tant de fournir des exemples pour voir y voir un peu plus clair!
Admettons que notre personnage Mike soit un étudiant anglophone. Que va-t-il pouvoir réutiliser de sa langue maternelle pour apprendre plus facilement l'allemand? Le français? Ou le chinois?
Dans le cas de l'apprentissage de l'allemand, il va avoir une familiarité avec certaines racines communes, ainsi que la structure de la langue. Pour le français un nombre incroyable de terme savant (c'est à dire ceux qui sont un peu plus abstrait que les mots du quotidien) pour le français. Il a dans ces deux cas de grosse facilités grâce à ce qu'il sais déjà, le taux de réutilisation de ce qu'il connais est assez élevé et assez proche de compétences / connaissances directement utilisable (par exemple du vocabulaire, qu'il lui suffit de changer un tout petit peu de prononciation pour les réutiliser en français).
Par contre pour le chinois? Il est probable que la seule qu'il puisse réellement réutiliser est de savoir parler! Ce qui sera le cas en fait avec toute les autres langues du monde. Mais ce n'est clairement pas directement utilisable ; on est a un niveau de compétences plus abstrait, plus général, donc moins directement réutilisable.
Là l'exemple était sur les langues, mais il pourrait très bien concerner des disciplines plus fortement écartées.
Par exemple l'autre jour, j'ai réutilisé des structures informatiques connues de mon interlocuteur pour lui expliquer succinctement les mécanismes de bases de la langue japonaise. Il a compris directement ce que des étudiants de japonais mettent des semaines voire des mois à comprendre parce que j'ai pu réutiliser une connaissance commune entre les deux disciplines, que j'ai pu dégagé en les comparant (mais qui est disons le, quelque peu cachée, et introuvable dans les livres

Je vous fait grâce de mes interrogations sur l'ordre et la quantité de travail le plus efficace a adopter pour apprendre un groupe de disciplines pour réutiliser un maximum ce qui est déjà appris.
Tout ça pour dire que in fine, qu'une attitude plus positive que jeter la pierre sur qu'on connais déjà (ici l'informatique) serai de rechercher les points effectivement communs qui puissent être réutiliser, mais en prenant un peu plus de hauteur que ce qui se fait couramment, tel que le "if then else" cité par le posteur original, qui ne sont bien évidemment pas réutilisable directement.
Ceci ne concerne pas l'attitude énoncée qui consiste à essayer de trouver la grille de lecture de son interlocuteur pour adapter son discours, que je trouve pleine d'humanité, est qui mériterai à être appliquer plus souvent par plus du monde (et que j'oublie malheureusement trop souvent d'appliquer).