La route est longue, mais j'ai un GPS
Posté : 14.09.10
Moi c'est Fantasy.
Avant je me faisais appeler Sean, mais j'essaye d'arrêter ( voir présentation). Voilà donc le journal de Sean, tel qu'il était sur un autre forum, dans un autre temps ( ca fait Star Wars, j'arrête!). Sean était moins confiant et expérimenté que je ne le suis, pardonnez-lui ses erreurs de jeunesse.
Il me reste beaucoup à apprendre, donc je vais poursuivre ces réflexions directement à la suite... à la seule différence qu'aujourd'hui, je suis Fantasy.
Si vous avez envie de pisser, c'est maintenant
///
Journal de Sean
--------------------------------------------------------------------------------
J'ai 24 ans, Parisien expatrié depuis 3 ans à Bordeaux, ville qui n'est pas la plus animée qu'il m'ai été donné d'arpenter!
La séduction? pendant longtemps j'ai pensé que c'était surtout un instinct, certains l'avaient et d'autres pas. D'autres comme moi. Alors j'y ai été par étapes.
Remise en confiance physique avant tout et la pratique régulière de la musculation m'a beaucoup aidé.
Pour le reste je me suis débrouillé comme j'ai pu, je ne connaissait de plus PERSONNE en arrivant sur Bordeaux! il n'y avait que ma copine, relation de 4 ans, achevée il y a un peu plus d'une année. En bon AFC, ma réaction vous la connaissez déjà: grosse dépression, affichée 2 semaines, intériorisée depuis lors. Le vrai bon One Itis, je ne vous apprend rien!
J'ai très vite voulu me reprendre en main, beaucoup de sorties en bars puis clubs, même seul, quoique timide je suis un être très sociable. Quelques conquêtes d'un soir (soyons honnêtes, assez peu!) et un énorme constat:
CE N'EST PAS MOI QUI CHOISISSAIS MES CIBLES, EN FIN DE COMPTE JE N'ETAIS QUE LA PROIE
... le rêve? non très frustrant, finalement ça n'a rien d'un exploit. Alors bien sûr, la blonde qui me dévisage depuis 2 minutes je vais aller la voir, l'aborder et la suivre jusqu'à son petit studio. Mais finalement, c'est elle qui m'a choisit, pas l'inverse!
La lecture des sitesconsacrés à la séduction m'a fait prendre conscience de mes faiblesses: timidité, manque de confiance en moi etc...
Pourtant le sport m'a donné un joli corps en dépit de ma petite taille, j'ai de la conversation, de la culture, du goût dans mes choix vestimentaires, un certain charme et - aux dires de certaines - un charme certain.
Foutaises! à quoi tout celà sert-il si c'est pour rester un nice guy ? je me suis donc fait violence, suivi les conseils trouvés sur FTS, essayant de m'approprier l'esprit des articles pour ne pas tomber dans l'eccueil du "copier-coller".
J'ai sensiblement progressé, chutant régulièrement, le prenant personnellement, me relevant laborieusement. Pourtant on le sait tous ici: THIS IS JUST A GAME.
--------------------------------------------------------------------------------
Je commence peu après la rupture avec ma LTR (après tout la chronologie est une logique comme une autre) vers mai / juin 2008.
C'est un des moments dont je suis assez fier,
Le Kclose le plus rapide de l'histoire
Bar à rhum bordelais avec deux potes, au comptoir. Discussion à batons rompu puis je m’aperçoit que deux yeux bleus me fixent intensémment. J’y vais, sans opener ni plan d’aucune sorte.
Moi: “Salut, ton regard m’a hypnotisé”
Elle (m’examinant de la tête au pied): “Salut. Tu es sportif on dirait”
Moi: “Tu es mignonne, ça me fais toujours plaisir qu’on me le fasse remarquer. Pour un peu je t’embrasserais”
Elle: "Bien vas-y"
Kiss close en moins de 30 secondes de conversation, puis un de mes potes sert, plus laborieusement, sa copine.
Elle me déclare (habitant loin du bar) que ce soir me sera épargné une longue marche jusqu'à chez moi. Elle et sa copine disparaissent 5 minutes "chercher quelque chose" me laissant seul avec mon pote.
Là, on est partagé entre le "ça s"annonce bien, je suis sûr qu'elles reviennent avec une boîte de Durex" et le "t'es certain qu'elles se sont pas enfuies? ".
Finalement, Fuck close tous les 4 dans son petit appartement. Nous avons même eu le droit à un colossal petit déjeuner en récompense de nos performances. Un TRES bon souvenir... sauf que j'ai comme d'habitude l'impression qu'elle m'avait choisit et non l'inverse.
--------------------------------------------------------------------------------
Vu que l'on est un mardi soir de mois d'août à Bordeaux (en gros des rues désertes et un univers post-apocalyptique) j'ai le temps de vous livrer un nouvel épisode assez cocasse. Je ne garde bien sûr que les épisodes marrants!
Ca osille généralement entre le Ted Mosby pas en forme et le John Dorian surexcité - faut que j'arrête les sitcoms! - mais je vous laisse seuls juges.
Février 2008,
Nuit blanche passée pour rendre à l'heure un devoir de diagnostic financier...zou, au lit! et je dors jusqu'à 20h30!
Là dessus réveil téléphonique, des amis sont en ville et me proposent de les rejoindre dans un bar. Il semblerait pour le petit-déj je n'ai à tremper mes croissants dans du whiskey-coca. J'y vais. Quelques verres, on s'amuse, on tchatche. Enfin ils décident d'aller dans une boîte un peu bidon, je décline donc l'invitation et me dirige vers mon petit bar à rhum que j'apprécie tant (voir plus haut)
Coup de bol, deux de mes connaissances s'y trouvent, dont mon pote de la "partie à 4". Ils sont en pleine discussion avec deux filles au bar, la 1ere est pas mal dans le style latina mais un peu trop maigre. La seconde a un léger style gothique qui m'a toujours fait craquer.
J'ai un mojo inexplicablement élevé étant donné les circonstances. Je demande à mon pote laquelle lui plait le plus. Il me dit aimer celle avec les piercings et comme il n'entreprend rien, je me met au défi de lui montrer l'exemple. Fluff talk, légers kinos "en passant". Elle m'accorde son attention mais rien d'extraordinaire. Ca ne me ressemble pas du tout mais je décide d'être plus insistant qu'à l'accoutumée.
Elle sort fumer, je la suis. Discussion superficielle. Je maintiens sur elle un regard que j'espère pénétrant. Je sais que si je veux la Kiss Close, c'est maintenant. Je ne connaissait pas FTS alors et n'avait qu'une vague idée du Game. J'y vais juste franco: "J'ai une irrépressible envie de t'embrasser".
Elle: "Ecoutes, c'est pas une bonne idée..(bla bla)... vrai que t'es mignon mais...(bla bla)...sors juste d'une relation qui..."
Moi: "Comme tu aimes rendre les choses compliquées! Pourtant regardes, c'est simple"
...Kiss Close...
Elle se laisse faire et me rend mon baiser. Ca ne me surprend guère. Si je devais me vanter juste d'une chose ce serait de très bien embrasser. On rejoint les autres à l'intérieur. J'avoue prendre du plaisir en voyant mon pote me jeter des regards envieux. C'est que ça ne m'arrive pas très souvent d'être pris pour un PUA!
2h, la rhumerie ferme. L'un de nous propose de finir la soirée dans un des seuls bar ouverts jusqu'à 4h (Le chat qui pêche, pour ceux qui connaissent).
Monumentale erreur.
J'y ai été car ma target n'était pas assez ferrée pour passer à l'étape suivante. On se prend 3 bouteilles de vin blanc à 5, je commence à être vraiment bourré. Elle sort fumer une clope. Ne la voyant pas revenir, j'y vais 10 minutes plus tard. Pas trace d'elle. Ni à l'intérieur. C'est alors que mon pote me dit qu'un autre mec l'a attrapé et Kclose. No comment... je me suis fait voler ma cible alors qu'elle était déjà acquise.
Ah! une double moralité quand même!
1/ Démonstration de la nécessité d'être insistant tout en restant léger
2/ L'abus d'alcool nuit gravement à tout, sauf à l'ébriété
--------------------------------------------------------------------------------
Je dois avoir un problème...
Après de nombreux mois passés à étudier et pratiquer ce que je peux lire sur ADS, FTS et consorts, force est de constater qu'en dépis de progrès tout relatifs, subsistent des barrières que je ne parviens pas plus à franchir qu'à identifier.
Quelques exemples pour vous, ça fait après tout plusieurs mois que je n'ai pas actualisé ce journal.
En fait, il m'arrive de close de façon parfois étonnante, mais mis à part scorer cela ne parvient pas à satisfaire mon envie d'une vraie relation.
La mère Noël
Celle là était de saison. Au détour d'une pause clope, je la vois elle et ses amies rentrer dans le bar, bonnet blanc et rouge sur la tête, presque un gang.
M:(EC furtif puis dis comme en passant:) Pas très original en cette saison!
E: Oui mais il n'y a pas que le bonnet...
Elle ouvre son manteau pour dévoiler la combi de Noël la plus sexy qu'il m'ait été donné de voir.
M: Peut-être... j'espère qu'au moins tes sous-vêtements sont assortis au reste de ta tenue...
Et là dessus je fais ma sortie. Ou plutôt elle son entrée.
Je la recroise plus tard, en train de danser, moi un verre à la main avec mes amis. EC prolongé. Il faut bien que j'y aille. Pourtant je ne suis pas très bon dès qu'il s'agit de danser collé serré. Je compense par un regard profond, mi-joueur mi-blasé que j'espère être sexy.
M: Tu veux voir une chose surprenante?
E: Heeiin?
On va dire que la musique ne facilitait pas la conversation. Kclose, c'est ce que j'avais de mieux à faire.
20 minutes plus tôt elle faisait exactement la même chose avec un autre mec. Pourtant au 1er regard j'aurais bien fais davantage qu'un simple baiser langoureux. Je me voyais déjà embrasser d'autres lèvres, peut-être apprendre à la connaitre.
Mais là, non, plus maintenant. Je me contente d'une petite victoire et je m'arrache en pensant "de toute façons je bosse tôt demain". Peut-être. N'empêche que demain c'est loin.
Le doublé express
Il y a des soirées - vous les connaissez - où malgré tous les efforts que l'on déploit on se sent en petite forme. Et parfois, inexplicablement, on se trouve un second souffle.
Samedi soir donc, ambiance rouge tamisée au Bistrot, petite boite bordelaise à tendance electro.
Je me force à tout ce soir. A boire, à danser, à tchatcher. Sans conviction et, forcément, sans résultat.
Il y a pourtant mon binôme présent, qui m'a même poussé à une occasion. Juste de quoi tester une line adaptée, décidement, à bien des femmes:
"Quel énorme sac! Vous portez un flingue?".
Trrès efficace by the way. De près? 35 balais, pas très jolie, pas très interessée. Non, on dirait que c'est pas pour ce soir.
En fait c'est en sortie de boîte que c'est devenu amusant. On rentre trouver un taxi avec mon pote et, d'un coup, le mojo qui apparait sans crier gare.
EC au hasard dans la rue.
M: Tu as ce regard... Ta soirée ne s'est pas déroulée comme tu le souhaitais hein? mais au moins tu rentreras chez toi en ayant connu le baiser parfait.
KClose. Bon, pour la réplique, un peu prétentieux, ok. Mais j'ai des references...
Là dessus je me tire avec tout juste un bonsoir. Parfois, je ne suis qu'un allumeur.
300m plus loin mon pote se fais arreter devant une boîte par une copine qu'il n'a pas vu depuis longtemps. Ils discutent et je constate qu'elle a aussi une amie, 7 ou 8/10 qui tire en tremblant sur sa clope dans sa superbe robe laissant l'ensemble de son dos dénudé.
M: Je n'ai jamais vu quelqu'un avoir aussi magnifiquement froid. (sourire) Mais bon! la galanterie me perdra, je n'ai vais pas te laisser geler comme ça.
Et je lui passe mon sur-manteau autour de ses frêles épaules. Kinos, sourires, regards en coin. Finalement je prend son numéro. C'était celui de Julio. Je prefère mettre celà sur le compte de l'alcool (qui, lui aussi, a bon dos). Il n'empêche, de ces deux conquêtes express, je n'en n'ai revu aucune.
La briseuse de règles (et de verres)
C'est souvent lorsque l'on cherche frenetiquement ses clefs de voiture que l'on retombe sur une vieille photo, un agenda, le tiquet du pressing qu'on était sûr d'avoir mis dans son portefeuille... bref sur tout, sauf sur ses clefs.
De la même manière, j'ai remarqué que lorsque je sortais avec pour objectif de gérer, que je potassais des articles séduction, me gonflais à bloc avec une play list bien sentie... mes résultats confinaient au néant absolu. Souvent, les meilleurs pick up, ON N'ETAIT PAS SORTI POUR CA.
Comme ce soir où le but avoué était le grand n'importe quoi. Je venais en effet fêter mon entrée en fonction à un poste que je convoitais depuis longtemps. Petite pré-soirée d'une douzaine de personnes. Puis avec deux potes on s'est dirigé vers notre boite préférée, ambiance house sur péniche. Classe et cosy, clientèle "respectable".
On arrive assez tôt, il n'y a pas encore grand monde. En bons ivrognes on fait pêter la bouteille de Jack' et s'installe dans notre carré en bord de piste.
Elle, je l'ai vite repéré à danser seule de façon lassive. On va sur la piste et d'un coup je sens une main se balader sur mes fesses.
Moi (la retenant par le poignet) "Je sais que je suis sculpté dans le marbre, mais imagine si c'est moi qui avait fais ça, que ce serait-il passé?"
Ce à quoi elle ne répond rien, genre "je t'ignores et tu n'es qu'un jouet entre mes mains". Comme elle continuait de danser près de moi sans me lacher du regard, j'ai compris qu'elle voulait jouer. Et avec certaines personnalités, j'adore ça. Bref, Kclose et, limite, préliminaires sur la piste.
Ensuite il y a eu des obstacles. Un mec l'avait tchatché comme un affamé en lui payant coupe sur coupe de champagne. Il s'approche, la petite quarantaine, bien sapé, style "technico commercial chez Michelin" avec deux coupes dont une qu'il lui tend.
A peine ai-je le temps de me demander comment réagir envers cet AFC de 40 piges qu'elle lui jette son verre au visage. On a évité que de peu l'embrouille (à cet égard, l'explication avec lui était mémorable).
A peine débarassé de cet importun qu'arrive ses deux chiennes de garde, pardon! ses deux copines pas très jolies. Elles n'apprécient que modérément notre quasi copulation sur le podium mais je parviens à m'en mettre une dans la poche et, lorsqu'elle partira, Anne me donna son numéro en cachette de ses amies. Ce n'est d'ailleurs qu'au moment du numéro que j'appris enfin son nom!
C'est la suite que je n'ai pas compris. Je l'appelle mardi, pas de réponse. Jeudi je laisse un message assez joueur sur son répondeur du genre:
" C'est vrai que tu ne m'avais pas semblé très bavarde l'autre soir. Enfin, si tu veux me revoir... tu sais quoi faire..."
C'est elle qui me rappelle le même jour, mais vers 1h30 du matin, discution de 10mn où j'essaye d'en dévoiler le moins possible dans le but d'une date. Ca semble bien marcher, elle me dis lâche même:
"en tout cas je voulais te dire que si tu veux une relation sérieuse, posée, j'y suis pas du tout opposée"
Normalement à ce stade c'est gagné. Et bien croyez moi ou non je ne l'ai jamais revu. Je m'y suis pourtant bien pris (pour une fois!), ni trop insistant, ni trop je m'en foutiste, m'attachant à rester léger, suave et un brin mystérieux. Elle réagira toujours favorablement à ces petits stratagème mais sans donner suite. Le dernier message qu'elle m'ai envoyé est un parfait exemple de tout ce qui s'est passé depuis la boîte:
(je lui avais demandé si elle projetais de faire des folies ce soir là) " Détrompes toi, ce soir c'est calme... mais le week end prochain prépares toi..."
J'ai essayé de la relancer une fois, message laissé dans l'esprit du 1er. Je n'ai jamais eu de réponse, je devais être son plan de secours, je ne sais pas. Décidement, les filles qui m'intéressent le plus m'échappent.
Je dois avoir un problème. N'empèche, c'est déjà pas mal de le savoir.
__________________
Et une fois encore, la folie me sembla être la seule option raisonnable
FIN DU JOURNAL ET DE L'EXISTENCE DE SEAN
Avant je me faisais appeler Sean, mais j'essaye d'arrêter ( voir présentation). Voilà donc le journal de Sean, tel qu'il était sur un autre forum, dans un autre temps ( ca fait Star Wars, j'arrête!). Sean était moins confiant et expérimenté que je ne le suis, pardonnez-lui ses erreurs de jeunesse.
Il me reste beaucoup à apprendre, donc je vais poursuivre ces réflexions directement à la suite... à la seule différence qu'aujourd'hui, je suis Fantasy.
Si vous avez envie de pisser, c'est maintenant
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Journal de Sean
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J'ai 24 ans, Parisien expatrié depuis 3 ans à Bordeaux, ville qui n'est pas la plus animée qu'il m'ai été donné d'arpenter!
La séduction? pendant longtemps j'ai pensé que c'était surtout un instinct, certains l'avaient et d'autres pas. D'autres comme moi. Alors j'y ai été par étapes.
Remise en confiance physique avant tout et la pratique régulière de la musculation m'a beaucoup aidé.
Pour le reste je me suis débrouillé comme j'ai pu, je ne connaissait de plus PERSONNE en arrivant sur Bordeaux! il n'y avait que ma copine, relation de 4 ans, achevée il y a un peu plus d'une année. En bon AFC, ma réaction vous la connaissez déjà: grosse dépression, affichée 2 semaines, intériorisée depuis lors. Le vrai bon One Itis, je ne vous apprend rien!
J'ai très vite voulu me reprendre en main, beaucoup de sorties en bars puis clubs, même seul, quoique timide je suis un être très sociable. Quelques conquêtes d'un soir (soyons honnêtes, assez peu!) et un énorme constat:
CE N'EST PAS MOI QUI CHOISISSAIS MES CIBLES, EN FIN DE COMPTE JE N'ETAIS QUE LA PROIE
... le rêve? non très frustrant, finalement ça n'a rien d'un exploit. Alors bien sûr, la blonde qui me dévisage depuis 2 minutes je vais aller la voir, l'aborder et la suivre jusqu'à son petit studio. Mais finalement, c'est elle qui m'a choisit, pas l'inverse!
La lecture des sitesconsacrés à la séduction m'a fait prendre conscience de mes faiblesses: timidité, manque de confiance en moi etc...
Pourtant le sport m'a donné un joli corps en dépit de ma petite taille, j'ai de la conversation, de la culture, du goût dans mes choix vestimentaires, un certain charme et - aux dires de certaines - un charme certain.
Foutaises! à quoi tout celà sert-il si c'est pour rester un nice guy ? je me suis donc fait violence, suivi les conseils trouvés sur FTS, essayant de m'approprier l'esprit des articles pour ne pas tomber dans l'eccueil du "copier-coller".
J'ai sensiblement progressé, chutant régulièrement, le prenant personnellement, me relevant laborieusement. Pourtant on le sait tous ici: THIS IS JUST A GAME.
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Je commence peu après la rupture avec ma LTR (après tout la chronologie est une logique comme une autre) vers mai / juin 2008.
C'est un des moments dont je suis assez fier,
Le Kclose le plus rapide de l'histoire
Bar à rhum bordelais avec deux potes, au comptoir. Discussion à batons rompu puis je m’aperçoit que deux yeux bleus me fixent intensémment. J’y vais, sans opener ni plan d’aucune sorte.
Moi: “Salut, ton regard m’a hypnotisé”
Elle (m’examinant de la tête au pied): “Salut. Tu es sportif on dirait”
Moi: “Tu es mignonne, ça me fais toujours plaisir qu’on me le fasse remarquer. Pour un peu je t’embrasserais”
Elle: "Bien vas-y"
Kiss close en moins de 30 secondes de conversation, puis un de mes potes sert, plus laborieusement, sa copine.
Elle me déclare (habitant loin du bar) que ce soir me sera épargné une longue marche jusqu'à chez moi. Elle et sa copine disparaissent 5 minutes "chercher quelque chose" me laissant seul avec mon pote.
Là, on est partagé entre le "ça s"annonce bien, je suis sûr qu'elles reviennent avec une boîte de Durex" et le "t'es certain qu'elles se sont pas enfuies? ".
Finalement, Fuck close tous les 4 dans son petit appartement. Nous avons même eu le droit à un colossal petit déjeuner en récompense de nos performances. Un TRES bon souvenir... sauf que j'ai comme d'habitude l'impression qu'elle m'avait choisit et non l'inverse.
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Vu que l'on est un mardi soir de mois d'août à Bordeaux (en gros des rues désertes et un univers post-apocalyptique) j'ai le temps de vous livrer un nouvel épisode assez cocasse. Je ne garde bien sûr que les épisodes marrants!
Ca osille généralement entre le Ted Mosby pas en forme et le John Dorian surexcité - faut que j'arrête les sitcoms! - mais je vous laisse seuls juges.
Février 2008,
Nuit blanche passée pour rendre à l'heure un devoir de diagnostic financier...zou, au lit! et je dors jusqu'à 20h30!
Là dessus réveil téléphonique, des amis sont en ville et me proposent de les rejoindre dans un bar. Il semblerait pour le petit-déj je n'ai à tremper mes croissants dans du whiskey-coca. J'y vais. Quelques verres, on s'amuse, on tchatche. Enfin ils décident d'aller dans une boîte un peu bidon, je décline donc l'invitation et me dirige vers mon petit bar à rhum que j'apprécie tant (voir plus haut)
Coup de bol, deux de mes connaissances s'y trouvent, dont mon pote de la "partie à 4". Ils sont en pleine discussion avec deux filles au bar, la 1ere est pas mal dans le style latina mais un peu trop maigre. La seconde a un léger style gothique qui m'a toujours fait craquer.
J'ai un mojo inexplicablement élevé étant donné les circonstances. Je demande à mon pote laquelle lui plait le plus. Il me dit aimer celle avec les piercings et comme il n'entreprend rien, je me met au défi de lui montrer l'exemple. Fluff talk, légers kinos "en passant". Elle m'accorde son attention mais rien d'extraordinaire. Ca ne me ressemble pas du tout mais je décide d'être plus insistant qu'à l'accoutumée.
Elle sort fumer, je la suis. Discussion superficielle. Je maintiens sur elle un regard que j'espère pénétrant. Je sais que si je veux la Kiss Close, c'est maintenant. Je ne connaissait pas FTS alors et n'avait qu'une vague idée du Game. J'y vais juste franco: "J'ai une irrépressible envie de t'embrasser".
Elle: "Ecoutes, c'est pas une bonne idée..(bla bla)... vrai que t'es mignon mais...(bla bla)...sors juste d'une relation qui..."
Moi: "Comme tu aimes rendre les choses compliquées! Pourtant regardes, c'est simple"
...Kiss Close...
Elle se laisse faire et me rend mon baiser. Ca ne me surprend guère. Si je devais me vanter juste d'une chose ce serait de très bien embrasser. On rejoint les autres à l'intérieur. J'avoue prendre du plaisir en voyant mon pote me jeter des regards envieux. C'est que ça ne m'arrive pas très souvent d'être pris pour un PUA!
2h, la rhumerie ferme. L'un de nous propose de finir la soirée dans un des seuls bar ouverts jusqu'à 4h (Le chat qui pêche, pour ceux qui connaissent).
Monumentale erreur.
J'y ai été car ma target n'était pas assez ferrée pour passer à l'étape suivante. On se prend 3 bouteilles de vin blanc à 5, je commence à être vraiment bourré. Elle sort fumer une clope. Ne la voyant pas revenir, j'y vais 10 minutes plus tard. Pas trace d'elle. Ni à l'intérieur. C'est alors que mon pote me dit qu'un autre mec l'a attrapé et Kclose. No comment... je me suis fait voler ma cible alors qu'elle était déjà acquise.
Ah! une double moralité quand même!
1/ Démonstration de la nécessité d'être insistant tout en restant léger
2/ L'abus d'alcool nuit gravement à tout, sauf à l'ébriété
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Je dois avoir un problème...
Après de nombreux mois passés à étudier et pratiquer ce que je peux lire sur ADS, FTS et consorts, force est de constater qu'en dépis de progrès tout relatifs, subsistent des barrières que je ne parviens pas plus à franchir qu'à identifier.
Quelques exemples pour vous, ça fait après tout plusieurs mois que je n'ai pas actualisé ce journal.
En fait, il m'arrive de close de façon parfois étonnante, mais mis à part scorer cela ne parvient pas à satisfaire mon envie d'une vraie relation.
La mère Noël
Celle là était de saison. Au détour d'une pause clope, je la vois elle et ses amies rentrer dans le bar, bonnet blanc et rouge sur la tête, presque un gang.
M:(EC furtif puis dis comme en passant:) Pas très original en cette saison!
E: Oui mais il n'y a pas que le bonnet...
Elle ouvre son manteau pour dévoiler la combi de Noël la plus sexy qu'il m'ait été donné de voir.
M: Peut-être... j'espère qu'au moins tes sous-vêtements sont assortis au reste de ta tenue...
Et là dessus je fais ma sortie. Ou plutôt elle son entrée.
Je la recroise plus tard, en train de danser, moi un verre à la main avec mes amis. EC prolongé. Il faut bien que j'y aille. Pourtant je ne suis pas très bon dès qu'il s'agit de danser collé serré. Je compense par un regard profond, mi-joueur mi-blasé que j'espère être sexy.
M: Tu veux voir une chose surprenante?
E: Heeiin?
On va dire que la musique ne facilitait pas la conversation. Kclose, c'est ce que j'avais de mieux à faire.
20 minutes plus tôt elle faisait exactement la même chose avec un autre mec. Pourtant au 1er regard j'aurais bien fais davantage qu'un simple baiser langoureux. Je me voyais déjà embrasser d'autres lèvres, peut-être apprendre à la connaitre.
Mais là, non, plus maintenant. Je me contente d'une petite victoire et je m'arrache en pensant "de toute façons je bosse tôt demain". Peut-être. N'empêche que demain c'est loin.
Le doublé express
Il y a des soirées - vous les connaissez - où malgré tous les efforts que l'on déploit on se sent en petite forme. Et parfois, inexplicablement, on se trouve un second souffle.
Samedi soir donc, ambiance rouge tamisée au Bistrot, petite boite bordelaise à tendance electro.
Je me force à tout ce soir. A boire, à danser, à tchatcher. Sans conviction et, forcément, sans résultat.
Il y a pourtant mon binôme présent, qui m'a même poussé à une occasion. Juste de quoi tester une line adaptée, décidement, à bien des femmes:
"Quel énorme sac! Vous portez un flingue?".
Trrès efficace by the way. De près? 35 balais, pas très jolie, pas très interessée. Non, on dirait que c'est pas pour ce soir.
En fait c'est en sortie de boîte que c'est devenu amusant. On rentre trouver un taxi avec mon pote et, d'un coup, le mojo qui apparait sans crier gare.
EC au hasard dans la rue.
M: Tu as ce regard... Ta soirée ne s'est pas déroulée comme tu le souhaitais hein? mais au moins tu rentreras chez toi en ayant connu le baiser parfait.
KClose. Bon, pour la réplique, un peu prétentieux, ok. Mais j'ai des references...
Là dessus je me tire avec tout juste un bonsoir. Parfois, je ne suis qu'un allumeur.
300m plus loin mon pote se fais arreter devant une boîte par une copine qu'il n'a pas vu depuis longtemps. Ils discutent et je constate qu'elle a aussi une amie, 7 ou 8/10 qui tire en tremblant sur sa clope dans sa superbe robe laissant l'ensemble de son dos dénudé.
M: Je n'ai jamais vu quelqu'un avoir aussi magnifiquement froid. (sourire) Mais bon! la galanterie me perdra, je n'ai vais pas te laisser geler comme ça.
Et je lui passe mon sur-manteau autour de ses frêles épaules. Kinos, sourires, regards en coin. Finalement je prend son numéro. C'était celui de Julio. Je prefère mettre celà sur le compte de l'alcool (qui, lui aussi, a bon dos). Il n'empêche, de ces deux conquêtes express, je n'en n'ai revu aucune.
La briseuse de règles (et de verres)
C'est souvent lorsque l'on cherche frenetiquement ses clefs de voiture que l'on retombe sur une vieille photo, un agenda, le tiquet du pressing qu'on était sûr d'avoir mis dans son portefeuille... bref sur tout, sauf sur ses clefs.
De la même manière, j'ai remarqué que lorsque je sortais avec pour objectif de gérer, que je potassais des articles séduction, me gonflais à bloc avec une play list bien sentie... mes résultats confinaient au néant absolu. Souvent, les meilleurs pick up, ON N'ETAIT PAS SORTI POUR CA.
Comme ce soir où le but avoué était le grand n'importe quoi. Je venais en effet fêter mon entrée en fonction à un poste que je convoitais depuis longtemps. Petite pré-soirée d'une douzaine de personnes. Puis avec deux potes on s'est dirigé vers notre boite préférée, ambiance house sur péniche. Classe et cosy, clientèle "respectable".
On arrive assez tôt, il n'y a pas encore grand monde. En bons ivrognes on fait pêter la bouteille de Jack' et s'installe dans notre carré en bord de piste.
Elle, je l'ai vite repéré à danser seule de façon lassive. On va sur la piste et d'un coup je sens une main se balader sur mes fesses.
Moi (la retenant par le poignet) "Je sais que je suis sculpté dans le marbre, mais imagine si c'est moi qui avait fais ça, que ce serait-il passé?"
Ce à quoi elle ne répond rien, genre "je t'ignores et tu n'es qu'un jouet entre mes mains". Comme elle continuait de danser près de moi sans me lacher du regard, j'ai compris qu'elle voulait jouer. Et avec certaines personnalités, j'adore ça. Bref, Kclose et, limite, préliminaires sur la piste.
Ensuite il y a eu des obstacles. Un mec l'avait tchatché comme un affamé en lui payant coupe sur coupe de champagne. Il s'approche, la petite quarantaine, bien sapé, style "technico commercial chez Michelin" avec deux coupes dont une qu'il lui tend.
A peine ai-je le temps de me demander comment réagir envers cet AFC de 40 piges qu'elle lui jette son verre au visage. On a évité que de peu l'embrouille (à cet égard, l'explication avec lui était mémorable).
A peine débarassé de cet importun qu'arrive ses deux chiennes de garde, pardon! ses deux copines pas très jolies. Elles n'apprécient que modérément notre quasi copulation sur le podium mais je parviens à m'en mettre une dans la poche et, lorsqu'elle partira, Anne me donna son numéro en cachette de ses amies. Ce n'est d'ailleurs qu'au moment du numéro que j'appris enfin son nom!
C'est la suite que je n'ai pas compris. Je l'appelle mardi, pas de réponse. Jeudi je laisse un message assez joueur sur son répondeur du genre:
" C'est vrai que tu ne m'avais pas semblé très bavarde l'autre soir. Enfin, si tu veux me revoir... tu sais quoi faire..."
C'est elle qui me rappelle le même jour, mais vers 1h30 du matin, discution de 10mn où j'essaye d'en dévoiler le moins possible dans le but d'une date. Ca semble bien marcher, elle me dis lâche même:
"en tout cas je voulais te dire que si tu veux une relation sérieuse, posée, j'y suis pas du tout opposée"
Normalement à ce stade c'est gagné. Et bien croyez moi ou non je ne l'ai jamais revu. Je m'y suis pourtant bien pris (pour une fois!), ni trop insistant, ni trop je m'en foutiste, m'attachant à rester léger, suave et un brin mystérieux. Elle réagira toujours favorablement à ces petits stratagème mais sans donner suite. Le dernier message qu'elle m'ai envoyé est un parfait exemple de tout ce qui s'est passé depuis la boîte:
(je lui avais demandé si elle projetais de faire des folies ce soir là) " Détrompes toi, ce soir c'est calme... mais le week end prochain prépares toi..."
J'ai essayé de la relancer une fois, message laissé dans l'esprit du 1er. Je n'ai jamais eu de réponse, je devais être son plan de secours, je ne sais pas. Décidement, les filles qui m'intéressent le plus m'échappent.
Je dois avoir un problème. N'empèche, c'est déjà pas mal de le savoir.
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Et une fois encore, la folie me sembla être la seule option raisonnable
FIN DU JOURNAL ET DE L'EXISTENCE DE SEAN