[A] Combattre, dépasser l'anxiété de l'approche

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le 20.10.2010 par olivier

5 réponses / Dernière par Venusian le 13.11.2010, 10h53

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Lisez aussi : Comment débloquer la peur d'aborder et Vaincre la peur et l'appréhension


Pour certains, c'est juste une étape qui une fois franchie ne posera plus guère de problèmes.

Pour d'autres, c'est une montagnes, un boulet que l'on traine malgré des efforts sans doute méritoire.

Cet article s'adresse plutôt à la seconde catégorie.

Origine de l'anxiété de l'approche:

Familiale ? Génétique ? Traumatique ?

"Les questions existentielle sont une maladie de l'esprit" disait un maître zen (volontairement) provocateur.

Pour un anxieux, le pourquoi ne vous aidera pas dans vos objectifs. Même pas une seule seconde.

(Cela peut être intéressant, remarquez bien. Mais dans ce cas, allez voir un bon analyste.
Ici, nous ne sommes PAS un site de psy, mais de mécaniciens: nous mettons les mains dans le cambouis)

Alors, comment s'en sortir ?

Les anxieux de l'approche sont rarement anxieux uniquement quand à l'approche. Où alors il leur suffirait d'essayer plus fort les exercices basiques (aborder sa boulangère, puis aborder une mignonne sous un prétexte, puis aborder 'direct game' etc)

Non seulement leur 'nature' est probablement plus sensible à la peur que la moyenne, mais qui plus est leur anxiété a été aiguisée par des années de traumas, de ruminations, d'évitements, parfois d'isolement progressif etc.

Donc, non seulement le système dans lequel vous vivez est le produit de l'anxiété, mais le pire est qu'il PRODUIT lui-même de l'anxiété. C'est un cercle vicieux

C'est ce qu'il faut changer. Et c'est un GROS travail

La contamination

Vous devez injecter dans votre vie des éléments qui vont doucement en changer la teneur. Qui vont 'polluer' votre belle spirale négative. Qui vont vous obliger à évoluer.

Mais n'oubliez pas qu'il est douloureux d'évoluer. Et c'est normal.

L'avantage est que cette douleur là à un sens (j'en bave mais je progresse), contrairement à celle dont à l'habitude un anxieux ("je vais mal parce que je me sens coupable d'aller mal etc")

Note: Jusqu'à une époque récente, je n'aurai pu conseiller que des techniques spécifiques de diminution de l'anxiété. Je puis dorénavant vous conseiller sur une action plus large. Comme quoi on en apprend toute sa vie. NDLR.

- Premier point. Si vraiment vous souffrez d'anxiété de l'approche, commencez donc par sortir la sexualité de l'équation.

Comment ? Quel scandale ! C'est l'inverse de tout ce qui est explicité partout.

Justement. je ne parle pas ici de ceux qui ont du mal à 'sexuer' leur conversation ;je parle de ceux et celles qui n'arrivent pas à engager spontanément une conversation ; Alors tenter de rajouter sexe là dedans...

En thérapie comportementale cognitive (TCC), on vous demanderait de noter vos peurs et phobies dans un ordre croissant, sur 10 points et de petit à petit pratiquer les points les moins 'impossible' pour vous désensibiliser, au quotidien.

Ex: pour un phobique social

1. Regarder un commerçant dans les yeux quand on lui parle.
2. Fréquenter des lieux publics bondés de monde
3. Allez chez un commerçant qu'on ne connait pas.
4. Demander un conseil à un inconnu
5. Demander conseil à UNE inconnue.
6. Plaisanter avec un inconnu
...
10. Se retrouver nu dans un lit avec une petite amie.

Le but n'est pas de vous apprendre à graduer vos difficultés, ou de vous interdire d'aller plus loin que le point à travailler du jour si d'aventure vous le "sentez bien" à un moment donné.

Non. Le but est de vous apprendre, de vous faire intégrer par un travail personnel que vous pouvez vous dépasser au quotidien.

90% des personnes que j'ai pu rencontrer souffrant de peur de l'approche ont une disproportion totale entre leurs attentes (aborder la HB 14, rencontrer la femme de leur vie, être spontanément le chouchou d'un groupe de mignonnes etc etc etc) et leurs moyens (incapable de faire face à leurs émotions et d'aligner deux mots)

Donc, en tentant une approche 'classique' (pourtant excellente), ils apprennent surtout à intégrer qu'ils n'y arrivent pas..ou à attendre le bon moment... qui ne viendra pas vu l'anxiété qui augmente en parallèle.

Bref, vous apprenez l'ECHEC. Ce qui en un sens est rassurant, car le reste de votre vie est également, sur bien des points...

Mais si vous prenez conscience de vos moyens, et que vous adaptez la difficulté en fonctions de vos ressources, les choses évoluent. Et vite.

Si au lieu de passer des heures à aborder des filles que finalement vous n'abordez pas, et que vous vous contenter de simplement doubler le nombre de gens que vous fréquentez chaque semaine (passer voir votre famille, vos potes ,votre curé, la mamie d'en face et que sais-je encore...) ou que vous vous contentez de regarder chacun de ces foutus commerçants dans les yeux...

... quelque chose a commencé à bouger en vous. Un outil se forge. Que vous pourrez utiliser, plus tard ,sur des situations bien plus scabreuses. Et pourtant, il n'est nullement question de sexe dans votre 'entrainement'.

Graduez intelligemment vos efforts. Dans un premier temps, sortez le sexe de l'équation.

"Avant de courir après les filles, il faudrait commencer par savoir marcher. JPP"

Chaque semaine, augmentez le défi d'un cran (remontez l'échelle de vos difficultés. Utilisez vos nouveaux acquis. Ne vous reposez pas dessus.

- Second point: Dépasser les victoire faciles. Apprécier l'échec (!)

Au bout d'un moment, vous aurez remporté toutes les victoires 'faciles' que vous pouvez entreprendre.

A force de progresser, votre confiance en vous a enfin repris une place qu'elle n'avait pas eu depuis des années. Félicitation.

Aborder de façon non sexuée n'a en définitive aucune espèce de vraie difficulté.

Mais vous craignez de perdre votre belle assurance toute neuve. Alors vous évitez les situations ou vous pourriez vous faire rembarrer. Consciemment ou non. donc, vous ne progressez plus. Je me trompe ;-) ?

Alors, tout est finalement comme avant ? Que nenni !

Vous avez commencé à créer un outil social qui était au mieux très rouillé, au pire inexistant. Vous avez développé une confiance en vous que vous n'espériez même pas.

Ce sont deux ressources extraordinaire. tout ce qui vous manque, ce sont sont les façons d'apprendre à les utiliser.

C'est là qu'il est inappréciable de rencontrer de vrais mentors, ou dans une moindre mesure, un texte comme celui-ci.

(To be continued...article en construction)

Lisez aussi : Comment débloquer la peur d'aborder et Vaincre la peur et l'appréhension
Il y a du vécu? En tout cas, pas mal de points me semblent pertinents! (J'attends la fin de l'article pour mettre une éventuelle note).

Cependant, est-ce vraiment du game ou simplement du développement personnel? Dans le deuxième cas, on lève le pieds sur le game le temps de se développer, ou on fait les 2 en parallèle?
- Premier point. Si vraiment vous souffrez d'anxiété de l'approche, commencez donc par sortir la sexualité de l'équation.
En lisant cette phrase, je me suis dit dans un premier temps que tu allais conseiller d'aborder sans avoir un objectif sexuel derriere. Mais en lisant la suite, tu dis en fait que que ce qu'il faut éviter de faire, c'est de se forcer à sexualiser.

Je ne pense pas que les gens qui ont peur d'approcher se disent qu'ils doivent sexualiser, ils en sont seulement a se dire qu'il doivent aller open te de la hooker.

"L'anxiété de l'approche" (dans le titre), j'ai traduit ca par anxiété à open (+ quelques secondes après maximum). Mal interprété?

Merci d'avoir pris la peine de commencer cet article :wink:
Merci , cet article m'a beaucoup aidé! Il est temps que je retourne sarger moi!
Il y a un truc quand même à préciser au delà de tout ça, c'est que je remarque que l'anxiété de l'approche est inversement proportionnelle (à la louche, en caricaturant) a la pratique et revient un peu quand on ne pratique plus trop. Comme en sport.

Ceci dit, effectivement quand on a bien dégrossi toutes les peurs inutiles et les pensées limitantes, ça aide beaucoup même lorsqu'on a des périodes ou l'on ne pratique plus (ex : une fois qu'on a dépassé le "ça ne se fait pas", généralement cette pensée ne revient plus, ou alors faut avoir fait un stage dans une secte qui t'as lavé le cerveau).

Moi j'ai jamais vaincu totalement la peur de l'approche, elle revient toujours lorsque je me remet a approcher des filles dans la rue par exemple, après un moment de pause. Par contre, j'arrive a créer un état interne qui me permet d'apprivoiser cette peur, voir d'en faire un moteur.

Il arrive un moment ou on se dit que la peur au final, n'empêche pas d'approcher.
Un truc que j'ai lu sur le site <- Edité par Venusian : pub interdite ->, lui il préconise pour ce sortir du " je peux pas l'aborder" ben tout simplement visualiser qu'on est déjà avec la fille , qu'on la taquine/chamaille/plaisante avec, bref le temps qu'on va passer à la rattraper ( je parle en street) pour lui dire "Bonjour etc..." on se visualise avec elle , et normalement t'es dans un état open limite t'arrive devant la fille avec un bon smile :mrgreen: ( je cite Blusher un simple "bonjour" avec un sourire derrière, limite impossible que la fille renvoie boulet )

J'ai pas encore testé , mais je crois cette "technique" peut-être efficace.
Ouais ça peut-être pas mal du tout. Déjà, vaut mieux se pencher sur la mise dans un état particulier, plutôt que de partir dans du raisonnement.

Mon truc, moi c'est d'essayer de me mettre dans un état de gosse, la nana devient une glace que je veux.
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