[A] Combattre, dépasser l'anxiété de l'approche
Posté : 20.10.10
Lisez aussi : Comment débloquer la peur d'aborder et Vaincre la peur et l'appréhension
Pour certains, c'est juste une étape qui une fois franchie ne posera plus guère de problèmes.
Pour d'autres, c'est une montagnes, un boulet que l'on traine malgré des efforts sans doute méritoire.
Cet article s'adresse plutôt à la seconde catégorie.
Origine de l'anxiété de l'approche:
Familiale ? Génétique ? Traumatique ?
"Les questions existentielle sont une maladie de l'esprit" disait un maître zen (volontairement) provocateur.
Pour un anxieux, le pourquoi ne vous aidera pas dans vos objectifs. Même pas une seule seconde.
(Cela peut être intéressant, remarquez bien. Mais dans ce cas, allez voir un bon analyste.
Ici, nous ne sommes PAS un site de psy, mais de mécaniciens: nous mettons les mains dans le cambouis)
Alors, comment s'en sortir ?
Les anxieux de l'approche sont rarement anxieux uniquement quand à l'approche. Où alors il leur suffirait d'essayer plus fort les exercices basiques (aborder sa boulangère, puis aborder une mignonne sous un prétexte, puis aborder 'direct game' etc)
Non seulement leur 'nature' est probablement plus sensible à la peur que la moyenne, mais qui plus est leur anxiété a été aiguisée par des années de traumas, de ruminations, d'évitements, parfois d'isolement progressif etc.
Donc, non seulement le système dans lequel vous vivez est le produit de l'anxiété, mais le pire est qu'il PRODUIT lui-même de l'anxiété. C'est un cercle vicieux
C'est ce qu'il faut changer. Et c'est un GROS travail
La contamination
Vous devez injecter dans votre vie des éléments qui vont doucement en changer la teneur. Qui vont 'polluer' votre belle spirale négative. Qui vont vous obliger à évoluer.
Mais n'oubliez pas qu'il est douloureux d'évoluer. Et c'est normal.
L'avantage est que cette douleur là à un sens (j'en bave mais je progresse), contrairement à celle dont à l'habitude un anxieux ("je vais mal parce que je me sens coupable d'aller mal etc")
Note: Jusqu'à une époque récente, je n'aurai pu conseiller que des techniques spécifiques de diminution de l'anxiété. Je puis dorénavant vous conseiller sur une action plus large. Comme quoi on en apprend toute sa vie. NDLR.
- Premier point. Si vraiment vous souffrez d'anxiété de l'approche, commencez donc par sortir la sexualité de l'équation.
Comment ? Quel scandale ! C'est l'inverse de tout ce qui est explicité partout.
Justement. je ne parle pas ici de ceux qui ont du mal à 'sexuer' leur conversation ;je parle de ceux et celles qui n'arrivent pas à engager spontanément une conversation ; Alors tenter de rajouter sexe là dedans...
En thérapie comportementale cognitive (TCC), on vous demanderait de noter vos peurs et phobies dans un ordre croissant, sur 10 points et de petit à petit pratiquer les points les moins 'impossible' pour vous désensibiliser, au quotidien.
Ex: pour un phobique social
1. Regarder un commerçant dans les yeux quand on lui parle.
2. Fréquenter des lieux publics bondés de monde
3. Allez chez un commerçant qu'on ne connait pas.
4. Demander un conseil à un inconnu
5. Demander conseil à UNE inconnue.
6. Plaisanter avec un inconnu
...
10. Se retrouver nu dans un lit avec une petite amie.
Le but n'est pas de vous apprendre à graduer vos difficultés, ou de vous interdire d'aller plus loin que le point à travailler du jour si d'aventure vous le "sentez bien" à un moment donné.
Non. Le but est de vous apprendre, de vous faire intégrer par un travail personnel que vous pouvez vous dépasser au quotidien.
90% des personnes que j'ai pu rencontrer souffrant de peur de l'approche ont une disproportion totale entre leurs attentes (aborder la HB 14, rencontrer la femme de leur vie, être spontanément le chouchou d'un groupe de mignonnes etc etc etc) et leurs moyens (incapable de faire face à leurs émotions et d'aligner deux mots)
Donc, en tentant une approche 'classique' (pourtant excellente), ils apprennent surtout à intégrer qu'ils n'y arrivent pas..ou à attendre le bon moment... qui ne viendra pas vu l'anxiété qui augmente en parallèle.
Bref, vous apprenez l'ECHEC. Ce qui en un sens est rassurant, car le reste de votre vie est également, sur bien des points...
Mais si vous prenez conscience de vos moyens, et que vous adaptez la difficulté en fonctions de vos ressources, les choses évoluent. Et vite.
Si au lieu de passer des heures à aborder des filles que finalement vous n'abordez pas, et que vous vous contenter de simplement doubler le nombre de gens que vous fréquentez chaque semaine (passer voir votre famille, vos potes ,votre curé, la mamie d'en face et que sais-je encore...) ou que vous vous contentez de regarder chacun de ces foutus commerçants dans les yeux...
... quelque chose a commencé à bouger en vous. Un outil se forge. Que vous pourrez utiliser, plus tard ,sur des situations bien plus scabreuses. Et pourtant, il n'est nullement question de sexe dans votre 'entrainement'.
Graduez intelligemment vos efforts. Dans un premier temps, sortez le sexe de l'équation.
"Avant de courir après les filles, il faudrait commencer par savoir marcher. JPP"
Chaque semaine, augmentez le défi d'un cran (remontez l'échelle de vos difficultés. Utilisez vos nouveaux acquis. Ne vous reposez pas dessus.
- Second point: Dépasser les victoire faciles. Apprécier l'échec (!)
Au bout d'un moment, vous aurez remporté toutes les victoires 'faciles' que vous pouvez entreprendre.
A force de progresser, votre confiance en vous a enfin repris une place qu'elle n'avait pas eu depuis des années. Félicitation.
Aborder de façon non sexuée n'a en définitive aucune espèce de vraie difficulté.
Mais vous craignez de perdre votre belle assurance toute neuve. Alors vous évitez les situations ou vous pourriez vous faire rembarrer. Consciemment ou non. donc, vous ne progressez plus. Je me trompe ;-) ?
Alors, tout est finalement comme avant ? Que nenni !
Vous avez commencé à créer un outil social qui était au mieux très rouillé, au pire inexistant. Vous avez développé une confiance en vous que vous n'espériez même pas.
Ce sont deux ressources extraordinaire. tout ce qui vous manque, ce sont sont les façons d'apprendre à les utiliser.
C'est là qu'il est inappréciable de rencontrer de vrais mentors, ou dans une moindre mesure, un texte comme celui-ci.
(To be continued...article en construction)
Lisez aussi : Comment débloquer la peur d'aborder et Vaincre la peur et l'appréhension
Pour certains, c'est juste une étape qui une fois franchie ne posera plus guère de problèmes.
Pour d'autres, c'est une montagnes, un boulet que l'on traine malgré des efforts sans doute méritoire.
Cet article s'adresse plutôt à la seconde catégorie.
Origine de l'anxiété de l'approche:
Familiale ? Génétique ? Traumatique ?
"Les questions existentielle sont une maladie de l'esprit" disait un maître zen (volontairement) provocateur.
Pour un anxieux, le pourquoi ne vous aidera pas dans vos objectifs. Même pas une seule seconde.
(Cela peut être intéressant, remarquez bien. Mais dans ce cas, allez voir un bon analyste.
Ici, nous ne sommes PAS un site de psy, mais de mécaniciens: nous mettons les mains dans le cambouis)
Alors, comment s'en sortir ?
Les anxieux de l'approche sont rarement anxieux uniquement quand à l'approche. Où alors il leur suffirait d'essayer plus fort les exercices basiques (aborder sa boulangère, puis aborder une mignonne sous un prétexte, puis aborder 'direct game' etc)
Non seulement leur 'nature' est probablement plus sensible à la peur que la moyenne, mais qui plus est leur anxiété a été aiguisée par des années de traumas, de ruminations, d'évitements, parfois d'isolement progressif etc.
Donc, non seulement le système dans lequel vous vivez est le produit de l'anxiété, mais le pire est qu'il PRODUIT lui-même de l'anxiété. C'est un cercle vicieux
C'est ce qu'il faut changer. Et c'est un GROS travail
La contamination
Vous devez injecter dans votre vie des éléments qui vont doucement en changer la teneur. Qui vont 'polluer' votre belle spirale négative. Qui vont vous obliger à évoluer.
Mais n'oubliez pas qu'il est douloureux d'évoluer. Et c'est normal.
L'avantage est que cette douleur là à un sens (j'en bave mais je progresse), contrairement à celle dont à l'habitude un anxieux ("je vais mal parce que je me sens coupable d'aller mal etc")
Note: Jusqu'à une époque récente, je n'aurai pu conseiller que des techniques spécifiques de diminution de l'anxiété. Je puis dorénavant vous conseiller sur une action plus large. Comme quoi on en apprend toute sa vie. NDLR.
- Premier point. Si vraiment vous souffrez d'anxiété de l'approche, commencez donc par sortir la sexualité de l'équation.
Comment ? Quel scandale ! C'est l'inverse de tout ce qui est explicité partout.
Justement. je ne parle pas ici de ceux qui ont du mal à 'sexuer' leur conversation ;je parle de ceux et celles qui n'arrivent pas à engager spontanément une conversation ; Alors tenter de rajouter sexe là dedans...
En thérapie comportementale cognitive (TCC), on vous demanderait de noter vos peurs et phobies dans un ordre croissant, sur 10 points et de petit à petit pratiquer les points les moins 'impossible' pour vous désensibiliser, au quotidien.
Ex: pour un phobique social
1. Regarder un commerçant dans les yeux quand on lui parle.
2. Fréquenter des lieux publics bondés de monde
3. Allez chez un commerçant qu'on ne connait pas.
4. Demander un conseil à un inconnu
5. Demander conseil à UNE inconnue.
6. Plaisanter avec un inconnu
...
10. Se retrouver nu dans un lit avec une petite amie.
Le but n'est pas de vous apprendre à graduer vos difficultés, ou de vous interdire d'aller plus loin que le point à travailler du jour si d'aventure vous le "sentez bien" à un moment donné.
Non. Le but est de vous apprendre, de vous faire intégrer par un travail personnel que vous pouvez vous dépasser au quotidien.
90% des personnes que j'ai pu rencontrer souffrant de peur de l'approche ont une disproportion totale entre leurs attentes (aborder la HB 14, rencontrer la femme de leur vie, être spontanément le chouchou d'un groupe de mignonnes etc etc etc) et leurs moyens (incapable de faire face à leurs émotions et d'aligner deux mots)
Donc, en tentant une approche 'classique' (pourtant excellente), ils apprennent surtout à intégrer qu'ils n'y arrivent pas..ou à attendre le bon moment... qui ne viendra pas vu l'anxiété qui augmente en parallèle.
Bref, vous apprenez l'ECHEC. Ce qui en un sens est rassurant, car le reste de votre vie est également, sur bien des points...
Mais si vous prenez conscience de vos moyens, et que vous adaptez la difficulté en fonctions de vos ressources, les choses évoluent. Et vite.
Si au lieu de passer des heures à aborder des filles que finalement vous n'abordez pas, et que vous vous contenter de simplement doubler le nombre de gens que vous fréquentez chaque semaine (passer voir votre famille, vos potes ,votre curé, la mamie d'en face et que sais-je encore...) ou que vous vous contentez de regarder chacun de ces foutus commerçants dans les yeux...
... quelque chose a commencé à bouger en vous. Un outil se forge. Que vous pourrez utiliser, plus tard ,sur des situations bien plus scabreuses. Et pourtant, il n'est nullement question de sexe dans votre 'entrainement'.
Graduez intelligemment vos efforts. Dans un premier temps, sortez le sexe de l'équation.
"Avant de courir après les filles, il faudrait commencer par savoir marcher. JPP"
Chaque semaine, augmentez le défi d'un cran (remontez l'échelle de vos difficultés. Utilisez vos nouveaux acquis. Ne vous reposez pas dessus.
- Second point: Dépasser les victoire faciles. Apprécier l'échec (!)
Au bout d'un moment, vous aurez remporté toutes les victoires 'faciles' que vous pouvez entreprendre.
A force de progresser, votre confiance en vous a enfin repris une place qu'elle n'avait pas eu depuis des années. Félicitation.
Aborder de façon non sexuée n'a en définitive aucune espèce de vraie difficulté.
Mais vous craignez de perdre votre belle assurance toute neuve. Alors vous évitez les situations ou vous pourriez vous faire rembarrer. Consciemment ou non. donc, vous ne progressez plus. Je me trompe ;-) ?
Alors, tout est finalement comme avant ? Que nenni !
Vous avez commencé à créer un outil social qui était au mieux très rouillé, au pire inexistant. Vous avez développé une confiance en vous que vous n'espériez même pas.
Ce sont deux ressources extraordinaire. tout ce qui vous manque, ce sont sont les façons d'apprendre à les utiliser.
C'est là qu'il est inappréciable de rencontrer de vrais mentors, ou dans une moindre mesure, un texte comme celui-ci.
(To be continued...article en construction)
Lisez aussi : Comment débloquer la peur d'aborder et Vaincre la peur et l'appréhension