La JAUGE est un concept que je trouve très intéressant parce qu’il permet de ramener la personne qui me questionne vers ses sentiments les plus profonds et d’être CLAIRE dans ses DEMANDES.
Je m’explique.
Comme il a été vu dans « Influence et Manipulation », nous fonctionnons selon des mécanismes prés enregistrés. Un de ses mécanismes que nous ont enseigné nos ancêtres est de ne pas poser LA question mais dans poser une autre et de JAUGER, de satisfaire ou non sa JAUGE sans jamais révéler ses pensés, ses envies. C’est un mécanisme inconscient qui ralenti les processus de communication et d’évolution personnel ainsi que les échanges relationnelles.
Une personne me pose une question, son prétexte est souvent la curiosité, mais je vous le dis la curiosité est en sentiment qui cache une DEMANDE mais aussi d’autres sentiments que je n’approfondirais pas ici.
Exemple avec la question : Qu’est ce que tu fais se soir ?
J’ai le choix, soit je continue de croire que la personne s’intéresse à ma vie, soit je continue à croire qu’elle est simplement curieuse, soit je l’INVITE à me poser LA question qui est derrière ça question.
En faite la question énoncée lui sert à SATISFAIRE une JAUGE qu’elle a en elle. Sachant ça, au lieu de lui répondre à ça question je lui en pose une autre : Que veux tu VRAIMENT savoir ? Que t’apporterais ma réponse ? Ou de manière poussé en COMMUNICATION RELATIONELLE : Je t’INVITE à être plus claire en me DEMANDANT VRAIMENT ce que tu veux savoir ? ou autre avec des mots bien spécifique…
Et, en réalité, derrière ça question initial il y a plein d’autres questions possibles : est ce que tu PEUX sortir avec moi ? Est-ce que tu es une personne occuper ? Est-ce que tu vois d’autre fille que moi ? etc.
La JAUGE sert à peser le pour et le contre sans énoncer la REELLE DEMANDE !!
Donc d’amener la personne à faire la VRAI demande c’est l’amener à se dévoiler à elle-même et à moi-même, de prendre la responsabilité de ce qu’elle ressent et de ce qu’elle veut.
Dans la pratique ça marche avec tout le monde et ça évite de parler des heures ou d’expliquer pendant des heures pour que la JAUGE de la personne soit satisfaite.
Pour ce qui en on mare des mères trop curieuse, des copines trop sur le dos ou des filles trop compliquer, c’est facile, je leur simplifie la tache mais surtout la mienne en leur DEMANDANT ce qu’elles veulent REELLEMENT savoir. Marche aussi avec père, amis et patron.
Les JAUGES sont bien réelles, ce que j’explique c’est qu’il y a DEMANDE et DEMANDE CLAIRE. Une DEMANDE CLAIRE auras une REPONSE CLAIRE, ce qui implique une meilleure communication et de meilleur résultat. Une JAUGE SATISFAITE plus rapidement.
Exemples concrets:
BLA BLA d’un pote sur sa relation avec sa cops.
LUI - Qu’est ce que tu en pense ?
MOI - Que veux tu REELLEMENT savoir?
LUI - Je veux savoir si j’ai pris la bonne décision. (Voila ce qu’il voulait vraiment savoir, il voulait JAUGER sa décision de manière social)
MOI - Quand tu as pris cette décision c’était la meilleur du moment, celle qui te convenait le plus. Blablabla avec des questions qui lui ont permis de se centrer sur lui.
Réponse en retour après plusieurs discussions : LUI - avec toi je me sens écouté. Merci.
Social Proof approfondi. C&F, c’est bien mais y ajouter de la COMMUNICATION RELATIONELLE au moment délicat fait de moi une perle rare.
Un autre exemple:
BLA BLA de mon ex sur sa relation amoureuse avec son mec au moment des faits.
ELLE - Qu’est ce que tu en penses ?
MOI - Que veux tu REELLEMENT savoir ?
ELLE - En faite, je me demande si je dois rester avec mon mec ou pas ? (Voila ce qu’elle voulait JAUGER)
MOI - Que t’apporterais ma réponse ? (Et oui, je l’ai ramenés à son ressenti)
(Silence, très bon signe, elle se remettait en question. Elle allait voir ce que sa JAUGE cherchait vraiment à savoir.)
Alors j’ai surenchérie : Que t’apporterais de le quitter ?
(Silence, elle approfondissait)
Surenchérissement : Es-tu prêtes à prendre la responsabilité de ce que tu ressens ?
Elle m’embrassa. (Voila sa JAUGE cherchait à savoir si je voulais d’elle et sans qu’elle soit comblée elle a fait le pas parce que j’ai comblé une autre de ses JAUGES, celle de l’homme parfait… dans son modèle du monde du moment)
Encore un exemple:
Histoire passée il y a 2 ans avec ma mère, juste après cette découverte de JAUGE.
Je rentre le dimanche matin sans avoir prévenue que je ne dormais pas à la maison:
ELLE - Tu as passé une bonne soirée ?
MOI - Oui.
ELLE - Qu’est ce que tu as fais ?
MOI - Que veux tu savoir ?
ELLE - Je suis curieuse, c’est dans ma nature.
MOI - La curiosité n’existe pas, ma petite maman, ça cache d’autres questions, dit moi ce que tu veux VRAIMENT savoir et je te répondrais.
ELLE - Je veux savoir si tu vas bien, les mères ça s’inquiète pour leur enfant. (Eh oui savoir les détails de ma soirée lui aurais permis de savoir si je j’allais bien ou non, j’aurais passé des heures a lui raconter ma soirée sans réussir a combler sa JAUGE, c’est une mère protectrice et se système de question sans fin ne se serait pas arrêter)
MOI - Merci de t’inquiéter, je vais bien, la prochaine fois demande moi directement comment je me sens.
Elle ne m’a plus jamais demande de détails sur mes sorties et me considères comme quelqu’un de responsable et qui se prend en mains.
Des questions ? N’hésitez pas.
La jauge
Bon post LetsGo 
J'adhère au principe
Au fait, quand, pour conclure tu écris "des questions?". Dis moi, que veux tu réellement savoir?
Pour revenir au sujet, le concept est bon, mais parfois c'est plus compliqué que de poser une simple question, en locurence "Que veux tu réellement savoir?", pour mettre les gens faces à leur demande originelle.
Pour être efficace, dans ce genre d'échange, essentiellement face à quelqu'un de confus, il faut déjà avoir une idée de ce que l'autre attend pour pouvoir le guider vers ses veritables questions. Autrement dit, faire preuve d'empathie et d'un peu de psychologie. Est ce que s'est donné à tout le monde? Pas sûr.
J'adhère au principe
Au fait, quand, pour conclure tu écris "des questions?". Dis moi, que veux tu réellement savoir?
Pour revenir au sujet, le concept est bon, mais parfois c'est plus compliqué que de poser une simple question, en locurence "Que veux tu réellement savoir?", pour mettre les gens faces à leur demande originelle.
Pour être efficace, dans ce genre d'échange, essentiellement face à quelqu'un de confus, il faut déjà avoir une idée de ce que l'autre attend pour pouvoir le guider vers ses veritables questions. Autrement dit, faire preuve d'empathie et d'un peu de psychologie. Est ce que s'est donné à tout le monde? Pas sûr.
Excellent!!!
Je m'en servais quelque fois inconsciement et je comprend mieu le mécanisme maintenant.
Bien sur à utiliser a bon escient, je reconnaise que la curiosité n'existe pas ça cache quelquechose (consciement ou pas) mais on va pas demander à chaque fois "que veut tu savoir rééllement" non plus.
En tout cas très bon post ;)
Je m'en servais quelque fois inconsciement et je comprend mieu le mécanisme maintenant.
Bien sur à utiliser a bon escient, je reconnaise que la curiosité n'existe pas ça cache quelquechose (consciement ou pas) mais on va pas demander à chaque fois "que veut tu savoir rééllement" non plus.
En tout cas très bon post ;)
Je veux savoir si je me suis bien explique, je suis dyslexique et j'ai besoin de la confirmation que mes messages ecrit son comprehensible (3 heures pour l'ecrire).Azzaré a écrit : Au fait, quand, pour conclure tu écris "des questions?". Dis moi, que veux tu réellement savoir?
C'est vrai, des fois c'est plus complique mais le but n'est pas que d'avoir automatiquement la demande originelle, c'est de mettre l'autre face a sa demande originelle. Son silence est deja une reponse, sa colere ou son refus de me repondre en sont d'autres, etc. qui me permette d'avancer. Je m'adapte a eux.Azzaré a écrit : Pour revenir au sujet, le concept est bon, mais parfois c'est plus compliqué que de poser une simple question, en locurence "Que veux tu réellement savoir?", pour mettre les gens faces à leur demande originelle.
Sa peut etre tres rapide de savoir ce que l'autre attend, il nous dit tout de lui avec ses "tu", ses "on" et ses "generalisations".Azzaré a écrit : Pour être efficace, dans ce genre d'échange, essentiellement face à quelqu'un de confus, il faut déjà avoir une idée de ce que l'autre attend pour pouvoir le guider vers ses veritables questions.
Ce n'est pas un don, c'est un type d'echange, de communication qui s'apprend. Seul ceux qui veulent apprendre, apprendrons.Azzaré a écrit : Autrement dit, faire preuve d'empathie et d'un peu de psychologie. Est-ce que s'est donné à tout le monde? Pas sûr.
Rassures toi, tu ne m'as pas l'air trop mauvais pour un dyslexique
Oui c'est un post intelligent, qui a le mérite de préciser quelque chose auquel on ne pense pas toujours : derrière chaque question en apparence anodine, se cache une interrogation plus spécifique, que savoir déchiffrer peut aider à aller plus vite.
Ce post est totalement vrai mais j'ai quand même une question.
Il m'arrive souvent de poser une question à une personne pour connaitre une information qui n'est pas directement en rapport avec la question posée mais si la personne en face de moi me repondait "que veux tu réellement savoir ?", je pense que je lui dirais : simplement la question que je t'ai posé. Je n'irai pas avouer cash ce que j'avais pris de soin de cacher par une question détourné.
Je pense donc que ca ne marche pas tout le temps, on a pas tout le temps une réponse claire de la personne, car le but de sa question vague si elle voulait réellement savoir autre chose était de nous le cacher , et donc elle ne l'avouera pas aussi facilement.
C'est mon avis
Il m'arrive souvent de poser une question à une personne pour connaitre une information qui n'est pas directement en rapport avec la question posée mais si la personne en face de moi me repondait "que veux tu réellement savoir ?", je pense que je lui dirais : simplement la question que je t'ai posé. Je n'irai pas avouer cash ce que j'avais pris de soin de cacher par une question détourné.
Je pense donc que ca ne marche pas tout le temps, on a pas tout le temps une réponse claire de la personne, car le but de sa question vague si elle voulait réellement savoir autre chose était de nous le cacher , et donc elle ne l'avouera pas aussi facilement.
C'est mon avis
EXcellent post Lets Go, tes exemples sont explicites.
Pour ceux que ca intéresse, tu reprend sommairement certaines bases de la "Communication non Violente".
Cette méthode, développée par les successeurs de Carl Rogers que sont Marshall Rosenberg ou Thomas d'Ansembourg, permet de restaurer une meilleure communication, en se respectant et en respectant autrui. Elle sert aussi à renforcer, indirectement, la confiance en soi et à s'affirmer sans agressivité.
Si ce post vous a fait réflechir, je ne peux que vous renvoyer vers les excellents ouvrages de ces auteurs.
En résumé, la CNV, qui trouve tout son sens pour construire des relations sincères longues durées, dénouer des conflits ou des malentendus, c'est :
1) OBSERVER les FAITS, sans juger (ni se projeter, ni déformer, ni généraliser etc. : revenir à la réalité des choses plutôt qu'à nos INTERPRETATIONS personnelles)
2) Identifier ses SENTIMENTS réels et profonds, (en opposition aux émotions fugaces et superficielles)
3) Déterminer nos BESOINS réels qui sont derrière ces sentiments
4) Oser DEMANDER, EXPRIMER CLAIREMENT ce qui contribuerai à notre bien-être et à la satisfaction de nos besoins...
et de même, comme tu l'as bien expliqué, apprendre à identifier les besoins de notre interlocuteur, qui ne sait pas déterminer et exprimer correctement ses demandes, ce qui fausse la communication , induit des malentendus, manipulations etc...
Evidemment, on ne peut pas toujours être aussi CASH, ou changer radicalement de type d'interaction : la "fausse" question est souvent, en effet, un prétexte qui cache la demande réelle, parfois inavouable.
A toi d'adapter la demande de clarification de façon adaptée au contexte, à ta relation avec la personne...
C'est pas évident quand on ne sait pas le faire, d'où la méthode CNV à bosser pour progresser, surtout pour dénouer des conflits ou des malentendus lourds.
Si tu la joues gestapo directe ca marche pas. Il faut d'abord avoir réuni les conditions et le climat propices à un dialogue mature :
écoute, respect, empathie, et si besoin
reformulation, synchronisation.
Si la personne sent que tu veux réellement faire avancer la communication sur des bases réelles, elle te répondra, sinon elle peut botter en touches pour se défendre parce que elle ne se sent pas encore en confiance... ce qui peut aussi en dire long sur son état d'esprit, l'état de votre relation du moment, etc.
Les bouquins sur la CNV donnent plus de détails pour faire aboutir la démarche dans un cadre hostile.
! Evidemment dans un cadre de séduction, la distorsion de communication, qu'on cherche à éviter en CNV, est par contre souhaitable parfois (ex : par le C&F), là c'est le jeu qui est à la base de l'échange, donc à vous d'adapter en fonction du but et du contexte,
on ne communique exactement pas de la même manière en période de crise ou quand on veut déconner.
Pour ceux que ca intéresse, tu reprend sommairement certaines bases de la "Communication non Violente".
Cette méthode, développée par les successeurs de Carl Rogers que sont Marshall Rosenberg ou Thomas d'Ansembourg, permet de restaurer une meilleure communication, en se respectant et en respectant autrui. Elle sert aussi à renforcer, indirectement, la confiance en soi et à s'affirmer sans agressivité.
Si ce post vous a fait réflechir, je ne peux que vous renvoyer vers les excellents ouvrages de ces auteurs.
En résumé, la CNV, qui trouve tout son sens pour construire des relations sincères longues durées, dénouer des conflits ou des malentendus, c'est :
1) OBSERVER les FAITS, sans juger (ni se projeter, ni déformer, ni généraliser etc. : revenir à la réalité des choses plutôt qu'à nos INTERPRETATIONS personnelles)
2) Identifier ses SENTIMENTS réels et profonds, (en opposition aux émotions fugaces et superficielles)
3) Déterminer nos BESOINS réels qui sont derrière ces sentiments
4) Oser DEMANDER, EXPRIMER CLAIREMENT ce qui contribuerai à notre bien-être et à la satisfaction de nos besoins...
et de même, comme tu l'as bien expliqué, apprendre à identifier les besoins de notre interlocuteur, qui ne sait pas déterminer et exprimer correctement ses demandes, ce qui fausse la communication , induit des malentendus, manipulations etc...
lutin a écrit :...mais si la personne en face de moi me repondait "que veux tu réellement savoir ?", je pense que je lui dirais : simplement la question que je t'ai posé. Je n'irai pas avouer cash ce que j'avais pris de soin de cacher par une question détourné.
Je pense donc que ca ne marche pas tout le temps, on a pas tout le temps une réponse claire de la personne, car le but de sa question vague si elle voulait réellement savoir autre chose était de nous le cacher , et donc elle ne l'avouera pas aussi facilement.
Evidemment, on ne peut pas toujours être aussi CASH, ou changer radicalement de type d'interaction : la "fausse" question est souvent, en effet, un prétexte qui cache la demande réelle, parfois inavouable.
A toi d'adapter la demande de clarification de façon adaptée au contexte, à ta relation avec la personne...
C'est pas évident quand on ne sait pas le faire, d'où la méthode CNV à bosser pour progresser, surtout pour dénouer des conflits ou des malentendus lourds.
Si tu la joues gestapo directe ca marche pas. Il faut d'abord avoir réuni les conditions et le climat propices à un dialogue mature :
écoute, respect, empathie, et si besoin
reformulation, synchronisation.
Si la personne sent que tu veux réellement faire avancer la communication sur des bases réelles, elle te répondra, sinon elle peut botter en touches pour se défendre parce que elle ne se sent pas encore en confiance... ce qui peut aussi en dire long sur son état d'esprit, l'état de votre relation du moment, etc.
Les bouquins sur la CNV donnent plus de détails pour faire aboutir la démarche dans un cadre hostile.
! Evidemment dans un cadre de séduction, la distorsion de communication, qu'on cherche à éviter en CNV, est par contre souhaitable parfois (ex : par le C&F), là c'est le jeu qui est à la base de l'échange, donc à vous d'adapter en fonction du but et du contexte,
on ne communique exactement pas de la même manière en période de crise ou quand on veut déconner.
Dans tous les posts, on remarque que l'AFCisme énerve, que lorsq'une fille est à nos pieds on a tendance à s'enfuir. Or une mère protectrice, c'est une mère avec un degré d'AFCisme très élevé. Comment faites vous pour supporter ça ? Quand c'est la mère, le pire, on peut même pas fuir.LetsGo a écrit : ELLE - Je veux savoir si tu vas bien, les mères ça s’inquiète pour leur enfant. (Eh oui savoir les détails de ma soirée lui aurais permis de savoir si je j’allais bien ou non, j’aurais passé des heures a lui raconter ma soirée sans réussir a combler sa JAUGE, c’est une mère protectrice et se système de question sans fin ne se serait pas arrêter)
MOI - Merci de t’inquiéter, je vais bien, la prochaine fois demande moi directement comment je me sens.
Il est encore plus interessant de cerner sois même ce que la personne attend derrière sa question car c'est la que le cocky & funny peut intervenir. Puis c'est une façon de lui prouver que vous la comprennez.
Exemple :
Elle : t'as une copine en ce moment?
Lui : Marque ton nom sur la liste, ton tour viendra! (avec un clin d'oeil sa passe bien)
Dans la plupart des cas la fille essaye d'évaluer ses chances avec cette question, et cette réponse montre que vous voyer son jeu en plus de ça avec un mélange d'humour et de confiance puis le côté séxué et hard to get.
Exemple :
Elle : t'as une copine en ce moment?
Lui : Marque ton nom sur la liste, ton tour viendra! (avec un clin d'oeil sa passe bien)
Dans la plupart des cas la fille essaye d'évaluer ses chances avec cette question, et cette réponse montre que vous voyer son jeu en plus de ça avec un mélange d'humour et de confiance puis le côté séxué et hard to get.