Les bases des relations humaines : l'argent et l'immortalité
Bonjour je vais vous faire part d'une hypothèse (ou thèse, peu importe) qui m'est venue à l'esprit en méditant sur la vie. Je me suis rendu compte que les relations humaines se basent sur deux grands besoins : l'argent et l'immortalité. Le premier est à la fois nécessaire pour vivre et superflu pour avoir une vie confortable. La religion a été détourné de son but originel dont je parlerai plus loin : elle a servi à des charlatans pour s'enrichir. Les drogues s'obtiennent avec l'argent, et le sexe est beaucoup plus accessible avec de l'argent. Quand aux plaisirs "intellectuels" (livres, films, musique) seules les personnes qui ont le temps de réfléchir, et donc qui ont de l'argent, l'obtiennent. Quand à l'immortalité, c'est un besoin bien sur innateignable. Cependant, plusieurs échappatoires ont été créés pour donner une illusion d'immortalité. Le plus connu est la religion, qui promet un paradis pour les croyants. Elle a servi à rassurer les hommes, et c'est sans doute pourquoi autant de personnes sont croyantes. La vérité est souvent dérangeante. Quelque part, la reproduction est aussi une recherche d'immortalité. Le plaisir lui même sert à fuir la mort, notamment les drogues. Enfin, la célébrité représente aussi une recherche d'immortalité à travers son image.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Pas convaincu le 28.12.10, 20h39 par Mr.Smooth
Plusieurs choses m'interpellent dans le fruit de tes méditations (outre la présentation façon pavé indigeste...) :
- selon toi, ceux qui ont le temps de réfléchir sont ceux qui ont de l'argent. Soit mais dans ce cas, vu ton âge, je suppose que tu n'as pas d'argent (pas a toi en tous cas) et donc, comment peux-tu méditer sur la vie? Je ne suis pas riche et pourtant, mn cerveau marche très bien merci. Affirmer que seuls ceux qui ont de l'argent peuvent réfléchir est, selon moi, une réflexion de fils a papa qui prend les smicards et autres chômeurs pour une sous-population juste bonne a ramasser ses merdes sans réfléchir. Ne le prend pas personnellement, je ne juge pas, je donne mon ressenti.
- la célébrité, les drogues, la religion... C'est bien beau mais la encore, tu tire des conclusions hâtives a mon avis. Tu limite l'homme a un être en recherche d'argent et d'immortalité en affirmant que l'immortalité s'obtient par la célébrité, les drogues ou la religion. On peut donc en déduire que, selon cette affirmation et avec un raisonnement inverse, l'athée qui ne se drogue pas et n'aspire pas a être célèbre n'est pas un homme?
-si la reproduction est le signe d'une recherche d'immortalité typiquement humaine, pourquoi les animaux se reproduisent-ils? Seraient-ils humain selon toi? Et donc ceux qui ne veulent pas d'enfants ne seraient pas humain?
Bref, tout ça pour dire que tirer des conclusions hâtives et chercher a trouver des aspirations universelles hors de tout besoin vital, c'est mal.
- selon toi, ceux qui ont le temps de réfléchir sont ceux qui ont de l'argent. Soit mais dans ce cas, vu ton âge, je suppose que tu n'as pas d'argent (pas a toi en tous cas) et donc, comment peux-tu méditer sur la vie? Je ne suis pas riche et pourtant, mn cerveau marche très bien merci. Affirmer que seuls ceux qui ont de l'argent peuvent réfléchir est, selon moi, une réflexion de fils a papa qui prend les smicards et autres chômeurs pour une sous-population juste bonne a ramasser ses merdes sans réfléchir. Ne le prend pas personnellement, je ne juge pas, je donne mon ressenti.
- la célébrité, les drogues, la religion... C'est bien beau mais la encore, tu tire des conclusions hâtives a mon avis. Tu limite l'homme a un être en recherche d'argent et d'immortalité en affirmant que l'immortalité s'obtient par la célébrité, les drogues ou la religion. On peut donc en déduire que, selon cette affirmation et avec un raisonnement inverse, l'athée qui ne se drogue pas et n'aspire pas a être célèbre n'est pas un homme?
-si la reproduction est le signe d'une recherche d'immortalité typiquement humaine, pourquoi les animaux se reproduisent-ils? Seraient-ils humain selon toi? Et donc ceux qui ne veulent pas d'enfants ne seraient pas humain?
Bref, tout ça pour dire que tirer des conclusions hâtives et chercher a trouver des aspirations universelles hors de tout besoin vital, c'est mal.
Effectivement mon hypothèse n'est pas parfaite. Cependant, je ne pense pas être le seul à penser ce que j'ai dit par rapport à l'argent : non pas que les "non riches" n'ont pas de cerveau mais qu'ils l'emploient plus à essayer de gagner leur vie. Exemple concret : seuls les riches peuvent savoir si l'argent fait le bonheur, le pauvre essaye d'abord d'en gagner. Pour le reste, j'admet avoir fait des conclusions hatives, mais j'ai voulu faire un "schéma" très simplifié, il n'est donc pas parfait. Je suis donc bien sur ouvert aux critiques comme les tiennes, le but est de connaitre vos avis.
Donc riches ou pas, le résultat est le même (les uns réfléchissent pour avoir de l'argent et les autres pour en avoir plus). Au final, le fait de reflechir ou pas n'a donc aucun rapport avec les moyens financiers. L'accès a la culture n'est plus forcément réservé aux gens aisés dans les endroits dotés de bibliothèques notament.
Attention à ne pas confondre implication et équivalences, egle (c'est un bon pseudo pour philosopher ça ^^) n'a pas dit que sa théorie fonctionnait dans le sens inverse.MaryMorgane a écrit :avec un raisonnement inverse
+1MaryMorgane a écrit :Bref, tout ça pour dire que tirer des conclusions hâtives et chercher a trouver des aspirations universelles hors de tout besoin vital, c'est mal.
egle > Tu parles de l'argent et de l'immortalité, Freud a lui mis en cause le sexuel et la mort comme une recherche effrénée pour survivre (créer la vie permet d'après lui de continuer d'une certaine manière à vivre). Ces deux quêtes "motivantes" se retrouvent dans pas mal de bases de la sociologie (même dans la Mystery Method ! {S- et R-Value}). Pour l'argent, étant dans une société capitaliste, tu as forcément plus ou moins raison.
Bonjour,
Autant, je considère sa réflexion sans grande envergure. Peut-être pourrait-il essayer de l'adapter au monde de la séduction, et là cela deviendrait intéressant. Autant, je suis désolé MaryMorgane, ce qu'il dit sur la richesse est loin d'être absurde.
Le véritable problème est comme le disait Lénine : "leur "nouvelles" découvertes résultent de leur ignorance déconcertante de l'histoire des principaux courants philosophiques", dans la mesure où ce que dit egel a déjà été vu par Aristote. Effectivement, pour Aristote, les personnes, qui peuvent s'adonner aux loisirs (c'est-à-dire la contemplation au sens philosophique), sont nécessairement des gens qui ne travaillent pas. Donc, ils doivent être des possédants. D'où le justification de l'esclavage qui est souvent mal compris chez Aristote : il est nécessaire que certains travaillent (les esclaves) pour que les autres puissent philosopher.
Je comprends néanmoins ton souci de défendre les classes populaires, mais je crois que ce n'est pas leur faire honte que de dire qu'elles travaillent, le travail étant nécessaire pour la pensée et aussi ce qui marque notre humanité.
Autant, je considère sa réflexion sans grande envergure. Peut-être pourrait-il essayer de l'adapter au monde de la séduction, et là cela deviendrait intéressant. Autant, je suis désolé MaryMorgane, ce qu'il dit sur la richesse est loin d'être absurde.
Le véritable problème est comme le disait Lénine : "leur "nouvelles" découvertes résultent de leur ignorance déconcertante de l'histoire des principaux courants philosophiques", dans la mesure où ce que dit egel a déjà été vu par Aristote. Effectivement, pour Aristote, les personnes, qui peuvent s'adonner aux loisirs (c'est-à-dire la contemplation au sens philosophique), sont nécessairement des gens qui ne travaillent pas. Donc, ils doivent être des possédants. D'où le justification de l'esclavage qui est souvent mal compris chez Aristote : il est nécessaire que certains travaillent (les esclaves) pour que les autres puissent philosopher.
Je comprends néanmoins ton souci de défendre les classes populaires, mais je crois que ce n'est pas leur faire honte que de dire qu'elles travaillent, le travail étant nécessaire pour la pensée et aussi ce qui marque notre humanité.