Voici le souci, celui qui je pense a pas mal pourri mes relations avec les autres, j'ai 23 ans et c'est seulement maintenant que je viens de réaliser ça, m'enfin mieux vaut tard que jamais.
Apparement je suis un jerk, et c'est vrai qu'en y repensant parfois je suis vraiment un sacré connard, les gens qui ont lu mon journal me l'ont dit, une amie commune que j'ai avec ma LTR m'a dit que parfois j'agissais en véritable salaud avec elle (et elle pèse ses mots), cela m'a été confirmé par d'autres personnes, et certaines expériences passées.
Je me suis rendu compte quand je croyais avoir été trop loin, et mon "trop loin" à moi était (est?) bien souvent 10x plus que ce qui est inacceptable pour beaucoup de personnes, j'ai une vision totalement biaisée de la réalité a ce niveau, de ce qui est acceptable et de ce qui ne l'est pas.
Ce qui explique que quand ça clash avec quelqu'un (mais vraiment hein), en général les filles que je game ou celles avec qui ça casse il n'y ai pas de retour en arrière possible (même pas une reprise de contact elles ne veulent plus entendre parler de moi), quand je me lache je suis méchant, cruel et je prends plaisir à voir la réaction de la personne a qui je déballe ses 4 vérités, et même j'en rigole cf da-tisi-s-diary-vt24110.html#p247215.
Et le pire? Je m'en rends même pas compte, je fais des trucs, mais j'ai pas le reflexe de me dire "ah ouais non peut être pas en fait ça va la faire souffrir", et quand bien même si je l'avais pour moi ce serait pas grand chose, je me dirais probablement "boarf c'est keudal".
Quand je repense a certains épisodes de ma vie, certains passages dans mes relations amoureuses les fois où j'ai agi comme un connard totalement indifférent à la souffrance de ma partenaire les exemples sont plutôt nombreux, et sur le coup, je n'ai jamais pensé un seul instant que ce que je faisais était mal, la faisait souffrir (mis à part si elle se mettait à pleurer), et quand je voyais que la fille allait mal je me demandais ce que j'avais fait, quand je voyais qu'elle se détachait de moi je ne comprenais pas et pensais n'avoir rien fait pour provoquer un tel comportement.
Je suis intouchable, je reste la plupart du temps froid avec les gens, ce qui explique que j'ai entendu des histoires de gens disant avoir peur de moi alors que je ne leur avais jamais adressé la parole, ou même ne serait ce que regardés, bien entendu j'ai des amis, et même de bons amis, mais beaucoup, beaucoup, beaucoup de mes proches (si ce n'est pas tous) pensent que j'en ai vraiment rien à foutre d'eux, alors que c'est pas du tout le cas je les aime réellement (sauf mes parents mais eux j'ai pas le choix de les cotoyer, en fait mon père ça va, c'est ma mère que je n'aime pas, pas comme on devrait aimer sa mère en tout cas).
Paradoxalement j'ai beaucoup d'empathie à partir du moment où je ne suis pas le boureau.
Je pense par exemple à mon ex, que j'ai laissé seule s'emmerder pendant 6 mois sur le canapé du salon avec rien d'autre a faire que de regarder la télé en attendant une éventuelle réponse a ses candidatures aux nouvelles offres d'emploi, qui n'avait personne à part moi (vu que fraichement débarquée sur paris elle ne connaissait personne), que je ne touchait plus qu'une fois par mois (j'ai même trouvé je ne sais comment le moyen de lui reprocher ça).
Bon ok j'étais débordé de travail, complétement absorbé par mes études, mais ne croyez vous pas que j'aurais pu sacrifier 2/3 heures de travail tous les jours quitte a dormir encore moins ou encore sacrifier un projet voué à l'echec (plutot que d'essayer quand même, et d'avoir 0 quand même) pour lui consacrer plus de temps, faire des choses avec elle?
Rien je n'ai rien fait, et elle pendant ce temps là me soutenait et s'inquietait pour moi en plus, et sur le moment je ne voyais même pas a quel point elle était mal, non pour moi tout allait bien pour elle.
Bon maintenant j'en ai pris conscience, c'est bien, et après?
Mis à part aller voir un psy je fais quoi moi?
Si vous avez des idées, je suis preneur
