Un sentiment qui se répète....help !

Sujet du soir, bonsoir !
Bon, voilà, je post ici, développement personnel, je crois que c'est là !

Je vais essayer de faire bref et concis:

A peu pres toutes les semaines depuis déja pas mal de temps, je me fais une période d'un ou deux jours, ou j'ai envie de virer ma meuf et de changer de taff ! C'est limite viscéral...
Et puis apres, les choses reviennent normalement, je me dis que je suis bien et j'y pense plus... et ainsi de suite.

J'avoue que j'y comprends rien et que je vous demande, messieurs, vos lumières !

Quand ça arrive trop régulièrement, ça pue du cul. Concrètement, les pensées de ruptures viennent parfois en LTR, c'est normal. Quand elle viennent trop souvent, c'est souvent le debut de la fin...

Tu nous en dis pas beaucoup la...
Trop de questions en tete comme :
Vous vous disputez souvent en ce moment?
ces envies de changer de meuf c'est les memes jours (week-end? ou activité avec beaucoup de femmes)?
Ton metier t'y es depuis quand? Il est fatiguant?
Taille du cercle social?

Parce que des raisons de tout vouloir bazarder y en a un paquet et on les connais a peu près.
La question c'est de savoir si y a un truc particulier qui te plonge dans cet etat ou si c'est une dynamique qui a la dent dure.

Marymorgane, j'ai le même souci avec mon taff. C'est en quelque sorte un lot. Je dirais même que mes envies de changement sont plus forte vis à vis de mon taff.

En gros, toutes les semaines, je bad, et je me dis que ça ne pourra pas durer eternellement comme ça pour l'un comme pour l'autre. Avec ma copine, tout se passe "niquel", ça va faire un an et demi, mais....
Avec mon taff, finalement, y a pas non plus de gros probleme, mais...

Mais, je ne vois pas, pour l'un comme pour l'autre rester éternellement. Et ça me travaille regulierement, souvent en milieu de semaine. Une fois que le we arrive, je decompresse et je me dis que finalement tout est pas si mal. Et ainsi de suite...

Donc, j'ai peur, peur de changer et de le regretter, peur de rester et de le regretter, peur de la réaction de mon entourage, pour l'un comme pour l'autre.

J'avoue, je suis paumé !

Et sinon, la voiture, l'apparte ça va?

OK je sors -->

Sérieusement, il y a plusieurs explications possibles:

* Des choses qui te plaisent pas et que tu n'arrives pas à améliorer, et tu ne sais pas trop si tu dois les accepter ou les prendre à bras-le-corps. [edit: apparemment ce n'est pas ça]

* La fatigue du milieu de semaine, le stress, et ce serait ta façon personnelle de vivre cette fatigue et ce stress.

* Une vision de l'avenir angoissée et un peu floue. Tu dis qu'au boulot ça ne pourra pas continuer éternellement comme ça, mais as-tu formalisé un plan de progression professionnelle? Essaie d'en faire deux, une version progression dans ta boîte actuelle, et une version changement de boîte.

* Un caractère d'éternel insatisfait de ta part

* Une psychologie plus ou moins lunatique. ça peut aller jusqu'à la cyclothymie, pour mettre sur le tapis un terme médical. Mais si on commence à parler de psychologie tu sais bien qu'on ne peut pas aller très loin, on n'est pas compétents.

A toi d'explorer ces pistes, si possible avec l'aide d'une personne de confiance.

Au fait: elle en dit quoi ta copine? Tu lui a parlé de ce que tu ressens? Et tes amis-confidents, ils en disent quoi?

Petit bonus: un poème de Baudelaire, "Les bienfaits de la lune" à propos des lunatiques:

La Lune, qui est le caprice même, regarda par la fenêtre pendant que tu dormais dans ton berceau, et se dit : «Cette enfant me plaît.»

Et elle descendit moelleusement son escalier de nuages et passa sans bruit à travers les vitres. Puis elle s'étendit sur toi avec la tendresse souple d'une mère, et elle déposa ses couleurs sur ta face. Tes prunelles en sont restées vertes, et tes joues extraordinairement pâles. C'est en contemplant cette visiteuse que tes yeux se sont si bizarrement agrandis ; et elle t'a si tendrement serrée à la gorge que tu en as gardé pour toujours l'envie de pleurer.

Cependant, dans l'expansion de sa joie, la Lune remplissait toute la chambre comme une atmosphère phosphorique, comme un poison lumineux ; et toute cette lumière vivante pensait et disait : «Tu subiras éternellement l'influence de mon baiser. Tu seras belle à ma manière. Tu aimeras ce que j'aime et ce qui m'aime : l'eau, les nuages, le silence et la nuit ; la mer immense et verte ; l'eau informe et multiforme ; le lieu où tu ne seras pas ; l'amant que tu ne connaîtras pas ; les fleurs monstrueuses ; les parfums qui font délirer ; les chats qui se pâment sur les pianos, et qui gémissent comme les femmes, d'une voix rauque et douce !

«Et tu seras aimée de mes amants, courtisée par mes courtisans. Tu seras la reine des hommes aux yeux verts dont j'ai serré aussi la gorge dans mes caresses nocturnes ; de ceux-là qui aiment la mer, la mer immense, tumultueuse et verte, l'eau informe et multiforme, le lieu où ils ne sont pas, la femme qu'ils ne connaissent pas, les fleurs sinistres qui ressemblent aux encensoirs d'une religion inconnue, les parfums qui troublent la volonté, et les animaux sauvages et voluptueux qui sont les emblèmes de leur folie.»

Et c'est pour cela, maudite chère enfant gâtée, que je suis maintenant couché à tes pieds, cherchant dans toute ta personne le reflet de la redoutable Divinité, de la fatidique marraine, de la nourrice empoisonneuse de tous les lunatiques.

Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose - XXXVII

Si je n'ai pas répondu avant, c'est que je ne savais quoi répondre. Mais là, je crois que j'ai trouvé: mon malaise vient du fait que j'arrive pas à admettre que je vais devoir faire le même taff pendant 40 ans et avoir la même nana pendant la même période. Ca fait trop !

Depuis toujours, mes délires, mes envies changent et je navigue au vent mais la, ayest, c'est l'ere industriel et je passe à la vapeur contre le vent dans la même direction.
Comment qu'on fait ? ?

Vis à vis de mon taff, ça changera qu'à la retraite et vis à vis de ma nana, ça ne changera que quand je serais père mais pour du coup abandonner totalement l'idée de voir d'autres petits minois....

Certains me diront que ç'est là, le vrai passage à l'age adulte, j'en suis conscient et malgré tout je l'accepte mais je me demande juste comment on pourrait faire passer un peu mieux la pillule.

Crapule a écrit : et avoir la même nana pendant la même période. Ca fait trop !

Crapule a écrit : vis à vis de ma nana, ça ne changera que quand je serais père mais pour du coup abandonner totalement l'idée de voir d'autres petits minois....

J'ai pas compris .. t'as décidé de rester avec elle 40 ans ? Vous avez signé un contrat ?

Losseniavasien a écrit : J'ai pas compris .. t'as décidé de rester avec elle 40 ans ? Vous avez signé un contrat ?

Un contrat moral si c'est la mere de mes enfants... Et au delà de ça, j'ai envie d'être un père présent, de pouvoir faire leur éducation... Mais là n'est pas le sujet !

Gonzesses mises à part...

Crapule a écrit :... mon malaise vient du fait que j'arrive pas à admettre que je vais devoir faire le même taff pendant 40 ans ...

Commence à t'intéresser à ce qui est un peu alternatif au boulot classique: pas seulement le fait de créer sa boite ou d'etre auto-entrepreneur, mais aussi l'investissement (finance, immobilier). Y'a pas mal de site (souvent tres leger dans leur conseils) mais qui ont au moins le merite de bien decrire la "rat race" avec des principes pour en sortir (revenus avec des actifs, revenus passifs...[=rentier]). Bref, plein d'axes d'amélioration.

Un exemple de ce genre de site (pris un peu au hasard): http://esprit-riche.com/lindependance-f ... suellement