Quand l'alcool s'en mêle

Bonsoir à tous,

Je vis actuellement ma première expérience de "couple" depuis bientôt 6 mois, tout se passe extrêmement bien à l'exception d'un petit point qui me perturbe de plus en plus : l'alcool.

Alors l'alcool par qui, où, comment? C'est bien simple, c'est sa consommation qui me pose problème. Elle ne boit pas souvent mais quand ça arrive (en soirée, logique), elle termine complètement torchée (et très rapidement) de son plein grès.

A ce moment deux cas de figure :
- C'est une soirée de son côté (sans moi) et je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter pour elle, pas vraiment de son comportement (la confiance en sa "fidélité" est bien là, même si l'alcool amène un léger facteur de "doute") mais plutôt de ce qui pourrait lui arriver sachant qu'elle est avec 2 ou 3 amies qui sont dans le même état (et des nanas beurrées dans une soirée ou au centre... ça reste des proies faciles).

- C'est une soirée commune (je suis là) et je me retrouve devant une nana ne correspondant pas vraiment à la fille que j'apprécie, complètement dans l'excès (probablement sachant que je suis là et qu'il ne lui arrivera donc rien). Je n'arrive alors absolument pas à profiter de ma soirée, ne pouvant m'empêcher de "veiller" sur elle. Si j'ai bu aussi, c'est encore pire, je commence à être énervé de la voir dans cet état et je peux être assez sec ce qui peut la fait partir au quart de tour avec son alcoolémie explosive (pour dire, la seule engueulade qu'on a eu en 6 mois c'était en fin de soirée alcoolisée à cause d'un truc tout ce qu'il y a de plus banal).

Par contre on a déjà passé de superbes soirées communes avec une consommation modérée de sa part.

Bref, je me demandais si certains d'entre vous avaient été confrontés à une situation similaire et si vous aviez des conseils sur la façon de réagir? Je sais que la première des choses serait d'en parler avec elle et c'est ce que je vais faire très prochainement, mais j'ai l'impression que c'est "con" de ma part...

As-tu déjà fais des soirées ou tu finissais ivre mort sans qu'elle soit la ou sans qu'elle ne soit bourrée aussi? Ça donne quoi?

Je demande ça car il se peut que tu ne sois pas mieux...

Salut, j'ai connu ça avec ma copine actuelle, et effectivement, c'est très déstabilisant.

Mais au final, elle a gagné en maturité et décidé que ces conneries n'étaient plus de son âge. Et puis surtout, elle s'est rendu compte qu'il s'agissait d'une pulsion auto-destructrice. Elle a fait du ménage dans sa vie, et maintenant les grosses cuitasses, c'est fini!

La discussion avec ta copine est bonne chose à faire, il faudrait que ça la mène à une prise de conscience. Par contre, essaye d'être le plus neutre possible, ne soit pas moralisateur: la décision ne doit venir que d'elle même.

J'ai vécu cette situation un an durant, mais de l'autre côté de la barrière : c'était moi qui me gnôlait la tronche, et ma copine qui subissait.

Moi j'avais un autre souci : je devenais agressif, violent et arrogant envers les autres mecs ( " homosexualité refoulée " comme m'a dit un jour un psy...

), et suffisant avec les autres filles.

Bah ma copine n'a pas su me changer : je n'arrivais pas ( et certainement que je ne voulais pas non plus ) à diminuer ma consommation en soirée.

Et je pense que rien n'aurait pu me faire changer d'avis, même pas une menace de rupture...

En y réfléchissant, je pense que je buvais pour me " calmer " de la jalousie de voir ma copine avec ses potes masculins... Remède assez auto-destructeur.

Peut-être devrais-tu causer pour connaître les raisons de l'engouement de ta copine envers la picole excessive...

Dams007 a écrit : Et je pense que rien n'aurait pu me faire changer d'avis, même pas une menace de rupture...

En y réfléchissant, je pense que je buvais pour me " calmer " de la jalousie de voir ma copine avec ses potes masculins... Remède assez auto-destructeur.

Peut-être devrais-tu causer pour connaître les raisons de l'engouement de ta copine envers la picole excessive...

Je pense aussi que les gens qui se murgent la gueule sevère tous les week ends ou parfois même plus souvent on quelque chose à oublier.

Je suis à l'univ en Belgique, et ceux qui ont des facilités d'études ( ce qui n'est pas mon cas ^^ ) picolent sec très souvent 3-5 soirs par semaine, histoire de s'amuser entre potes, faire des conneries, ( tenter de ) chopper des poulettes, ...

Dans mon cas, c'est du au fait que je change radicalement de comportement, et que ça me plaît beaucoup de foutre la merde autour de moi ( en cercle étudiant, pas en boîte ), même si je sais que c'est une attitude totalement conne.

En tant qu'ancien gros timide introverti, ce sentiment de puissance et de " jem'enfoutisme " c'était extra, je ne pouvais rêver mieux.

Maintenant ça va nettement mieux côté estime de soi & co, alors ma conso d'alcool est fortement diminuée ( ou mon éthylisme est mieux contrôlé ^^ ).

Je me permet de up,puisque a part des "et toi en soiree t'es comment?" aucun conseil n'a vraiment ete donne

Pour ma part je suis a peu pres dans le meme etat de figure, mais meme si je fais des soirees tres tres arrosees je sais tres bien me controler, et ca ne m'est jamais arrive de tromper ma copine lorsque je suis en soire

Ma copine elle, ne pouvant pas sortir tres souvent a effectivement plus tendance a se "mettre cher" en soiree, ce qui ne me gene pas, que quand je peux etre avec elle. Dans le cas contraire je sais tres bien qu'un mec qui voudrait la seduire n'aurais a faire qu'a des "defenses tres limitees" et j'ai de bons exemples en tete :/

Je ne peux pas l'empecher de quoi que ce soit, vu que c'est le genre de comportement qui m'exaspere chez certains garcons, et malheureusement il est vrai que desfois ces pensees me rongent :/

Meme si cela arrivait une fois, je sais qu'elle serait sincere quand elle me dirait qu'elle n'a pas fait expres et que ca ne se reproduira plus, mais je pense que cela casserait definitivement quelque chose :/

Si certaines/certains auraient des conseils n'hesitez pas

Azygos a écrit :Je sais que la première des choses serait d'en parler avec elle et c'est ce que je vais faire très prochainement, mais j'ai l'impression que c'est "con" de ma part...

Je vois pas ce qu'il y a de con à exprimer quelque chose qui dérange, il y a juste façon de le faire, avec un poil de diplomatie. Tu peux poser ton truc et dire que toi ça ne te plait pas trop, que tu préfères quand sa conso est plus modérée, y a pas de honte à avoir du souci : ça m'est déjà arrivé de dire à ma LTR que j'étais pas totalement tranquille quand il y avait trop d'alcool (volant, conneries, dérapages... même pas forcément cul, mais tout simplement des accrochages complètement crétins), et que selon moi, ça n'était pas un gage de soirée réussie... bien au contraire ! (mais j'insistais bien sur le "selon moi")

Franchement, le plus délicat, c'est de voir ce à quoi l'alcool touche : si c'est de l'alcool "social", ça se calme en général quand la personne se pose un peu et comme ça a été dit "a fait un peu le ménage dans sa vie", si ça touche un malaise plus profond, c'est pas toujours simple d'en parler.

Ca me fait penser a un truc

si votre copine, sort en boite entre copines et qu'elle a la picole facile. (avec comme dis précédemment, tous les problèmes et les risques que ça comportent)

Vous réagissez , le prenez comment ?

Pour moi, je suis d'avis de le prendre comme un shit test, ne montrant pas que cela nous affecte et en lui souhaitant "une bonne soirée"

Ne pas être capable de modérer sa consommation d'alcool (si à chaque fois qu'elle sort elle est vraiment torchée comme tu le dis) c'est quand même qu'il y a quelque chose à creuser derrière. Par exemple Dams dit avoir vécu la même chose et finit par avouer que c'est parce que quelque chose l'inquiétait (la présence masculine auprès de sa copine) + le sentiment de prendre le pas sur l'ancien timide qu'il était.
Ta copine a probablement aussi ses raisons pour en arriver là, mais le mieux serait certainement que tu lui en parles, sans la brusquer, sans l'engueuler non plus ; essayer de comprendre ce qui se passe dans sa tête et pourquoi elle ne peut pas apprécier une soirée sans finir ivre morte.